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09/04/2024
Casa Vallonia à Turin © E. Meunier - WBI
Casa Vallonia à Turin © E. Meunier - WBI
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Casa Vallonia, un lieu d'échanges

Comme son nom l'indique, Casa Vallonia se veut une maison, un lieu où les opérateurs peuvent échanger et construire de nouvelles relations.

 

Cette opération de visibilité 360° est organisée tous les deux ans dans une ville italienne différente, en alternance un an sur deux avec Madrid, en Espagne. Après Milan en 2022, place donc cette année à Turin, les 11 et 12 avril.

 

Le but ? Positionner les sociétés wallonnes actives dans un secteur porteur sur le marché italien, donner de la visibilité aux opérateurs wallons et de la Fédération Wallonie-Bruxelles et promouvoir l’offre touristique de la Wallonie en Italie. Cette action vise aussi à faire la promotion de la Région wallonne auprès des investisseurs italiens qui désireraient établir leur société à l’étranger.

 

Le programme de cette année se déroulera principalement au Centre International de Formation de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et à l’Energy Center du Politecnico de Turin. Pascale Delcomminette, Administratrice générale de l’AWEX et de WBI, l’Ambassadeur de Belgique en Italie, S.E Pierre-Emmanuel De Bauw, et Etienne Claude, CEO de Visit Wallonia seront présents pour l’événement.

 

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Volet économique : From Sky to Space, nouveaux partenariats entre la Belgique et l’Italie

 

La thématique retenue pour cette édition 2024 concernant le volet économique, est l’aérospatial/aéronautique, un de nos secteurs de pointe dans lequel l’Italie a décidé d’accroître ses investissements.

 

Turin - et le Piémont en général - est le siège d’activités de nombreux acteurs aéronautiques et aérospatiaux allant de multinationales à de petites startups innovantes, en passant par des centres de recherche hautement spécialisés à des facultés universitaires mondialement reconnues.

 

L’objectif principal de cette activité est de booster les collaborations de nos entreprises et centres de recherche wallons sur le marché italien en leur faisant rencontrer de potentiels partenaires actifs dans l’aérospatial et l’aéronautique.

 

Découvrez les 16 entreprises et centres de recherche dans le spatial qui seront présentes lors de la mission.

 

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Volet académique  

En parallèle, le volet académique proposera des échanges entre les universités belges francophones et les étudiants de Turin. L’objectif est de mettre en lumière les cursus universitaires ainsi que les programmes de master et de doctorat offerts par différentes facultés belges francophones. Les rencontres entre chercheurs permettront d'explorer les possibilités de collaboration en recherche et développement.

 

Une série de réunions entre professeurs et chercheurs est également prévue afin d’aborder divers sujets liés à l'aérospatial et à l'aéronautique. L'objectif principal sera d'évaluer les opportunités de coopération en matière de recherche, notamment à travers des thèses conjointes ou des projets collaboratifs. Dans un esprit de collaboration continue, la mise en œuvre de nouveaux programmes d'échanges d'études tels qu'Erasmus, Erasmus Mundus, ou les double-diplômes TIME, sera également envisagée.

 

 

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Magie technologique et remise de prix

Lors de la soirée, trois prix seront remis à des partenaires italiens ayant contribué au renforcement des liens entre la Wallonie et l'Italie, dans les domaines économique, culturel et touristique.

 

La compagnie « In the Air » présentera également ses concepts novateurs et mettra la technologie au service de la magie. L’entreprise est spécialisée dans la magie promotionnelle et de divertissement, mais elle est également connue pour avoir travaillé avec de grandes marques internationales en proposant un système de lévitation qui leur permet de faire « voler » les objets dans les vitrines.

 

 

Casa Vallonia 2024 promet d'être un moment privilégié pour renforcer les liens entre la Wallonie et l'Italie, tout en explorant de nouvelles opportunités de partenariats et de collaborations dans des secteurs clés tels que l'aérospatial et l'aéronautique.

 

 

 

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Casa Vallonia, un lieu d'échanges

Comme son nom l'indique, Casa Vallonia se veut une maison, un lieu où les opérateurs peuvent échanger et construire de nouvelles relations.

Cette opération de visibilité 360° est organisée tous les deux ans dans une ville italienne différente, en alternance un an sur deux avec Madrid, en Espagne. Après Milan en 2022, place donc cette année à Turin, les 11 et 12 avril.

Le but ? Positionner les sociétés wallonnes actives dans un secteur porteur sur le marché italien, donner de la visibilité aux opérateurs wallons et de la Fédération Wallonie-Bruxelles et promouvoir l’offre touristique de la Wallonie en Italie. Cette action vise aussi à faire la promotion de la Région wallonne auprès des investisseurs italiens qui désireraient établir leur société à l’étranger.

Le programme de cette année se déroulera principalement au Centre International de Formation de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et à l’Energy Center du Politecnico de Turin. Pascale Delcomminette, Administratrice générale de l’AWEX et de WBI, l’Ambassadeur de Belgique en Italie, S.E Pierre-Emmanuel De Bauw, et Etienne Claude, CEO de Visit Wallonia seront présents pour l’événement.

 

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Volet économique : From Sky to Space, nouveaux partenariats entre la Belgique et l’Italie

La thématique retenue pour cette édition 2024 concernant le volet économique, est l’aérospatial/aéronautique, un de nos secteurs de pointe dans lequel l’Italie a décidé d’accroître ses investissements.

Turin - et le Piémont en général - est le siège d’activités de nombreux acteurs aéronautiques et aérospatiaux allant de multinationales à de petites startups innovantes, en passant par des centres de recherche hautement spécialisés à des facultés universitaires mondialement reconnues.

L’objectif principal de cette activité est de booster les collaborations de nos entreprises et centres de recherche wallons sur le marché italien en leur faisant rencontrer de potentiels partenaires actifs dans l’aérospatial et l’aéronautique.

Découvrez les 16 entreprises et centres de recherche dans le spatial qui seront présentes lors de la mission.

 

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Volet académique  

En parallèle, le volet académique proposera des échanges entre les universités belges francophones et les étudiants de Turin. L’objectif est de mettre en lumière les cursus universitaires ainsi que les programmes de master et de doctorat offerts par différentes facultés belges francophones. Les rencontres entre chercheurs permettront d'explorer les possibilités de collaboration en recherche et développement.

Une série de réunions entre professeurs et chercheurs est également prévue afin d’aborder divers sujets liés à l'aérospatial et à l'aéronautique. L'objectif principal sera d'évaluer les opportunités de coopération en matière de recherche, notamment à travers des thèses conjointes ou des projets collaboratifs. Dans un esprit de collaboration continue, la mise en œuvre de nouveaux programmes d'échanges d'études tels qu'Erasmus, Erasmus Mundus, ou les double-diplômes TIME, sera également envisagée.

 

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Magie technologique et remise de prix

Lors de la soirée, trois prix seront remis à des partenaires italiens ayant contribué au renforcement des liens entre la Wallonie et l'Italie, dans les domaines économique, culturel et touristique.

La compagnie « In the Air » présentera également ses concepts novateurs et mettra la technologie au service de la magie. L’entreprise est spécialisée dans la magie promotionnelle et de divertissement, mais elle est également connue pour avoir travaillé avec de grandes marques internationales en proposant un système de lévitation qui leur permet de faire « voler » les objets dans les vitrines.

Casa Vallonia 2024 promet d'être un moment privilégié pour renforcer les liens entre la Wallonie et l'Italie, tout en explorant de nouvelles opportunités de partenariats et de collaborations dans des secteurs clés tels que l'aérospatial et l'aéronautique.

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09/04/2024
Réunion du groupe de suivi du Processus de Bologne, sur l’Espace européen de l’enseignement supérieur (EEES) © Michael Chia
Réunion du groupe de suivi du Processus de Bologne, sur l’Espace européen de l’enseignement supérieur (EEES) © Michael Chia

C’est un événement qui arrive dans chaque pays de l’Union européenne tous les… treize ans et demi. Cet événement, c’est la Présidence du Conseil de l’Union européenne qui est, depuis début janvier et jusqu’au 30 juin, dévolue à la Belgique. Etant donné la structure fédérale de notre pays, chaque entité fédérée a un rôle important à jouer au cours de ces six mois de Présidence, notamment en assurant la conduite de l’agenda européen et la promotion de la collaboration entre  les États membres.

 

Concrètement, le Conseil de l’Union européenne (ou Conseil des Ministres) est l’instance où se réunissent les Ministres des Gouvernements de chaque pays membre de l’Union européenne (UE) pour adopter des actes législatifs et coordonner les  politiques. Il ne doit pas être confondu avec le Conseil européen qui rassemble les 27 chefs d’États et de Gouvernements. Le Conseil de l’UE compte dix formations, au sein desquelles les Ministres des Gouvernements nationaux sont regroupés par domaine d’action.

 

Tous les 6 mois, selon un ordre de rotation préétabli, chaque pays de l’Union européenne préside le Conseil. En ce moment, c’est donc la Belgique, en trio avec l’Espagne qui l’a précédée et la Hongrie après elle.

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Donner une impulsion

Qu’est-ce que ça implique? La Présidence du Conseil est chargée d’organiser et de présider les réunions, élaborer des compromis, rendre des conclusions et veiller à la cohérence du processus de décision. 

 

Ce rôle implique de donner une impulsion aux travaux législatifs du Conseil tout en veillant à une bonne coopération entre les États membres. Pour ce faire, la Présidence se doit d’être un intermédiaire intègre et neutre. 
 

Marie-Marie Jacob est attachée au Département Union européenne de Wallonie-Bruxelles International, dans le cadre de la Présidence belge du Conseil de l’Union européenne. « Nous sommes 9 nouveaux attachés au sein du département Union  européenne », explique-t-elle. « Sept dans la représentation permanente, qui sont dans la rédaction de textes et de contenus, et deux (dont je fais partie) dans la logistique, c’est-à-dire dans l’organisation des conseils informels, des conférences  des ministres ou encore les séjours des attachés du Conseil », ajoute-t-elle. 

 

Pour rappel, le Conseil est formé de différentes « couches ». Il y a les Ministres mais aussi, au niveau juste en-dessous, un comité des représentants permanents (COREPER) puis quelque 150 groupes de travail, avec des attachés des Etats Membres. Ce sont notamment ces groupes de travail qui sont dévolus aux entités fédérées puisque la répartition des compétences (tourisme, éducation, sports, emploi ou encore affaires sociales), en Belgique, s’applique également au niveau européen. 

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Un travail de relais

Dans le périmètre de ses compétences, la Wallonie occupe le siège de la Présidence en Recherche, Tourisme, Politique de cohésion, Aménagement du territoire et Logement. En plus de cela, elle occupe le siège de la Belgique en Emploi et Affaires sociales et en Énergie.

 

Quant à la Fédération Wallonie-Bruxelles, elle préside les formations Éducation et Sport. Elle représente la Belgique lors des Conseils Culture, en coordination avec la Flandre qui préside cette formation. Rappelons que cette Présidence constitue une excellente occasion de valoriser le rôle que chaque entité fédérée remplit au niveau européen dans le cadre de ses propres compétences. De plus, au cours de ces six mois, les ministres belges représentent le Conseil dans ses relations avec les autres institutions de l’UE et dans des contextes multilatéraux.

 

« Sur le terrain, nous sommes chargés d’organiser quatre conseils informels et deux conférences ministérielles (économie sociale et logement) », poursuit Marie-Marie Jacob. « Ils ont eu lieu en février : à Mons, sur le thème de la politique de cohésion, un autre sur le tourisme à La Hulpe et Louvain-la-Neuve, un consacré à la recherche également à La Hulpe, ainsi qu’un dédié à l’éducation, à Bruxelles ». Pour comprendre l’organisation de tels événements, il faut savoir qu’ils rassemblent, à chaque fois, quelque 120 à 150 personnes. « Il y a les 27 ministres européens ainsi que deux collaborateurs qui les accompagnent ou qui vont en salle d’écoute. Chacun a également un agent de liaison qui, comme son nom l’indique, fait le lien, donne des informations pratiques, les guide d’un endroit à l’autre… Notre travail est de faire également le relais entre les cabinets, notre administration, la taskforce du Fédéral ainsi que les agences événementielles qui nous aident dans ces grosses organisations », ajoute Marie-Marie Jacob qui, du haut de ses 25  ans, vit à coup sûr une expérience professionnelle hors du commun, pleine de challenges et d’opportunités qui ne risquent pas de se représenter de sitôt…

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2024, un calendrier "spécial"

La Présidence belge sera marquée par les élections européennes qui se tiendront le même jour que nos élections régionales et fédérales : le 9 juin 2024. La Présidence belge a donc à cœur de finaliser le plus grand nombre de dossiers en cours et de préparer l’avenir de l’Union européenne. « La Présidence belge est effectivement à cheval sur deux législatures », relève Jérôme Noël. « Les quelques premières semaines de la Présidence servent à clôturer les dossiers (qui sont entre 100 et 120), en accord avec le Parlement. C’est une période intense mais courte. La dernière session plénière du Parlement européen aura lieu en avril. Ce qui signifie que, pour être certain que les textes soient votés au Parlement en avril, il a fallu être prêt pour… le 9 février. Les Roumains ont vécu la même situation en 2019. Ce qui signifie 5 à 6 semaines pour faire nos preuves sur le plan législatif. On met donc toute notre énergie là-dedans ».

 

Six mois étant un délai très court pour faire avancer des priorités, chaque pays collabore avec deux autres, qui le précèdent ou le suivent dans cet exercice. Les trois États fixent ainsi des objectifs à plus long terme, à savoir 18 mois, dans un système dit de « trio ».

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L'adhésion de l'Ukraine

La première partie de cette période de 6 mois a donc permis de clôturer le travail législatif entrepris sous cette législature, quand la seconde partie permettra de davantage se pencher sur les questions d’avenir. « En février, il y a eu une série de réunions informelles, au cours desquelles des décisions ne sont pas prises, mais qui sont quand même des moments importants pour donner certaines impulsions. Dans la seconde partie de la Présidence, sur la table, il y aura notamment les négociations d’adhésion de l’Ukraine (la décision a été prise en décembre), de la Moldavie et des pays des Balkans occidentaux. Il y aura une conférence inter-gouvernementale très attendue. La question de l’élargissement est une question géopolitique qui soulève des enjeux quant au fonctionnement de l’Union européenne. Comment pourra-t-on encore décider à plus de 30 Etats membres ? Comment garantir des institutions qui fonctionnent ? Notre pays l’a dit : on ne peut pas élargir sans des réformes du processus décisionnel et des institutions. Il y a donc un travail à faire là-dessus », ajoute le Délégué général.

 

« Classiquement, en fin de législature, c’est le moment où on établit l’agenda stratégique, la feuille de route pour la prochaine Commission. C’est un document extrêmement important qui va donner un cadre pour la législature suivante. La période législative est courte et est suivie d’une réflexion sur les enjeux de l’avenir de l’Union. Cela s’annonce passionnant », précise-t-il encore. 

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"C'est l'aboutissement d'un énorme travail"

Pour David Royaux, coordinateur de la Présidence belge à WBI, la Présidence belge du Conseil de l’UE est une période intense mais riche…

 

« J’ai travaillé plus de 15 ans à la Délégation générale Wallonie-Bruxelles auprès de l’Union européenne », explique-t-il. « Ensuite, j’ai passé le concours pour rejoindre le réseau extérieur (Délégations générales) de Wallonie-Bruxelles. J’ai ainsi travaillé pendant un an à la Délégation générale à Genève et passé ensuite trois années à Bucarest. Il y a un an et demi, quand les travaux de préparation de la Présidence ont commencé à s’intensifier, j’étais disponible et avec une certaine expérience des questions européennes. Voilà ce qui m’a amené à ce poste de coordination », ajoute-t-il.

 

Son travail actuel le met en relation avec différents partenaires. « La coordination inclut des aspects davantage logistiques et organisationnels et des interactions avec de multiples intervenants à différents niveaux de pouvoir et responsabilité. Est-ce stressant ? Oui, car cette Présidence de fin de législature européenne est très courte et particulièrement intense. Les élections européennes ont lieu en juin et les événements ont été concentrés principalement en février. Mais ce qui est vraiment très valorisant, c’est que c’est l’aboutissement d’un énorme travail collectif ». 

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La Présidence : un moment unique préparé pendant 2 ans

« C’est clair que ce sont de gros événements mais c’est aussi vraiment passionnant, même si les nuits sont courtes. Nous avons également des réunions hebdomadaires avec les équipes pour nous coordonner », précise Marie-Marie Jacob. « J’ai été engagée après mon bachelier en études européennes et mon master en communication. Dans le cadre de ce travail, je fais de la gestion événementielle de grande envergure. C’est évidemment passionnant et si on se dit que la plupart des gens qui ont été engagés comme moi sont au début de leur carrière professionnelle, on se rend compte que c’est vraiment une solide expérience que nous sommes en train de construire sur ce projet européen », explique-t-elle.

 

Un avis que partage Jérôme Noël, Délégué général à la Délégation générale Wallonie-Bruxelles auprès de la Représentation permanente de la Belgique auprès de l’Union européenne, qui compte également des « juniors » dans son équipe. « La Délégation compte aujourd’hui 21 personnes. L’équipe a été renforcée avec 8-9 nouveaux venus, recrutés pour la Présidence et essentiellement dans des profils Junior », ajoute-t-il, précisant qu’au numéro 65 de la rue Belliard, ils sont désormais 270 au lieu des 150 à 160 personnes habituellement. 

Une ampleur particulière

« On sent l’effervescence depuis l’année dernière. On prépare cette présidence depuis la fin 2021. Il y a eu deux années de préparation et de nombreuses réunions. Tout le monde était donc impatient que ça commence enfin. C’est clairement un moment unique qui ne se produit que tous les treize ans et demi. Avant cela, on est une délégation parmi 26 autres pays. Aujourd’hui, on est au centre du jeu, on oriente les questions et les débats, on fait le calendrier, on priorise certaines choses et tout ce qu’on fait prend une ampleur particulière. Les événements qui sont organisés sont autant d’occasions dont on doit profiter pour établir des contacts et se créer un bon réseau. C’est un moment où on a un accès privilégié aux institutions même si, on l’a dit, cela représente énormément de travail. Il y a évidemment un niveau d’activité élevé à souligner. On avait, par exemple, organisé, en septembre dernier, une réception diplomatique pour nos contacts européens et les administrations. Vu la Présidence qui approchait, on a reçu 320 personnes au lieu de 160 habituellement. Ce sont des occasions dont on doit profiter. Pour cette Présidence du Conseil, on était, en tout cas, bien préparés. Sans compter que, du côté de la Délégation permanente, nous avons intégré nos agents dans les secteurs, par domaine politique, avec les autres entités fédérées. Pour ça aussi, c’est un moment particulier puisqu’on travaille différemment, en équipe et par domaine politique. C’est un peu une Belgique en miniature que nous reproduisons ici », conclut Jérôme Noël.

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Un impact concret dans nos villes et régions

La fin de la législature et la nécessité de faire progresser les travaux du Conseil ont imposé un rythme soutenu durant les trois premiers mois de la Présidence belge, qui furent chargés en événements. 

 

Une grande partie de ces événements se sont déroulés à Bruxelles, dans le bâtiment du Conseil de l’UE et au plus proche des institutions européennes. Fréquemment aussi dans l’historique Palais d’Egmont, à proximité du Ministère des Affaires étrangères, où s’est tenu le Conseil informel des Ministres en charge de l’Éducation (29 février-1er mars), ou encore la réunion du Groupe de Haut Niveau « Éducation et formation » (9-10 janvier). À côté de ces réunions ministérielles, de nombreux événements culturels et participatifs sont organisés dans le cadre de la Présidence. Le festival « Agora Jeunes Citoyen.ne.s », par exemple, organisé par le Forum des Jeunes, le Bureau International Jeunesse (BIJ) et le Service de la Jeunesse FWB, qui a proposé plus de 80 activités dédiées aux jeunes durant trois semaines à la gare du nord de Bruxelles. 

 

Parallèlement, plusieurs villes wallonnes ont elles aussi accueilli des événements majeurs de la Présidence :

 

Liège, dont le Palais des Congrès a vu passer de nombreuses délégations européennes et des centaines de congressistes lors du Sommet sur l’adaptation climatique « Climate Chance » (8-9 février), de la Conférence ministérielle et d’experts sur l’Économie sociale (12-13 février), et de la Conférence ministérielle sur le Logement (4-5 mars). 

 

L’impact de l’Union européenne dans la cité ardente ne se limite néanmoins pas à ces événements. Les liégeois qui assistent à des concerts au B3 ou flânent sur la Place des Arts ne le savent peut-être pas, mais ces lieux ont pu voir le jour grâce à l’Union. Anciennement abandonné, le site de Bavière a été revitalisé en partie via des fonds FEDER (Fonds Européen de Développement Régional) et il accueille depuis 2020 un pôle dynamique et culturel qui rassemble citoyens, entreprises et services.

 

Les provinces du Brabant wallon et du Hainaut ont également accueilli les Ministres européens et leurs délégations lors de diverses réunions informelles. Ils se sont, entre autres, réunis à la Hulpe pour aborder la Recherche & l’Innovation (14-15 février), et à Louvain-la-Neuve pour discuter des politiques du Tourisme (19-20 février). Dans la ville estudiantine, les fonds européens ont notamment permis l’aménagement de l’OPENHUB, un hub d’innovation qui aide les porteurs de projet et les entreprises à tester leurs idées afin d’en capturer tout le potentiel. 

 

De nombreux représentants européens se sont aussi réunis à Mons, lors de la réunion des Ministres en charge la politique de Cohésion (5-6 février), et lors du Sommet européen des régions et des villes (18-19 mars), organisé avec le Comité européen des régions (CdR), afin de discuter des politiques régionales, des défis globaux et de l’avenir de l’Europe. Mons, où des fonds européens de Cohésion ont justement permis à la ville de rénover son mythique Beffroi, son Hôtel de ville, et d’autres joyaux de l’architecture locale. 

 

Ce n’est donc pas uniquement durant ces six mois de Présidence que l’Union européenne est présente dans nos villes et régions. Elle est partout autour de nous, dans les rues que nous foulons chaque jour, les bâtiments que nous visitons, à la fois porteuse de projets et source de moyens pour améliorer notre quotidien… 

 

Dossier réalisé par Laurence Briquet dans le cadre de la Revue W+B n°163.

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C’est un événement qui arrive dans chaque pays de l’Union européenne tous les… treize ans et demi. Cet événement, c’est la Présidence du Conseil de l’Union européenne qui est, depuis début janvier et jusqu’au 30 juin, dévolue à la Belgique. Etant donné la structure fédérale de notre pays, chaque entité fédérée a un rôle important à jouer au cours de ces six mois de Présidence, notamment en assurant la conduite de l’agenda européen et la promotion de la collaboration entre  les États membres.

 

Concrètement, le Conseil de l’Union européenne (ou Conseil des Ministres) est l’instance où se réunissent les Ministres des Gouvernements de chaque pays membre de l’Union européenne (UE) pour adopter des actes législatifs et coordonner les  politiques. Il ne doit pas être confondu avec le Conseil européen qui rassemble les 27 chefs d’États et de Gouvernements. Le Conseil de l’UE compte dix formations, au sein desquelles les Ministres des Gouvernements nationaux sont regroupés par domaine d’action.

 

Tous les 6 mois, selon un ordre de rotation préétabli, chaque pays de l’Union européenne préside le Conseil. En ce moment, c’est donc la Belgique, en trio avec l’Espagne qui l’a précédée et la Hongrie après elle.

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Donner une impulsion

Qu’est-ce que ça implique? La Présidence du Conseil est chargée d’organiser et de présider les réunions, élaborer des compromis, rendre des conclusions et veiller à la cohérence du processus de décision. 

 

Ce rôle implique de donner une impulsion aux travaux législatifs du Conseil tout en veillant à une bonne coopération entre les États membres. Pour ce faire, la Présidence se doit d’être un intermédiaire intègre et neutre. 
 

Marie-Marie Jacob est attachée au Département Union européenne de Wallonie-Bruxelles International, dans le cadre de la Présidence belge du Conseil de l’Union européenne. « Nous sommes 9 nouveaux attachés au sein du département Union  européenne », explique-t-elle. « Sept dans la représentation permanente, qui sont dans la rédaction de textes et de contenus, et deux (dont je fais partie) dans la logistique, c’est-à-dire dans l’organisation des conseils informels, des conférences  des ministres ou encore les séjours des attachés du Conseil », ajoute-t-elle. 

 

Pour rappel, le Conseil est formé de différentes « couches ». Il y a les Ministres mais aussi, au niveau juste en-dessous, un comité des représentants permanents (COREPER) puis quelque 150 groupes de travail, avec des attachés des Etats Membres. Ce sont notamment ces groupes de travail qui sont dévolus aux entités fédérées puisque la répartition des compétences (tourisme, éducation, sports, emploi ou encore affaires sociales), en Belgique, s’applique également au niveau européen. 

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Un travail de relais

Dans le périmètre de ses compétences, la Wallonie occupe le siège de la Présidence en Recherche, Tourisme, Politique de cohésion, Aménagement du territoire et Logement. En plus de cela, elle occupe le siège de la Belgique en Emploi et Affaires sociales et en Énergie.

 

Quant à la Fédération Wallonie-Bruxelles, elle préside les formations Éducation et Sport. Elle représente la Belgique lors des Conseils Culture, en coordination avec la Flandre qui préside cette formation. Rappelons que cette Présidence constitue une excellente occasion de valoriser le rôle que chaque entité fédérée remplit au niveau européen dans le cadre de ses propres compétences. De plus, au cours de ces six mois, les ministres belges représentent le Conseil dans ses relations avec les autres institutions de l’UE et dans des contextes multilatéraux.

 

« Sur le terrain, nous sommes chargés d’organiser quatre conseils informels et deux conférences ministérielles (économie sociale et logement) », poursuit Marie-Marie Jacob. « Ils ont eu lieu en février : à Mons, sur le thème de la politique de cohésion, un autre sur le tourisme à La Hulpe et Louvain-la-Neuve, un consacré à la recherche également à La Hulpe, ainsi qu’un dédié à l’éducation, à Bruxelles ». Pour comprendre l’organisation de tels événements, il faut savoir qu’ils rassemblent, à chaque fois, quelque 120 à 150 personnes. « Il y a les 27 ministres européens ainsi que deux collaborateurs qui les accompagnent ou qui vont en salle d’écoute. Chacun a également un agent de liaison qui, comme son nom l’indique, fait le lien, donne des informations pratiques, les guide d’un endroit à l’autre… Notre travail est de faire également le relais entre les cabinets, notre administration, la taskforce du Fédéral ainsi que les agences événementielles qui nous aident dans ces grosses organisations », ajoute Marie-Marie Jacob qui, du haut de ses 25  ans, vit à coup sûr une expérience professionnelle hors du commun, pleine de challenges et d’opportunités qui ne risquent pas de se représenter de sitôt…

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2024, un calendrier "spécial"

La Présidence belge sera marquée par les élections européennes qui se tiendront le même jour que nos élections régionales et fédérales : le 9 juin 2024. La Présidence belge a donc à cœur de finaliser le plus grand nombre de dossiers en cours et de préparer l’avenir de l’Union européenne. « La Présidence belge est effectivement à cheval sur deux législatures », relève Jérôme Noël. « Les quelques premières semaines de la Présidence servent à clôturer les dossiers (qui sont entre 100 et 120), en accord avec le Parlement. C’est une période intense mais courte. La dernière session plénière du Parlement européen aura lieu en avril. Ce qui signifie que, pour être certain que les textes soient votés au Parlement en avril, il a fallu être prêt pour… le 9 février. Les Roumains ont vécu la même situation en 2019. Ce qui signifie 5 à 6 semaines pour faire nos preuves sur le plan législatif. On met donc toute notre énergie là-dedans ».

 

Six mois étant un délai très court pour faire avancer des priorités, chaque pays collabore avec deux autres, qui le précèdent ou le suivent dans cet exercice. Les trois États fixent ainsi des objectifs à plus long terme, à savoir 18 mois, dans un système dit de « trio ».

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L'adhésion de l'Ukraine

La première partie de cette période de 6 mois a donc permis de clôturer le travail législatif entrepris sous cette législature, quand la seconde partie permettra de davantage se pencher sur les questions d’avenir. « En février, il y a eu une série de réunions informelles, au cours desquelles des décisions ne sont pas prises, mais qui sont quand même des moments importants pour donner certaines impulsions. Dans la seconde partie de la Présidence, sur la table, il y aura notamment les négociations d’adhésion de l’Ukraine (la décision a été prise en décembre), de la Moldavie et des pays des Balkans occidentaux. Il y aura une conférence inter-gouvernementale très attendue. La question de l’élargissement est une question géopolitique qui soulève des enjeux quant au fonctionnement de l’Union européenne. Comment pourra-t-on encore décider à plus de 30 Etats membres ? Comment garantir des institutions qui fonctionnent ? Notre pays l’a dit : on ne peut pas élargir sans des réformes du processus décisionnel et des institutions. Il y a donc un travail à faire là-dessus », ajoute le Délégué général.

 

« Classiquement, en fin de législature, c’est le moment où on établit l’agenda stratégique, la feuille de route pour la prochaine Commission. C’est un document extrêmement important qui va donner un cadre pour la législature suivante. La période législative est courte et est suivie d’une réflexion sur les enjeux de l’avenir de l’Union. Cela s’annonce passionnant », précise-t-il encore. 

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"C'est l'aboutissement d'un énorme travail"

Pour David Royaux, coordinateur de la Présidence belge à WBI, la Présidence belge du Conseil de l’UE est une période intense mais riche…

 

« J’ai travaillé plus de 15 ans à la Délégation générale Wallonie-Bruxelles auprès de l’Union européenne », explique-t-il. « Ensuite, j’ai passé le concours pour rejoindre le réseau extérieur (Délégations générales) de Wallonie-Bruxelles. J’ai ainsi travaillé pendant un an à la Délégation générale à Genève et passé ensuite trois années à Bucarest. Il y a un an et demi, quand les travaux de préparation de la Présidence ont commencé à s’intensifier, j’étais disponible et avec une certaine expérience des questions européennes. Voilà ce qui m’a amené à ce poste de coordination », ajoute-t-il.

 

Son travail actuel le met en relation avec différents partenaires. « La coordination inclut des aspects davantage logistiques et organisationnels et des interactions avec de multiples intervenants à différents niveaux de pouvoir et responsabilité. Est-ce stressant ? Oui, car cette Présidence de fin de législature européenne est très courte et particulièrement intense. Les élections européennes ont lieu en juin et les événements ont été concentrés principalement en février. Mais ce qui est vraiment très valorisant, c’est que c’est l’aboutissement d’un énorme travail collectif ». 

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La Présidence : un moment unique préparé pendant 2 ans

« C’est clair que ce sont de gros événements mais c’est aussi vraiment passionnant, même si les nuits sont courtes. Nous avons également des réunions hebdomadaires avec les équipes pour nous coordonner », précise Marie-Marie Jacob. « J’ai été engagée après mon bachelier en études européennes et mon master en communication. Dans le cadre de ce travail, je fais de la gestion événementielle de grande envergure. C’est évidemment passionnant et si on se dit que la plupart des gens qui ont été engagés comme moi sont au début de leur carrière professionnelle, on se rend compte que c’est vraiment une solide expérience que nous sommes en train de construire sur ce projet européen », explique-t-elle.

 

Un avis que partage Jérôme Noël, Délégué général à la Délégation générale Wallonie-Bruxelles auprès de la Représentation permanente de la Belgique auprès de l’Union européenne, qui compte également des « juniors » dans son équipe. « La Délégation compte aujourd’hui 21 personnes. L’équipe a été renforcée avec 8-9 nouveaux venus, recrutés pour la Présidence et essentiellement dans des profils Junior », ajoute-t-il, précisant qu’au numéro 65 de la rue Belliard, ils sont désormais 270 au lieu des 150 à 160 personnes habituellement. 

Une ampleur particulière

« On sent l’effervescence depuis l’année dernière. On prépare cette présidence depuis la fin 2021. Il y a eu deux années de préparation et de nombreuses réunions. Tout le monde était donc impatient que ça commence enfin. C’est clairement un moment unique qui ne se produit que tous les treize ans et demi. Avant cela, on est une délégation parmi 26 autres pays. Aujourd’hui, on est au centre du jeu, on oriente les questions et les débats, on fait le calendrier, on priorise certaines choses et tout ce qu’on fait prend une ampleur particulière. Les événements qui sont organisés sont autant d’occasions dont on doit profiter pour établir des contacts et se créer un bon réseau. C’est un moment où on a un accès privilégié aux institutions même si, on l’a dit, cela représente énormément de travail. Il y a évidemment un niveau d’activité élevé à souligner. On avait, par exemple, organisé, en septembre dernier, une réception diplomatique pour nos contacts européens et les administrations. Vu la Présidence qui approchait, on a reçu 320 personnes au lieu de 160 habituellement. Ce sont des occasions dont on doit profiter. Pour cette Présidence du Conseil, on était, en tout cas, bien préparés. Sans compter que, du côté de la Délégation permanente, nous avons intégré nos agents dans les secteurs, par domaine politique, avec les autres entités fédérées. Pour ça aussi, c’est un moment particulier puisqu’on travaille différemment, en équipe et par domaine politique. C’est un peu une Belgique en miniature que nous reproduisons ici », conclut Jérôme Noël.

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Un impact concret dans nos villes et régions

La fin de la législature et la nécessité de faire progresser les travaux du Conseil ont imposé un rythme soutenu durant les trois premiers mois de la Présidence belge, qui furent chargés en événements. 

 

Une grande partie de ces événements se sont déroulés à Bruxelles, dans le bâtiment du Conseil de l’UE et au plus proche des institutions européennes. Fréquemment aussi dans l’historique Palais d’Egmont, à proximité du Ministère des Affaires étrangères, où s’est tenu le Conseil informel des Ministres en charge de l’Éducation (29 février-1er mars), ou encore la réunion du Groupe de Haut Niveau « Éducation et formation » (9-10 janvier). À côté de ces réunions ministérielles, de nombreux événements culturels et participatifs sont organisés dans le cadre de la Présidence. Le festival « Agora Jeunes Citoyen.ne.s », par exemple, organisé par le Forum des Jeunes, le Bureau International Jeunesse (BIJ) et le Service de la Jeunesse FWB, qui a proposé plus de 80 activités dédiées aux jeunes durant trois semaines à la gare du nord de Bruxelles. 

 

Parallèlement, plusieurs villes wallonnes ont elles aussi accueilli des événements majeurs de la Présidence :

 

Liège, dont le Palais des Congrès a vu passer de nombreuses délégations européennes et des centaines de congressistes lors du Sommet sur l’adaptation climatique « Climate Chance » (8-9 février), de la Conférence ministérielle et d’experts sur l’Économie sociale (12-13 février), et de la Conférence ministérielle sur le Logement (4-5 mars). 

 

L’impact de l’Union européenne dans la cité ardente ne se limite néanmoins pas à ces événements. Les liégeois qui assistent à des concerts au B3 ou flânent sur la Place des Arts ne le savent peut-être pas, mais ces lieux ont pu voir le jour grâce à l’Union. Anciennement abandonné, le site de Bavière a été revitalisé en partie via des fonds FEDER (Fonds Européen de Développement Régional) et il accueille depuis 2020 un pôle dynamique et culturel qui rassemble citoyens, entreprises et services.

 

Les provinces du Brabant wallon et du Hainaut ont également accueilli les Ministres européens et leurs délégations lors de diverses réunions informelles. Ils se sont, entre autres, réunis à la Hulpe pour aborder la Recherche & l’Innovation (14-15 février), et à Louvain-la-Neuve pour discuter des politiques du Tourisme (19-20 février). Dans la ville estudiantine, les fonds européens ont notamment permis l’aménagement de l’OPENHUB, un hub d’innovation qui aide les porteurs de projet et les entreprises à tester leurs idées afin d’en capturer tout le potentiel. 

 

De nombreux représentants européens se sont aussi réunis à Mons, lors de la réunion des Ministres en charge la politique de Cohésion (5-6 février), et lors du Sommet européen des régions et des villes (18-19 mars), organisé avec le Comité européen des régions (CdR), afin de discuter des politiques régionales, des défis globaux et de l’avenir de l’Europe. Mons, où des fonds européens de Cohésion ont justement permis à la ville de rénover son mythique Beffroi, son Hôtel de ville, et d’autres joyaux de l’architecture locale. 

 

Ce n’est donc pas uniquement durant ces six mois de Présidence que l’Union européenne est présente dans nos villes et régions. Elle est partout autour de nous, dans les rues que nous foulons chaque jour, les bâtiments que nous visitons, à la fois porteuse de projets et source de moyens pour améliorer notre quotidien… 

 

Dossier réalisé par Laurence Briquet dans le cadre de la Revue W+B n°163.

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08/04/2024
Conférence sur le multilinguisme au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles © Belgian Presidency of the Council of the European Union / Elodie Meunier.

Dans le cadre de la Présidence belge du Conseil de l'UE, le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles accueille ce lundi 8 avril une journée-conférence dédiée au multilinguisme dans l’espace européen. L’événement réunit figures du monde politique, académiques, professionnels et étudiants afin d’échanger sur les opportunités et les défis liés à la diversité linguistique à notre époque. 

 

Au cours de cette rencontre, les participants vont interroger les liens entre multilinguisme, démocratie et interculturalité, réfléchir à l’impact de l’intelligence artificielle sur la diversité linguistique, et échanger à propos du rôle de la jeunesse européenne pour préserver cette diversité. Cette journée est également l’occasion de se poser la question suivante : Comment promouvoir la diversité linguistique et le multilinguisme au sein même des institutions européennes ?

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La diversité linguistique au cœur du projet européen

Avec ses 24 langues officielles, l’Union européenne est un exemple unique de système multilingue. Le multilinguisme est un de ses principes fondateurs, une valeur qu’elle promeut comme facteur de démocratie, d’interculturalité et d’inclusion. Elle a mis en place une politique linguistique spécifique, visant à communiquer avec les citoyens dans leur propre langue, à promouvoir l’apprentissage des langues, et à protéger la grande diversité linguistique de l’Europe.

 

Le multilinguisme est inscrit dans la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. Tout citoyen de l’UE a le droit de s’adresser aux institutions européennes dans l’une des 24 langues officielles, et les institutions sont tenues de lui répondre dans la même langue. Les réunions du Conseil européen et du Conseil de l’UE sont interprétées dans l’ensemble des langues officielles, et les parlementaires européens ont le droit de s’exprimer au Parlement dans n'importe quelle langue officielle de l'Union.

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Augmentation croissante de l’anglais

Malgré cette défense de la diversité linguistique et le Brexit, l’anglais maintient encore une proéminence d’usage, aussi bien entre citoyens qu’entre institutions, qui questionne. Cette journée-conférence était aussi l’occasion de rappeler la plus-value intrinsèque du multilinguisme, qui dépasse largement le cadre d’une langue, mais nous ouvre aussi à une façon de voir le monde. En cela, l’Union européenne est un condensé unique en son genre, y compris au niveau des centaines de langues régionales parlées et promues aux quatre coins du continent.

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Apprentissage et respect des langues

L'Union européenne encourage l'apprentissage des langues via des programmes éducatifs et professionnels, considérant ces compétences comme essentielles pour l'emploi. La Commission a exposé l’idée d’un « espace européen de l’éducation » où, d’ici à 2025, parler deux langues en plus de sa langue maternelle serait devenu la norme (voir ‘objectif de Barcelone’).

 

À côté de l’enseignement de langues étrangères, l’UE accorde une grande importance à ce que chacun puisse utiliser sa langue d’origine. À cette fin, elle soutient par exemple la traduction littéraire grâce au programme Europe créative, et finance la traduction de tous les films sélectionnés pour le prix Lux du Parlement européen.

 

Elle a également instauré une journée européenne des langues qui se tient le 26 septembre et qui vise à sensibiliser les citoyens à l’importance de l’apprentissage des langues, ainsi qu’à l’importance de leur diversité, afin de favoriser le multilinguisme et la compréhension interculturelle.

 

 

Toutes nos actualités en lien avec la Présidence sont à retrouver sur www.wbi.be/eu2024be

 

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Dans le cadre de la Présidence belge du Conseil de l'UE, le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles accueille ce lundi 8 avril une journée-conférence dédiée au multilinguisme dans l’espace européen. L’événement réunit figures du monde politique, académiques, professionnels et étudiants afin d’échanger sur les opportunités et les défis liés à la diversité linguistique à notre époque. 

 

Au cours de cette rencontre, les participants vont interroger les liens entre multilinguisme, démocratie et interculturalité, réfléchir à l’impact de l’intelligence artificielle sur la diversité linguistique, et échanger à propos du rôle de la jeunesse européenne pour préserver cette diversité. Cette journée est également l’occasion de se poser la question suivante : Comment promouvoir la diversité linguistique et le multilinguisme au sein même des institutions européennes ?

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La diversité linguistique au cœur du projet européen

Avec ses 24 langues officielles, l’Union européenne est un exemple unique de système multilingue. Le multilinguisme est un de ses principes fondateurs, une valeur qu’elle promeut comme facteur de démocratie, d’interculturalité et d’inclusion. Elle a mis en place une politique linguistique spécifique, visant à communiquer avec les citoyens dans leur propre langue, à promouvoir l’apprentissage des langues, et à protéger la grande diversité linguistique de l’Europe.

 

Le multilinguisme est inscrit dans la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. Tout citoyen de l’UE a le droit de s’adresser aux institutions européennes dans l’une des 24 langues officielles, et les institutions sont tenues de lui répondre dans la même langue. Les réunions du Conseil européen et du Conseil de l’UE sont interprétées dans l’ensemble des langues officielles, et les parlementaires européens ont le droit de s’exprimer au Parlement dans n'importe quelle langue officielle de l'Union.

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Augmentation croissante de l’anglais

Malgré cette défense de la diversité linguistique et le Brexit, l’anglais maintient encore une proéminence d’usage, aussi bien entre citoyens qu’entre institutions, qui questionne. Cette journée-conférence était aussi l’occasion de rappeler la plus-value intrinsèque du multilinguisme, qui dépasse largement le cadre d’une langue, mais nous ouvre aussi à une façon de voir le monde. En cela, l’Union européenne est un condensé unique en son genre, y compris au niveau des centaines de langues régionales parlées et promues aux quatre coins du continent.

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Apprentissage et respect des langues

L'Union européenne encourage l'apprentissage des langues via des programmes éducatifs et professionnels, considérant ces compétences comme essentielles pour l'emploi. La Commission a exposé l’idée d’un « espace européen de l’éducation » où, d’ici à 2025, parler deux langues en plus de sa langue maternelle serait devenu la norme (voir ‘objectif de Barcelone’).

 

À côté de l’enseignement de langues étrangères, l’UE accorde une grande importance à ce que chacun puisse utiliser sa langue d’origine. À cette fin, elle soutient par exemple la traduction littéraire grâce au programme Europe créative, et finance la traduction de tous les films sélectionnés pour le prix Lux du Parlement européen.

 

Elle a également instauré une journée européenne des langues qui se tient le 26 septembre et qui vise à sensibiliser les citoyens à l’importance de l’apprentissage des langues, ainsi qu’à l’importance de leur diversité, afin de favoriser le multilinguisme et la compréhension interculturelle.

 

 

Toutes nos actualités en lien avec la Présidence sont à retrouver sur www.wbi.be/eu2024be

 

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29/03/2024
interreg-fwvl.eu
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Contexte

Le programme de coopération territoriale européenne Interreg France-Wallonie-Vlaanderen s’inscrit dans une volonté de favoriser les échanges transfrontaliers entre les Régions Hauts-de-France et Grand Est, la Wallonie, la Flandre Occidentale et Orientale.

En Europe, un tiers de la population vit à proximité d’une frontière

Cette simple donnée démographique témoigne de l’enjeu que les territoires transfrontaliers représentent au quotidien.

Véritables laboratoires du processus d’intégration européenne, la Commission européenne leur a consacré dès la fin des années 1980 une initiative communautaire : Interreg.

L’importance accordée à Interreg ne va cesser de croître au fil des ans et en 2014, Interreg obtient le statut d’objectif à part entière de la politique de cohésion.

 

Le Programme France - Wallonie - Vlaanderen

Ce programme Interreg vise à favoriser les échanges économiques et sociaux entre quatre régions frontalières :

  • en France : les Départements du Nord, du Pas de Calais, de l’Aisne, des Ardennes, de l’Oise, de la Somme et de la Marne ;
  • en Wallonie : les provinces de Hainaut, de Namur et de Luxembourg ;
  • en Flandre : les provinces de Flandre Occidentale et de Flandre Orientale (uniquement les arrondissements de Gent et d’Oudenaarde).

 

Un enjeu de taille pour ces régions qui représentent 62.000 km² et plus de 11 millions d'habitants !

 

Pour la période 2021 – 2027, une enveloppe de 268 millions d’euros provenant du Fonds européen de développement régional (FEDER) sera allouée au programme pour soutenir des projets répondant aux 5 thèmes de coopération.

 

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Pour qui?

Sont éligibles au programme toutes les organisations publiques, privées ou associatives disposant d’un statut juridique, telles que :

  • organismes publics et parapublics ;
  • collectivités (locales, régionales, etc) ;
  • établissements universitaires et scientifiques, y compris les pôles de compétitivité et organismes de recherche ;
  • organismes de soutien aux entreprises comme les chambres de commerce, les agences de développement, les bureaux de transfert de technologie, etc ;
  • organismes de formation ;
  • structures de la société civile (secteur associatif, organismes à but non lucratif) ;
  • TPE-PME ;
  • etc.

 

Toute la zone de coopération du programme Interreg France-Wallonie-Vlaanderen est éligible pour cet appel.

 

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Quelles sont les thématiques pour cet appel?

L’appel à projet concerne les thématiques (priorités) 1 à 4 du programme de coopération.

 

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Dépôt des projets

La date limite de dépôt de votre micro-projet a été fixée au 15 mai 2024, à 12h00. 

 

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Informations

Les documents relatifs aux micro-projets sont disponibles dès maintenant dans notre boite à outils

Une F.A.Q est également disponible sur le site.

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Contexte

Le programme de coopération territoriale européenne Interreg France-Wallonie-Vlaanderen s’inscrit dans une volonté de favoriser les échanges transfrontaliers entre les Régions Hauts-de-France et Grand Est, la Wallonie, la Flandre Occidentale et Orientale.

En Europe, un tiers de la population vit à proximité d’une frontière

Cette simple donnée démographique témoigne de l’enjeu que les territoires transfrontaliers représentent au quotidien.

Véritables laboratoires du processus d’intégration européenne, la Commission européenne leur a consacré dès la fin des années 1980 une initiative communautaire : Interreg.

L’importance accordée à Interreg ne va cesser de croître au fil des ans et en 2014, Interreg obtient le statut d’objectif à part entière de la politique de cohésion.

 

Le Programme France - Wallonie - Vlaanderen

Ce programme Interreg vise à favoriser les échanges économiques et sociaux entre quatre régions frontalières :

  • en France : les Départements du Nord, du Pas de Calais, de l’Aisne, des Ardennes, de l’Oise, de la Somme et de la Marne ;
  • en Wallonie : les provinces de Hainaut, de Namur et de Luxembourg ;
  • en Flandre : les provinces de Flandre Occidentale et de Flandre Orientale (uniquement les arrondissements de Gent et d’Oudenaarde).

 

Un enjeu de taille pour ces régions qui représentent 62.000 km² et plus de 11 millions d'habitants !

 

Pour la période 2021 – 2027, une enveloppe de 268 millions d’euros provenant du Fonds européen de développement régional (FEDER) sera allouée au programme pour soutenir des projets répondant aux 5 thèmes de coopération.

 

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Pour qui?

Sont éligibles au programme toutes les organisations publiques, privées ou associatives disposant d’un statut juridique, telles que :

  • organismes publics et parapublics ;
  • collectivités (locales, régionales, etc) ;
  • établissements universitaires et scientifiques, y compris les pôles de compétitivité et organismes de recherche ;
  • organismes de soutien aux entreprises comme les chambres de commerce, les agences de développement, les bureaux de transfert de technologie, etc ;
  • organismes de formation ;
  • structures de la société civile (secteur associatif, organismes à but non lucratif) ;
  • TPE-PME ;
  • etc.

 

Toute la zone de coopération du programme Interreg France-Wallonie-Vlaanderen est éligible pour cet appel.

 

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L’appel à projet concerne les thématiques (priorités) 1 à 4 du programme de coopération.

 

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29/03/2024

Si la patience est une vertu, alors la récompense est belle pour le public. Après plus d’un an de rénovation, c’est un tout nouveau complexe muséal qui s’ouvre dans le centre-ville de Mons. En effet, le musée des Beaux-Arts n’est pas seul à avoir subi des travaux d’envergure sur le site.

 

Il y a aussi, face à lui, le jardin du « Poirier beurré » et la Maison dédiée à l’histoire montoise, autrement dit l’ancien musée Jean Lescarts. Trois espaces entièrement repensés et revalorisés sous le nom de CAP, acronyme pour Culture, Art et Patrimoine. Des valeurs fortes pour un projet qui l’est tout autant puisque tout a été fait pour permettre le dialogue entre chaque entité.

 

Focus ici sur le musée des Beaux-Arts qui s’apprête à briller à nouveau avec une exposition d’envergure sur Rodin. Une spécialité quand on voit les grands noms qui ont déjà été mis à l’honneur : Vincent Van Gogh (2015), Niki de Saint Phalle (2018), Roy Lichtenstein (2020) ou encore Miro (2022). Un succès énorme juste avant la fermeture : près de 90.000 visiteurs en trois mois pour le peintre espagnol. De quoi augurer le meilleur avec le sculpteur français. Et l’enthousiasme est légitime. Il a fallu trois ans pour monter cette exposition internationale. A la manœuvre, deux femmes : Antoinette Le Normand-Romain (directrice honoraire de l’Institut National d’Histoire de l’Art et spécialiste de Rodin) et Christina Buley-Uribe (historienne de l’art). Une expertise bien nécessaire vu l’œuvre impressionnante de l’artiste.

 

Mais pourquoi présenter Rodin dans cette ville du Hainaut ? Pourquoi lui ? Au-delà de l’évidence de son talent (il est tout de même considéré comme le père de la sculpture moderne), il y a son parcours. Durant sept ans, l’artiste va vivre en Belgique. Et de son aveu dans ses mémoires, c’est la plus belle période de sa vie. Il faut dire que le royaume offre dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle de belles opportunités pour les artistes en devenir. Le jeune pays veut peaufiner sa mythologie nationale avec des statues glorifiant ses héros mais aussi avec d’importants édifices. Un contexte idéal pour Auguste qui débarque à Bruxelles en 1870. Il a alors trente ans et il participe aux travaux de décoration de la Bourse. Débuts marquants : il réalise une frise décorative sur les thèmes de l’industrie, l’agriculture, les arts et les sciences. Le soir, il dort dans une chambre de bonne, loin de sa famille restée en France. Un an plus tard, il installe son atelier à Ixelles dans une rue qui va porter son nom. Le succès est timide mais suffisant pour lui permettre d’envoyer de l’argent à sa femme qui le rejoint avec leur fils de cinq ans.

 

Déménagement ensuite à Etterbeek avant de louer une maison près de la forêt de Soignes. Rodin devient une figure importante de la scène artistique belge. Il réalise le buste de Beethoven sur la façade du conservatoire de musique ou encore un original du Penseur sur la tombe de Joseph Dillen à Laeken. Mais il n’est pas encore célèbre. Pour ça, il doit terminer un nu grandeur nature qui l’occupe jusqu’en 1877. Son nom : L’Age d’airain. C’est sa première œuvre en bronze et elle est créée en Belgique avant de partir à Paris. De quoi rendre sa présence à l’exposition montoise encore plus symbolique.

 

Car le musée des Beaux-Arts va présenter près de deux cents œuvres de collections publiques et privées, parmi lesquelles des plâtres, des aquarelles, des gravures ou encore des marbres dont certains n’ont jamais été vus. Et pour cause : le musée montois a le privilège de voir les plus grands musées européens lui faire des prêts exceptionnels. Il y a les musées royaux de Bruxelles, les musées d’Orsay, du Louvre, des Arts Décoratifs, le Petit Palais et le musée Rodin à Paris ainsi que le Victoria and Albert Museum à Londres. Evénement en vue pour la réouverture. L’exposition, qui bénéficie du soutien financier du Fonds européen de développement régional (FEDER) et de la Wallonie, s’intéressera au style et au traitement du corps par Rodin. Autre point utile à savoir : ses œuvres seront mises en résonnance avec les sculptures de Jacques Du Broeucq (artiste iconique du seizième siècle) qui sont conservées à la collégiale Sainte-Waudru de Mons (qui accueillera d’ailleurs aussi quelques œuvres de Rodin). Il y aura également du contemporain avec les sculptures de la belge Berlinde de Bruyckere. L’occasion de découvrir son regard affuté sur le maître. Et puis, pour finir avec cette approche muséale nouvelle, le monument Les Bourgeois de Calais sera présenté dans le Jardin du Mayeur de l’Hôtel de Ville de Mons.

Culture, art et patrimoine

Quid du CAP alors ? Pour les visiteurs qui ont envie de prolonger le plaisir, un détour par le jardin de six cents mètres carrés et la maison des Collections s’impose. Cette dernière se trouve dans l’ancien musée Jean Lescarts, resté fermé durant de très longues années. C’est dire s’il faut pousser la porte… Là, l’histoire de Mons se dévoile au travers des collections communales. Une belle plongée dans le passé et l’avenir de la ville car c’est bien là l’objectif de ce parcours permanent : valoriser le patrimoine et pousser à la réflexion. Pour respirer et s’inspirer, il y a enfin le jardin du « Poirier beurré » qui est une bonne idée puisqu’il s’impose comme le trait d’union entre le musée des Beaux-Arts et la maison des Collections. A noter, le jardin est en accès libre depuis la rue et s’articule en trois parties : le botanico-historique, le permacole et la guinguette, idéale pour un petit café.

 

Mais en quoi ce projet muséal est-il prometteur ? Avec le CAP, la Ville de Mons souhaitait offrir au public une expérience citoyenne et participative. Ici, le talent de trois artistes est mis à profit. Le collectif de plasticiens VOID a développé le dispositif sonore du tunnel reliant le musée des Beaux-Arts à la maison des Collections. La designer Lucile Soufflet a fabriqué le mobilier extérieur. Et l’artiste plasticien Raphaël Decoster a réalisé une fresque monumentale depuis la rue Neuve jusqu’au jardin. L’idée globale est d’encourager le citoyen dans sa démarche de curiosité, lui permettre également une meilleure connaissance de l’histoire et une prise de conscience sur l’importance de la culture.

Les infos à retenir

  • Le site compte 5.000 m² de superficie
  • L’exposition « Rodin, une renaissance moderne » a lieu du 13 avril au 18 août 2024
  • Les informations pratiques se trouvent sur www.cap.mons.be

Par Nadia Salmi

 

Cet article est issu de la Revue W+B n°163.

Si la patience est une vertu, alors la récompense est belle pour le public. Après plus d’un an de rénovation, c’est un tout nouveau complexe muséal qui s’ouvre dans le centre-ville de Mons. En effet, le musée des Beaux-Arts n’est pas seul à avoir subi des travaux d’envergure sur le site.

 

Il y a aussi, face à lui, le jardin du « Poirier beurré » et la Maison dédiée à l’histoire montoise, autrement dit l’ancien musée Jean Lescarts. Trois espaces entièrement repensés et revalorisés sous le nom de CAP, acronyme pour Culture, Art et Patrimoine. Des valeurs fortes pour un projet qui l’est tout autant puisque tout a été fait pour permettre le dialogue entre chaque entité.

 

Focus ici sur le musée des Beaux-Arts qui s’apprête à briller à nouveau avec une exposition d’envergure sur Rodin. Une spécialité quand on voit les grands noms qui ont déjà été mis à l’honneur : Vincent Van Gogh (2015), Niki de Saint Phalle (2018), Roy Lichtenstein (2020) ou encore Miro (2022). Un succès énorme juste avant la fermeture : près de 90.000 visiteurs en trois mois pour le peintre espagnol. De quoi augurer le meilleur avec le sculpteur français. Et l’enthousiasme est légitime. Il a fallu trois ans pour monter cette exposition internationale. A la manœuvre, deux femmes : Antoinette Le Normand-Romain (directrice honoraire de l’Institut National d’Histoire de l’Art et spécialiste de Rodin) et Christina Buley-Uribe (historienne de l’art). Une expertise bien nécessaire vu l’œuvre impressionnante de l’artiste.

 

Mais pourquoi présenter Rodin dans cette ville du Hainaut ? Pourquoi lui ? Au-delà de l’évidence de son talent (il est tout de même considéré comme le père de la sculpture moderne), il y a son parcours. Durant sept ans, l’artiste va vivre en Belgique. Et de son aveu dans ses mémoires, c’est la plus belle période de sa vie. Il faut dire que le royaume offre dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle de belles opportunités pour les artistes en devenir. Le jeune pays veut peaufiner sa mythologie nationale avec des statues glorifiant ses héros mais aussi avec d’importants édifices. Un contexte idéal pour Auguste qui débarque à Bruxelles en 1870. Il a alors trente ans et il participe aux travaux de décoration de la Bourse. Débuts marquants : il réalise une frise décorative sur les thèmes de l’industrie, l’agriculture, les arts et les sciences. Le soir, il dort dans une chambre de bonne, loin de sa famille restée en France. Un an plus tard, il installe son atelier à Ixelles dans une rue qui va porter son nom. Le succès est timide mais suffisant pour lui permettre d’envoyer de l’argent à sa femme qui le rejoint avec leur fils de cinq ans.

 

Déménagement ensuite à Etterbeek avant de louer une maison près de la forêt de Soignes. Rodin devient une figure importante de la scène artistique belge. Il réalise le buste de Beethoven sur la façade du conservatoire de musique ou encore un original du Penseur sur la tombe de Joseph Dillen à Laeken. Mais il n’est pas encore célèbre. Pour ça, il doit terminer un nu grandeur nature qui l’occupe jusqu’en 1877. Son nom : L’Age d’airain. C’est sa première œuvre en bronze et elle est créée en Belgique avant de partir à Paris. De quoi rendre sa présence à l’exposition montoise encore plus symbolique.

 

Car le musée des Beaux-Arts va présenter près de deux cents œuvres de collections publiques et privées, parmi lesquelles des plâtres, des aquarelles, des gravures ou encore des marbres dont certains n’ont jamais été vus. Et pour cause : le musée montois a le privilège de voir les plus grands musées européens lui faire des prêts exceptionnels. Il y a les musées royaux de Bruxelles, les musées d’Orsay, du Louvre, des Arts Décoratifs, le Petit Palais et le musée Rodin à Paris ainsi que le Victoria and Albert Museum à Londres. Evénement en vue pour la réouverture. L’exposition, qui bénéficie du soutien financier du Fonds européen de développement régional (FEDER) et de la Wallonie, s’intéressera au style et au traitement du corps par Rodin. Autre point utile à savoir : ses œuvres seront mises en résonnance avec les sculptures de Jacques Du Broeucq (artiste iconique du seizième siècle) qui sont conservées à la collégiale Sainte-Waudru de Mons (qui accueillera d’ailleurs aussi quelques œuvres de Rodin). Il y aura également du contemporain avec les sculptures de la belge Berlinde de Bruyckere. L’occasion de découvrir son regard affuté sur le maître. Et puis, pour finir avec cette approche muséale nouvelle, le monument Les Bourgeois de Calais sera présenté dans le Jardin du Mayeur de l’Hôtel de Ville de Mons.

Culture, art et patrimoine

Quid du CAP alors ? Pour les visiteurs qui ont envie de prolonger le plaisir, un détour par le jardin de six cents mètres carrés et la maison des Collections s’impose. Cette dernière se trouve dans l’ancien musée Jean Lescarts, resté fermé durant de très longues années. C’est dire s’il faut pousser la porte… Là, l’histoire de Mons se dévoile au travers des collections communales. Une belle plongée dans le passé et l’avenir de la ville car c’est bien là l’objectif de ce parcours permanent : valoriser le patrimoine et pousser à la réflexion. Pour respirer et s’inspirer, il y a enfin le jardin du « Poirier beurré » qui est une bonne idée puisqu’il s’impose comme le trait d’union entre le musée des Beaux-Arts et la maison des Collections. A noter, le jardin est en accès libre depuis la rue et s’articule en trois parties : le botanico-historique, le permacole et la guinguette, idéale pour un petit café.

 

Mais en quoi ce projet muséal est-il prometteur ? Avec le CAP, la Ville de Mons souhaitait offrir au public une expérience citoyenne et participative. Ici, le talent de trois artistes est mis à profit. Le collectif de plasticiens VOID a développé le dispositif sonore du tunnel reliant le musée des Beaux-Arts à la maison des Collections. La designer Lucile Soufflet a fabriqué le mobilier extérieur. Et l’artiste plasticien Raphaël Decoster a réalisé une fresque monumentale depuis la rue Neuve jusqu’au jardin. L’idée globale est d’encourager le citoyen dans sa démarche de curiosité, lui permettre également une meilleure connaissance de l’histoire et une prise de conscience sur l’importance de la culture.

Les infos à retenir

  • Le site compte 5.000 m² de superficie
  • L’exposition « Rodin, une renaissance moderne » a lieu du 13 avril au 18 août 2024
  • Les informations pratiques se trouvent sur www.cap.mons.be

Par Nadia Salmi

 

Cet article est issu de la Revue W+B n°163.

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28/03/2024
© Belgian Presidency of the Council of the European Union - Vlad Vanderkelen | Graphisme : Polygraph
© Belgian Presidency of the Council of the European Union - Vlad Vanderkelen | Graphisme : Polygraph

Qu’est-ce que cela signifie exactement ? Qu’est-ce que cela implique ? Quels sont les enjeux ? Quels rôles endossent la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles durant ces 6 mois ? Comment les citoyens peuvent-ils concrètement  mesurer l’impact des décisions européennes dans leur vie quotidienne ? Nous allons tenter de décrypter tout cela dans ce nouveau numéro de la Revue W+B, tant à travers des explications "théoriques" que par des témoignages et des exemples concrets.

 

Nous allons également partir à la rencontre de Jeannine Horrion, fondatrice et directrice du Théâtre Épiscène à Avignon et de Igor Dieryck, grand gagnant du dernier Festival de Hyères. Et à la redécouverte du Musée des Beaux-Arts de Mons, qui marque sa réouverture avec une superbe exposition sur Rodin.

 

Plongeons-nous aussi dans les programmes langues du BIJ, dans les projets de coopération mis en oeuvre sur financement AWAC et dans la participation de l’APEFE à la COP28 ou dans le secteur du gaming wallon, en pleine expansion.

 

Enfin, découvrons la société PMSweet, pour laquelle son fondateur, Michaël Labro, a reçu le titre de "Manager de l’année" et la société de travail adapté Nos Pilifs, qui participe au projet européen "Change 2 regards".

Au programme

  • Dossier : La Présidence belge du Conseil de l'Union européenne : "La Belgique et ses entités fédérées au centre du jeu"
  • Culture : La Dame d'Avignon
  • Tourisme : Le Musée des Beaux-Arts de Mons s'offre Rodin poyur sa réouverture
  • Mode : Igor Dieryck : Les pieds sur Terre et la tête dans les étoiles
  • Jeunesse : Les limites de ma langue signifient les limites de mon propre monde
  • Coopération au dévelomment : L'APEFE promeut la Grande Muraille Verte lors de la COP28 à Dubaï
  • Entreprise : PMSweet, le leader mondial des macarons est liégeois
  • Innovation : Avec le gaming, le talent wallon possède une filière de qualité
  • Société : Ferme Nos Pilifs, l'inclusion dans le respect de l'environnement
  • Survols

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Qu’est-ce que cela signifie exactement ? Qu’est-ce que cela implique ? Quels sont les enjeux ? Quels rôles endossent la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles durant ces 6 mois ? Comment les citoyens peuvent-ils concrètement  mesurer l’impact des décisions européennes dans leur vie quotidienne ? Nous allons tenter de décrypter tout cela dans ce nouveau numéro de la Revue W+B, tant à travers des explications "théoriques" que par des témoignages et des exemples concrets.

 

Nous allons également partir à la rencontre de Jeannine Horrion, fondatrice et directrice du Théâtre Épiscène à Avignon et de Igor Dieryck, grand gagnant du dernier Festival de Hyères. Et à la redécouverte du Musée des Beaux-Arts de Mons, qui marque sa réouverture avec une superbe exposition sur Rodin.

 

Plongeons-nous aussi dans les programmes langues du BIJ, dans les projets de coopération mis en oeuvre sur financement AWAC et dans la participation de l’APEFE à la COP28 ou dans le secteur du gaming wallon, en pleine expansion.

 

Enfin, découvrons la société PMSweet, pour laquelle son fondateur, Michaël Labro, a reçu le titre de "Manager de l’année" et la société de travail adapté Nos Pilifs, qui participe au projet européen "Change 2 regards".

Au programme

  • Dossier : La Présidence belge du Conseil de l'Union européenne : "La Belgique et ses entités fédérées au centre du jeu"
  • Culture : La Dame d'Avignon
  • Tourisme : Le Musée des Beaux-Arts de Mons s'offre Rodin poyur sa réouverture
  • Mode : Igor Dieryck : Les pieds sur Terre et la tête dans les étoiles
  • Jeunesse : Les limites de ma langue signifient les limites de mon propre monde
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27/03/2024
© Belgian Presidency of the Council of the European Union - Vlad Vanderkelen | Graphisme : Polygraph
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La Belgique à la tête de l'Europe

Depuis le 1er janvier et jusqu’au 30 juin, la Belgique et ses entités fédérées occupent le siège de la Présidence du Conseil de l’Union européenne. Qu’est-ce que cela signifie exactement ? Qu’est-ce que cela implique ? Quels sont les enjeux ? Quels rôles endossent la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles durant ces 6 mois ? Comment les citoyens peuvent-ils concrètement  mesurer l’impact des décisions européennes dans leur vie quotidienne ? Nous allons tenter de décrypter tout cela dans ce nouveau numéro de la Revue W+B, tant à travers des explications "théoriques" que par des témoignages et des exemples concrets.

Nous allons également partir à la rencontre de Jeannine Horrion, fondatrice et directrice du Théâtre Épiscène à Avignon et de Igor Dieryck, grand gagnant du dernier Festival de Hyères. Et à la redécouverte du Musée des Beaux-Arts de Mons, qui marque sa réouverture avec une superbe exposition sur Rodin.

Plongeons-nous aussi dans les programmes langues du BIJ, dans les projets de coopération mis en oeuvre sur financement AWAC et dans la participation de l’APEFE à la COP28 ou dans le secteur du gaming wallon, en pleine expansion.

Enfin, découvrons la société PMSweet, pour laquelle son fondateur, Michaël Labro, a reçu le titre de "Manager de l’année" et la société de travail adapté Nos Pilifs, qui participe au projet  européen "Change 2 regards".

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Au programme

  • Dossier : La Présidence belge du Conseil de l'Union européenne : "La Belgique et ses entités fédérées au centre du jeu"
  • Culture : La Dame d'Avignon
  • Tourisme : Le Musée des Beaux-Arts de Mons s'offre Rodin poyur sa réouverture
  • Mode : Igor Dieryck : Les pieds sur Terre et la tête dans les étoiles
  • Jeunesse : Les limites de ma langue signifient les limites de mon propre monde
  • Coopération au dévelomment : L'APEFE promeut la Grande Muraille Verte lors de la COP28 à Dubaï
  • Entreprise : PMSweet, le leader mondial des macarons est liégeois
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26/03/2024
(c) RWB Chili

Cet événement s'est tenu à la Cineteca Nacional de Santiago, qui a réuni les ambassades et institutions francophones (Belgique, Canada, Egypte, France, Haiti, Liban, Maroc, Monaco, Roumanie, Suisse, Vietnam) dont la Représentation Wallonie-Bruxelles au Chili. Parmi les représentants diplomatiques présents, nous citerons Christian de Lannoy, Ambassadeur de Belgique au Chili et Emmanuelle Dienga, représentante Wallonie-Bruxelles. 

 

La Représentation Wallonie-Bruxelles a le plaisir d’organiser, en collaboration avec les ambassades et représentations des pays précédemment cités, diverses activités à Santiago et dans les régions pendant cette période de la Francophonie.

 

Voici un aperçu du programme :

  • Vendredi 22 mars, commence le Cycle de Cinéma de la Francophonie composé de 11 films présentés dans la salle emblématique de la cinémathèque nationale du Chili. Dans ce cadre, le jeudi 28 mars, le film belge L'employée du Mois de Véronique Jadin y sera projeté. Ce film sera également proposé par nos partenaires en région : à Talca à l’université catholique du Maule, à Antofagasta au Cine Esquina Retornable en collaboration avec l’alliance française et à Concepción à l'Alliance Française.
  • Samedi 23 mars, ce sera la Grande Foire de la Francophonie avec un panel de stand de produits et artisanat des différents pays francophones. La Représentation Wallonie-Bruxelles proposera trois activités : une immersion dans le monde du chocolat belge, le lancement du Quiz Francophone 2024 et une conférence "Étudier en Belgique francophone".

Également, la Représentation Wallonie-Bruxelles organise la tournée du documentaire Austral, film du réalisateur belge Benjamin Colaux mais filmé entièrement au Chili. Le film sera présenté à Santiago au Centro Arte Alameda le samedi 23 mars, et sera suivi d’une table ronde avec le réalisateur, les protagonistes du film et des experts du monde audiovisuel. Le film sera également proposé en région : à Valdivia à l’Université Australe, à Temuco à l’université de la Frontera et à Punta Arenas au centre culturel municipal.

 

Enfin, l'événement phare sera la soirée de clôture "Le Jardin de la Photographie", le jeudi 4 avril, organisé à la Résidence de l’Ambassadeur de Belgique. Cette soirée permettra aux participants de réaliser un voyage photographique et gastronomique parmi les différents pays francophones.

Cet événement s'est tenu à la Cineteca Nacional de Santiago, qui a réuni les ambassades et institutions francophones (Belgique, Canada, Egypte, France, Haiti, Liban, Maroc, Monaco, Roumanie, Suisse, Vietnam) dont la Représentation Wallonie-Bruxelles au Chili. Parmi les représentants diplomatiques présents, nous citerons Christian de Lannoy, Ambassadeur de Belgique au Chili et Emmanuelle Dienga, représentante Wallonie-Bruxelles. 

 

La Représentation Wallonie-Bruxelles a le plaisir d’organiser, en collaboration avec les ambassades et représentations des pays précédemment cités, diverses activités à Santiago et dans les régions pendant cette période de la Francophonie.

 

Voici un aperçu du programme :

  • Vendredi 22 mars, commence le Cycle de Cinéma de la Francophonie composé de 11 films présentés dans la salle emblématique de la cinémathèque nationale du Chili. Dans ce cadre, le jeudi 28 mars, le film belge L'employée du Mois de Véronique Jadin y sera projeté. Ce film sera également proposé par nos partenaires en région : à Talca à l’université catholique du Maule, à Antofagasta au Cine Esquina Retornable en collaboration avec l’alliance française et à Concepción à l'Alliance Française.
  • Samedi 23 mars, ce sera la Grande Foire de la Francophonie avec un panel de stand de produits et artisanat des différents pays francophones. La Représentation Wallonie-Bruxelles proposera trois activités : une immersion dans le monde du chocolat belge, le lancement du Quiz Francophone 2024 et une conférence "Étudier en Belgique francophone".

Également, la Représentation Wallonie-Bruxelles organise la tournée du documentaire Austral, film du réalisateur belge Benjamin Colaux mais filmé entièrement au Chili. Le film sera présenté à Santiago au Centro Arte Alameda le samedi 23 mars, et sera suivi d’une table ronde avec le réalisateur, les protagonistes du film et des experts du monde audiovisuel. Le film sera également proposé en région : à Valdivia à l’Université Australe, à Temuco à l’université de la Frontera et à Punta Arenas au centre culturel municipal.

 

Enfin, l'événement phare sera la soirée de clôture "Le Jardin de la Photographie", le jeudi 4 avril, organisé à la Résidence de l’Ambassadeur de Belgique. Cette soirée permettra aux participants de réaliser un voyage photographique et gastronomique parmi les différents pays francophones.

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25/03/2024
(c) Envato - friends_stock
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Programme 2024-2025

Une nouvelle sélection de projets, dans le cadre du programme de coopération scientifique avec l’Académie roumaine, aura lieu prochainement. La date limite d’introduction des dossiers est fixée au 15 juin 2024.

 

Si vous souhaitez développer un partenariat dans le cadre de ce programme de travail axé sur la recherche fondamentale et s’étendant du 1er janvier 2025 au 1er décembre 2026, pour autant que votre partenaire soit membre de l’Académie roumaine ou que son institution relève de l’Académie roumaine.

 

Vous trouverez ci-dessous, un formulaire d’introduction de projet, un document décrivant les critères d’interventions de WBI , ainsi qu’une liste de partenaires roumains potentiels. Il est essentiel que les partenaires élaborent conjointement le projet et le déposent de part et d’autre (votre partenaire doit déposer son projet auprès de l’Académie roumaine).

 

Sur base, notamment, des avis des experts sollicités à cet effet, WBI se prononcera sur l’opportunité d’inscrire les projets dans l’accord de coopération dans les limites des disponibilités budgétaires.

 

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Contact

Pour toute information complémentaire, veuillez contacter:

  • Monsieur Georges Letayf, en charge de la Roumanie : Courriel : g.letayf@wbi.be , tél : 02/421.83.14
  • Monsieur Thomas Malengreaux :  Courriel : t.malengreaux@wbi.be , tél : 02/421.83.31.

 

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Programme 2024-2025

Une nouvelle sélection de projets, dans le cadre du programme de coopération scientifique avec l’Académie roumaine, aura lieu prochainement. La date limite d’introduction des dossiers est fixée au 15 juin 2024.

 

Si vous souhaitez développer un partenariat dans le cadre de ce programme de travail axé sur la recherche fondamentale et s’étendant du 1er janvier 2025 au 1er décembre 2026, pour autant que votre partenaire soit membre de l’Académie roumaine ou que son institution relève de l’Académie roumaine.

 

Vous trouverez ci-dessous, un formulaire d’introduction de projet, un document décrivant les critères d’interventions de WBI , ainsi qu’une liste de partenaires roumains potentiels. Il est essentiel que les partenaires élaborent conjointement le projet et le déposent de part et d’autre (votre partenaire doit déposer son projet auprès de l’Académie roumaine).

 

Sur base, notamment, des avis des experts sollicités à cet effet, WBI se prononcera sur l’opportunité d’inscrire les projets dans l’accord de coopération dans les limites des disponibilités budgétaires.

 

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Pour toute information complémentaire, veuillez contacter:

  • Monsieur Georges Letayf, en charge de la Roumanie : Courriel : g.letayf@wbi.be , tél : 02/421.83.14
  • Monsieur Thomas Malengreaux :  Courriel : t.malengreaux@wbi.be , tél : 02/421.83.31.

 

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22/03/2024
Madame Martine Biron, Ministre québécoise des Relations internationales et de la Francophonie et Monsieur Pierre-Yves Jeholet, Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles
Madame Martine Biron, Ministre québécoise des Relations internationales et de la Francophonie et Monsieur Pierre-Yves Jeholet, Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles

Cette Entente a pour objectif de dynamiser la mobilité étudiante au niveau universitaire entre le Québec et la Fédération Wallonie-Bruxelles et permet aux étudiants belges francophones de  bénéficier des droits de scolarité avantageux.

 

Les étudiants québécois bénéficient pour leur part d’un volume de bourses mensuelles offerts par Wallonie-Bruxelles international pour la réalisation de séjours de maitrise ou de doctorat et  postdoctorat.

 

En renouvelant cette Entente, la Fédération Wallonie-Bruxelles et le Québec confirment les liens forts qui les unissent et leur volonté de poursuivre les échanges visant des retombées mutuelles  pour nos étudiants et nos institutions.

Cette Entente a pour objectif de dynamiser la mobilité étudiante au niveau universitaire entre le Québec et la Fédération Wallonie-Bruxelles et permet aux étudiants belges francophones de  bénéficier des droits de scolarité avantageux.

 

Les étudiants québécois bénéficient pour leur part d’un volume de bourses mensuelles offerts par Wallonie-Bruxelles international pour la réalisation de séjours de maitrise ou de doctorat et  postdoctorat.

 

En renouvelant cette Entente, la Fédération Wallonie-Bruxelles et le Québec confirment les liens forts qui les unissent et leur volonté de poursuivre les échanges visant des retombées mutuelles  pour nos étudiants et nos institutions.

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