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20/05/2025
Quelles protéines alternatives privilégier dans notre alimentation ?
Quelles protéines alternatives privilégier dans notre alimentation ?

Les protéines que nous avalons quotidiennement avec nos aliments sont indispensables à notre santé. Elles interviennent dans la croissance de notre organisme, dans la production de cellules sanguines, d’enzymes, d’hormones. Elles participent aussi à l’entretien et à la réparation des tissus corporels. Pour en assimiler suffisamment chaque jour, et de qualité, rien de tel qu’un régime équilibré.

Les protéines que nous avalons quotidiennement avec nos aliments sont indispensables à notre santé. Elles interviennent dans la croissance de notre organisme, dans la production de cellules sanguines, d’enzymes, d’hormones. Elles participent aussi à l’entretien et à la réparation des tissus corporels. Pour en assimiler suffisamment chaque jour, et de qualité, rien de tel qu’un régime équilibré.

« Actuellement, la plus grande partie des protéines que nous consommons provient de sources animales. Cependant, des alternatives existent », rappelle la communauté wallonne de chercheurs et d’entrepreneurs rassemblés à l’UNamur le temps d’une école internationale de printemps.

Origine essentiellement animale

« La dose quotidienne de protéines recommandée par les spécialistes de la nutrition est fixée à 0,83 gramme par kilo de masse corporelle », explique le Pr John Van Camp (UGent). « En Belgique, elles sont largement disponibles. Quasi la moitié de la population ingère même trop de protéines que ce qui est recommandé. Elles proviennent pour l’essentiel (35 %) de la consommation de viande, 21 % de céréales, 19 % de produits laitiers, 6 % de poissons », pointe le spécialiste, qui cite la dernière enquête de santé nationale réalisée par Sciensano.

Il estime que nous produisons suffisamment de protéines pour nourrir l’ensemble de l’humanité. Malheureusement, ces ressources ne sont pas réparties harmonieusement sur la planète. D’où l’intérêt d’explorer et de développer des filières de production de protéines alternatives.

Améliorer le rapport entre sources animales et alternatives

Les aliments riches en protéines sont d’origine animale (viande, poisson, fruits de mer, insectes, lait et produits laitiers, œufs). Mais ils peuvent aussi être dérivés de champignons, de bactéries ou encore être d’origine végétale (céréales, légumineuses, noix, graines).

L’un des principaux défis pour notre alimentation est d’améliorer le rapport entre les sources de protéines animales et alternatives. Aujourd’hui, ce ratio est sous-optimal à la fois en termes d’environnement et de santé. En Flandre, par exemple, l’idée est de passer d’un régime 60-40 à un régime 40-60. « Soit de réduire la part de protéines animales dans notre alimentation (60 %) à seulement 40 % et inversement de porter la part de protéines végétales de 40 % à 60 % », indique John Van Camp. « Cela fait partie du programme Green Deal lancé par la région. »

Les viandes alternatives : des produits ultratransformés

Remplacer une partie des protéines animales de notre alimentation par des protéines d’origines alternatives, comme des végétaux ou des insectes, est certainement une bonne idée d’un point de vue environnemental. « Les implications de cette évolution alimentaire sur notre santé restent cependant une question largement ouverte », rappelle le scientifique, invité à l’École internationale de printemps organisée par le pôle de compétitivité wallon Wagralim et le portefeuille Foodwal, avec la complicité du département Recherche et Innovation de Wallonie Bruxelles International (WBI).

« La nutrition est une science complexe. Elle ne se limite pas à mesurer un paramètre  nutritionnel d’un élément pris indépendamment d’autres, comme une protéine, par exemple », rappelle le spécialiste de la faculté de bio-ingénierie de l’UGent.

« Tous les composés issus de notre alimentation interagissent entre eux et avec notre système digestif. Décider de substituer des protéines d’origine animale par d’autres dans notre alimentation revêt de nombreuses implications en ce qui concerne leur absorption par l’organisme, les interactions que ces éléments peuvent avoir avec d’autres nutriments ou encore sur leur biodisponibilité. »

Il pousse l’analyse un cran plus loin. En prenant comme exemple un analogue de viande produit au départ de protéines alternatives. « Ce genre d’aliment comporte généralement de nombreux composés différents. Outre les protéines alternatives, on y retrouve aussi des additifs, des fibres, des acides gras insaturés, des traitements divers destinés à apporter une structure, un aspect appétissant à cet aliment. Sans oublier des colorants donnant un aspect de viande au produit, ou encore des arômes pour masquer certains goûts, comme ceux de légumineuses. »

« Tout cela fait penser à d’autres types d’aliments ultratransformés, disponibles dans le commerce, et dont on sait qu’ils peuvent conduire à des problèmes de santé. »

Expertise wallonne

« L’objectif global reste cependant de remplacer en partie la consommation de protéines d’origine animale par une plus grande proportion de protéines végétales », analyse le scientifique. « Les produits élaborés au départ de protéines alternatives sont intéressants. Chez les consommateurs, la tendance, bien qu’encore modeste, est d’ailleurs à une telle substitution. »

Voilà qui explique l’importance de la recherche fondamentale et appliquée en Wallonie et à Bruxelles dans ce domaine de l’alimentation. Ces travaux partent dans de multiples directions. Par exemple, l’identification de la meilleure manière de cuire des produits fabriqués au départ de protéines alternatives.

Dans le cadre du projet wallon Proteboost, centré sur des protéines issues de biomasses microbiennes fraîches (des bactéries pourpres), une équipe de l’ULB a travaillé sur le burger alternatif. « Un produit intéressant, car sa forme est connue du consommateur », explique l’équipe. « La cuisson de ce produit est une étape cruciale pour ce type de burger afin d’offrir au consommateur un produit de qualité. Dans ce cadre, nos recherches modélisent les transferts de chaleur et de masse au cours du processus de cuisson. Ce qui est utile pour comprendre, améliorer et optimiser le processus de production. »

Proteboost fait partie du portefeuille « Foodwal », dont les projets sont en lien direct avec l’Initiative d’Innovation Stratégique wallonne Protewin qui vise à contribuer à l’indépendance protéique de la Wallonie.

Cet article a été rédigé par Christian Du Brulle pour la plateforme Daily Science dans le cadre de École internationale de printemps organisée par Wagralim et le département Recherche et Innovation de WBI.


 

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19/05/2025
3ème appel à petits projets Interreg Grande Région
3ème appel à petits projets Interreg Grande Région

La Grande Région s’apprête à franchir une nouvelle étape dans sa coopération transfrontalière : le 3ème appel à petits projets du Programme Interreg Grande Région sera lancé en septembre 2025.

Ce dispositif s’adresse en priorité aux petites structures basées en Grande Région : associations, petites communes, coopératives, structures culturelles, éducatives ou sociales, et autres acteurs de proximité qui souhaitent développer un projet transfrontalier à petite échelle mais à fort impact !

La Grande Région s’apprête à franchir une nouvelle étape dans sa coopération transfrontalière : le 3ème appel à petits projets du Programme Interreg Grande Région sera lancé en septembre 2025.

Ce dispositif s’adresse en priorité aux petites structures basées en Grande Région : associations, petites communes, coopératives, structures culturelles, éducatives ou sociales, et autres acteurs de proximité qui souhaitent développer un projet transfrontalier à petite échelle mais à fort impact !

La coopération transfrontalière est au cœur des petits projets. Chaque petit projet est mené en partenariat avec des structures issues d’au moins deux régions de la Grande Région (Luxembourg, Wallonie, Lorraine, Rhénanie-Palatinat, Sarre) situées de part et d’autre d’une frontière nationale.

Grâce à une procédure simplifiée et une aide financière maximale de 30.000 € (FEDER), les petits projets permettent de renforcer le vivre-ensemble, encourager l’innovation sociale, favoriser les échanges culturels ou éducatifs, et surtout de construire des liens durables au-delà des frontières.

Que vous ayez une idée de rencontre artistique, d’atelier participatif, de projet scolaire commun, d’action environnementale locale ou d’initiative citoyenne innovante, ce programme peut vous donner les moyens de la concrétiser.

Pourquoi participer ?

• Un accompagnement personnalisé à chaque étape
• Un financement à hauteur de 90 % maximum des coûts éligibles
• Une véritable mise en réseau transfrontalière
• Une visibilité accrue pour votre projet

Calendrier 

L’appel sera ouvert du 15 septembre 2025 au 13 novembre 2025. 

La sélection des projets est prévue en avril 2026 pour un démarrage des activités fin mai 2026.

Envie de vous lancer ?

Informez-vous dès à présent sur les conditions de participation, les critères de sélection et les exemples de projets déjà soutenus sur www.interreg-gr.eu.

Séance d’information 

Afin d’accompagner les partenaires de projets dans le montage de leur idée projet, le point de contact wallon organise une séance d’information le 28 mai prochain de 9h30 à 12h dans les locaux de la Chambre de commerce à Libramont.

Inscriptions : etwallonne@interreg-gr.be

Construisons ensemble une Grande Région plus solidaire, inclusive et innovante !

L’Equipe technique wallonne Interreg Grande Région reste à votre écoute pour toute information complémentaire : Grand’Rue, 1 – 6800 LIBRAMONT - www.interreg-gr.eu -etwallonne@interreg-gr.be +32(0)61 50 81 81

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15/05/2025
Photo d'architecture
TRINKHALL by Atelier Beguin-Massart

Découvrez cette série de capsules vidéos proposées par Wallonie-Bruxelles Architectures qui donne à voir des projets réalisés par les architectes de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Découvrez cette série de capsules vidéos proposées par Wallonie-Bruxelles Architectures qui donne à voir des projets réalisés par les architectes de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

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Baumans Deffet - Chaufferie

Nous vous invitons cette fois à découvrir le projet Chaufferie réalisé par Baumans-Deffet. Le projet consiste en la réhabilitation de l’ancienne Chaufferie de l’Université du Travail de Charleroi en vue d’y aménager un Centre de compétences du Design. Le projet se veut exemplatif en termes de circularité et cherche à dévoiler les richesses spatiales émanant des tensions établies entre les exigences d’une programmation donnée et les particularités formelles d’un lieu pré existant.

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Tour Brunfaut par D. Dethier et A229

Nous vous invitons cette fois à découvrir la tour Brunfaut réalisée par Daniel Dethier et A229. Rénovation de la tour Brunfaut et ses 97 logements, création d’espaces communs dont une toiture terrasse.

Le projet offre une réponse urbaine complète et qualitative : densification, traitement de la skyline, rétablissement de la tour comme signal urbain et requalification des espaces publics. Le concept architectural se distingue par la qualité des logements, la diversité des typologies et l’organisation des espaces communautaires. Une plus-value technique est obtenue par le maintien de la structure existante et l’adjonction d’un système constructif ingénieux, ainsi que par le choix des matériaux en fonction notamment de leur cycle de vie.

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Estate Estate - Chapon & Matignon

Chapon : Située au cœur du Marais à Paris, cette rénovation d’un rez-de-chaussée commercial est une nouvelle vitrine physique pour la revue Arts Dessinés, un magazine dédié aux dessins de tous horizons (dessinateurs de presse, illustrateurs, auteurs de bande dessinée, peintres,...). Le projet consiste à rassembler sur un plateau de 80m2, deux espaces d’exposition et un bureau. La cohérence de cet espace compartimenté est retrouvée grâce au travail identique de chaque pièce de mobilier nécessaire au fonctionnement de la galerie.

Matignon : Aménagement intérieur d’une galerie d’art Avenue Matignon à Paris.Le projet repose sur la conception d’un ensemble de pièces de mobilier aux caractéristiques communes permettant une déambulation de proche en proche : chaque élément est associé visuellement au suivant. L’analyse des besoins pratiques de la galerie aboutit à la composition finale de 12 éléments.

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Studio SNCDA - Caserne

CASERNE : Ninoofsesteenweg, Dilbeek. Trois nouveaux programmes sont construits sur le site de l'ancienne maison communale : la caserne de pompiers, une salle polyvalente et des maisons de ville. Dans le cadre du futur plan directeur pour le noyau de Dilbeek, ces 3 fonctions urbaines constituent une articulation importante dans l'imbrication des usages résidentiels, commerciaux, d'accueil et d'emploi.

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La générale - Parc des Brigittines

Les architectes de la Générale ont métamorphosé le terrain triangulaire résiduel pris en étau entre une haute barre de logements sociaux en L et les voies ferrées surélevées de la Jonction Nord-Midi, pour y implanter le nouveau parc des Brigittines. Cet espace extérieur, qui intègre le jeu, l’artisanat et une territorialité partagée, est ouvert tant aux habitants de l’immeuble qu’au grand public.

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Notan office - Duchesse

Le projet DUCHESSE se démarque par sa transformation novatrice d'anciennes halles industrielles et d'un hôtel particulier en une microville de logements variés. Axé sur une soustraction volumétrique, le projet crée des espaces verts communs tout en préservant l'identité industrielle du site.

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TREETEK by Matador / de Alzua +

Découvrez le projet Rives de la Haute Deûle à Lille une friche industrielle est réhabilitée à partir de la magnifique manufacture Le Blan-Laffont. Au bord du parc la mettant en valeur, le bureau Matador vient de livrer, en association avec l’agence de Alzua+, un édifice de bureau de 6.000m².

Matador

de Alzua +

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PONTS DES ARTS by V+ / HBAAT

Découvrez le projet "Pont des Arts", pôle culturel situé au cœur de la métropole lilloise à Marcq-en-Baroeul et né de l'association HBAAT avec les bruxellois de V+ livré cette année et qui se distingue par son intégration dans le contexte urbain comme par la générosité de ses espaces intérieurs.

V+

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iMAL by Central / NP2F

IMAL est un lieu unique dans le paysage bruxellois. Plus qu'un centre d'art, il prend sa pertinence tant par la culture qu'il propose que par sa situation urbaine. Une culture de la coproduction, ancrée dans son temps. Un lieu accessible, à la croisée de deux quartiers, capable de fédérer un public pluriel par la transversalité de ses activités. Une ancienne usine située le long du canal de Bruxelles a l'ambition de devenir le Centre des Arts, des Sciences, de la Technologie, de l'Innovation et de l'Inclusion.

central-net.eu/

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TRINKHALL by Atelier Beguin-Massart

Rénovation et extension des surfaces d'expositions permanente et temporaire du musée, réserves et ateliers, brasserie, bureaux et salle d'activité pédagogiques.

beguin-massart.be/portfolio_page/trinkhall/

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URSULINEN by Label

Ecole. Le site des Ursulines, au centre de Malines, en Belgique, se caractérise par un mélange de types et de styles de constructions sans aucune définition claire. Composé de différents bâtiments publics entrelacés avec des habitations privées, l'ensemble se présente comme un morceau de tissu urbain labyrinthique et à peine lisible.

labelarchitecture.be/project/ursulinen-2/

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CIME CONDUCTIVE by A229

Le projet consiste en la création d’une nouvelle école secondaire de type 4 (handicap moteur), suivant la pédagogie conductive.

a229.be/post/182241378826

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MEXICO by Vers.A

Construction d'un immeuble de logements et d'un pocket parc.

versa-architecture.be/MEXICO

Ces capsules ont été produites par Wallonie-Bruxelles Architectures et réalisées par Jonathan Ortegat entouré d’une équipe composée de Jeanne Debarsy pour le son, Loup Mormont pour la musique, Jean Forest pour le graphisme et de Lucien Keler pour la colorimétrie.

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15/05/2025
Étiquettes

A la fin des années 1990, des étudiants en communication graphique se rencontrent à l’Ecole Supérieure des Arts de Saint-Luc, à Tournai.

C’est dans une colocation aux allures de bâtiment agricole, baptisé “La Ferme” par ses occupants, que s’écrivent les premières pages d’une indéfectible amitié.

Une véritable famille d’artistes voit le jour à La Ferme, dont les murs servent de toiles pour les créations et les fresques sorties de l’imagination de ces étudiants.

15/05/2025
Pierre de Maere aux Francofolies de Spa 2022 | © J. Van Belle - WBI
Pierre de Maere aux Francofolies de Spa 2022 | © J. Van Belle - WBI

Précurseur de la prise en compte du potentiel des ICC, la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) constituent un écosystème riche d’opportunités pour les partenaires étrangers. L’évolution de ce secteur représente un élément important des relations internationales de la Wallonie et la FWB. 

Précurseur de la prise en compte du potentiel des ICC, la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) constituent un écosystème riche d’opportunités pour les partenaires étrangers. L’évolution de ce secteur représente un élément important des relations internationales de la Wallonie et la FWB. 

Bénéficiant de filières déjà très bien structurées dans certains secteurs, c’est un large vivier d’acteurs qui est en cours de structuration. Les établissements d’enseignement supérieur et les universités font partie intégrante de cette démarche du développement des industries culturelles et créatives. 

La Wallonie et la FWB aux avant-postes de l’étude du poids économique des Industries culturelles et créatives

Les industries culturelles et créatives (ICC) ont, depuis une dizaine d’années, fait l’objet d’un nombre croissant d’études, à l’international comme au niveau national, de la part de chercheurs spécialisés mais aussi à l’initiative d’acteurs publics afin d’évaluer le poids socio-économique du secteur.

Dès 2014, précurseur en la matière au niveau européen, l’Institut wallon de l’évaluation, de la prospective et de la statistique (IWEPS) réalisait pour la première fois une étude afin d’évaluer le poids économique des ICC en Wallonie et à Bruxelles.

L’IWEPS remarquait que « le secteur des ICC se révèle vaste et protéiforme et que plusieurs domaines gagneraient à être étudiés de manière plus approfondie, notamment en regard des mutations technologiques actuelles et des questions liées à la propriété intellectuelle (par exemple : la musique, l’audiovisuel, les jeux vidéo). De plus, la part non-marchande des ICC nécessiterait également une attention différenciée et spécifique, nécessitant l’usage de méthodologies axées sur la mesure de valeurs s’écartant parfois des indicateurs économiques standards. »

 

Un premier cadastre de l’emploi culturel en Belgique francophone. 

Le 3 avril 2025, l'Université Libre de Bruxelles annonçait la réalisation du premier cadastre de l’emploi culturel en Belgique francophone. 

L'étude dresse pour la première fois un état des lieux complet de l’emploi dans le secteur culturel en Fédération Wallonie-Bruxelles. Ce premier cadastre pose les fondations d’une observation continue et rigoureuse de l’évolution du secteur.

Alors que les données disponibles jusqu’ici en Belgique francophone étaient éparses, ponctuelles ou limitées à certains territoires, le travail de Christophe Levaux, chercheur FNRS au LaM, Laboratoire de musicologie (Faculté de Philosophie et Sciences sociales), et Louise de Brabandere, chargée de recherche au centre METICES (Faculté de Philosophie et Sciences sociales) se distingue par son ambition : offrir une vue d’ensemble structurée de l’emploi culturel, en tenant compte à la fois des salariés et des indépendants, qu’ils soient ou non subventionnés par la FW-B.

Commandée par l’Observatoire des politiques culturelles (OPC), l’étude se compose de deux volets. Le premier explore l’ensemble du secteur culturel à travers une approche statistique fondée sur les nomenclatures européennes, mais adaptée aux spécificités institutionnelles et culturelles de la FW-B. Le second volet s’intéresse spécifiquement aux opérateurs culturels subventionnés, en croisant données administratives et analyses territoriales.

Au-delà des grands domaines traditionnels — arts vivants, audiovisuel, patrimoine, livre, architecture… — le cadastre met en lumière la diversité des métiers culturels et la complexité des trajectoires professionnelles. Il souligne aussi la fragmentation de l’emploi dans le secteur : multiplicité des statuts, précarité persistante, et cumul fréquent d’activités.

Ce premier cadastre vise à offrir une meilleure lisibilité du champ culturel mais aussi un socle solide pour penser les politiques futures, évaluer les besoins, et mieux soutenir celles et ceux qui œuvrent au quotidien dans ce secteur essentiel. 

Le secteur culturel en FW-B représente une part significative de l’emploi régional, avec 73.815 salariés en 2021 (soit 4,2% de l’emploi salarié total) et 43.542 indépendants (27.071 à titre principal et 16.471 à titre complémentaire), pour un total estimé à 101.516 travailleurs. Ce secteur est marqué par une forte féminisation (56% de femmes salariées) et une présence importante d’artistes (8,5% des travailleurs du secteur). Les salaires y sont toutefois inférieurs à la moyenne régionale : le salaire annuel brut moyen par travailleur est de 28.244 euros (contre 35.127 euros tous secteurs confondus), et encore plus bas pour les artistes (12.668 euros). L’emploi y est caractérisé par une forte fragmentation et intermittence, avec de nombreux contrats à temps partiel ou de courte durée.

La crise du Covid-19 a eu un impact marqué sur l’emploi salarié du secteur culturel, avec une baisse de 5,5% du nombre de salariés entre 2019 et 2020 (soit plus de 4.300 emplois perdus), particulièrement dans les arts vivants, la musique, la mode et l’audiovisuel. Le volume d’emploi (en ETP) a chuté de 20% sur la même période, avant de remonter progressivement sans retrouver les niveaux d’avant-crise en 2022. En revanche, le nombre de travailleurs indépendants a continué de croître (+4 à 5% par an), illustrant une tendance à la diversification des statuts dans le secteur. La répartition géographique montre une forte concentration de l’emploi culturel à Bruxelles (52% des salariés, 35% des indépendants), notamment pour les artistes (85% des salariés artistes).

Enfin, l’étude distingue l’emploi dans le secteur culturel subventionné et non subventionné. En 2021, l’emploi non subventionné représente 54% du total, contre 46% pour le secteur subventionné (dont 36% en Culture et médias, 7% en Éducation permanente et 3% en Jeunesse). Les domaines comme l’architecture sont majoritairement occupés par des indépendants, tandis que la mode, l’audiovisuel et le patrimoine emploient surtout des salariés. Malgré la diversité des statuts et des domaines, le secteur reste confronté à des enjeux de précarité, de fragmentation de l’emploi et d’inégalités salariales, même si les écarts de rémunération entre hommes et femmes y sont moins marqués que dans l’ensemble de l’économie régionale.

Une question européenne, Wallonie-Bruxelles en exemple 

Au début des années 2000, les travaux européens, réalisés à l’aune des années 2000 par la DG Culture ont permis de délimiter un ensemble d’activité liées pouvant être traduites par du PIB européen. Cela a de fait permis de reconnaître la réalité économique des arts et de la culture, en parlant de poids économique, de marqueurs sur l’emploi, de capacité d’innovation, etc.

De plus, le SPW Economie représente la Wallonie au sein de deux projets Interreg Europe dédiés au développement économique des industries culturelles et créatives : RCIA et CREADIS3

Le projet Interreg Europe RCIA (Regional Creative Industries Alliance) vise à augmenter le nombre de collaborations entre les PME créatives et d’autres entreprises plus traditionnelles afin de renforcer la compétitivité des entreprises et le développement d’innovations.

Le projet Interreg Europe CREADIS3 (Smart Specialisation Creative Districts) vise à améliorer la gouvernance institutionnelle des écosystèmes créatifs et à booster la contribution des industries culturelles et créatives au développement économique régional.

Ces deux projets ont commencé en janvier 2017. Ils s’inscrivent dans la continuité des expériences précédentes de la Région qui ont permis de prouver l’atout que représente le secteur des industries culturelles et créatives pour le développement économique régional ainsi que le potentiel de la Wallonie au niveau européen. La Wallonie a été nommée District Créatif Européen (Wallonia European Creative District) de 2013 à 2015 par la Commission européenne et est ainsi devenue l’un des deux démonstrateurs européens de stratégies politiques concernant la créativité.

Lancée en 2014 et actuellement mise en œuvre au travers du Fonds Européen de Développement Régional (FEDER), la politique des hubs créatifs wallons est le principal dispositif étalonné comme un point de référence dans le cadre de ces deux projets Interreg Europe. 

St’Art, un outil de levier économique en phase avec le terrain

Dès 2009 la Belgique francophone a été pionnière en mettant sur pied l’outil St’Art, qui intéresse aujourd’hui les autorités européennes. L’investissement dans l’art et la culture paraît encore trop risqué pour beaucoup. St’Art fonctionne comme une société d’investissement et demande à leurs partenaires les mêmes garanties : plan d’affaire, plan financier, identification au sein de la filière d’activité, avantage concurrentiel, solvabilité s’il y a emprunt, rentabilité sous forme de dividende s’il y a participation au capital, etc.

Cette manière d’appréhender le financement de projet permet au public de mieux délimiter son action et au privé d’obtenir des garanties de retour sur investissement. 

La mise en place des Hubs créatifs Wallons

La politique des hubs créatifs en Wallonie mise en place dès 2014 vise à créer de la valeur économique en misant sur la créativité comme facteur déterminant de l’innovation. Constitués à partir des organismes les plus pertinents sur le plan local (universités, CEEI, intercommunales, asbl privées…), les hubs créatifs se positionnent comme des moteurs de transformation de l’économie traditionnelle vers l’économie créative. Il est à noter que les hubs créatifs ont une vision multisectorielle mais que certains d’entre eux se sont focalisés sur les industries culturelles et créatives comme vecteur de développement.

Service de coopération internationale de WBI

Wallonie-Bruxelles International (WBI) intègre les Industries Culturelles et Créatives (ICC) comme un axe majeur de sa coopération internationale, notamment à travers ses partenariats bilatéraux et en particulier avec l’Afrique. Cette approche est particulièrement visible dans ses programmes de coopération, comme l’illustre le récent partenariat avec le Bénin où les ICC constituent l’un des piliers stratégiques du programme 2024-2028. 

WBI assure la coordination et la mise en œuvre de ces initiatives culturelles en travaillant étroitement avec différents partenaires et opérateurs, tout en s’alignant sur les politiques définies par le Gouvernement de la FWB, le Gouvernement wallon et le Collège de la Commission communautaire française. Cette démarche s’inscrit dans une vision plus large de promotion des intérêts culturels de la Fédération Wallonie-Bruxelles sur la scène internationale. 

En 2024, WBI et l’APEFE, avec l’appui de la Fondation Hicter, ont conjointement conduit une analyse prospective pour soutenir le développement du secteur culturel et des ICC dans le cadre de la coopération entre la Wallonie-Bruxelles (WB) et l’Afrique. Ce cadre de référence vise à renforcer la coopération culturelle autour de la structuration des industries culturelles et créatives ou encore des questions du numérique et de l’intelligence artificielle dans le secteur culturel. 

Un réseau international dédié : Les Chargés de développement culturel et patrimonial (CDCP) de Wallonie-Bruxelles international et les Délégations Générales Wallonie-Bruxelles

La diplomatie culturelle et patrimoniale s’appuie sur les 21 chargées et chargés de projets, appelés désormais Chargées et Chargés de développement culturel et patrimonial (CDCP). Ces personnes travaillent à la promotion de nos opérateurs culturels, mais aussi au déploiement des industries culturelles et créatives et d’autres atouts et projets liés notamment au patrimoine, au tourisme ou à la formation.

Le réseau des CDCP sera présent dans les pays suivants :

Allemagne, Canada, Chili, Chine, France, Maroc, Pologne, Roumanie, RDC, Sénégal, Suisse, Tunisie, Vietnam, Emirats Arabes Unis, Espagne, États-Unis, Italie, Japon, Royaume-Uni.

Quelques exemples de réalisations de Wallonie-Bruxelles dans les industries créatives et culturelles :

Du rêve à l'engagement, l'univers de Folon s'expose au Japon

Résidence "La Cohorte" au Québec : un projet de création pour la musique émergente

Nouvelle collaboration culturelle entre la Représentation WB au Chili et le Persa Victor Manuel

Avec le gaming, le talent wallon possède une filière de qualité

Wallonie-Bruxelles à SXSW: s’inspirer, networker et comprendre les tendances du futur

South By Southwest: une présence belge remarquée au Texas

Festival Transmediale à Berlin : focus sur les artistes belges francophones

Le phishing, principale porte d'entrée des cybercriminels

Les Belgian Days à Hong Kong

MTL connecte | Comment l’intelligence collective fait son nid

https://galaxy.kikk.be/fr/projets

L’intelligence artificielle dans l’art et les industries culturelles et créatives

L'éducation culturelle et artistique en Fédération Wallonie-Bruxelles reconnue par l'UNESCO

 

Sources :

Le poids économique des Industries culturelles et créatives en Wallonie et à Bruxelles Rapport de l’IWEPS du 08/12/2014

Le rôle du fonds S’tart

LA POLITIQUE DES HUBS CREATIFS WALLONS AU

CŒUR DES PROJETS CREADIS3 ET RCIA (Interreg Europe)

Rapport d’activités 2023 de Wallonie-Bruxelles international

Annonce de l'ULB sur Le premier cadastre de l’emploi culturel en Belgique francophone

 

 

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13/05/2025
Orlane © Pias
Orlane © Pias

Découverte dans l’émission The Voice Belgique où elle a terminé finaliste, la belge Orlane, du haut de ses 26 ans, est déjà une artiste accomplie. Auteure-compositrice, interprète et musicienne, elle mélange sa pop urbaine électronique et ses textes français tantôt sombres, tantôt doux, mais toujours vrais. Orlane a sorti son premier EP, Prisme, en 2023 et ne cesse de progresser.

Découverte dans l’émission The Voice Belgique où elle a terminé finaliste, la belge Orlane, du haut de ses 26 ans, est déjà une artiste accomplie. Auteure-compositrice, interprète et musicienne, elle mélange sa pop urbaine électronique et ses textes français tantôt sombres, tantôt doux, mais toujours vrais. Orlane a sorti son premier EP, Prisme, en 2023 et ne cesse de progresser. La jeune diplômée de faculté de médecine a pris la décision audacieuse de se consacrer totalement à la musique, ce feu qui l’anime depuis toujours. Nous la rencontrons quelques jours après sa participation à la Cérémonie des Magritte, où elle a chanté et même dansé, une autre une corde à son arc.

Alors ces « Magritte » ? « C’était trop, trop bien, hyper chouette, se réjouit Orlane. Ma prestation était une surprise pour Gilles Lellouche et il était très content, ça l’a beaucoup touché. J’ai fait une reprise de The Cure, A Forest. J’ai laissé le premier couplet en anglais, puis j’ai traduit le reste en français. J’ai refait des toplines, donc je me suis réapproprié le son ». 

2024 fut décidément une année formidable pour Orlane. Il n’y a pas trop à tortiller, le secret comme toujours, c’est le travail  : « Oui, on sème plein de petites graines tout le temps, avec le temps. Et puis, il y a un moment où... Ah, ben, ça pousse. Là cette année, il y a eu du soleil, les conditions météorologiques étaient bonnes, sourit-elle. Bien sûr, il y a tout le travail en amont. Le premier EP, les réseaux sociaux, les concerts, etc. ». 

A présent, place aux choses sérieuses, un nouveau titre, La vie sans toi, puis un premier album prévu en mai 2025, une énorme charge de travail et de réflexion. Mais le travail et la réflexion, Orlane semble s’y être abonnée. Après six années de médecine réussies avec mention et quelques jours de réflexion, Orlane décide de se lancer à 100% dans la musique. « De toute façon, j’ai mon diplôme au cas où ça ne marcherait pas, je ne prends pas trop de risque, même si je me rends compte que j’arrive un peu tard dans la profession, par rapport à d’autres artistes avec plus d’expérience, mais bon au moins je pourrai rebondir en cas d’échec ».

L’échec ne semble pas pour tout de suite, que du contraire. A 26 ans, Orlane est, quoiqu’elle en dise, assurément expérimentée. D’ailleurs elle chante depuis toujours, a commencé la guitare à l’adolescence et le piano à 8 ans. « J’étais à une petite représentation des jeunesses musicales dans mon école, se souvient-elle, ma maman y était institutrice à l’époque, nous étions toutes les deux dans la salle, j’y ai vu un garçon jouer du piano, j’ai immédiatement dit  : je veux faire ça. Elle m’a inscrite à des cours de solfège et de piano ». 

Fille unique, Orlane s’occupe seule, elle joue tous les rôles dans ses propres films, chante, danse, donne des concerts dans sa chambre puis dans le salon devant les parents, développant ainsi et peut-être plus vite qu’une autre, sa créativité. Sans pour autant décoller du sol.

« En fait, je viens de la campagne. Mes parents ne sont pas du tout dans le milieu. On n’a aucun contact, je ne connaissais personne dans la musique. Pour moi, c’était à des années-lumière de nous. J’avais la tête sur les épaules, donc je ne me suis pas dit, fini les études, je vais devenir une rockstar, non, je savais qu’il me fallait être patiente, petit à petit faire son bout de chemin. Alors j’ai décidé de faire d’abord la médecine. J’ai toujours aimé les sciences et je rêvais de soigner, d’être là pour les gens. Mes parents m’ont toujours éduquée en me disant qu’on est capable de tout. Il faut tester, il faut travailler pour avoir les choses ». 

Certains diront que c’est un beau filet, essentiel dans la conjoncture actuelle mais pour Orlane le fait d’être diplômée n’est pas un plan B, elle fait simplement comme si ça n’existait pas, donnant tout au plan A, la musique. 

« Je viens de Philippeville, ma famille parle wallon, quand j’arrive sur un tapis rouge ou bleu avec mes parents, on est tous les trois en mode... Le braquage ! Le braquage ! C’est génial. Comme on ne vient pas du tout de ce milieu-là, les soirées mondaines, les trucs chics, nous, on est complètement en dehors, c’est drôle de vivre ces contrastes. Je suis plutôt fière d’être partie de nulle part et d’avoir pu me réaliser dans ce métier, d’avoir autant d’amis artistes en Belgique, en France. Je n’ai pas de syndrome d’imposteur par rapport à ça ».

Diplôme en main, c’est l’émission The Voice qui la révèle voici 4 ans. Mais ce n’était pas sa première tentative. « J’avais 16 ans quand je me suis inscrite la première fois à The Voice mais je n’ai pas été buzzée. Je n’en parle pas beaucoup car mon signe astrologique c’est vierge, je n’aime pas l’échec (rire). Mais j’étais trop jeune, ce n’était pas mon moment ». 

Ce ne sera que quelques années plus tard, contactée par la production, l’ayant découverte sur ses réseaux sociaux à travers quelques cover d’Alicia Keys et Nekfeu, avec un simple hashtag « #belgianartist », qu’on lui propose de repasser le casting. Cette fois sera la bonne. 

« Je suis arrivée jusqu’en finale avec Loïc Nottet et c’est là que j’ai rencontré mes managers, les gens du milieu. J’ai eu quelques propositions, j’ai un peu analysé les choses, je suis allée vers les gens en mode ‘Hé, salut, on bosserait bien ensemble’, et tout a démarré ».

Orlane a du talent, du courage, de l’audace, une force de travail hors du commun et de la poésie plein la tête, on pourrait même dire, des couleurs sur ses mots. Orlane est synesthésique « graphèmes-couleurs », les lettres de l’alphabet lui sont perçues colorées. Ce qui ajoute de la beauté à sa création même si elle ne le découvrira que très tard. 

« C’est comme si toute ta vie, tu respires d’une telle manière. Et puis quelqu’un, un jour, te dit ‘Mais tu ne respires pas pareil que moi, toi ?’ Et t’es là en mode ‘Ah bon ?’. Cette révélation est venue de ma meilleure amie pendant le Covid, en refaisant le monde. ‘Mais toi aussi, quand tu penses à quelqu’un, ou à un mot, ou à quelque chose, t’as des couleurs qui te viennent en tête  ?’. Elle me dit ‘Non, personne ne fait ça’. Ce qui est amusant c’est que j’avais posé la même question à mon père des années plus tôt qui m’avait répondu ‘Bah oui, mais tout le monde a ça, c’est normal.’ Ah, bah ok ».

Rien de magique selon Orlane, n’empêche que dans la création de son EP, de son clip, de ses visuels, ce don fait partie du processus artistique. « En fonction de ça, poursuit-elle, j’emmène les gens un peu plus dans mon univers, au-delà de la chanson. Parfois des personnes viennent me voir en concert et me disent ‘C’est marrant, moi aussi, j’ai la synesthésie et je vois exactement la même couleur que toi sur cette chanson-là’ ». 

Orlane collabore déjà avec les plus grands noms parisiens : Dani Terreur, Alice&Moi, Mosimann. « Mon équipe est là-bas, chez Source, j’ai rencontré des gens qui sont un peu mes anges gardiens de la musique, c’est magique, on a écrit beaucoup de chansons de façon extrêmement spontanée, rapide et sincère, je me fais de plus en plus confiance dans mes compositions. Ça parle d’amour, ça parle de ce que je vis au quotidien, beaucoup de changements, une rupture, des retrouvailles, enfin, c’est compliqué quoi, comme la vie ».

La phase de création avec Dani Terreur, nous confie Orlane, consiste par exemple à repousser le plus loin possible les sources d’inspiration. Les influences, bien sûr, Orlane en a comme tout le monde mais pour Dani, jamais d’inspiration. La référence, c’est Orlane. « On fait du Orlane, point barre », s’évertue-t-il à lui répéter. Et puis, en français les textes, car derrière l’anglais, on se cache trop souvent, par pudeur et pour ne pas que les mots soient significatifs. Alors ce sera le français, toujours. « On m’a parfois dit qu’il y avait un peu de Mylène Farmer dans ma voix et mes chansons, ajoute-t-elle, je suis en mode ‘pas de problème, merci !’ Je veux, je veux, c’est l’artiste la plus parfaite pour moi ».

Même si Orlane travaille beaucoup en France et rêve d’une carrière internationale, c’est en Belgique qu’elle veut d’abord assoir sa réussite. « Je n’irai nulle part, rien ne se passera s’il ne se passe pas quelque chose en Belgique. C’est là d’où je viens, c’est ici que tout aura commencé, aussi bien au niveau médias, radios, que festivals ». 

Et à l’horizon se profile déjà l’Ancienne Belgique le 15 mai prochain. Ce n’est pas rien ça ! 

« C’est formidable, l’Ancienne Belgique ! Comme je le disais, je suis vierge, donc hyper organisée, très perfectionniste, minutieuse. On va commencer seulement à préparer le live, mais je serai pétrifiée tant que tout n’est pas prêt à 1.000%, on va mettre plein d’énergie là-dedans, évidemment. Donc ça va être vraiment génial ».

Cet article a été écrit par Catherine Haxhe pour la Revue W+B n°167.

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07/05/2025
Journées d’information sur les financements européens
Journées d’information sur les financements wallons © RossHelen | Envato Elements

La plateforme WALMEET.EU et les opérateurs membres de la plateforme vous invitent à deux journées d’information sur les aides pratiques au montage de projets européens.

L’écosystème européen, fédéral et régional est complexe. Il propose des soutiens très concrets au montage de projets européens. Il peut s’agir d’aides financières mais également de conseils en matière de rédaction, de montage de budgets ou de recherche de partenaires. 

La plateforme WALMEET.EU et les opérateurs membres de la plateforme vous invitent à deux journées d’information sur les aides pratiques au montage de projets européens.

L’écosystème européen, fédéral et régional est complexe. Il propose des soutiens très concrets au montage de projets européens. Il peut s’agir d’aides financières mais également de conseils en matière de rédaction, de montage de budgets ou de recherche de partenaires. 

L’objectif de ces journées est de clarifier le paysage, d’identifier les soutiens et les leviers que vous pouvez activer pour maximiser vos chances de réussite dans un appel à projet européen.

Les deux journées sont structurées autour de différents publics-cibles. Vous pouvez assister à l’ensemble des ateliers, à quelques-uns sélectionnés en fonction de vos intérêts ou à un seul.

 

Informations pratiques

  • Date : 3 et 4 juillet 2025
  • Lieu :  Press Club Brussels Europe - 95 rue Froissard, 1040 Bruxelles
  • Accès : Métro et gare Schuman

 

Inscriptions

Inscrivez-vous dès à présent via ce formulaire.

Le programme provisoire se trouve en annexe. Le programme détaillé sera communiqué dans les prochaines semaines, et un contact spécifique sera pris avec les structures d’accompagnement concernées.

Attention : l’évènement se fera uniquement en présentiel et la capacité maximale est de 100 places.

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30/04/2025
Le Domaine Solvay s’étend au pied du Château de La Hulpe © WBT - Denis Erroyaux
Le Domaine Solvay s’étend au pied du Château de La Hulpe © WBT - Denis Erroyaux

D’avril à septembre, évadez-vous en amoureux et explorez les châteaux et les vignobles étonnants. VISITWallonia vous a préparé des séjours clé en main pour un moment de détente garanti. L’œnotourisme wallon vous attend aux pieds des vignes.

D’avril à septembre, évadez-vous en amoureux et explorez les châteaux et les vignobles étonnants. VISITWallonia vous a préparé des séjours clé en main pour un moment de détente garanti. L’œnotourisme wallon vous attend aux pieds des vignes.

Si, au tournant de l’an 2000, on vous avait proposé des périples en amoureux (ou pas) intitulés « Vignobles et châteaux », vous auriez, à coup sûr, pris votre bonne vieille carte Michelin pour vous diriger tout droit vers la France si proche en égrenant les noms fleuris des terroirs et le nombre d’épis pour le logement des « Relais et Châteaux ». 

Un quart de siècle plus tard, les choses ont bien changé. D’abord, il y a le GPS un peu partout et surtout les pieds de vigne se sont multipliés en Wallonie, fruits du labeur, parfois insensé, de passionnées et de passionnés qui n’ont pas hésité à retrousser leurs manches pour rappeler à toutes et à tous qu’au Moyen-Age, les coteaux wallons et bruxellois croulaient sous les grains. On attribue faussement à un Napoléon jaloux le fait d’avoir fait arracher toutes les vignes des contrées alors sous autorité mais la réalité est bien plus prosaïque. Un énorme coup de froid qui a duré du début du XIVe  siècle à la fin du XIXe  siècle - on l’a même appelé le petit âge glaciaire – a eu raison des vignes belges. L’industrialisation, le développement urbain et la concurrence internationale ont fait le reste.

C’est donc grâce au réchauffement climatique, direz-vous ? Pas nécessairement. « Cela nous complique plutôt la vie », avoue un spécialiste. « Cela bourgeonne souvent trop tôt et expose toute la récolte au gel alors qu’en fin de saison, on ne sait plus à quel saint se vouer pour prévoir les vendanges ». 

Malgré tout, les résultats sont là, la qualité aussi (voir nos encadrés). Cependant le savoir-faire est une chose tandis que le faire savoir n’est pas toujours la préoccupation première, ni le métier, de celles et ceux qui ont constamment le nez dans leurs affaires et les mains dans le jus. 

Raison pour laquelle, avec la collaboration des ces viticultrices et viticulteurs, VISITWallonia s’est emparé du sujet pour concocter 5 programmes qui se veulent des escapades romantiques dans la mesure où ils s’adressent plutôt aux couples avec une liberté d’action résolument calibrée en termes de kilomètres et de possibilités d’accueil.

Des airs de Toscane

Personne n’a été oublié puisque ces programmes impliquent aussi bien le Namurois et son Condroz que les provinces de Liège, du Hainaut et du Brabant wallon donnant ainsi l’occasion de découvrir des coins souvent ignorés de notre belle Wallonie, qui regorge pourtant de surprises. 

Impossible ici de vous refaire tout le menu détaillé que vous pouvez retrouver sur le site très complet de VISITWallonia mais c’est avec plaisir que l’on vous en donne un avant-goût, comme une sorte d’apéro même si ces séjours, toujours des week-ends, peuvent se faire aussi avec zéro alcool. Mais c’est moins… pétillant ! 

Ouvrez grands les yeux et les papilles car on vous emmène, par exemple, dans la riche vallée de la Meuse et plus particulièrement le sud du Namurois, dans ce Condroz où les bocages et collines se donnent des airs de Toscane.

Votre voyage commence par la découverte de votre hébergement : le Domaine de Ronchinne. Cet hôtel est aménagé dans un château et entouré d’un magnifique parc, à Maillen. Pour votre première soirée,  promenez-vous à travers les allées du vignoble. Il s’agit des vignes du Domaine du Ry d’Argent, basé à Bovesse. Après un premier verre sur la  terrasse qui surplombe les vignes, c’est déjà l’heure de profiter du  restaurant et de son cellier ! Passez une nuit paisible avec votre partenaire dans l’ambiance chaleureuse et authentique des bâtiments plus anciens. Ou peut-être préférez-vous  dormir dans des lieux plus insolites, tel un loft futuriste ou une cabane perchée au cœur de la nature ?

Pour la première activité de la journée du samedi, on part une trentaine de kilomètres plus loin au Domaine du Chenoy, au nord de Namur. Cette visite immersive au cœur d’un vignoble vous invite à en connaître davantage sur l’histoire et le processus de vinification. Vérifiez son actualité avant votre visite afin de pouvoir en profiter ! L’après-midi, après un détour de 45 km, vous pouvez visiter le magnifique Château de Vêves qui surplombe les alentours. Sa silhouette rappelle les châteaux des contes de fées mais faites quand même attention aux mauvais tours de Carabosse… Pour terminer la journée, VISITWallonia suggère de réserver votre table à L’Eau Vive, à Profondeville, un restaurant à la cuisine délicieuse et au service réputé impeccable.

Après une bonne nuit, direction les Jardins d’eau d’Annevoie, distants de seulement 17 km. Établis depuis 250 ans au pied d’un château, ces jardins sont un véritable lieu de ressourcement et d’enchantement. Ils ont été construits selon 3 philosophies: à la française, où l’art corrige la nature; à l’italienne, où l’art s’accommode à la nature; à l’anglaise, où l’art imite la nature. Depuis peu, le Château d’Annevoie produit son propre vin, vendu sur place. Le midi, pourquoi pas un délicieux  pique-nique (avec un panier, sur réservation uniquement) au milieu des vignes du Château de Bioul ? Complétez votre expérience œnologique en Belgique par l’étonnant parcours interactif « Made in Bioul ». Découvrez l’histoire de la naissance du domaine et apprenez-en plus sur l’univers du vin.

La porte à côté

Et si vous, les Bruxellois, vous partiez à deux pas de chez vous pour un séjour arrosé de bon vin, entre visites d’expositions et de châteaux de prestige, sans oublier des étapes gourmandes ? Allez hop, direction le Lac de Genval, le Domaine de la Hulpe, le Château de Seneffe, des vignobles de familles passionnées et des découvertes gustatives du terroir régional. 

Soyons fous : on s’offre carrément les cinq étoiles de L’Hôtel Martin’s Château du Lac ! Avant la première soirée gastronomique du weekend, rendez-vous à l’espace thermal, ouvert jusqu’à 20 heures. Laissez-vous aller à de longs moments de relaxation absolue ! Vous n’avez pas envie de déplacer votre voiture pour le repas du soir ? On vous comprend ! Régalez-vous sur place à Genval.Les.Bains, le restaurant gastronomique de l’hôtel.

Après l’excellent petit-déjeuner, vous voilà au départ pour la première journée de visite. C’est au Château de Seneffe que commence votre journée, à une quarantaine de km de Genval. Ce bel édifice, construit à la deuxième moitié du XVIIIe siècle, déploie avec fierté son style néoclassique. VISITWallonia parie que vous tomberez sous le charme du théâtre, de la volière, du joli étang, sans oublier le petit pont romantique. Le domaine propose, chaque année, une exposition de sculptures et autres installations. 

L’après-midi, on pousse 25 km plus loin au Domaine de Glabais, à Genappe. Anne et Christian ont repris l’exploitation agricole familiale en 2012 et se sont lancés dans la plantation de 15.000 pieds de vigne, 4 ans plus tard. Aujourd’hui, le couple peut être fier de ses 2 vins labellisés Crémant de Wallonie, les seuls vins AOP (appellation d’origine protégée) dans le Pays de Waterloo. 

Vous pouvez aussi opter pour l’Abbaye de Villers-la-Ville et son vignoble, à 11 km de Genappe. Une visite guidée unique du vignoble et de son chai, suivie d’une dégustation, est planifiée à 14h30 et il n’est pas nécessaire de réserver. Cette visite peut être couplée avec un accès aux ruines de l’Abbaye. Tant qu’à faire, autant combiner la visite de ces 2 lieux et passer un après-midi dans un site historique et exceptionnel. Le soir, la Table gastronomique de Benjamin Laborie, à Lasne, récemment récompensée d’une étoile Michelin, vous tend les bras, à condition que vous ayez réservé bien à l’avance. 

Toujours au départ de Genval, direction Nivelles à une petite vingtaine de km. C’est dans le village de Baulers que la famille Hautier, parents et fils, a reconverti son exploitation agricole en un vignoble qui produit  des vins tranquilles et effervescents  déjà récompensés à plusieurs reprises. La  visite du Domaine du Chapitre vous conduit au cœur des vignes et du chai où se déroule la dégustation. Le vignoble dispose d’un magasin qui propose, outre les vins du domaine, toute une série de produits locaux. Un distributeur automatique, situé à l’extérieur du domaine, vous offre même la possibilité de vous procurer du vin à tout moment. 

C’est vingt km plus loin, dans le Domaine régional Solvay, au pied du Château de La Hulpe, que vous allez passer la dernière partie de votre weekend. Trois promenades d’environ 5 km vous sont proposées. Elles vous conduisent de part et d’autre de ce parc classé parmi les plus beaux de Wallonie. Sans oublier les œuvres de la Fondation Folon, histoire de nourrir aussi bien le corps que l’esprit.

L’esprit VivArdent

A Sprimont, sur les hauteurs bordant Liège, en pleine campagne mais proche de l’autoroute des Ardennes, se dresse un tout nouvel édifice qui ambitionne de fédérer l’art du vin de la Wallonie et d’ailleurs. Partant du constat que l’on consomme pas moins de 400 millions de bouteilles par an en Belgique alors que cette dernière n’en produit qu’1%, un groupe d’amis est parvenu à investir entre 4 et 5 millions d’euros pour une cuverie et des installations ultramodernes afin de vinifier le vin des autres avant de pouvoir faire de même avec les 7 hectares de pieds qu’ils ont plantés voici seulement 3 ans. « Nous avons constaté que dans les pays voisins, comme l’Allemagne et la Hollande, on produit 30 et 18% de la consommation, ce qui nous donnait de la marge », sourit Daniel Honhon, qui a renoncé à sa carrière de dentiste pour se lancer dans cette aventure avec ses amis. Forts de leur expérience dans un Domaine Natura, près d’Uzes, ils se sont, en quelque sorte, servis des erreurs des autres afin de ne pas les reproduire. « Les maîtres mots sont diversification, rigueur et patience » estime Daniel Honhon. « L’événementiel a pris ainsi un essor inattendu et nous commençons à convaincre les autres producteurs à venir faire leur vin chez nous ». Rien à voir avec une coopérative car ici chaque client, quelle que soit sa taille, trouve de quoi préserver son goût. « Nous avons des cuves sélectives et on produit même notre propre azote pour calibrer le vin au plus juste » conclut Daniel Honhon, très confiant en l’avenir, même s’il le voit souriant seulement pour ses arrières-petits-enfants! Et connaître un peu la chimie pour réussir cette histoire entre la terre et l’homme que l’on appelle le vin.

Les chiffres

Quel type de vins ? La production totale de vin belge a augmenté de près de 13% en 2023. La hausse la plus forte concernait les vins blancs (17%) et les mousseux (53,8% pour le rosé et 18% pour le blanc). 

3 millions de litres. En 2022, la Flandre et la Wallonie ont produit la même quantité de litres de vin, mais ce rapport a légèrement changé en 2023. Avec 1.838.180 litres, la Wallonie a produit 53,5% de la production viticole belge, tandis que la Flandre, avec 1.596.424 litres, ne représente plus que 46,5% de la production belge. 

Près de 300 vignerons. D’année en année, le nombre de viticulteurs belges augmente. En 2023, le pays recensait pas moins de 290 vignerons, contre 259 en 2022 et 237 en 2021. Il s’agit aussi bien d’amateurs que de professionnels. La Wallonie représente environ 40% de ces viticulteurs. 

Près de 900 hectares. On observe la même tendance pour le nombre d’hectares de vignes cultivés, avec 891 hectares en 2023 contre 801 hectares en 2022.

Les conseils de VISITWallonia

  • Un programme slow : les séjours comptent 2 visites par jour, en matinée et l’après-midi, pour profiter sans se presser et sans parcourir trop de distance. Si vous voulez adapter votre programme, libre à vous de vous laisser inspirer par les d’activités bonus proposées.
  • Des visites exclusives : certains lieux proposés n’ouvrent leurs portes qu’occasionnellement et lors de tranches horaires réduites. Étant donné ces contraintes, ces séjours se réalisent uniquement d’avril/mai à septembre inclus, durant les weekends. Il est important de réserver vos activités selon le planning proposé pour garantir sa faisabilité.
  • Logement : profitez d’une sélection d’hébergements tout confort dans des châteaux ainsi que d’autres plus insolites, mais toujours dans le thème du séjour.
  • Découvertes culinaires : en plus des dégustations que vous pourrez faire lors des visites, découvrez des recommandations de restaurants gastronomiques situés non loin de votre hébergement. 

Toutes les infos précises sont sur VISITWallonia.be/gourmandise.

Article écrit par Philippe Vandenbergh pour la Revue W+B n°167.

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25/04/2025
Photo de Charlotte Renard
Les Belges Histoires | Bobone - © Arnaud Banier

Le parcours de Charlotte Renard est à la croisée de l’artistique et de la cosmétique. Après dix ans aux Beaux-Arts en peinture et graphisme, elle suit des études en esthétique, et une formation en maquillage de cinéma et effets spéciaux.

Au début de sa carrière, elle jongle entre séances dans son institut, et maquillages sur les plateaux de cinéma. C’est d’ailleurs dans cette ambiance poudrée qu’elle croise la route de Samuel Deom. Une rencontre qui va changer sa vie.

Le parcours de Charlotte Renard est à la croisée de l’artistique et de la cosmétique. Après dix ans aux Beaux-Arts en peinture et graphisme, elle suit des études en esthétique, et une formation en maquillage de cinéma et effets spéciaux.

Au début de sa carrière, elle jongle entre séances dans son institut, et maquillages sur les plateaux de cinéma. C’est d’ailleurs dans cette ambiance poudrée qu’elle croise la route de Samuel Deom. Une rencontre qui va changer sa vie.

Samuel habite en Ardennes, Charlotte à Bruxelles. Après d’innombrables allers-retours sur les routes belges, Charlotte décide de le suivre et de s’installer à Libin. Et puis, quitte à faire un saut dans le vide, autant le faire complètement. Alors, en 2016, Charlotte se lance dans l’aventure Bobone. 

La jeune entrepreneuse n’apprécie pas les produits aseptisés du monde de la cosmétique… Elle a même pris l’habitude de fabriquer ses propres préparations maison, pour ses soins esthétiques. Et puis, l’immersion en pleine nature avec le murmure des rivières, l’odeur des forêts, les saisons marquées lui inspire un retour à l'essentiel, aux gestes d’antan et au savoir-faire oublié. C’est d’ailleurs en feuilletant les livres de recettes de sa grand-mère que germe l’idée du nom de sa marque. En Belgique, une bobonne est un petit mot chaud et sucré qui désigne une mamie.

Dans son atelier au cœur des Ardennes belges, Bobone travaille avec des matières les moins transformées et le plus brutes possible, telle une cheffe en cuisine. Elle invente des produits artisanaux 100% naturels, ultra frais et façonnés maison ; des recettes qui sentent bon la tarte aux pommes, et qui portent des noms décalés, à rebours de la cosmétique conventionnelle.

Aujourd’hui, même si Bobone s’est développée, et que les affaires marchent bien, Charlotte et Samuel réussissent à maintenir les valeurs de leur clan : authenticité, partage et simplicité.

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24/04/2025

Essyla, entre funk et soul : la révélation belge de la scène musicale

Avec son tempérament fantasque et son look excentrique, Essyla s’impose comme l’une des voix les plus singulières de la scène pop belge. Finaliste remarquée de The Voice Belgique en 2021, elle séduit par un univers coloré, moderne et résolument groovy, où la pop fusionne avec le funk et la soul.

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