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Adresse

Friche de la Belle de Mai, 41 Rue Jobin, Marseille

Exposition hors les murs

La scène artistique belge franchit les frontières et part à la rencontre du public marseillais. Dix artistes de la Fédération Wallonie-Bruxelles exposent leurs œuvres à La Friche dela Belle de Mai, à Marseille, aux côtés de deux artistes locales invitées pour l’occasion. 

Tipping Point (point de basculement, ou seuil critique) désigne cet instant où une société atteint un point de non-retour, basculant irrémédiablement vers une nouvelle configuration. Aujourd’hui, ce sentiment de rupture est omniprésent : les bouleversements climatiques, l’accélération numérique, la polarisation politique notamment, génèrent une anxiété croissante face à l’avenir.

Sous le nom Tipping Point, l’exposition rassemble dix artistes de la scène belge francophone ainsi que deux artistes marseillaises, dont les œuvres partagent toutes une forte présence physique. Certaines se nourrissent du monde numérique ou de la réalité virtuelle, les transposant en une matérialité palpable ; d’autres interrogent le matériau concret, sa texture, ses qualités plastiques. Dans tous les cas, cette présence incarnée s’accompagne d’une émotion froide, inquiète, en phase avec les bouleversements d’une Humanité en mutation.

Face à un monde qui semble nous glisser entre les doigts, ces artistes capturent volontairement ou non l’essence de ce basculement. Et surtout, par leurs pratiques, iels nous ouvrent des voies alternatives.

 

Artistes invité·es: Stephan Balleux, Maëlle Dufour, Charlotte Gautier Van Tour, Amandine Guruceaga, Eva L’Hoest, Gérard Meurant, Sabrina Montiel-Soto, Mountaincutters, Stéphanie Roland, Jonathan Sullam, Anna Safiatou Touré, Emmanuel Van der Auwera.

L’ISELP est un centre de diffusion et de recherche dédié à l’art contemporain. À travers un large éventail d’activités, l’Institut invite des publics variés à explorer les formes artistiques actuelles. Chaque année, l’Institut organise plusieurs expositions et propose un programme discursif mêlant conférences, cours et podcasts. L’ISELP accueille également des résidences artistiques, scientifiques et de médiation. Enfin, des activités pédagogiques viennent compléter cette offre, favorisant la rencontre et la réflexion autour de l’art.

Le Botanique, à Bruxelles, est un lieu où les arts plastiques et la musique se rencontrent. Ancien jardin botanique, il est désormais le centre culturel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, avec une quinzaine d’expositions et plus de 500 concerts à l’année. Engagé dans la promotion de la création émergente, le Botanique soutient les artistes locaux et favorisent l’expérimentation et le dialogue artistique.

 

En pratique

Mercredi au vendredi - 14:00 à 19:00
Samedi et dimanche - 13:00 à 19:00

Retrouvez toutes les informations pratique sur le site La Friche.

En collaboration avec la Loterie Nationale, le Centre Wallonie-Bruxelles/Paris, Wallonie-Bruxelles International, la SABAM, la Fédération Wallonie-Bruxelles, le Consulat Général de Belgique en France et Art-O-rama.

05/06/2025

Le duo belge COLT, composé de Coline Debry et Antoine Jorissen, est la nouvelle sensation électro-pop venue de Bruxelles. 

Anciennement connus sous le nom de Coline & Toitoine, ils se démarquent par leur créativité, leur énergie et la fusion unique de leurs univers : la voix puissante et sensible de Coline rencontre les instrumentales envoûtantes d'Antoine. 

Depuis leurs débuts en 2018, ils enchaînent les succès avec des millions d'écoutes sur les plateformes et des concerts de Bruxelles à Paris, jusqu'à New York. 

05/06/2025
Ecoutez-vous le belge ?
Ecoutez-vous le belge ?

Sous un angle humain et dans un format court, ils ont accepté de répondre à nos questions. Vous voulez en savoir plus sur eux, alors suivez les épisodes de Ecoutez-vous le belge?

Retrouvez toutes les interviews ci-dessous.

Sous un angle humain et dans un format court, ils ont accepté de répondre à nos questions. Vous voulez en savoir plus sur eux, alors suivez les épisodes de Ecoutez-vous le belge?

Retrouvez toutes les interviews ci-dessous.

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COLT

Le duo belge COLT, composé de Coline Debry et Antoine Jorissen, est la nouvelle sensation électro-pop venue de Bruxelles. Anciennement connus sous le nom de Coline & Toitoine, ils se démarquent par leur créativité, leur énergie et la fusion unique de leurs univers : la voix puissante et sensible de Coline rencontre les instrumentales envoûtantes d'Antoine. Depuis leurs débuts en 2018, ils enchaînent les succès avec des millions d'écoutes sur les plateformes et des concerts de Bruxelles à Paris, jusqu'à New York. Leur single Insomnies a marqué un tournant, propulsant le groupe sur la scène pop francophone et leur permettant de conquérir un large public en France et en Belgique. Leur style navigue entre électro-pop, indie et folk, avec des textes souvent engagés et touchants, désormais majoritairement en français. COLT, c'est l'histoire d'une amitié, d'une passion commune et d'une ascension fulgurante à suivre absolument !

Pour en savoir plus

La page Facebook de COLT

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Essyla

Avec son tempérament fantasque et son look excentrique, Essyla s’impose comme l’une des voix les plus singulières de la scène pop belge. Finaliste remarquée de The Voice Belgique en 2021, elle séduit par un univers coloré, moderne et résolument groovy, où la pop fusionne avec le funk et la soul. Bercée par la chanson française, Essyla puise aussi son inspiration chez les grandes voix du jazz, de la folk, du rock et du funk, notamment les légendes américaines. Sa voix puissante et maîtrisée, alliée à un flow impressionnant en anglais, donne vie à des textes engagés, où l’émancipation féminine occupe une place centrale. Après un premier EP remarqué, elle revient avec de nouveaux titres comme « Tip Toe », annonçant un projet encore plus audacieux. Essyla, c’est l’énergie d’une nouvelle génération pop, à découvrir absolument en live !

Pour en savoir plus 

La page Facebook d'Essyla

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YKONS

Rencontre avec YKONS lors des Francos de Spa 2024. Le groupe s’apprête à monter pour la toute première fois sur la grande scène Pierre Rapsat. Après avoir joué partout ailleurs au fil des années, il va enfin vivre le grand frisson. Juste avant de monter sur scène, Renaud et Yann, deux des cinq membres du groupe, partagent leur excitation… notamment cette impatience de se retrouver perdus dans cette masse face à une mer de visages. Depuis, ils connaissent la sensation. Et elle était à la hauteur. Quelques jours plus tôt, le groupe affiche complet à l’Ancienne Belgique, le soir même de la sortie de leur nouvel album « 𝐂𝐥𝐨𝐮𝐝 𝐍𝐢𝐧𝐞 ». Originaires de la région de Herve, 𝐘𝐊𝐎𝐍𝐒 est un groupe pop rock qui vit pour la scène. Leur musique, portée par des messages d’espoir, de résilience et d’acceptation de soi, touche un public toujours plus large.

Pour en savoir plus

La page Facebook d'YKONS

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Dan San

 
Dan San : 5 gars, 1 fille. D’abord 2 puis 4 et enfin 6, le groupe liégeois rock pop indie, Dan San se compose aujourd’hui de 4 voix, un élégant synthé, une guitare acoustique, une basse et une électrique accompagnés d’un violon et d’une batterie… Dan San c’est tout ça et bien plus encore. Le sextet fête cette année ses 20 ans, reconnu à l’international, le groupe n’a pas fini de nous séduire avec ses mélodies indie folk classieuses et raffinées.
 
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RIVE

RIVE est un groupe électro-pop fondé par 2 amis, Juliette, au chant, à la guitare, au piano et Kevin à la batterie, au clavier et aux arrangements. Anciens vainqueurs du Franc'off en 2016, RIVE a fait depuis un très beau parcours en Belgique mais aussi à l’étranger (Chine, Brésil, Suisse, Canada…). L'univers est dark et profond, les mélodies sont travaillées et précisément jouées. La délicatesse, la voie douce et la chaleur de l'interprétation vocale contrastent avec les sujets développés et la dureté du propos. Alors que beaucoup d’artistes chantent en anglais, RIVE choisit le français pour faire passer des messages. « C’est d’emblée plus fort dit Juliette ». RIVE n’a pas fini de nous émouvoir et de nous faire danser !

Pour en savoir plus :

La page Facebook de RIVE

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Doowy

En peu de temps, Doowy s’est fait une place sur la scène pop francophone. Révélé artiste découverte des radios publiques francophones dès son premier single, Doowy séduit tant les médias que le public. Rapidement, il se produit sur de nombreuses scènes et assure les premières parties de Hervé et Vianney. Après avoir contribué au succès d’autres stars de la scène belge, comme Mustii ou Lost Frequencies, Doowy décide de se lancer en solo juste avant la crise sanitaire. Son 1er EP, oscillant entre chanson française, disco et électro-pop, invitait à l’évasion et au lâcher prise. Son 2e EP, "Pastel Sunset", est teinté d'une aura solaire et rétro. Une ode aux couleurs délavées du temps, mêlant les teintes vieillies d'un passé nostalgique aux éclats vibrants d'un coucher de soleil. Doowy offre un voyage musical où les sons organiques des batteries et percussions à l'ancienne se mêlent aux synthés analogues d'antan, le tout saupoudré d'influences électroniques actuelles. Un tableau sonore qui évoque la douceur d'un coucher de soleil. Découvrez cet univers coloré, décomplexé et parfois carrément décalé où les contresens et l’humour se jouent en notes de fond.

Pour en savoir plus : 

La Page Facebook de Doowy

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RORI

RORI, jeune auteure, compositrice et interprète, bouscule la scène musicale belge depuis quelques années. Après avoir fait ses premiers pas dans la musique au sein du groupe BEFFROI, elle se lance en solo en 2020 et livre ses premiers singles qui suscitent directement l’attention des médias et des radios du pays. En 2022, RORI est prête à s’assumer et elle prend la décision de chanter exclusivement en français. Arrive alors l’incontournable hit "Docteur" qui explose sur toutes les radios et plateformes de streaming et la propulse dans la lumière. La jeune chanteuse débute 2023 avec la sortie de son premier EP. Dans "Ma saison en enfer", RORI nous propose un univers qui mélange différentes couleurs, soulignant son éclectisme et son amour pour la pop-culture. Elle se dévoile à travers cet EP et nous offre un regard brut, sans artifice, sur ses problèmes au quotidien. Elle se confie : rien ne devrait être trop sérieux, la vie continue. Après avoir écumé les scènes belges, son succès éclate à l’étranger également. En témoignent quelques concerts donnés en décembre 2023 au Vietnam, où elle a su conquérir un public désormais acquis à sa musique !

Pour en savoir plus :

La page Facebook de RORI

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Perry Rose

Faut-il encore présenter Perry RoseLe Belgo-Irlandais, auteur, compositeur et interprète a déjà un parcours accompli. Après 30 ans de carrière et une dizaine d’albums, Perry Rose a rassemblé un large public qui apprécie son style. L'inspiration du rock des années 70 est omniprésente dans son répertoire. Ces années qui ont écrit les premières lettres de noblesse d'un art qui n'était pas encore reconnu comme tel et qui était même pour certains considéré comme décadent. Aujourd'hui lorsque l'on évoque les Beatles, les Rolling Stones ou encore les Who, c'est une évidence... Mais quand Perry se met à la musique, c'est dans cette ambiance musicale qu'il forge ses armes. C'est simplement une maîtrise incroyable et une joie sincère de retrouver son public qui rendent ses concerts inoubliables et spontanés. Il y a, dans sa musique, comme un vent d'Irlande qui inonde l'atmosphère. Ce sont aussi ses origines et cela s'entend. Subtile mélange de ballades irlandaises et d’univers pop anglo-saxon ! Ses mélodies n’ont pas fini de vous faire voyager !

Pour en savoir plus : 

Le site officiel de Perry Rose

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Mentissa

Naviguant entre pop anglaise et française, Mentissa combine à la fois douceur et maîtrise dans sa voix, ce qui rend sa prestation splendide et puissante. Sur scène, sa spontanéité et sa joie de vivre sont contagieuses, et elle nous livre son groove avec générosité. Elle a d’ailleurs reçu un accueil royal pour ses premières Francofolies lors de l’édition 2023. Mentissa, une artiste de Wallonie-Bruxelles à retenir…

Pour en savoir plus:

Le clip "Mamma Mia"

Le site officiel de Mentissa

 

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Loïc Nottet

Depuis The Voice et ses premiers pas à Spa, Loïc Nottet a gagné en assurance. Le garçon timide et discret est devenu un artiste accompli fier de son succès. Sur scène, il offre une prestation juste et généreuse, un véritable show de musique et de danse, suivie par une foule enthousiaste qui reprend avec cœur ses premiers morceaux.

Pour en savoir plus:

Le clip "Danser"

Le site officiel de Loïc Nottet

 

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Kid Noize

Musicien, DJ et producteur, Kid Noize - The man with a monkey face - propose une synthpop qui ravirales amateurs de musique pop et électro. Son troisième album Nowera vient de sortir ce 17 février 2023, accompagné du tome final de la bande dessinée “L’héritage de Nowera” dont il est co-scénariste. Il sera également à l'affiche de plusieurs festivals lors de l'été 2023.

Pour en savoir plus:

Le clip "Ooza Yeah"

Le site officiel de Kid Noize

 

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Delta

Vous cherchez de la musique belge inspirante et unique ? Découvrez le groupe belge Delta qui allie des mélodies accrocheuses et des paroles profondes pour créer une expérience musicale inoubliable. Avec un style unique et une énergie contagieuse, Delta a captivé des milliers de fans en Belgique et à l’international. Leur musique continue d'inspirer de plus en plus de personnes chaque jour. Découvrez leur interview.

Pour en savoir plus:

Ecoutez Delta sur DELTA - NIRVANA

Compte Youtube de DELTA

 

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Roscoe

Présent sur la scène pop/rock depuis déjà 10 ans, on ne présente plus le groupe liégeois Roscoe. Leurs deux premiers albums avaient déjà conquis le public, mais la sortie, tant attendue après 7 ans d’absence, de leur 3ème opus n’a fait que confirmer la place qu’ils occupent dans le cœur des gens. La voix chaude et la présence charismatique du chanteur, Pierre Dumoulin, contribuent au succès du groupe, qui propose un rock à la fois pêchu et profond, alternant morceaux qui donnent envie de bouger et morceaux plus mélancoliques. Mais, comme tout bon groupe, c’est sur scène qu’ils donnent toute la mesure de leur talent !

Pour en savoir plus:

Le site officiel de Roscoe

Le clip "1 To 6"

 

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Glauque

Sur la carte des musiques actuelles, Glauque marque le territoire de son identité forte. Ouverte aux expériences électroniques, la formation modifie l’ADN du hip-hop et explose les codes de la chanson française. Leur dernier album, "L'inconnu", a été acclamé par la critique.

Pour en savoir plus:

La page Facebook de Glauque

Le clip "Vivre"

 

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Ykons

YKONS, c’est un groupe de 5 musiciens liégeois suivi par un public fidèle depuis leurs premières apparitions en festivals.

Touche-à-tout, ils assurent leurs compositions et leurs productions en menant un projet musical entre indie, électro et pop. Une identité marquée par des chansons autobiographiques, des mélodies entêtantes et une vraie générosité scénique.

Pour en savoir plus:

Le site officiel de Ykons

Le clip "Lights up"

 

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Claire Laffut

Artiste protéiforme, Claire Laffut entre en musique par hasard et avec un brin de culot certainement. Reconnue pour ses prestations de mannequin et sa percée dans le tatouage éphémère, elle poursuit à présent deux passions, musique et arts graphiques. Son sens inné de la scène dévoile une énergie communicatrice.

Nourrie de pop française et de World Music, elle nous offre dans son dernier album Bleu des chansons feel good, peps et colorées. 

Pour en savoir plus:

La page Facebook de Claire Laffut

Le clip "Hiroshima"

 

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Mustii

Auteur, compositeur, chanteur, Thomas Mustin dit Mustii est aussi connu comme acteur et metteur en scène. Etudiant en théâtre, il débute sa carrière de musicien par hasard en s’installant au synthé d’un ami. Il crée alors instinctivement des mélodies et se prend au jeu. L’envie de se professionnaliser et de monter un groupe vient très vite.

Personnalité aux multiples influences, il se sent encore imposteur dans le monde musical. Pourtant, il explose sur scène dans toute sa sincérité et sa puissance de voix et de jeu. Mustii, un musicien–acteur sensible et paradoxal à découvrir avec son dernier album It's Happening Now.

Pour en savoir plus:

Le site officiel de Mustii

Le clip "It's Happening Now"

 

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Typh Barrow

Dans un mélange de musique pop et soul avec des accents jazz et blues, Typh Barrow nous a presque habitués au coup de foudre immédiat pour ses albums. A chaque sortie, le succès est rapide et étourdissant. 

Une voix exceptionnelle porte un univers personnel qui raconte les sentiments d’une femme qui partage ses expériences. Toujours surprenante et enjouée, Typh Barrow parvient à décloisonner les styles pour porter avec légèreté et élégance des messages profonds et universels. Bien en phase avec son époque et un public enthousiaste, elle a déjà été récompensée à de nombreuses reprises.

Pour en savoir plus:

Le site officiel de Typh Barrow

Le clip "Damn! You're Bad"

 

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Elia Rose

Autrice-compositrice, la pétillante Elia Rose propose une musique pleine de joie ! Son univers disco 80' et sa spontanéité embarque ceux qui l’écoutent en quelques secondes.

Elia Rose rentre doucement dans l’arène du monde de la pop, refusant d’être ce que l’on attend d’elle. Tantôt fragile, tantôt folle, elle crée un univers très personnel, qui échappe à toute convention. Comme les bulles dans le champagne, elle donne de la saveur à la fête et brise la glace avec une déconcertante facilité.

Pour en savoir plus:

Le site officiel d'Elia Rose

Le clip "TOKYO"

 

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Lemon Straw

Lemon Straw, c’est déjà 10 ans de carrière, 3 albums, des singles imparables, des premières parties prestigieuses et un nombre incalculable de concerts.

Lemon Straw, c'est un délicieux mélange de folk, de rock et de pop. Mais c’est surtout une voix, celle de Giani, une atmosphère et beaucoup, beaucoup d'émotion. Impossible de rester de marbre à l'écoute de ce timbre si particulier. D’autant plus quand ce sont des musiciens aussi talentueux qui lui servent d’écrin.

Pour en savoir plus:

Le site officiel de Lemon Straw

Le clip "I Never Do"

 

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Charles

Charlotte Foret, alias Charles, c’est un son pop rock plutôt sombre. Dans ces nuages noirs, une voix extraordinaire, d’une maturité impressionnante pour son jeune âge, ressort comme un point lumineux à suivre pour trouver son chemin. Cet univers très personnel et assumé nous embarque dans des expériences vécues dont on retient le message positif que la jeune chanteuse veut faire passer. Le public ne s’y trompe pas, réservant à chaque fois un accueil plus qu’enthousiaste à la jeune femme qui dévoile peu à peu son univers.

Pour en savoir plus:

La page Facebook de Charles

Le clip "Without you"

 

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Aprile

 

Auteur-compositeur, Aprile propose un univers musical singulier, bercé par la musique anglo-saxonne. Un univers énergique et plein de fraîcheur, dans un style à la fois funk-soul, pop et indé. Un univers rempli d’histoires personnelles, qu’il offre sur son premier album. A découvrir sur scène, où il déploie tout son talent et embarque avec lui les spectateurs, prêts à entrer dans son monde!

Pour en savoir plus:

La page Facebook d'Aprile

Le clip So Good

 

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Doria D

 

Artiste complète, Doria D compose et écrit ses morceaux. Avec des influences telles que Billie Eilish, Lana Del Rey ou la scène rap francophone avec Nekfeu et Lomepal, la jeune femme s’inspire de ses propres expériences pour écrire ses textes. Son 1er single, « Dépendance », aborde le sujet des relations amoureuses toxiques. La richesse de Doria D se trouve dans ses contrastes : on ne peut rester indifférent face à ses textes mélancoliques, sa voix rauque et envoûtante et ses mélodies solaires. A découvrir !

Pour en savoir plus:

La page Facebook de Doria D

Le clip "Sur ma tombe"

 

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OLIVE

 

OLIVE est auteure, compositrice et interprète. Artiste autodidacte, dotée d’un timbre de voix singulier, elle rejoint le monde de la composition en 2016, sous le nom de LYA, suite à sa participation à The Voice Belgique. Après avoir donné une série de concerts en Wallonie, son rôle de maman l’amène à faire une pause qui lui permettra d’opérer un cheminement personnel et favorisera l’émergence de valeurs humanistes et écologiques plus affirmées qui vont être le terreau de sa créativité.

C’est ainsi que naît OLIVE, une femme à la fois naturelle et sincère, poétique et drôle, extrêmement sensible. Elle s’entoure d'Erwan Le Berre pour assurer une écriture subtile, juste et décalée des textes, et de Nico D'Avell pour une réalisation à la pointe en termes de modernité et d’originalité. Une belle découverte.

Pour en savoir plus:

La page Facebook d'OLIVE

Le clip "Comme il se doit"

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30/05/2025
Les Echasseurs de Namur à l'Exposition universelle d'Osaka 2025 © J. Van Belle - WBI
Les Echasseurs de Namur à l'Exposition universelle d'Osaka 2025 © J. Van Belle - WBI

A l’occasion de leur participation à l’Exposition universelle d’Osaka, les Echasseurs de Namur nous invitent à découvrir une tradition qui, malgré plus de six siècles d’existence, continue de s’écrire et de s’inscrire dans la modernité. Une tradition faite de partage, d’ouverture sur le monde et de lien entre les générations.

A l’occasion de leur participation à l’Exposition universelle d’Osaka, les Echasseurs de Namur nous invitent à découvrir une tradition qui, malgré plus de six siècles d’existence, continue de s’écrire et de s’inscrire dans la modernité. Une tradition faite de partage, d’ouverture sur le monde et de lien entre les générations.

Echasseurs, dites-vous ?

Echasseur, le terme désigne l’utilisation des échasses, dans la région namuroise. Il correspond au terme "échassier" que nous trouvons au dictionnaire mais fait plus spécifiquement référence aux joutes namuroises. On parle ici de joute plutôt que de combat. En effet, la joute est une discipline qui se joue en équipe et qui se veut respectueuse et conviviale. Les joutes opposent les Avresses et les Mélans. Ces compagnies représentent, historiquement et par des couleurs spécifiques, la confrontation entre les représentants du centre et des faubourgs de Namur. Cette convivialité, vous la mesurez lorsque les Echasseurs vous racontent leur joute car ils vous parlent tout autant d’échasses que des merveilleuses rencontres qu’ils ont eu la chance de faire au fil de leurs prestations.

Une tradition ouverte sur le monde

Les premières traces historiques de la pratique des échasses à Namur apparaissent dans un document daté du 8 décembre 1411. Intitulé le "Cri du perron", ce document officiel édité par Le Comte de Namur y interdit la pratique des joutes d’échasses aux plus de 13 ans. Mais cette tradition de six siècles ne s’est en rien cantonnée à la seule région de Namur. C’est un symbole important du folklore wallon (au sens noble du terme) qui est régulièrement invité à présenter aux quatre coins du monde ses prestations spectaculaires. Au gré de leurs voyages, ces équipes enthousiastes ne laissent personne indifférent. A travers leur discipline et leurs personnalités attachantes, ces ambassadeurs wallons proposent une invitation au partage des folklores et des cultures. Namur reçoit aussi régulièrement des compagnies étrangères et nous ouvre les yeux sur une large diversité culturelle.   

Et la place de la femme dans tout ça ?

Considéré a priori comme une discipline virile et tout en force, la pratique du jeu d’échasses en joute est autant une question de maîtrise des techniques que de stratégie d’équipe. Et les filles y trouvent une place de choix. Depuis 2018, des  joueuses sont venues gonfler les rangs namurois. Le niveau des compétitrices est bien au-delà de la figuration. Cette présence féminine participe à inscrire cette tradition séculaire dans la modernité. Après plus de 600 ans de joutes exclusivement masculines, les Echasseuses sont officiellement rentrées dans l’histoire le 17 septembre 2022. Leur toute première joute a eu lieu au cœur des fêtes de Wallonie, sur la place du Théâtre de Namur. Aujourd'hui, sur un peu plus de 140 membres, 20 % sont des dames ou des jeunes filles. Et les moins de 18 ans constituent à peu près 42 % des effectifs.

L’ouverture vers les dames constitue une fierté et un succès. Des ambassadeurs se rendent dans les écoles pour partager l’histoire, la pratique et permettent la transmission aux générations futures. La possibilité de participer activement aux Fêtes de Wallonie juchés sur des échasses est une perspective qui attire chaque année beaucoup de jeunes.

Un patrimoine culturel mondial reconnu par l'UNESCO

En 2016 l’association des jouteurs, soutenue par des citoyens ainsi que par de nombreuses associations namuroises, a initié le processus pour faire inscrire les joutes sur échasses de Namur sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

Ce processus a connu de nombreux moments forts, comme les plus de 27.700 signatures récoltées par la pétition de soutien ou l’organisation des tables rondes. Il a été l’occasion d’une réflexion approfondie sur la pratique de la joute en tant que patrimoine, sur les risques qui pèse sur celle-ci et sur les initiatives qui pourraient être prises.

Le 16 décembre 2021, à l’occasion de la seizième session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, l’UNESCO a inscrit les joutes sur échasses de Namur sur la Liste Représentative du Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité.

Bien plus qu’une discipline sportive

Au-delà d’une pratique sportive particulière qui a ses règles et ses techniques, les Echasseurs véhiculent également une histoire importante et riche, liée à un cadre régional remarquable. Mais c’est aussi la dimension humaine des Echasseurs qui se transmet de génération en génération : un subtil mélange de courage, de solidité et d’enthousiasme. A la rencontre des Echasseurs, le monde devient plus ouvert, plus accueillant et plus curieux de la culture des autres. Longue vie à eux !

Pour découvrir toute la richesse des Echasseurs namurois, rendez-vous sur leur site internet : https://echasseurs.org/

Intéressé par la participation de Wallonie-Bruxelles à l’Expo universelle d’Osaka ? Retrouvez-en tous
les détails ici : https://www.wallonia-osaka.be/fr/ 

 

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28/05/2025
Étiquettes

L’histoire d’Eric et Sabine Léonard commence comme celle de deux agriculteurs traditionnels, un brin entrepreneurs.
Après avoir testé la culture du cassis, ils ouvrent une boucherie à la ferme. Mais l’envie de retrouver un semblant de liberté, loin des horaires stricts imposés par le magasin et des heures passées enfermés, se fait de plus en plus pressante... Notamment pour consacrer plus de temps à leur fille.

27/05/2025
À quelques dizaines de kilomètres de Marrakech, Scarabeo Camp propose des expériences hors du temps et des sentiers battus aux voyageurs en quête de beauté absolue © J. Van Belle - WBI
À quelques dizaines de kilomètres de Marrakech, Scarabeo Camp propose des expériences hors du temps et des sentiers battus aux voyageurs en quête de beauté absolue © J. Van Belle - WBI

La promesse est belle… Après quelques trente kilomètres de piste au départ de Marrakech, un autre monde est possible. Et c’est un couple belge qui s’en porte garant. Depuis 2012, Vincent T’sas et son épouse, Florence Mottet, proposent des expériences hors du temps et des sentiers battus aux voyageurs en quête de beauté absolue. Entretien.

Qu’est-ce qui vous a amené au Maroc ? 

La promesse est belle… Après quelques trente kilomètres de piste au départ de Marrakech, un autre monde est possible. Et c’est un couple belge qui s’en porte garant. Depuis 2012, Vincent T’sas et son épouse, Florence Mottet, proposent des expériences hors du temps et des sentiers battus aux voyageurs en quête de beauté absolue. Entretien.

Qu’est-ce qui vous a amené au Maroc ? 

Vincent T’sas  : Je suis arrivé dans ce pays en 2003, à l’âge de 22 ans. J’étais alors photographe et un peu fatigué car je venais de faire un bouquin pour les ambassades belges. J’avais donc envie de me poser. Et c’était d’autant plus nécessaire que j’avais beaucoup bougé en étant enfant. Mon père travaillait dans l’Union minière, alors je le suivais partout, en Algérie, en Yougoslavie, en Grèce, en Thaïlande... C’est sûrement pour ça que j’ai un goût de l’ailleurs très prononcé. 

Et là, Marrakech vous a fait les yeux doux… 

Oui, la famille de Florence avait deux riads ici. C’est vite devenu notre point de chute. Et moi qui voulais arrêter la photo, j’ai vite repris. A l’époque, le secteur touristique cherchait des professionnels de l’image pour les brochures. J’ai donc recommencé à travailler la photo. Florence, après ses études de graphisme à La Cambre, m’a rejoint pour qu’on s’installe définitivement ici.

Comment l’aventure Scarabeo Camp débute-t-elle? 

À l’origine, avec mon épouse, nous avions une petite maison d’hôtes et une agence de communication graphique. Florence créait des visuels pour des chaînes hôtelières, des logos ou encore des identités de marque qui marchaient bien car à cette époque, à Marrakech, il y avait peu de professionnels comme nous et la demande était forte. Nous travaillions énormément, bien plus qu’en Belgique. Alors pour échapper un peu au quotidien, nous partions régulièrement en 4x4 le week-end, souvent avec ma belle-sœur et son mari. Un jour, en plein sud du pays, nous sommes tombés en panne. Nous avons dû attendre plusieurs jours qu’une pièce de rechange arrive. Alors, nous avons improvisé un petit bivouac autour des voitures, discuté, réfléchi… Et c’est là qu’est née l’idée de Scarabeo Camp : allier l’expérience de la maison d’hôtes à un campement raffiné, inspiré de nos escapades et de cette manière simple mais immersive de vivre le désert.

Combien de temps allez-vous mettre pour matérialiser cette idée ? 

Deux ans. Scarabeo est né en 2012. Au départ, on voulait s’installer dans le Sahara mais avec la naissance de notre fille, on a préféré rester près de Marrakech. Les camps sont à 35 kilomètres de la ville. Florence s’occupait de l’image de la marque, du site, des brochures, d’Instagram. Puis, au fur et à mesure, l’équipe s’est agrandie. Aujourd’hui, on emploie à peu près 80 personnes, toutes indispensables vu l’environnement dans lequel on est. Dans le désert, tout est compliqué pour faire à manger, laver les draps… On a donc des corps de métiers très variés : des maçons, des cuisiniers, des couturiers...

Que proposez-vous aux personnes désireuses de se ressourcer dans cet environnement aride? 

Les campements sont répartis sur un périmètre de 5 à 6 kilomètres, formant un triangle entre Stone Camp, La Citadelle et Les Roches Noires, où des mariages sont parfois organisés. Chaque site préserve l’esprit du bivouac, tout en offrant des panoramas distincts. Stone Camp s’étend dans un désert de pierres, très minéral. La Citadelle, perchée sur un relief escarpé, présente un dénivelé marqué. On a choisi ce nom en référence à une ancienne kasbah abandonnée sur place, mais aussi en hommage à la région wallonne et à nos souvenirs de passages à Namur. 

Quelles sont les demandes faites en général par vos visiteurs ? 

Certains souhaitent partir dans un camp mobile, d’autres veulent un massage avec projection de film ou un chef au milieu de nulle part le soir. Les envies sont variées, alors on s’adapte. On peut faire un shooting photos, un cocktail d’anniversaire, de la balade à cheval, de la montgolfière, de la marche avec un guide ou encore du sport mécanique…

Du sport mécanique? Ne craignez-vous de déstabiliser le sol avec le passage répété des véhicules ? 

Cela nous dérange, bien sûr, mais nous n’avons malheureusement aucun pouvoir de décision à ce sujet. C’est une volonté des autorités et nous devons nous y conformer. Ce secteur est devenu un business facile, attirant de nombreuses personnes qui s’y lancent sans forcément être encadrés. Le manque de régulation engendre un trafic intense, avec des véhicules qui sillonnent sans cesse les dunes et les étendues désertiques, parfois sans réelle considération pour l’environnement ou le calme du lieu. C’est un véritable problème pour nous, car lorsque l’on pense au désert, on imagine un espace vierge, silencieux, un lieu où la nature règne en maître. Chez Scarabeo, nous voulons préserver cet esprit. Nous faisons tout notre possible pour limiter l’impact de cette activité sur l’expérience de nos visiteurs. Mais notre marge de manœuvre reste limitée, car nous devons respecter le cahier des charges marocain.

On est loin de l’ambiance «  Lawrence d’Arabie  », avec cette idée romantique du désert et cet esprit d’aventure…

(Rires) Pour ça, on organise des méharées. On peut partir une journée avec un dromadaire et déjeuner dans un village. Je le répète mais le désert du Maroc est riche en rencontres et paysages. On s’imagine souvent qu’il n’y a que du sable mais c’est un cliché qu’on a plaisir à démonter. On aime bien faire partager nos expériences vécues. Le désert d’Agafay est vraiment un endroit insoupçonné. On a une vue magnifique sur les montagnes de l’Atlas. Je me souviens encore de la première fois où je les ai vues. Il y avait un orage qui arrivait, et au dernier moment, il a changé de direction. Le ciel était tout noir d’un côté et tout bleu de l’autre. J’ai pensé alors : « Ce lieu n’est pas croyable ». Il n’y avait jamais personne. Quand j’en parlais aux gens que je connaissais à Marrakech, personne ne connaissait. Ce n’était pas facile d’accès. Il y avait très peu de pistes.

Comment vivez-vous le changement en quelques années ? Si le désert n’est plus si désert, comment fait-on pour le préserver ? 

C’est vrai que la région d’Agafay a pris de l’ampleur. Le désert a changé en devenant plus fréquenté. Aujourd’hui, on a un peu perdu cette impression qu’on avait au début : être seul au monde. Il y a maintenant une trentaine de camps autour de nous. Alors on est extrêmement vigilants quant à notre impact et à notre quiétude. Pour respecter l’environnement, nous limitons les constructions permanentes et privilégions les tentes. Nous avons aussi installé des toilettes et mis en place un système de fosse septique avec récupération des eaux, dans une démarche durable. Quant aux terrains sur lesquels nous nous trouvons, ils ont une histoire particulière: autrefois propriétés d’un sultan, ils sont aujourd’hui aux mains du Roi et du Ministère de l’Intérieur. Nous ne sommes pas propriétaires. Nous louons sous forme de concessions de vingt ans.

Vous imaginiez faire votre vie dans un désert ? 

Non. La première fois que je suis revenu au Maroc quand j’avais 20 ans, je traînais un peu les pieds parce que j’étais vraiment très bête. Je n’étais pas attiré par les endroits désertiques. Je venais de Thaïlande où la végétation était luxuriante. Et puis, j’ai découvert la variété des reliefs présents ici. C’est vraiment beau. Chaque moment de la journée, tout au long de l’année, est vraiment surprenant. Ça me touche beaucoup. Et j’aime les gens qu’on y rencontre. Ils ont l’air aussi durs que la terre mais, passé la première impression, on se rend compte qu’ils sont exceptionnels. L’hospitalité marocaine n’est pas un mythe. On la rencontre partout.

Comment avez-vous vécu le séisme qui a fait près de 3.000 morts et quelques 6.125 blessés le 8 septembre 2023  dans le Haut-Atlas  ? Avez-vous été touchés ? 

Non, mais j’ai des employés qui l’ont été. Alors on a voulu aider. Nos couturiers se sont mis à faire des petites tentes qu’on a distribuées dans des villages, à la hauteur de nos moyens bien sûr, parce qu’ils n’étaient que quatre. Grâce à eux, on a réussi à fournir un peu moins d’une centaine de tentes et permis à des familles d’avoir un toit pendant quelques semaines. La solidarité est essentielle. 

Pour terminer, diriez-vous que vous avez répondu à l’appel du désert ? 

Non, je ne crois pas. J’ai toujours rêvé, mais ce n’est plus possible avec la géopolitique actuelle, de pouvoir vraiment traverser le Sahara. Aujourd’hui, malgré tout, je m’intéresse à d’autres déserts du Maroc. J’aimerais faire une route pour emmener les gens dans des endroits préservés du tourisme et absolument magnifiques. Mais les habitants commencent à partir, car la vie y est difficile et qu’il n’y a plus d’eau. On verra ce qui est envisageable… C’est le désert qui décide.

Cet article a été rédigé par Nadia Salmi pour la Revue W+B n°167.

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22/05/2025
Les Belges Histoires - Le Safran de Cotchia © Arnaud Banier
Les Belges Histoires - Le Safran de Cotchia © Arnaud Banier

L’histoire d’Eric et Sabine Léonard commence comme celle de deux agriculteurs traditionnels, un brin entrepreneurs.
Après avoir testé la culture du cassis, ils ouvrent une boucherie à la ferme. Mais l’envie de retrouver un semblant de liberté, loin des horaires stricts imposés par le magasin et des heures passées enfermés, se fait de plus en plus pressante... Notamment pour consacrer plus de temps à leur fille.

L’histoire d’Eric et Sabine Léonard commence comme celle de deux agriculteurs traditionnels, un brin entrepreneurs.
Après avoir testé la culture du cassis, ils ouvrent une boucherie à la ferme. Mais l’envie de retrouver un semblant de liberté, loin des horaires stricts imposés par le magasin et des heures passées enfermés, se fait de plus en plus pressante... Notamment pour consacrer plus de temps à leur fille.


Alors, après avoir découvert une émission sur l’or rouge, Sabine a une idée un peu folle : ouvrir la
première safraneraie professionnelle en Belgique (à Wasseiges). Le défi est lancé. Partis de rien,
Eric et Sabine fondent Le Safran de Cotchia en 2009. Cotchia est un mot wallon qui signifie « le
roseau qui plie mais qui ne rompt pas ». Il a été choisi en hommage à l’arrière-grand-père d’Eric, un
personnage avant-gardiste et entrepreneur.


A l’époque, peu de monde connait le safran, il n’y a pas vraiment de débouchés. Pour ce couple de
précurseurs, le champ est libre : tout est à inventer, de la production à la commercialisation. Voilà
leur liberté retrouvée ! Et un sacré challenge à relever !


Les Léonard partent se former en France, ramènent des bulbes de safran sur le sol belge et
façonnent leur business à leur image. Surtout, ils redeviennent maîtres de leur emploi du temps.


Depuis, Eric et Sabine cultivent avec passion l'épice la plus ancienne et la plus convoitée de la
planète, dans le respect de la nature. Ils proposent aussi toute une gamme de produits dérivés.


Ce métier insolite leur a permis de voyager, de rencontrer des chefs étoilés et de partager leur
expérience avec un large public. Certaines années sont plus dures que d’autres, notamment depuis la
crise du Covid-19, mais pour Eric et Sabine, le plaisir est toujours là.

Découvrez les autres épisodes sur la playlist des Belges Histoires !

Pour en savoir plus

Le Safran de Cotchia 

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21/05/2025
Affiche de l'Offre de stages auprès du Haut-Commissariat aux droits de l’homme, Secrétariat du Comité des droits de l’enfant à Genève

Le Comité des droits de l’enfant est composé de 18 experts indépendants chargés de surveiller la
mise en œuvre de la Convention relative aux droits de l’enfant par ses États parties.
Il surveille également l’application de deux Protocoles facultatifs se rapportant à la Convention, qui

Le Comité des droits de l’enfant est composé de 18 experts indépendants chargés de surveiller la
mise en œuvre de la Convention relative aux droits de l’enfant par ses États parties.
Il surveille également l’application de deux Protocoles facultatifs se rapportant à la Convention, qui
portent sur l’implication d’enfants dans les conflits armés et sur la vente d’enfants, la prostitution
des enfants et la pornographie mettant en scène des enfants

Le 19 décembre 2011, l’Assemblée générale a approuvé un troisième Protocole facultatif établissant une procédure de présentation de communications, qui permet à des enfants de déposer eux-mêmes une plainte portant sur des
violations spécifiques de leurs droits au titre de la Convention et de ses deux premiers Protocoles facultatifs. Ce  Protocole est entré en vigueur en avril 2014.


Tous les États parties sont tenus de présenter au Comité des rapports réguliers sur la mise en œuvre
de la Convention. Ils doivent présenter un rapport initial deux ans après avoir adhéré à la
Convention, puis des rapports périodiques tous les cinq ans. Le Comité examine chaque rapport et
adresse ses préoccupations et ses recommandations à l’État partie sous forme d’observations finales.

Le Comité examine également les rapports initiaux remis par les États ayant adhéré aux deux
premiers Protocoles facultatifs sur l’implication d’enfants dans les conflits armés et sur la vente
d’enfants, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène des enfants.

Le Comité peut également examiner les plaintes émanant de particuliers concernant des allégations
de violation des dispositions de la Convention sur les droits de l’enfant et de ses deux premiers
protocoles facultatifs par les États parties à la Convention, et mener des enquêtes sur des allégations
de violation grave et systématique des droits consacrés par la Convention et ses deux Protocoles
facultatifs.

Le Comité se réunit à Genève et organise généralement trois sessions par an, à savoir une séance
plénière de trois semaines et un groupe de travail présession d’une semaine.
Le Comité est appuyé par un Secrétariat qui travaille sous l’égide du Haut-Commissariat aux droits de
l’homme des Nations Unies

Description des stages – tâches principales

Sous l’autorité de la Secrétaire du Comité des droits de l’enfant et avec l’appui de l’Expert
Indépendant du Comité des droits de l’enfant élu au titre de la Belgique, le/la titulaire du poste
apportera un appui au travail du Secrétariat du Comité des droits de l’enfant pendant les sessions et
entre celles-ci et au département des pétitions.


Deux postes de stagiaire sont à pourvoir.

1 Stage auprès du Secrétariat du Comité des droits de l’enfant

Plus précisément, le/la titulaire aura pour tâches d’assister les fonctionnaires chargés des droits de
l'homme auprès du Comité des droits de l’enfant dans:

  • la préparation de l’examen des pays qui soumettent un rapport de suivi de la mise en œuvre de la
    Convention des droits de l’enfant ;
  • des recherches juridiques concernant ces pays ;
  • soutien à la rédaction de listes de questions ou de recommandations ;
  • la préparation de réunions de travail avec les membres du Comité et la rédaction de procès-verbaux;
  • en fonction des compétences linguistiques, l’aide à la traduction de documents ou à l’interprétation
  • de réunions officieuses avec les membres du Comité ;
  • la réalisation d’autres tâches liées à ces tâches principales.

2 Stage auprès du Secrétariat du Département en charge des requêtes individuelles :

  • Les recherches juridiques liées aux communications individuelles soumises au Comité des droits de
    l’enfant ;
  • La rédaction de résumé des nouveaux cas soumis au Comité ;
  • La rédaction de compte rendu de réunions avec les membres du Comité)

Profil des candidat.e.s

  • Diplômé(e) par un établissement d’enseignement supérieur de la Fédération au début du stage d’un Master en droit (droit international, droits de l’homme), en sciences humaines (sciences politiques,
    relations internationales) ou sociales (sociologie, anthropologie).
  • Pour le stage auprès de la section des requêtes individuelles, seuls les diplômes de juristes
    (éventuellement avec spécialisation) seront pris en considération.
    Attention, le diplôme doit avoir été délivré par une université ou une haute école financée ou
    organisée par la Fédération Wallonie-Bruxelles de Belgique. Le dernier diplôme obtenu doit avoir été
    délivré au plus tard 2 ans avant le début du stage. Tout dossier ne répondant pas à ces critères sera
    jugé irrecevable.
  • Excellente connaissance des instruments juridiques internationaux dans le domaine des droits de
    l’homme au niveau international et régional.
  • Une bonne connaissance du fonctionnement des Nations Unies serait considérée un atout.
  • Solides compétences en matière de recherche, d’analyse et de rédaction notamment pour la
    préparation de documents et de rapports
  • Sens de l’organisation.
  • Respect de la confidentialité, de la discrétion, du tact et de la diplomatie
  • Aptitude à travailler dans un environnement multiculturel
  • Compétences informatiques (Microsoft Word, Excel, Intranet, Internet, etc.)
  • Excellente connaissance du français (oral et écrit) et de l’anglais (oral et écrit) ; connaissance de
    l’espagnol est un atout

Durée du stage : 6 mois

  • 01/09/2025 au 01/03/2026
     

Introduction des candidatures

Adressez votre dossier de candidature pour le 12 juin 2025 (23h59) à bourses@wbi.be  :

  • Un CV
  • Lettre de motivation
  • Votre choix pour le stage 1 ou 2 (ou un ordre de préférence si les deux postes peuvent vous
    intéresser)

Remarque : les candidat(e)s présélectionnés acceptant un entretien de sélection avec le HCDH de
l’ONU s’engagent à accepter l’offre de stage s’il/elle est sélectionné(e).

Modalités financières

Wallonie-Bruxelles International (agence chargée des relations extérieures pour la Wallonie et la
Fédération Wallonie-Bruxelles) octroie une bourse de mobilité d’un montant forfaitaire mensuel de
1.600 euros /mois + un remboursement de 50% des frais de transport avec un maximum de 500
euros.

Personne de contact

Clotilde COLIGE bourses@wbi.be

Cette offre de stage vous est communiquée par le service des Bourses Internationales de WBI en
collaboration avec la Délégation générale Wallonie-Bruxelles à Genève.

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Voir l'image Fête de l'Eurométropole
Fête de l'Eurométropole - © 2025 Eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai
-

Adresse

Parc du Colysée de Lambersart : 92 Avenue Pasteur, 59130 Lambersart, France

La quatrième édition de l’Eurométropole en fête aura lieu le 1er juin 2025 dans le Parc du Colysée de Lambersart.

On vous promet une journée festive et 100% franco-belge avec un programme d’activités totalement gratuites : concerts, animations pour petits et grands, marché touristique, balades et le Carré Bleu Bike Tour, une boucle de 90 km à vélo le long des principaux cours d’eau du territoire franco-belge.

  

20/05/2025
Quelles protéines alternatives privilégier dans notre alimentation ?
Quelles protéines alternatives privilégier dans notre alimentation ?

Les protéines que nous avalons quotidiennement avec nos aliments sont indispensables à notre santé. Elles interviennent dans la croissance de notre organisme, dans la production de cellules sanguines, d’enzymes, d’hormones. Elles participent aussi à l’entretien et à la réparation des tissus corporels. Pour en assimiler suffisamment chaque jour, et de qualité, rien de tel qu’un régime équilibré.

Les protéines que nous avalons quotidiennement avec nos aliments sont indispensables à notre santé. Elles interviennent dans la croissance de notre organisme, dans la production de cellules sanguines, d’enzymes, d’hormones. Elles participent aussi à l’entretien et à la réparation des tissus corporels. Pour en assimiler suffisamment chaque jour, et de qualité, rien de tel qu’un régime équilibré.

« Actuellement, la plus grande partie des protéines que nous consommons provient de sources animales. Cependant, des alternatives existent », rappelle la communauté wallonne de chercheurs et d’entrepreneurs rassemblés à l’UNamur le temps d’une école internationale de printemps.

Origine essentiellement animale

« La dose quotidienne de protéines recommandée par les spécialistes de la nutrition est fixée à 0,83 gramme par kilo de masse corporelle », explique le Pr John Van Camp (UGent). « En Belgique, elles sont largement disponibles. Quasi la moitié de la population ingère même trop de protéines que ce qui est recommandé. Elles proviennent pour l’essentiel (35 %) de la consommation de viande, 21 % de céréales, 19 % de produits laitiers, 6 % de poissons », pointe le spécialiste, qui cite la dernière enquête de santé nationale réalisée par Sciensano.

Il estime que nous produisons suffisamment de protéines pour nourrir l’ensemble de l’humanité. Malheureusement, ces ressources ne sont pas réparties harmonieusement sur la planète. D’où l’intérêt d’explorer et de développer des filières de production de protéines alternatives.

Améliorer le rapport entre sources animales et alternatives

Les aliments riches en protéines sont d’origine animale (viande, poisson, fruits de mer, insectes, lait et produits laitiers, œufs). Mais ils peuvent aussi être dérivés de champignons, de bactéries ou encore être d’origine végétale (céréales, légumineuses, noix, graines).

L’un des principaux défis pour notre alimentation est d’améliorer le rapport entre les sources de protéines animales et alternatives. Aujourd’hui, ce ratio est sous-optimal à la fois en termes d’environnement et de santé. En Flandre, par exemple, l’idée est de passer d’un régime 60-40 à un régime 40-60. « Soit de réduire la part de protéines animales dans notre alimentation (60 %) à seulement 40 % et inversement de porter la part de protéines végétales de 40 % à 60 % », indique John Van Camp. « Cela fait partie du programme Green Deal lancé par la région. »

Les viandes alternatives : des produits ultratransformés

Remplacer une partie des protéines animales de notre alimentation par des protéines d’origines alternatives, comme des végétaux ou des insectes, est certainement une bonne idée d’un point de vue environnemental. « Les implications de cette évolution alimentaire sur notre santé restent cependant une question largement ouverte », rappelle le scientifique, invité à l’École internationale de printemps organisée par le pôle de compétitivité wallon Wagralim et le portefeuille Foodwal, avec la complicité du département Recherche et Innovation de Wallonie Bruxelles International (WBI).

« La nutrition est une science complexe. Elle ne se limite pas à mesurer un paramètre  nutritionnel d’un élément pris indépendamment d’autres, comme une protéine, par exemple », rappelle le spécialiste de la faculté de bio-ingénierie de l’UGent.

« Tous les composés issus de notre alimentation interagissent entre eux et avec notre système digestif. Décider de substituer des protéines d’origine animale par d’autres dans notre alimentation revêt de nombreuses implications en ce qui concerne leur absorption par l’organisme, les interactions que ces éléments peuvent avoir avec d’autres nutriments ou encore sur leur biodisponibilité. »

Il pousse l’analyse un cran plus loin. En prenant comme exemple un analogue de viande produit au départ de protéines alternatives. « Ce genre d’aliment comporte généralement de nombreux composés différents. Outre les protéines alternatives, on y retrouve aussi des additifs, des fibres, des acides gras insaturés, des traitements divers destinés à apporter une structure, un aspect appétissant à cet aliment. Sans oublier des colorants donnant un aspect de viande au produit, ou encore des arômes pour masquer certains goûts, comme ceux de légumineuses. »

« Tout cela fait penser à d’autres types d’aliments ultratransformés, disponibles dans le commerce, et dont on sait qu’ils peuvent conduire à des problèmes de santé. »

Expertise wallonne

« L’objectif global reste cependant de remplacer en partie la consommation de protéines d’origine animale par une plus grande proportion de protéines végétales », analyse le scientifique. « Les produits élaborés au départ de protéines alternatives sont intéressants. Chez les consommateurs, la tendance, bien qu’encore modeste, est d’ailleurs à une telle substitution. »

Voilà qui explique l’importance de la recherche fondamentale et appliquée en Wallonie et à Bruxelles dans ce domaine de l’alimentation. Ces travaux partent dans de multiples directions. Par exemple, l’identification de la meilleure manière de cuire des produits fabriqués au départ de protéines alternatives.

Dans le cadre du projet wallon Proteboost, centré sur des protéines issues de biomasses microbiennes fraîches (des bactéries pourpres), une équipe de l’ULB a travaillé sur le burger alternatif. « Un produit intéressant, car sa forme est connue du consommateur », explique l’équipe. « La cuisson de ce produit est une étape cruciale pour ce type de burger afin d’offrir au consommateur un produit de qualité. Dans ce cadre, nos recherches modélisent les transferts de chaleur et de masse au cours du processus de cuisson. Ce qui est utile pour comprendre, améliorer et optimiser le processus de production. »

Proteboost fait partie du portefeuille « Foodwal », dont les projets sont en lien direct avec l’Initiative d’Innovation Stratégique wallonne Protewin qui vise à contribuer à l’indépendance protéique de la Wallonie.

Cet article a été rédigé par Christian Du Brulle pour la plateforme Daily Science dans le cadre de École internationale de printemps organisée par Wagralim et le département Recherche et Innovation de WBI.


 

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