
Le secteur des sciences du vivant, en Wallonie et à Bruxelles, est envié aujourd’hui dans le monde entier. En Belgique, les forces vives du secteur ont décidé de s’associer pour le rendre encore plus solide, puisque BioWin et MEDVIA ont signé la première collaboration stratégique entre pôles d’innovation en santé wallon et flamand.
Le secteur des sciences du vivant, en Wallonie et à Bruxelles, est envié aujourd’hui dans le monde entier. En Belgique, les forces vives du secteur ont décidé de s’associer pour le rendre encore plus solide, puisque BioWin et MEDVIA ont signé la première collaboration stratégique entre pôles d’innovation en santé wallon et flamand.
« Nous pouvons tirer parti de nos forces pour renforcer la position de la Belgique en tant que pôle majeur des sciences de la vie en Europe et avoir un meilleur impact à l’international afin de mettre les meilleurs traitements innovants à la portée du plus grand nombre de patients possible », a souligné Sylvie Ponchaut, Directrice générale de BioWin, lors de cette signature. L’accord porte sur plusieurs domaines d’expertise clés : Advanced Therapy Medicinal Products (ATMPs)/bioproduction, Medtech/healthtech, Recherche et innovation...
Les clusters BioWin et MEDVIA ont commencé à collaborer dès 2023, en coorganisant plusieurs conférences d’envergure dont « Science for Health », soutenue par le consortium HST Group (Health, Science and Technology Group, qui réunit Pfizer, UCB, GSK et Janssen), et le premier « HealthTech Investor Summit » qui s’est tenu à Bruges, où 75 entrepreneurs ont pu rencontrer plus de 60 investisseurs.
Une proximité internationale
Récemment, Gembloux est devenue la plaque tournante de la distribution des vaccins de GSK dans le monde, puisque l’entreprise a inauguré un nouveau centre de stockage de vaccins et de produits pharmaceutiques. Emmanuel Amory, Administrateur délégué de GSK Belgique, avait rappelé à cette occasion « vouloir continuer à travailler ensemble chaque jour pour renforcer notre compétitivité ». Il avait épinglé un chiffre significatif : « Environ 40 % des enfants dans le monde reçoivent chaque année un vaccin GSK ». La Wallonie excelle dans la production de vaccins et la recherche s’y concentre sur les adjuvants, l’immunologie et l’ARN messager, avec une production active ciblant diverses maladies.
Recherche et développement
Aujourd’hui, l’une des sociétés les plus connues est sans conteste iTeos Therapeutics. Récemment, l’entreprise a publié les données cliniques très encourageantes sur son traitement contre le cancer du poumon. Une autre société, dans cette thématique, poursuit son développement : OncoDNA. Parmi ces dernières avancées, le processus d’analyse du kit OncoDEEP® fournit des informations cliniques, en aidant les laboratoires à réaliser des profils génomiques complets de tumeurs solides à l’aide de séquenceurs MGI (société de création d’outils et de technologies de base qui stimulent l’innovation dans les sciences de la vie), qui utilisent la technologie de pointe DNBSEQ™. « Le partenariat avec MGI marque une étape importante dans notre mission de rendre l’oncologie de précision accessible à tous », souligne Jean-Pol Detiffe, fondateur d’OncoDNA.
L'avenir : la médecine personnalisée
La recherche reste une priorité, comme le montre le travail de François Fuks, professeur à la Faculté de Médecine de l’Université Libre de Bruxelles (ULB). « Le laboratoire que je dirige se concentre sur l’épigénétique dans le contexte du cancer. Nos récentes découvertes ont permis de lever le voile sur de nouveaux mécanismes d’apparition des leucémies. Nous avons ainsi identifié un nouveau mode de régulation insoupçonné de l’expression des gènes par le biais de l’épigénétique. Cette recherche ouvre des perspectives innovantes pour le diagnostic et le traitement des leucémies ».
D’autres projets sont en cours, comme le projet NucleoGlio, qui est le fruit d’un consortium entre la société coordinatrice Belgian Volition SRL, en collaboration avec une autre société, QUALIblood SA et les instituts UNamur-NARILIS et UCLouvainIREC. Leur projet a pour but d’explorer la biopsie liquide pour détecter les glioblastomes via les nucléosomes circulants et leurs modifications épigénétiques, améliorant le diagnostic et le traitement. Les glioblastomes sont des formes très agressives de cancer du cerveau représentant un défi clinique majeur, en particulier lorsqu’il s’agit de rechutes post-chirurgie d’exérèse.
Autre exemple, le projet Gloria (Global Rapid and Innovative DNA Analysis), qui est le fruit d’un consortium entre la société coordinatrice Eonix, en partenariat avec deux autres sociétés, Comunicare Solutions et Kedroz, et les universités UCLouvain et UMons. Ce projet vise à développer une plateforme sécurisée pour permettre aux citoyens de stocker leur ADN numérique, ouvrant ainsi la voie à des analyses avancées pour des maladies communes complexes et certaines maladies rares. La volonté est de développer des solutions centrées sur le patient au bénéfice de la médecine personnalisée.
L’intelligence artificielle est aussi au cœur des innovations wallonnes dans les sciences de la vie. Les exemples sont nombreux, parmi lesquels le projet SPUTUMAI, qui a l’ambition de développer un outil d’IA permettant d’analyser des lames microscopiques des expectorations de patients souffrant d’asthme sévère, et d’enregistrer les données relatives au profil de cette inflammation dans un dossier patient informatisé, adapté à la réalité de cette pathologie. Cytomine, ZORGI, l’ULiège et l’ULB, réunis en consortium, souhaitent permettre aux cliniciens de gagner du temps et de la précision lors du diagnostic, du suivi de la pathologie, mais également de prescrire un traitement personnalisé du patient asthmatique en routine clinique.
Parmi les dernières évolutions en date, Gunther Vanwezer, CEO de Vésale Bioscience, évoque quant à lui le développement des phages dans les soins de santé. La société spécialisée entend, grâce à la phagothérapie, lutter contre les bactéries résistantes : « Notre objectif n’est pas de remplacer les antibiotiques. Les patients que nous voulons traiter sont des personnes pour lesquelles aucune solution ne se dégage. L’objectif de nos dernières avancées est de traiter un premier patient fin de l’année 2025 - début janvier 2026. Nous commencerons avec des patients en Belgique, en France et en Allemagne. Nous allons dans ce cadre offrir aux hôpitaux des pays visés une plateforme personnalisée de thérapie par les phages. Nous avons développé à cet effet une librairie d’une trentaine de phages thérapeutiques. Tout commence par un test diagnostic qui va permettre de savoir quel phage peut agir pour telle infection. Nous nous concentrons, dans un premier temps, sur quatre bactéries. Ces quatre bactéries sont en effet responsables des 70 à 80 % des infections dans les hôpitaux. Notre volonté est de développer, dans les pays mentionnés, des collaborations avec les médecins et pharmaciens hospitaliers, afin d’offrir, dans la santé de demain, plusieurs alternatives au personnel de soins et aux patients concernés ».
La formation et de l'espace pour penser à l'investissement
Toutefois, ces réussites ne peuvent cacher un problème : le manque de main-d’œuvre qualifiée. Pour résoudre ce défi, les autorités et le monde industriel multiplient les projets. Le Forem, le Centre de compétence à Seneffe, la Funoc et l’Institut d’enseignement technique supérieur de Promotion sociale à Charleroi ont lancé le projet « Jump to pharma », qui permet à des chercheurs d’emploi de longue durée ou sans diplôme du secondaire supérieur d’intégrer le secteur biopharma. Des entreprises interviennent également dans le processus : GSK, Takeda et UCB, afin de proposer des visites de leurs installations aux stagiaires.
Outre la formation, les entreprises et les autorités veulent pouvoir accueillir de nouvelles entreprises. Après la construction du LégiaPark au CHC à Liège, le fonds d’investissement Noshaq entend construire un Giga Park au CHU de Liège. Des initiatives ont aussi lieu à Namur, Marche et Charleroi avec le BioPark et surtout l’UE Biotech Campus. Une richesse d’après Dominique Demonté, CEO du Biopark : « Nous recevons énormément de délégations étrangères qui viennent s’inspirer de notre modèle et de plus en plus de marques d’intérêt d’entreprises étrangères qui souhaitent venir s’installer au cœur de notre écosystème ».
Le développement international
Ce dynamisme n’étonne pas Hugues Bultot, CEO d’Univercells, qui reste attaché à son ancrage en Wallonie tout en poursuivant un développement international important, avec notamment des partenariats avec le Serum Institute of India, Afrigen ou l’Institut Pasteur. « Exothera, une CDMO, filiale d’Univercells, a déjà produit pour plus de 30 projets européens ou américains, précise-t-il. En effet, en tant que CDMO certifiée GMP, Exothera, située à Jumet, offre de multiples plateformes de production pour répondre aux besoins de ses clients. L’optimisation des processus de production, pour les vecteurs viraux dans le cadre de la thérapie génique ou les vaccins viraux, est essentielle pour assurer la qualité du produit, la reproductibilité d’un lot à l’autre et la réduction des coûts de production. Exothera dispose d’un procédé standardisé, robuste et reproductible, pour fabriquer l’ARNm. Nous avons développé une offre spécifique pour le traitement personnalisé du cancer avec des stratégies ARN messager. Cette approche a pour objectif de réduire les coûts de production afin de permettre au plus grand nombre de la population, où qu’elle se trouve, d’en bénéficier. Cela rend donc possible des productions à proximité des hôpitaux, par exemple pour livraison directe aux patients ».
Dans cette optique, dirigée par José Castillo, Quantoom Biosciences, la filiale d’Univercells spécialisée dans le développement de technologies de production liées à l’ARNm, a participé à la mission économique conduite par la princesse Astrid au Brésil (fin novembre 2024). La plateforme de Quantoom Biosciences, appelée Ntensify®, permet de produire des lots d’ARNm à moindre coût et plus efficacement à grande échelle. « Depuis trois ans, nous travaillons sur l’ARN messager. Avec ce dernier, en plus des vaccins, on voit des développements pour contrer les maladies rares, les cancers, et les maladies auto-immunes entre autres », ajoute Hugues Bultot.
« Faire évoluer constamment sa société pour rester à la pointe », Paul Maes, CEO d’Aquilon, répond en permanence à ce type de défi. L’entreprise liégeoise, qui a notamment travaillé sur le développement d’un nouveau dispositif plus efficace pour le traitement de l’asthme et autres affections pulmonaires, poursuit ses travaux de recherche. « Actuellement, poursuit-il, nous avons fait évoluer notre business model en fonction des clients : nous faisons du B to B. La technologie en Wallonie reste à la pointe, mais il faut trouver les bons vecteurs pour l’utiliser ». Alors que la recherche se poursuit sur ses produits, Aquilon a reçu quatre ou cinq propositions de contrats en cours, dont deux contrats en voie de finalisation.
Les débouchés sont variés et nombreux dans cette région riche de ses chercheurs, de ses entrepreneurs, de ses travailleurs qualifiés et de son savoir...
Par Vincent Liévin
Cet article est issu de la Revue W+B n°166.
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La collaboration entre la Wallonie et la Rhénanie-du-Nord-Westphalie (NRW) illustre parfaitement comment des coopérations régionales ciblées peuvent stimuler l'innovation, la durabilité et le développement technologique. Depuis 2019, ce partenariat s'est transformé, passant d'accords stratégiques à des initiatives concrètes aux résultats mesurables. Retour sur quelques étapes clés de cette évolution, en mettant en lumière les projets phares et les perspectives futures.
La collaboration entre la Wallonie et la Rhénanie-du-Nord-Westphalie (NRW) illustre parfaitement comment des coopérations régionales ciblées peuvent stimuler l'innovation, la durabilité et le développement technologique. Depuis 2019, ce partenariat s'est transformé, passant d'accords stratégiques à des initiatives concrètes aux résultats mesurables. Retour sur quelques étapes clés de cette évolution, en mettant en lumière les projets phares et les perspectives futures.
Une progression stratégique et des initiatives phares
La collaboration entre les deux régions démontre une progression stratégique significative sous l'impulsion du Conseiller Scientifique et Académique (CSA) de WBI en Allemagne, avec l’appui des responsables de projets internationaux du service Recherche et Innovation.
Digital Twin Academy, des jumeaux numériques
En 2021, l'initiative Digital Twin Academy a associé des acteurs clés comme job@skills, Technifutur et l'ULiège avec la FH Aachen. L'objectif? Développer et promouvoir l’utilisation des jumeaux numériques, une technologie phare de l’industrie 4.0. Ces jumeaux numériques créent des répliques virtuelles d’entités réelles — qu’il s’agisse de produits, de machines ou même d’entreprises — et établissent une interaction continue entre le monde physique et le monde digital.
Le projet va au-delà de la simple recherche académique : il connecte le système éducatif aux besoins concrets des acteurs industriels et sociétaux, en anticipant les compétences nécessaires sur le marché du travail d’aujourd’hui et de demain. Ce projet transfrontalier illustre l'engagement précoce dans la transformation numérique : il a posé les bases d'une collaboration digitale structurée.
Focus sur les batteries circulaires
En 2022-2023, la promotion active des Circular Wallonia Days auprès d’institutions clés comme l'Université d'Aix-la-Chapelle et le Centre technologique de l'énergie électrochimique (MEET) de l'université de Münster a mis en lumière l’engagement de la Wallonie pour une économie plus durable, en se concentrant sur un enjeu crucial : la circularité des batteries.
Cette initiative reflète la volonté d’harmoniser les stratégies avec les enjeux de durabilité. Elle vise également à encourager le développement d’une industrie des batteries plus responsable grâce à des partenariats industriels solides entre la Wallonie et les régions voisines.
Avec l’arrivée du nouveau Conseiller Economique & Commercial de l’AWEX, l'année 2024 marque un tournant décisif avec l'intensification des initiatives énergétiques, répondant directement aux sollicitations du Ministère de l'Economie de la NRW. Le CSA a ainsi organisé deux visites d’infrastructures de la recherche :
- une visite au Centre technologique de l'énergie électrochimique (MEET) de l'université de Münster avec vingt opérateurs wallons témoigne d'une approche concrète dans le domaine des batteries et de leur recyclage.
- une journée consacrée à l'hydrogène à l'Université d'Aix-la-Chapelle et au Centre de recherche appliquée Jülich, mobilisant des acteurs majeurs comme CRM Group, John Cockerill et plusieurs universités, renforce le positionnement stratégique de la Wallonie dans ce secteur d'avenir.
Des engagements pour l'avenir
Les perspectives 2025 démontrent une montée en puissance de cette collaboration. Cette progression démontre une évolution stratégique : d'une simple déclaration d'intentions en 2019 vers un partenariat opérationnel générant des résultats tangibles dans les domaines clés de la transition énergétique et numérique.
Des projets européens en perspective
La promotion de l’événement "Strong metropolitan regions for a climate-neutral Europe" (Bruxelles, 19 février) qui se tiendra à la Représentation de la Rhénanie-du Nord-Westphalie auprès de l’UE illustre les échanges de plus en plus intenses entre les contacts initiés par le CSA WBI et le CEC AWEX en NRW et notre écosystème. Elle atteste de la volonté des deux parties d’aboutir à la création d’un groupe de travail "énergie" Wallonie-NRW, marquant une évolution vers des projets concrets de valorisation technologique. Des discussions avec différentes parties prenantes sont en cours à ce sujet.
La promotion auprès des responsables des Initiatives d’Innovation Stratégique wallonnes du matchmaking Horizon Europe (mars), organisé par l’Agence Rhénanie-du Nord-Westphalie pour l’innovation ZENITH atteste également de cette volonté d’intensifier les projets de collaborations RDI entre les deux régions. Il s’agit une plateforme stratégique pour initier des partenariats européens HORIZON EUROPE dans des domaines clés tels que le changement climatique, la biodiversité et l’agriculture durable. cet événement unique favorise les rencontres entre PME, chercheurs, universités, laboratoires et acteurs publics.
Cet initiative permettra de renforcer la visibilité des acteurs wallons en NRW, de faciliter leur accès aux futurs appels à projets Horizon Europe et d’encourager des collaborations transfrontalières (EUREGIO MEUSE RHIN) à forte valeur ajoutée.
Téléscope Einstein : une opportunité pour la Wallonie
Le stand commun à la Hannover Messe dédié au télescope Einstein mettra en avant l’ambition internationale du partenariat entre la Wallonie et la Rhénanie-du-Nord-Westphalie.
Depuis 2019, la Belgique, l’Allemagne et les Pays-Bas collaborent pour donner vie à un projet scientifique d’envergure mondiale : le télescope Einstein, qui sera le plus grand observatoire d'ondes gravitationnelles au monde. Contrairement à l’image classique du télescope pointé vers le ciel, cet instrument révolutionnaire sera enfoui à 250 mètres sous terre dans la région de l’Euregio Meuse-Rhin, une zone géologiquement idéale pour garantir des mesures d’une extrême précision.
La Hannover Messe, l’un des plus grands salons mondiaux de l’industrie et des technologies de pointe, offre une vitrine stratégique pour promouvoir ce projet scientifique d’envergure, axé sur la recherche fondamentale en physique et en astronomie. Cette collaboration transfrontalière démontre non seulement l’excellence scientifique des deux régions, mais aussi leur capacité à s’unir pour rayonner sur la scène internationale, en attirant des partenaires industriels, académiques et institutionnels autour d’un projet technologique de premier plan.
Soutenir la transition énergétique
La présence au Batterietag NRW à Aix-la-Chapelle (avril) consolide l'expertise dans le secteur des batteries et marque un suivi des initiatives du CSA l’année précédente. Cet événement de référence réunit des experts, des industriels et des chercheurs spécialisés dans les technologies de stockage d’énergie, la fabrication de batteries et le recyclage des matériaux.
En y prenant part, la Wallonie affirme sa position dans ce domaine stratégique, favorisant les échanges de connaissances, la mise en réseau avec des partenaires technologiques de premier plan et l’identification de nouvelles opportunités de collaboration pour soutenir la transition énergétique.
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Découvrez les axes prioritaires de la Délégation générale Wallonie-Bruxelles en matière de Recherche et Innovation pour renforcer les coopérations entre la Wallonie, la Fédération Wallonie-Bruxelles et les partenaires britanniques.

L’État Letton offre des bourses d’études, de recherche et pour des cours d’été dans ses universités à des ressortissants de plus de quarante pays à travers le monde, dont la Belgique.
L’État Letton offre des bourses d’études, de recherche et pour des cours d’été dans ses universités à des ressortissants de plus de quarante pays à travers le monde, dont la Belgique.
Profil des candidat.e.s
- Bourses d’études : Étudiants d’établissements d’enseignement supérieur belge francophone ayant réussi au minimum une année universitaire
- Bourses pour la recherche : Employés académiques et scientifiques d’établissements d’enseignement supérieur belge francophone
- Bourses pour les cours d’été : Étudiants et employés académiques et scientifiques d’établissements d’enseignement supérieur belge francophone
Durée du programme
- Bourses d’études : jusqu’à 10 mois (pour les doctorants - jusqu'à 11 mois)
- Bourses pour la recherche : Jusqu’à 5 mois
- Bourses pour les cours d’été : https://www.viaa.gov.lv/en/summer-schools
Introduction des candidatures
Les candidatures doivent être introduites pour le 1er avril 2025.
Procédure générale de sélection:
- Bourses d’études : Via https://scholarships.viaa.gov.lv/en/login. Les résultats seront annoncés avant la fin du mois de juin 2025.
- Bourses pour la recherche : Via https://scholarships.viaa.gov.lv/en/login Les résultats seront annoncés avant la fin du mois de juin 2025.
- Bourses pour les cours d’été : dépend du cours d’été, voir la liste des cours d'été => https://studyinlatvia.lv/scholarships#summer-schools-banner
Modalités financières :
- Bourses d’études :
- étudiants en bac : 500€/mois
- étudiants en master : 600€/mois
- doctorants : 700 €/mois
- Bourses pour la recherche : 30€/jour et 300€/mois pour l’hébergement
- Bourses pour les cours d’été. Les bourses seront transférées par le VIAA aux organisateurs des cours d'été, aucun argent ne sera remis aux boursiers.
- Frais de voyage (avion, classe économique) à charge de WBI.
Contact pour la Lettonie :
Pour plus d’informations : https://studyinlatvia.lv/scholarships
Contact : scholarships@viaa.gov.lv
Contact pour WBI :
Pour plus d’informations : https://www.wbi.be/fr/aide-service/apprendre-ou-se-perfectionner-langue-etrangere-wbi
Contact : bourses@wbi.be
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Vous êtes étudiant.e en relations internationales dans une institution d'enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles et vous souhaitez participer à des simulations en organisations internationales ou à un concours de plaidoirie?
Déposez votre projet pour le 15 mars 2025!
Vous êtes étudiant.e en relations internationales dans une institution d'enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles et vous souhaitez participer à des simulations en organisations internationales ou à un concours de plaidoirie?
Déposez votre projet pour le 15 mars 2025!
Présentation générale du programme
Par ce programme, Wallonie-Bruxelles International poursuit comme objectif l’ouverture des jeunes au monde des relations internationales et l’éducation aux principes des organisations internationales. Il vise à développer les aptitudes professionnelles des étudiant.e.s, à promouvoir les relations entre étudiant.e.s et encourager la compréhension, la coopération internationale, le respect mutuel et la diversité culturelle.
Les exercices de simulation en organisation internationale sont l’occasion idéale pour comprendre ce type d’institution. Ils ont pour but de former les participants aux négociations internationales, d’améliorer leur compréhension des enjeux politiques et techniques mais aussi de développer leurs qualités de communication, de relations internationales et de diplomatie. Ils visent à confronter les étudiants à de réelles discussions de haut niveau en les amenant à incarner le rôle de délégués officiels représentant les positions d’un pays au sein d’une institution multilatérale importante.
Le concours de plaidoirie a pour objectif de favoriser l'émulation, la recherche et l'approfondissement des connaissances juridiques, de faire la promotion du droit et d'encourager l'art oratoire. C'est un complément pratique aux enseignements théoriques universitaires.
Le présent programme vise à soutenir en Wallonie et à Bruxelles :
- la participation à des exercices simulés de sessions/négociations internationales d’organisations internationales intergouvernementales ou non-gouvernementales ou dans des établissements publics internationaux.
- la participation à un concours de plaidoirie internationale. Ces compétitions touchent le droit civil, le droit pénal, le droit international public, le droit public et administratif et le droit du commerce international.
Critères du programme
Critères liés au public cible
Le public cible est celui des étudiant.e.s régulièrement inscrit.e.s dans un établissement d’enseignement supérieur (EES) reconnu par la Fédération Wallonie-Bruxelles et poursuivant leurs études dans les domaines du droit, des sciences politiques, des relations internationales ou des sciences économiques ou, le cas échéant, dans tout autre domaine pertinent représentant une plus-value pour l’équipe en fonction des matières couvertes par le projet.
Critères liés aux structures d’accueil
Les structures d’accueil sont celles reprises à l’objet précité et doivent traiter de matières qui concernent en tout ou en partie les compétences des entités fédérées.
Introduction des candidatures et critères de sélection
Introduction de la demande
La demande est introduite à partir de l’EES accompagnée des propositions émanant de l’organisation internationale d’accueil ou de l’université étrangère.
La demande comprendra :
- Une lettre de motivation
- Les coordonnées complètes des participants (nom et prénom, adresse électronique, nom de l’EES, niveau/année d’études, faculté, domaine d’études)
- L’accord des autorités académiques de l’EES
- Le programme détaillé
- Une estimation budgétaire du projet (y compris les frais pris en charge par la partie d’accueil)
- La fiche de renseignements en annexe
- Un relevé d’identité bancaire
- La preuve d’inscription ou l’accord de l’institution d’accueil
Le dossier doit parvenir à Wallonie-Bruxelles International (WBI) dans le délai mentionné ci-dessous par courrier électronique à : i.mestdagh@wbi.be
Critères de sélection
Chaque dossier est apprécié sur base des critères suivants :
- la cohérence entre le parcours académique et le programme du projet (fil conducteur du projet) ;
- la pertinence entre le parcours académique et le programme du projet (objectifs poursuivis) ;
- la pertinence de la lettre de motivation (argumentation, connaissance du contexte, plus-value du projet) ;
- l’intérêt que représente le projet du point de vue de la promotion et des objectifs de la Fédération Wallonie-Bruxelles ou de la Wallonie ;
- l’accord de la partie d’accueil ;
- l’appréciation globale du projet.
Les dossiers présentés sont examinés et sélectionnés par un Comité de sélection composé de représentants de Wallonie-Bruxelles International et de représentants extérieurs.
Modalités financières
La prise en charge de la demande par Wallonie-Bruxelles International se limite au maximum à cinq étudiant.e.s.
L’intervention financière de Wallonie-Bruxelles International est de 5.000 € maximum par projet et portera uniquement sur les frais d’inscription et de voyage aller/retour vers le lieu du concours. Ce montant représente une limite maximale et ne préjuge en rien du montant qui sera effectivement accordé.
En cas d’annulation de l’épreuve pour cause de force majeure (notamment crise sanitaire), les frais engagés (couverts par la subvention et non remboursés) restent éligibles.
L’intervention de Wallonie-Bruxelles International est limitée à une seule participation par étudiant.e durant toute la durée de son parcours académique.
L’intervention financière sera liquidée sur base d’une déclaration de créance, accompagnée d’un rapport d’exécution et du décompte général des frais auxquels seront jointes toutes les pièces justificatives appropriées. Seul le numéro de compte principal fourni par l’établissement d’enseignement supérieur sera utilisé pour les déclarations de créance et les paiements.
Le rapport sur la mission ainsi que les pièces justificatives liées à la subvention seront fournis à Wallonie-Bruxelles International au plus tard un mois après la réalisation du projet.
Les bénéficiaires mentionneront le soutien de Wallonie-Bruxelles International et du programme Citoyens du Monde dans toutes leurs publications et sur leurs supports informatiques.
Calendrier
Période éligible
Le projet peut se dérouler jusqu'au 31 octobre 2025.
Clôture de l’appel
Pour les projets qui se déroulent entre le 1er avril 2025 et le 31 octobre 2025, la date de clôture de l’appel est fixée au 15 mars 2025 au plus tard, suivant les modalités décrites ci-contre.
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Vous êtes diplômé.e d'une institution d'enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles et vous souhaitez effectuer un stage dans un organisme international? 3 offres de stage de 6 mois sont disponibles à l'UNESCO à Paris.
Vous êtes diplômé.e d'une institution d'enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles et vous souhaitez effectuer un stage dans un organisme international? 3 offres de stage de 6 mois sont disponibles à l'UNESCO à Paris.
1. Stage auprès de la section des politiques de la sciences, de la technologie et de l'innovation - Secteur des sciences exactes et naturelles de l'UNESCO
Sous l'autorité générale du spécialiste de programme de la Section des politiques de la science, de la technologie et de l’innovation, le titulaire du poste soutiendra la mise en œuvre de la Recommandation de l’UNESCO sur une science ouverte.
Le titulaire du poste soutiendra également le suivi des initiatives visant à renforcer la visibilité des femmes scientifiques dans les médias, ainsi que les préparatifs de la cérémonie du Prix international du programme L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science, qui aura lieu le 12 juin 2025.
Retrouvez la description détaillée de l'offre ainsi que les qualifications requises en annexe.
2. Stage auprès de l'Unité Europe et Amérique du Nord, Centre du patrimoine mondial- Secteur de la Culture de l'UNESCO
Sous l’autorité générale de la Cheffe de l’Unité Europe et Amérique du Nord du Centre du patrimoine mondial et la supervision directe d’une Spécialiste (adjointe) de programme de l’Unité, le/a titulaire du poste apportera un appui au suivi de l’état de conservation des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial dans la région Europe et Amérique du Nord.
Retrouvez la description détaillée de l'offre ainsi que les qualifications requises en annexe.
3. Stage auprès de l'entité de la diversité des expressions culturelles - Secteur de la Culture de l'UNESCO
Sous l'autorité générale du chef de l'Entité de la Diversité des expressions culturelles et sous la supervision directe du chef de l’Unité des programmes et du renforcement des capacités, le titulaire du poste soutiendra le suivi et la mise en œuvre des activités de coopération internationale de l’Entité de la diversité des expressions culturelles.
Retrouvez la description détaillée de l'offre ainsi que les qualifications requises en annexe.
Informations pratiques
Lieu: Siège de l'UNESCO, Paris.
Durée : du 1 avril 2025 au 30 septembre 2025 (6 mois).
Aspect financier: Wallonie-Bruxelles International (agence chargée des relations extérieures pour la Wallonie et la fédération Wallonie-Bruxelles) octroie une bourse d’un montant forfaitaire mensuel de 1.600 euros /mois + un remboursement des frais de transport avec un maximum de 500 euros.
Introduction des candidatures
Les candidatures sont à envoyer pour le jeudi 20 février à minuit à bourses@wbi.be
- Un CV
- Une lettre de motivation
Attention, ces offres sont uniquement à destination des personnes qui possèdent un diplôme de la Fédération Wallonie-Bruxelles, en Belgique !
Remarque : les candidat(e)s présélectionnés par WBI sous l’angle de la recevabilité de la candidature (Tout dossier incomplet est jugé irrecevable) acceptent un entretien de sélection à distance avec l’organisation d’accueil.
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La Commission Internationale du Théâtre Francophone (CITF) a été créée en 1987 afin de soutenir la réalisation de projets multilatéraux de création et de circulation théâtrale. Les membres fondateurs sont la France, le Canada, le Québec et la Fédération Wallonie-Bruxelles. Ces pays ont depuis été rejoints par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et le Grand-Duché du Luxembourg.
La CITF se réunit une fois par an et apporte son aide financière sur la base de deux programmes :
La Commission Internationale du Théâtre Francophone (CITF) a été créée en 1987 afin de soutenir la réalisation de projets multilatéraux de création et de circulation théâtrale. Les membres fondateurs sont la France, le Canada, le Québec et la Fédération Wallonie-Bruxelles. Ces pays ont depuis été rejoints par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et le Grand-Duché du Luxembourg.
La CITF se réunit une fois par an et apporte son aide financière sur la base de deux programmes :
- Le programme Création / Circulation vise à soutenir les coproductions dans toutes les étapes de création, de production et de circulation. Déposer un projet : bit.ly/CITFcreationcirculation
- Le programme Exploration / Recherche vise la réalisation d’une phase d’exploration ou de recherche sous forme de rencontres artistiques pouvant mener à une coproduction. Déposer un projet : bit.ly/CITFexplorationrecherche
À ce jour, plus de 400 projets ont été soutenus financièrement donnant aux artistes francophones l’occasion de se rencontrer, de confronter et d’enrichir leurs démarches artistiques, de découvrir d’autres cultures francophones et d’aller à la rencontre de nouveaux publics. La CITF est sensible à contribuer au renforcement de l’équité femmes-hommes et à encourager les démarches écoresponsables dans le secteur théâtral.
La date limite pour déposer une demande dans les programmes de la CITF est fixée au 1er avril 2025.
Afin de découvrir en détail les deux programmes, la CITF organise un Webinaire le 12 février à 14h (UTC). Ce webinaire vise à présenter la mission de la CITF, ses programmes de financement et leurs modalités d'admission. Il n'est pas nécessaire de s'inscrire à l'événement pour y participer. La rencontre est ouverte à tous et à toutes.
Le lien de connexion sera activé au moment de l’événement : Webinaire – Présentation des programmes de la CITF – CITF
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Dans le cadre de l’Année internationale des sciences et des technologies quantiques (UNESCO 2025), l’UMONS accueille Alain Aspect, Prix Nobel de Physique 2022, pour une conférence exceptionnelle sur les révolutions quantiques.
Alain Aspect reviendra sur :
- La première révolution quantique, ayant permis des avancées telles que le transistor, le laser ou les circuits d’ordinateur.
- La seconde révolution quantique, basée sur le phénomène d’intrication, ouvrant la voie à des technologies comme l’informatique quantique et la métrologie quantique.
Les ouvrages de l’intervenant seront disponibles à l’achat sur place, avec une séance de dédicaces.
Inscription obligatoire sur le site internet de l'Umons.
La conférence sera disponible sur la chaîne Youtube de l'UMons.
Adresse
Installation « Vers des existences probantes » de Pierre Renucci
Des existences probantes est une énigme sémiotique constituée de différentes composantes dont neuf tables - semblant chacune dotée d’un message qui en appelle à son déchiffrement. Logée dans un territoire non muséal, cette installation convoque à un dialogue avec l’environnement dans lequel elle réside. Ses monolithes en acier inoxydable sont transpercés par un geste répété par l’artiste les entaillant sur l’intégralité de leur surface et, de ces percées, se trame un jeu de lumière soumis aux variations temporelles et spatiales.
Véritables artefacts se jouant de l’uchronie, ces tables sont révélatrices et médiumnisent des entités et forces invisibles, au seuil de l’inframince.
Autre composante : de massives stéatites - pierres métamorphiques et mutantes - invitent l’arpenteur.euse.s qui se hasardent à déceler l’énigme à un rapport kinesthésique et à y laisser son empreinte. Ces gestes façonnent la morphologie unique et imprédictible de ces matériaux bruts échappant ainsi à la tentative démiurgique du narrateur de l’installation à les figer dans une forme déterminée. Ces gestes encore scelleront inéluctablement leur lancinante érosion et métamorphose vers un état aqueux laissant apparaître un nouveau régime d’ontologie, comme si ce dernier avait été incorporé dans la matière inerte – une existence non virtualisée dans sa première immanence.
L’œuvre invite un régime d’appréhension expérientielle en magnifiant la beauté du geste psalmodié.
Retrouvez le travail de Pierre Renucci sur Instagram.
Installation en cour en concomitance à 25 Arts Seconde.

La Wallonie mise sur l’hydrogène pour assurer son développement. Et plus particulièrement sur l’hydrogène vert. Il s’agit d’un hydrogène décarboné, qui est notamment produit au départ d’énergies renouvelables. « L’hydrogène est une ressource essentielle pour la transition énergétique. La décarbonisation est un vecteur clé de la politique climatique à moyen et long terme », clame-t-on à Namur, siège du gouvernement wallon.
La Wallonie mise sur l’hydrogène pour assurer son développement. Et plus particulièrement sur l’hydrogène vert. Il s’agit d’un hydrogène décarboné, qui est notamment produit au départ d’énergies renouvelables. « L’hydrogène est une ressource essentielle pour la transition énergétique. La décarbonisation est un vecteur clé de la politique climatique à moyen et long terme », clame-t-on à Namur, siège du gouvernement wallon.
Même si on le « brûle », par exemple dans un moteur, l’hydrogène n’est pas, en lui-même, une source d’énergie. C’est un vecteur, un moyen qui permet d’utiliser différemment d’autres sources d’énergie. L’hydrogène peut être produit au départ de gaz naturel ou de pétrole. Dans ce cas, il n’est évidemment pas vert. Il l’est, par contre, s’il est généré grâce à des sources d’énergie renouvelable, comme l’électricité photovoltaïque, hydraulique, voire, dans certaines régions, en utilisant la géothermie.
C’est donc sur l’hydrogène vert que la Région wallonne mise pour développer sa stratégie. Elle ne compte pas le faire seule. Des partenariats avec des acteurs étrangers, mais proches de la Wallonie, sont à l’ordre du jour. Comme on a pu s’en rendre compte lors de la mission « Hydrogène » organisée à Aix-la-Chapelle (Allemagne) par Wallonie-Bruxelles International, fin 2024, et qui a mobilisé plus d’une quinzaine d’acteurs de la filière « hydrogène » wallonne.
De la production à la consommation, en passant par la transformation et le transport
Parmi les projets présentés aux éventuels partenaires allemands, TiNTHyN n’est pas passé inaperçu. « TiNTHyN est un des vingt projets de recherche portés actuellement par l’Initiative d’innovation stratégique e-WalloonHY », explique Catherine Archambeau, du CRM Group. Ce Centre de Recherche en Métallurgie est en charge de la coordination de e-WalloonHY, avec l’UCLouvain et le cluster TWEED (Technologie Wallonne Energie – Environnement et Développement durable).
L’IIS e-WallonHY vise, pour sa part, au développement d’une économie wallonne de l’hydrogène décarboné en s’intéressant à l’ensemble de la chaîne de valeur de la filière. « Cela comprend la production de cet hydrogène vert, son utilisation dans de multiples domaines, mais aussi son transport et son stockage. Autant d’étapes pour lesquelles des difficultés diverses (techniques, maintenance, formation, R&D, bancs d’essais) doivent d’abord être résolues. D’où les projets de recherche portés par l’IIS e-WallonHY, tel le projet TiNTHyN », précise Mme Maiwenn Larnicol, du CRM Group, également impliquée dans cette IIS.
Amener les technologies à davantage de maturité
« Les défis principaux de la filière en Wallonie portent notamment sur le développement de technologies innovantes », précise l’ingénieure du CRM Group. « Cela signifie, entre autres, qu’il faut apporter des progrès substantiels aux connaissances actuelles afin qu’elles passent d’un niveau de recherche plutôt fondamentale à des applications concrètes », précise-t-elle.
Dans le jargon, il s’agit de faire franchir plusieurs paliers TRL (Technology Readiness Level) à ces technologies afin de les amener à des niveaux de maturité débouchant sur des applications industrielles opérationnelles.
Douze thèses de doctorat et trois axes de recherche
Pour grimper dans l’échelle TRL, les technologies du projet TiNTHyN peuvent compter sur les travaux d’une douzaine de doctorants et doctorantes spécialement mobilisés dans ce cadre, via des partenariats entre universités et centres de recherche.
En ce qui concerne, par exemple, la production d’hydrogène vert, Thibault Queeckers (ULB) souhaite développer un système qui convertit l’ammoniac en hydrogène par des décharges électriques via la technique du « plasma froid », et ceci couplé à la catalyse. Un procédé de production d’hydrogène qui, au final, devrait être moins énergivore.
En ce qui concerne le transport de ce même hydrogène, la doctorante Clémentine Cuvelier (UMons) travaille sur l’amélioration de son stockage. Elle se concentre sur la conception de réservoirs polymériques de 5e génération.
Le troisième axe de recherche porte sur l’utilisation de l’hydrogène. On pointera notamment les travaux de la doctorante Marie Dechamps, à l’Université de Liège. Elle travaille sur la mise au point de revêtements pour les plaques présentes dans les piles à combustible qui transforment l’hydrogène en électricité. Ses travaux devraient aider à réduire les coûts de fabrication de ces éléments.
L’ensemble des thèses initiées par le projet TiNTHyN est à découvrir sur le site du projet.
Cet article est écrit par Christian Du Brulle, de Daily Science, dans le cadre d'une série d'articles consacrés à la S3 wallonne.