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28/10/2024
Image: LightFieldStudios | Envato Elements

Vous êtes étudiant.e en relations internationales dans une institution d'enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles et vous souhaitez participer à des simulations en organisations internationales ou à un concours de plaidoirie?

Déposez votre projet pour le 15 novembre 2024!

Vous êtes étudiant.e en relations internationales dans une institution d'enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles et vous souhaitez participer à des simulations en organisations internationales ou à un concours de plaidoirie?

Déposez votre projet pour le 15 novembre 2024!

 

Présentation générale du programme

Par ce programme, Wallonie-Bruxelles International poursuit comme objectif l’ouverture des jeunes au monde des relations internationales et l’éducation aux principes des organisations internationales. Il vise à développer les aptitudes professionnelles des étudiant.e.s, à promouvoir les relations entre étudiant.e.s et encourager la compréhension, la coopération internationale, le respect mutuel et la diversité culturelle.

Les exercices de simulation en organisation internationale sont l’occasion idéale pour comprendre ce type d’institution. Ils ont pour but de former les participants aux négociations internationales, d’améliorer leur compréhension des enjeux politiques et techniques mais aussi de développer leurs qualités de communication, de relations internationales et de diplomatie. Ils visent à confronter les étudiants à de réelles discussions de haut niveau en les amenant à incarner le rôle de délégués officiels représentant les positions d’un pays au sein d’une institution multilatérale importante.

Le concours de plaidoirie a pour objectif de favoriser l'émulation, la recherche et l'approfondissement des connaissances juridiques, de faire la promotion du droit et d'encourager l'art oratoire. C'est un complément pratique aux enseignements théoriques universitaires.

Le présent programme vise à soutenir en Wallonie et à Bruxelles :

  1. la participation à des exercices simulés de sessions/négociations internationales d’organisations internationales intergouvernementales ou non-gouvernementales ou dans des établissements publics internationaux.
  2. la participation à un concours de plaidoirie internationale. Ces compétitions touchent le droit civil, le droit pénal, le droit international public, le droit public et administratif et le droit du commerce international.

 

Critères du programme

Critères liés au public cible

Le public cible est celui des étudiant.e.s régulièrement inscrit.e.s dans un établissement d’enseignement supérieur (EES) reconnu par la Fédération Wallonie-Bruxelles et poursuivant leurs études dans les domaines du droit, des sciences politiques, des relations internationales ou des sciences économiques ou, le cas échéant, dans tout autre domaine pertinent représentant une plus-value pour l’équipe en fonction des matières couvertes par le projet.

 

Critères liés aux structures d’accueil

Les structures d’accueil sont celles reprises à l’objet précité et doivent traiter de matières qui concernent en tout ou en partie les compétences des entités fédérées.

 

Introduction des candidatures et critères de sélection

Introduction de la demande

La demande est introduite à partir de l’EES accompagnée des propositions émanant de l’organisation internationale d’accueil ou de l’université étrangère. 

La demande comprendra :

  1. Une lettre de motivation
  2. Les coordonnées complètes des participants (nom et prénom, adresse électronique, nom de l’EES, niveau/année d’études, faculté, domaine d’études)
  3. L’accord des autorités académiques de l’EES
  4. Le programme détaillé 
  5. Une estimation budgétaire du projet (y compris les frais pris en charge par la partie d’accueil)
  6. La fiche de renseignements en annexe
  7. Un relevé d’identité bancaire
  8. La preuve d’inscription ou l’accord de l’institution d’accueil

Le dossier doit parvenir à Wallonie-Bruxelles International (WBI) dans le délai mentionné ci-dessous par courrier électronique à : i.mestdagh@wbi.be

 

Critères de sélection

Chaque dossier est apprécié sur base des critères suivants :

  • la cohérence entre le parcours académique et le programme du projet (fil conducteur du projet) ;
  • la pertinence entre le parcours académique et le programme du projet (objectifs poursuivis) ;
  • la pertinence de la lettre de motivation (argumentation, connaissance du contexte, plus-value du projet) ;
  • l’intérêt que représente le projet du point de vue de la promotion et des objectifs de la Fédération Wallonie-Bruxelles ou de la Wallonie ;
  • l’accord de la partie d’accueil ;
  • l’appréciation globale du projet.

Les dossiers présentés sont examinés et sélectionnés par un Comité de sélection composé de représentants de Wallonie-Bruxelles International et de représentants extérieurs.

 

Modalités financières

La prise en charge de la demande par Wallonie-Bruxelles International se limite au maximum à cinq étudiant.e.s.

L’intervention financière de Wallonie-Bruxelles International est de 5.000 € maximum par projet et portera uniquement sur les frais d’inscription et de voyage aller/retour vers le lieu du concours. Ce montant représente une limite maximale et ne préjuge en rien du montant qui sera effectivement accordé.

En cas d’annulation de l’épreuve pour cause de force majeure (notamment crise sanitaire), les frais engagés (couverts par la subvention et non remboursés) restent éligibles.

L’intervention de Wallonie-Bruxelles International est limitée à une seule participation par étudiant.e durant toute la durée de son parcours académique.

L’intervention financière sera liquidée sur base d’une déclaration de créance, accompagnée d’un rapport d’exécution et du décompte général des frais auxquels seront jointes toutes les pièces justificatives appropriées. Seul le numéro de compte principal fourni par l’établissement d’enseignement supérieur sera utilisé pour les déclarations de créance et les paiements.

Le rapport sur la mission ainsi que les pièces justificatives liées à la subvention seront fournis à Wallonie-Bruxelles International au plus tard un mois après la réalisation du projet.

Les bénéficiaires mentionneront le soutien de Wallonie-Bruxelles International et du programme Citoyens du Monde dans toutes leurs publications et sur leurs supports informatiques.

 

Calendrier

Période éligible

Le projet peut se dérouler dans une période comprise entre le 1er novembre 2024 et le 31 octobre 2025.

 

Clôture de l’appel

Pour les projets qui se déroulent entre le 1er novembre 2024 et le 31 mars 2025, la date de clôture de l’appel est fixée au 15 novembre 2024 au plus tard, suivant les modalités décrites ci-dessous.

Pour les projets qui se déroulent entre le 1er avril 2025 et le 31 octobre 2025, la date de clôture de l’appel est fixée au 15 mars 2025 au plus tard, suivant les modalités décrites ci-dessous.

 

 

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12/11/2024
Le Paralympic Team Belgium pour les Jeux Paralympiques de Paris 2024 © Paralympic Team Belgium

Les XVIIe Jeux Paralympiques d’été se sont tenus du 28 août au 8 septembre 2024 à Paris. Une première pour la Ville Lumière qui a accueilli 4.400 athlètes autour de 22 sports et 549 épreuves.*

Les XVIIe Jeux Paralympiques d’été se sont tenus du 28 août au 8 septembre 2024 à Paris. Une première pour la Ville Lumière qui a accueilli 4.400 athlètes autour de 22 sports et 549 épreuves.*

C’était la dernière ligne droite. Le graal pour chaque pays qui participe et la Belgique, évidemment, espérait le décrocher. Le Paralympic Team Belgium avait fait savoir ses ambitions : faire mieux qu’à Tokyo en dépassant les 15 médailles. Pour y parvenir, pas de miracle espéré. Les critères de sélection des athlètes ont été placés sous le signe de l’excellence. Il faut dire que le succès profite à tout le monde. Un sportif mis en valeur devient une source d’inspiration pour la société. Et les valeurs paralympiques sont là pour le rappeler : détermination, égalité, inspiration, courage. 

De quoi expliquer l’engouement pour ces Jeux Olympiques et Paralympiques qui constituent le troisième plus grand événement sportif au monde, avec plus de deux millions de supporters dans les stades et quatre milliards de spectateurs. La moitié de la planète devant la télévision, ça donne forcément des frissons. « On est dans les starting-blocks au niveau sportif, confie l’attaché de presse du Paralympic Team Belgium, Guillaume Gobert. La délégation est connue, les objectifs sont clairs. Par contre, on n’est pas encore prêts au niveau de la Belgium House car on travaille avec les mêmes fournisseurs que les JO ». 

La Lotto Paralympic Belgium House, c’était le QG pour les membres du mouvement paralympique, les supporters, les partenaires et les médias. Elle était ouverte du 28 août au 7 septembre et se trouvait dans le Pavillon Elysée Té, un bâtiment historique conçu dans un style Art Nouveau par Albert Ballu à l’occasion de l’Exposition Universelle de 1900. A l’intérieur, les visiteurs ont pu profiter des diffusions en direct des prestations des para-athlètes sur grand écran, avec un paquet de frites ou de la bière, ou les deux. Il y avait aussi des rencontres, des célébrations de médailles avec les sportifs du Paralympic Team Belgium et puis du divertissement. La soirée de clôture fût animée par le DJ et compositeur électropop Kid Noize, dont le cachet a été payé par Wallonie-Bruxelles International (WBI). « Cette année, la subvention accordée par WBI au Belgian Comittee paralympique est de 30.000 euros, précise Isabelle Fontaine, référente pour le secteur du Sport au sein de WBI. La Délégation générale Wallonie-Bruxelles à Paris accueille aussi une conférence organisée par la Délégation Ministérielle à la Francophonie sportive ». Les thèmes de cette table ronde animée par Bruno Lalande : les classifications pour les para-athlètes, l’enjeu des Jeux de la Francophonie pour les parasportifs, les résultats de l’enquête de la Confédération Internationale Francophone du Sport Adapté et Culture (CIFSAC) sans oublier l’avenir de la langue française dans le parasport. Beaucoup de sujets donc autour du paralympique. Reste à profiter et vibrer grâce à ces sportifs d’exception.

L'histoire des Paralympiques

Le chemin a été long pour voir les personnes en situation de handicap participer à une compétition d’envergure internationale. Cinquante-deux ans après les premiers Jeux Olympiques modernes d’Athènes, des athlètes paraplégiques sont enfin mis à l’honneur. C’est à un neurologue allemand qu’on le doit. Le 29 juillet 1948, Sir Ludwig Gutt-man décide d’organiser sur le terrain de l’hôpital de Stoke Mandeville où il travaille les Jeux mondiaux des chaises roulantes et des amputés. Il est persuadé que le sport peut accélérer le rétablissement des vétérans de la Seconde Guerre mondiale blessés à la moelle épinière. A l’époque, beaucoup décèdent d’inactivité après quelques mois. Il leur faut un objectif. Un jeu de balle est intégré dans le processus de revalidation. C’est le début d’une nouvelle ère dans le milieu médical. Guttman a réussi son pari et bientôt, il va réaliser son rêve. En 1960, les premiers Jeux Paralympiques ont lieu à Rome et réunissent 400 athlètes de 23 pays.

Portraits croisés

Barbara Minneci, 55 ans, cavalière bruxelloise 

Elle débute l’équitation à l’âge de 15 ans et s’essaie à la compétition au niveau régional et national. En 1996 et 2004, elle suit des traitements contre un cancer qui lui laisse des séquelles. Elle perd l’usage de la jambe gauche et conserve quelques sensations dans la droite. Mais la passion du cheval reste intacte. Très vite, elle se remet en selle grâce à une petite jument de quatre ans prénommée Baba. Avec elle, elle participe à des concours dans les écuries puis, en 2009, à des sélections pour les internationaux. Le début d’une collaboration fructueuse aux Jeux de Londres et de Rio. Aujourd’hui, Baba est à la retraite mais Stuart a pris le relais. Après les Jeux de Tokyo, le tandem se prépare pour Paris.

Maxime Carabin, 23 ans, athlète liégeois**

Dans le parasport depuis trois ans, le jeune homme est devenu tétraplégique suite à un accident de handball. Pour se reconstruire, il décide de se fixer des objectifs. Il s’essaie à la natation, au triathlon, au handbike, puis au wheeler où il trouve enfin son épanouissement. Aujourd’hui, il est détenteur de plusieurs médailles d’or et records du  monde.

Quelle est votre plus grande fierté ? 

Barbara : Avoir pu participer quatre fois aux Paralympiques et avoir eu la chance de concourir avec deux chevaux formidables qui m’ont amenée jusque-là. Mon objectif, cette année, est de me retrouver dans les huit meilleurs pour pouvoir faire la finale qui est le freestyle, autrement dit l’épreuve en musique, mon point fort. Si j’y parviens, je serai contente. 

Maxime : Etre là où j’en suis, avec les personnes qui m’accompagnent, mon coach, le staff… Je suis fier de mon revirement de situation. C’est un gros boost au moral de se dire qu’on a réussi à rebondir après un accident.

Quel est votre état d’esprit actuel ? 

Barbara : C’est ma quatrième participation aux Paralympiques et je dois dire que c’est à chaque fois différent. Londres en 2012, c’était mes premiers jeux, donc c’était vraiment très particulier. Et puis, les stades étaient pleins, ce qui était exceptionnel car en général il y a peu de public sur les concours internationaux en handisport. Rio en 2016, il n’y avait pas beaucoup de monde car c’était cher pour les Brésiliens et c’était trop loin pour mon entourage. Tokyo en 2021, c’était spécial à cause du Covid. Il n’y avait pas de public. Donc là, je me réjouis de le retrouver à Paris. 

Maxime : Ce sont mes premiers Jeux donc c’est intenable, horrible. Ça va être très long de devoir attendre jusque-là. Les Paralympiques, c’est le but de tout sportif. Je sais pourquoi j’y vais. Je ne compte pas mettre dans mes armoires des médailles d’argent ou de bronze. Je veux l’or. Je suis un puriste, sans prétention.

Une compétition olympique peut-elle faire oublier le handicap ? 

Barbara : Je pense que c’est mon cheval qui a ce pouvoir. Quand je monte, j’oublie tout. Selon moi, la beauté du paradressage réside dans cette collaboration entre l’animal et le cavalier. Certains ont des handicaps assez lourds mais quand on voit la paire évoluer, on a tendance à ne plus y faire attention. On est vraiment hyper aidés par les chevaux. 

Maxime : Toutes les compétitions font oublier le handicap. Notre objectif, c’est d’être sur la ligne de départ et de dépasser cette ligne d’arrivée comme un valide va le faire. Alors, certes, je ne serai pas debout mais ça reste un objectif commun. Pour moi, il n’y a pas de gars en chaise ou sur pieds. On fait une course, peu importe la façon. C’est l’objectif qui compte.

*Cet article a été écrit avant le début des Jeux Paralympiques de Paris 2024.

**Depuis l’écriture de cet article, Maxime Carabin est devenu double champion paralympique du 100m et du 400m classe T52 ! Félicitations à lui !

Le saviez-vous ?

  • C’est la première fois que les Jeux Olympiques et Paralympiques partagent le même emblème. Derrière cette particularité parisienne, un message : « Le sport change les vies, qu’il s’agisse de sport pour les personnes valides ou de handisport ».
  • La meilleure année paralympique pour la Belgique reste 1984. Les sportifs ont remporté 57 médailles !
  • Le goalball et la boccia (sorte de pétanque) n’existent qu’aux Paralympiques.
  • Le nombre de pays participants est passé de 23 en 1960 à 182 cette année.
  • Les sourds et malentendants sont exclus des Jeux Paralympiques. En cause : ceux qui souffrent d’un capital auditif supérieur à 55 décibels peuvent concourir aux JO avec les valides. Les autres, sourds profonds, ont leur propre compétition internationale, les Deaflympics, créée en 1924.

Par Nadia Salmi

Cet article est issu de la Revue W+B n°165.

Documents liés

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05/11/2024
©Daily Science

Les protéines, et leurs acides aminés, sont indispensables à la vie. Elles forment le principal constituant de nos cellules. Notre organisme en a besoin pour fonctionner, pour entretenir et régénérer les tissus, pour grandir.

Les protéines, et leurs acides aminés, sont indispensables à la vie. Elles forment le principal constituant de nos cellules. Notre organisme en a besoin pour fonctionner, pour entretenir et régénérer les tissus, pour grandir.

« Une grande fraction des protéines que nous ingérons provient de la viande », explique le Docteur en chimie Stéphane Kohnen. « Avec l’initiative d’innovation stratégique (IIS) Protewin, notre objectif est de remplacer une partie de ces protéines animales de notre alimentation par des protéines végétales et alternatives. » Le scientifique coordonne depuis le début de cette année l’Initiative d’innovation stratégique Protewin. Une IIS qui relève du Domaine d’innovation stratégique « Chaînes agro-alimentaires du futur et la gestion innovante de l’environnement » (DIS 5) de la stratégie S3.

«Cette IIS vise aussi, voire surtout, à assurer à terme l’indépendance protéique de la Région Wallonne », précise-t-il. Comment ? «En accélérant le développement de la filière des protéines végétales et alternatives, et en élaborant de nouvelles solutions technologiques pour l’ensemble des industriels du secteur.»

Multiplier et diversifier les sources d’approvisionnement

Les défis à relever sont à la hauteur des ambitions. «Et ce, tout d’abord, du côté des fabricants de tels produits et des producteurs de protéines », souligne celui qui a aidé ces dernières années au développement de nouvelles technologies innovantes et économes en énergie pour l’extraction de molécules d’intérêt au sein du Celabor, un des Centres de recherche agréés de Wallonie.

Les partenaires réunis autour de l’initiative Protewin travaillent donc en partie sur les matières premières dont on compte extraire des protéines. Cela passe par des cultures spécifiques ou par l’utilisation de coproduits végétaux valorisables sous forme de protéines. On pense, par exemple, aux tourteaux d’oléagineux comme le colza. Ou encore aux insectes, aux micro-algues telle la spiruline. D’autres sources demandent aussi à être explorées.

«L’idée est de dresser dans un premier temps une cartographie de ce qui est déjà disponible en Wallonie et des possibilités d’alternatives», reprend Stéphane Kohnen.

Mimer de la viande ou innover dans la présentation des aliments ?

Au sein de cette Initiative, les partenaires s’intéressent aussi aux techniques d’extraction et au fractionnement des matières premières. Dans ce domaine, les innovations potentielles sont nombreuses. Un exemple ? La production de protéines au départ de micro-organismes par fermentation pourrait déboucher sur des composés aux propriétés ciblées. De quoi améliorer la qualité nutritionnelle et sensorielle des produits finis.

«Quand on remplace des protéines animales par des protéines végétales, cela pose évidemment la question de l’apparence, de la texture et du goût de ce qui se retrouvera au final dans l’assiette du consommateur», souligne le chimiste du Celabor. «Cela a-t-il du sens de fabriquer une copie de steak avec des protéines végétales ? Ne vaut-il pas mieux imaginer d’autres formes d’aliments, plus séduisantes pour les consommateurs?»

Ici aussi, un groupe de travail de Protewin planche sur la question. Le développement de produits alimentaires innovants dopés aux protéines intéresse notamment le Smart Gastronomy Lab de l’Université de Liège. « L’approche des produits est quelque chose de très important quand on travaille sur des substituts. La question centrale étant : faut-il privilégier des produits mimétiques ou plutôt innover ? La réponse est limpide : place à l’innovation! Ceci afin de mieux emporter au final l’adhésion du consommateur.

«Le défi de l’innovation est, dans ce contexte, particulièrement important. On part d’une page blanche, où tout est à créer, sans préjugés», estime le Dr Kohnen.

Un nutriscore protéiné pour mieux informer le consommateur

En parallèle, se pose aussi la question des technologies à mettre en œuvre pour produire ou préparer ces aliments spécifiques. Cela doit-il se faire au niveau des industries ? Ou plutôt dans la cuisine des consommateurs grâce à des technologies disruptives ? Ceci contraint les produits finaux à élaborer.

Toujours concernant les consommateurs, les membres de l’IIS imaginent aussi la création d’une sorte de nutriscore adapté aux protéines alternatives. « Il est nécessaire d’apporter une information utile sur ces nouveaux produits afin de ne pas mener à des déséquilibres alimentaires», souligne le coordinateur de Protewin.

Ces diverses questions mobilisent les membres de l’IIS. Ils sont issus de toute la chaîne de valeur du domaine : association d’agriculteurs, premiers transformateurs, créateurs d’ingrédients, chercheurs universitaires, centres de recherche, deuxièmes transformateurs (ceux qui élaborent les produits finis) et, enfin, les distributeurs.

« Et pourquoi pas aussi accueillir des associations de consommateurs », suggère Dr Kohnen. « Parce qu’au-delà des défis techniques, la question de l’acceptabilité de ces protéines innovantes est elle aussi centrale dans ce domaine », conclut-il.

 

Source Daily Science, dans le cadre d'une série d'articles consacrés à la S3 wallonne.

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05/11/2024
Octobre : une rentrée printanière bien active pour la Représentation Wallonie-Bruxelles au Chili ! (c) RMS Santiago

Concerts, cinéma, rencontres académiques… Ces dernières semaines, notre équipe s’est investie dans un programme d’activités variées qui reflète la richesse et la diversité des échanges entre la Belgique francophone et le Chili ! Un mois riche en rencontres, découvertes et échanges pour la représentation Wallonie-Bruxelles à Santiago.

Concerts, cinéma, rencontres académiques… Ces dernières semaines, notre équipe s’est investie dans un programme d’activités variées qui reflète la richesse et la diversité des échanges entre la Belgique francophone et le Chili ! Un mois riche en rencontres, découvertes et échanges pour la représentation Wallonie-Bruxelles à Santiago.

Concours d'éloquence en Français

Le 5 octobre, la Représentation Wallonie-Bruxelles au Chili a présenté à l’Université Catholique du Chili à Santiago, la finale du 5e Concours international d’art oratoire en français, co-organisé par notre représentation, les Instituts Français du Chili et d’Argentine, l’Ambassade de Belgique en Argentine et l’Ambassade de la République d’Haiti au Chili. Ce concours a rassemblé 9 finalistes dont des candidats du Chili et pour la première fois également des candidats d'Argentine. Après un processus de sélection et une formation présentielle dans les bureaux de Wallonie-Bruxelles à Santiago fin du mois d'août, ils ont brillé par leur créativité et leur passion pour la langue française en partageant sur le thème "Créer en français, refaire le monde ?". Félicitations à tous, et en particulier à Emilia Gurisatti, Vera Gautron, et Javier Velasco, respectivement gagnant des première, deuxième et troisième places du concours !

Cette activité en français a également été source de célébration francophone, car ce jour-là lors du sommet de Paris, le Chili a été officiellement admis comme membre observateur de l’Organisation Internationale de la Francophonie. Bravo donc à nos partenaires chiliens que nous soutenons depuis toujours dans le cadre de la diffusion de la langue française et des cultures francophones.

Festival de Jazz ChilEuropa édition 2024 avec la participation de Fabrizio Graceffa

Cette année encore le jazz a été à l'honneur à l’occasion de la 14e édition du Festival ChilEuropa 2024 de Santiago, co-organisé par la Délégation de l’Union Européenne et les pays membres. Notre représentation a eu le plaisir d’inviter le guitariste belge francophone Fabrizio Graceffa qui a séduit le public avec sa musique vibrante et unique. Outre sa performance et sa masterclass lors du festival, lors de son séjour, le talentueux musicien a également réalisé plusieurs concerts, notamment au Persa Victor Manuel à Santiago lors des célébrations Wallonie-Bruxelles et en région, à Valparaiso, ville portuaire emblématique du Chili.

Célébrations de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles

Afin de célébrer la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles comme chaque année, l’équipe de la Représentation Wallonie-Bruxelles a invité ses partenaires à la galerie La Curtiembre du Persa Victor Manuel. Ce lieu culturel emblématique de Santiago avec lequel nous avons signé un partenariat a accueilli un public nombreux pour le concert de jazz du guitariste belge Fabrizio Graceffa. Tout ceci a été également agrémenté par la dégustation de bières et de gaufres belges de nos partenaires Waffle Kingdom et Belgian Waffle. Cette fête a rassemblé un large public dont de nombreux partenaires chiliens dans une ambiance chaleureuse, rehaussée par la présence de Monsieur Christian de Lannoy, Ambassadeur de Belgique et Monsieur Johan Casaer, Consul général.

Festival International de Cinéma (FIC) de Valdivia avec la participation de la Cinéaste Messaline Raverdy

Une nouvelle belle mise en lumière du cinéma belge francophone au Chili !

À 800 km au sud de Santiago, dans la ville de Valdivia, Messaline Raverdy a participé à la 31e édition du Festival International de Cinéma de Valdivia, un événement reconnu dans toute l’Amérique latine. Les organisateurs avaient en effet souhaité organiser une rétrospective en présentant deux des documentaires de la cinéaste Ote-toi de mon soleil et Derrière les volets. Cela a été également l’occasion pour notre représentation Wallonie-Bruxelles d’être présente et de renforcer nos partenariats en terre australe.

A la suite du festival, et à l’invitation de notre équipe, Messaline Raverdy a partagé son univers avec les étudiants de l’Université Diego Portales à Santiago ainsi que ceux de l'école de cinéma de l’Université de Valparaiso. Enfin, elle s’est également rendue à la Cinémathèque Nationale pour découvrir les coulisses des archives audiovisuelles et les travaux de restauration, guidée par Marcelo Morales et son équipe.

Promotion de Wallonie-Bruxelles Campus et du monde académique francophone belge : Salon ExpoPosgrados, Foire académique de l’Université O’Higgins et Congrès des Recteurs AUF Amériques

La Représentation Wallonie-Bruxelles a participé au Salon ExpoPosgrados à Santiago à la demande et en collaboration avec nos collègues de Wallonie-Bruxelles Campus, et à la foire académique de l’Université O’higgins à Rancagua (100km au sud de Santiago). Sur ces stands, les étudiants chiliens ont pu découvrir les partenariats et les programmes disponibles pour étudier en Belgique francophone, poser leurs questions sur les démarches académiques et explorer les possibilités d’échanges culturels et linguistiques. Nous avons comme toujours pu compter sur la présence d’alumni chiliens pour la promotion de l’enseignement supérieur.

En parallèle, la Représentation Wallonie-Bruxelles a également été invitée au Congrès des Recteurs AUF Amériques, qui a réuni plus de 30 universités d’Amérique latine, du Canada et des États-Unis. Cet événement d’envergure a permis d’aborder des thèmes clés, tels que la coopération transaméricaine, la francophonie, le plurilinguisme, la recherche et l’innovation, ainsi que l’employabilité et l’entrepreneuriat. Une occasion unique de renforcer les liens entre les institutions académiques et d’explorer de nouvelles perspectives de coopération. A l’occasion de ce congrès, la commission a également élu son nouveau président, Dr. Claudio Ruff, recteur de l’Université Bernardo O’Higgins à Santiago, avec qui nous collaborons étroitement autour de projets francophones. Toutes nos félicitations pour cette élection !

Un mois intense et riche pour la Représentation Wallonie-Bruxelles au Chili, marqué par des événements culturels et la visite d’artistes belges ! De nouvelles activités et collaborations sont déjà en préparation pour novembre…

Les 3 gagnants du 5e concours d’art oratoire en français (c) RMS Santiago
Les participants du 5e concours d’art oratoire en français, le jury, les représentants diplomatiques de Belgique, Wallonie-Bruxelles, France et Haiti ainsi que le comité organisateur (c) RMS Santiago
Fabrizio Graceffa au Festival de Jazz ChilEuropa 2024 (c) Festival de Jazz ChilEuropa
De gauche à droite : M. Johan Casaer, Consul général, et son épouse, Fabrizzio Graceffa, guitariste belge, M. Christian de Lannoy, Ambassadeur de Belgique, Emmanuelle Dienga, Représentante Wallonie-Bruxelles au Chili, aux Fêtes de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles à la Curtiembre (c) RMS Santiago
Concert de Fabrizzio Graceffa aux Fêtes de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles à la Curtiembre (c) RMS Santiago
Equipe de la Représentation multiservice Awex et WBI au Chili, de gauche à droite : Jeanne Delépine, Clémentine Bourbon-Denis, Emmanuelle Dienga, Marine Champagne, Jorge Reyes (c) RMS Santiago
Messaline Raverdy à l’Université Diego Portales, interviewée par le directeur de l’école de cinéma Alvaro Ceppi (c) RMS Santiago
Messaline Raverdy au Festival de Valdivia. A sa gauche, Raul Camargo, le directeur du Festival (c) RMS Santiago
Stand de Wallonie-Bruxelles au salon ExpoPosgrados à Santiago (c) RMS Santiago
Conférence AUF (c) Sebastian Araya
De gauche à droite : Emmanuelle Dienga, Cyrille Rogeau - Ambassadeur de France, Slim Khalbous, Recteur de l'AUF, Claudio Ruff, Recteur de l'Université Bernardo O'Higgins, Virginie Delalande, Vice-Rectrice de l'Université Bernardo O'Higgins, Patrick Flot, Directeur de l'Institut français (c) Sebastian Araya

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"Rage" d'Emilienne Flagothier © Margot Briand
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Adresse

Dresde - Allemagne

Le théâtre a toujours été un lieu où les questions sociales étaient mises à l'épreuve. Cette tradition a commencé dans la Grèce antique, lorsque les rapports de force politiques étaient négociés sur scène. Mais ce qui était alors considéré comme une victoire de la raison s'est révélé trompeur au cours de l'histoire. 

Avec RAGE, quatre femmes contre-attaquent aujourd'hui dans le cadre du Festival Fast Forward au Staatsschauspiel de Dresde. 

Dans des scènes intenses montrant le sexisme quotidien auquel elles sont exposées, elles brisent le silence - et font face à l'oppression avec une vengeance implacable. 

Soutenu par de puissantes chorégraphies de combat et encouragé par le Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles et d'autres partenaires, ce spectacle cathartique défie les conventions du patriarcat. 

Dates : 14 et 15 novembre 2024

Contacts

Délégation générale Wallonie-Bruxelles en Allemagne

24/10/2024
TRINKHALL by Atelier Beguin-Massart

Découvrez cette série de capsules vidéos proposées par Wallonie-Bruxelles Architectures qui donne à voir des projets réalisés par les architectes de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

 

Découvrez cette série de capsules vidéos proposées par Wallonie-Bruxelles Architectures qui donne à voir des projets réalisés par les architectes de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

 

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Estate Estate - Chapon & Matignon

Chapon : Située au cœur du Marais à Paris, cette rénovation d’un rez-de-chaussée commercial est une nouvelle vitrine physique pour la revue Arts Dessinés, un magazine dédié aux dessins de tous horizons (dessinateurs de presse, illustrateurs, auteurs de bande dessinée, peintres,...). Le projet consiste à rassembler sur un plateau de 80m2, deux espaces d’exposition et un bureau. La cohérence de cet espace compartimenté est retrouvée grâce au travail identique de chaque pièce de mobilier nécessaire au fonctionnement de la galerie.

Matignon : Aménagement intérieur d’une galerie d’art Avenue Matignon à Paris.Le projet repose sur la conception d’un ensemble de pièces de mobilier aux caractéristiques communes permettant une déambulation de proche en proche : chaque élément est associé visuellement au suivant. L’analyse des besoins pratiques de la galerie aboutit à la composition finale de 12 éléments.

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Studio SNCDA - Caserne

CASERNE : Ninoofsesteenweg, Dilbeek. Trois nouveaux programmes sont construits sur le site de l'ancienne maison communale : la caserne de pompiers, une salle polyvalente et des maisons de ville. Dans le cadre du futur plan directeur pour le noyau de Dilbeek, ces 3 fonctions urbaines constituent une articulation importante dans l'imbrication des usages résidentiels, commerciaux, d'accueil et d'emploi.

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La générale - Parc des Brigittines

Les architectes de la Générale ont métamorphosé le terrain triangulaire résiduel pris en étau entre une haute barre de logements sociaux en L et les voies ferrées surélevées de la Jonction Nord-Midi, pour y implanter le nouveau parc des Brigittines. Cet espace extérieur, qui intègre le jeu, l’artisanat et une territorialité partagée, est ouvert tant aux habitants de l’immeuble qu’au grand public.

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Notan office - Duchesse

Le projet DUCHESSE se démarque par sa transformation novatrice d'anciennes halles industrielles et d'un hôtel particulier en une microville de logements variés. Axé sur une soustraction volumétrique, le projet crée des espaces verts communs tout en préservant l'identité industrielle du site.

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TREETEK by Matador / de Alzua +

Découvrez le projet Rives de la Haute Deûle à Lille une friche industrielle est réhabilitée à partir de la magnifique manufacture Le Blan-Laffont. Au bord du parc la mettant en valeur, le bureau Matador vient de livrer, en association avec l’agence de Alzua+, un édifice de bureau de 6.000m².

Matador

de Alzua +

 

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PONTS DES ARTS by V+ / HBAAT

Découvrez le projet "Pont des Arts", pôle culturel situé au cœur de la métropole lilloise à Marcq-en-Baroeul et né de l'association HBAAT avec les bruxellois de V+ livré cette année et qui se distingue par son intégration dans le contexte urbain comme par la générosité de ses espaces intérieurs.

V+

 

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iMAL by Central / NP2F

IMAL est un lieu unique dans le paysage bruxellois. Plus qu'un centre d'art, il prend sa pertinence tant par la culture qu'il propose que par sa situation urbaine. Une culture de la coproduction, ancrée dans son temps. Un lieu accessible, à la croisée de deux quartiers, capable de fédérer un public pluriel par la transversalité de ses activités. Une ancienne usine située le long du canal de Bruxelles a l'ambition de devenir le Centre des Arts, des Sciences, de la Technologie, de l'Innovation et de l'Inclusion.

central-net.eu/

 

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TRINKHALL by Atelier Beguin-Massart

Rénovation et extension des surfaces d'expositions permanente et temporaire du musée, réserves et ateliers, brasserie, bureaux et salle d'activité pédagogiques.

beguin-massart.be/portfolio_page/trinkhall/

 

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URSULINEN by Label

Ecole. Le site des Ursulines, au centre de Malines, en Belgique, se caractérise par un mélange de types et de styles de constructions sans aucune définition claire. Composé de différents bâtiments publics entrelacés avec des habitations privées, l'ensemble se présente comme un morceau de tissu urbain labyrinthique et à peine lisible.

labelarchitecture.be/project/ursulinen-2/

 

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CIME CONDUCTIVE by A229

Le projet consiste en la création d’une nouvelle école secondaire de type 4 (handicap moteur), suivant la pédagogie conductive.

a229.be/post/182241378826

 

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MEXICO by Vers.A

Construction d'un immeuble de logements et d'un pocket parc.

versa-architecture.be/MEXICO

 

 

Ces capsules ont été produites par Wallonie-Bruxelles Architectures et réalisées par Jonathan Ortegat entouré d’une équipe composée de Jeanne Debarsy pour le son, Loup Mormont pour la musique, Jean Forest pour le graphisme et de Lucien Keler pour la colorimétrie.

 

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23/10/2024
Festival de BD Fumetto

Le Festival de bande dessinée Fumetto de Lucerne (Suisse) organise un concours international de bande dessinée autour du thème "RICH" pour sa prochaine édition, qui aura lieu du 5 au 13 avril 2025. 

Conditions de participation

Le Festival de bande dessinée Fumetto de Lucerne (Suisse) organise un concours international de bande dessinée autour du thème "RICH" pour sa prochaine édition, qui aura lieu du 5 au 13 avril 2025. 

Conditions de participation

  • Les œuvres doivent être envoyées en format paysage, en JPG, et comporter un maximum de quatre pages
  • Trois catégories d'âge sont prévues : plus de 18 ans, 13-17 ans, et jusqu'à 12 ans

Les 45 œuvres sélectionnées par un jury seront exposées en format original lors du festival du 5 au 13 avril 2025. 

Trois prix par catégorie d’âge sont prévus, ainsi qu’un prix du meilleur scénario et un prix du public.

Les soumissions sont ouvertes du 1er au 31 décembre 2024 et se font uniquement en ligne sur ce site : https://wettbewerb.fumetto.ch/en.

Le Festival international de bande dessinée Fumetto est l’un des festivals les plus importants en Suisse dans ce domaine et l’événement majeur de la BD en Suisse germanophone.

Pour toute information : https://fumetto.ch/

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22/10/2024
Daily Science - Série d'articles sur la S3 wallonne

La recherche et la spécialisation intelligente sont, et restent, au cœur de la stratégie wallonne d’innovation. "Le Gouvernement sera attentif aux enjeux géopolitiques dans son soutien aux programmes de recherche, en ce compris la recherche fondamentale, en collaboration avec le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles", clament les partenaires politiques du nouvel exécutif wallon dans leur déclaration de politique régionale de juillet 2024.

La recherche et la spécialisation intelligente sont, et restent, au cœur de la stratégie wallonne d’innovation. "Le Gouvernement sera attentif aux enjeux géopolitiques dans son soutien aux programmes de recherche, en ce compris la recherche fondamentale, en collaboration avec le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles", clament les partenaires politiques du nouvel exécutif wallon dans leur déclaration de politique régionale de juillet 2024.

Et ils précisent : "Le Gouvernement axera son soutien à l’industrie dans des secteurs stratégiques clés, découlant de sa Stratégie de Spécialisation Intelligente (S3), qui constitue le cadre pour la politique de Recherche et d’Innovation et la politique industrielle de la Wallonie."

Vous avez dit "Stratégie de spécialisation Intelligente" ? Daily Science plonge dans la S3 en donnant la parole à certains de ses acteurs de terrain. De quoi voir clair également dans les concepts sous-jacents de cette stratégie, c’est-à-dire les "domaines d’innovation stratégiques" et les "initiatives d’innovation stratégiques".

Un outil stratégique européen à déclinaisons régionales

La S3, la Stratégie de Spécialisation Intelligente ou « Smart Specialization Strategy » en anglais, est une stratégie globale initiée par la Commission européenne. "Cette spécialisation intelligente des Régions repose sur le principe selon lequel chacune d’elles, dans l’Union, doit concentrer ses ressources dans les domaines de recherche et d’innovation dans lesquels elle dispose des meilleurs atouts par rapport aux autres régions", résume le Pr Haïssam Jijakli (Gembloux Abro-Bio Tech/ULiège). Le Pr Jijakli dirige une des initiatives stratégiques de la S3 en Wallonie (l’IIS "WASABI 2.0").

La S3 est donc un outil stratégique de la politique régionale d’innovation et de transformation de la structure économique. A terme, cette stratégie doit permettre de répondre aux grands défis sociétaux qui se posent (alimentation, santé, énergie, etc.). Et ce, grâce à l’innovation.

Par ailleurs, cette S3 veut aussi favoriser l’emploi, la croissance économique et la transition industrielle, en incluant de nouveaux acteurs dans la dynamique d’innovation. Lesquels ? Il s’agit de toutes les forces vives qui, de près ou de loin, ont un lien avec le domaine de la spécialisation intelligente concerné. On pense aux chercheurs dans les universités et les hautes écoles, aux entrepreneurs, aux industriels, aux centres de recherche, etc.

2,7 milliards mobilisés en Wallonie

Au-delà du programme politique, il faut bien entendu aussi disposer de moyens pour mettre cette stratégie en œuvre, rétribuer les acteurs de terrain de la S3. Outre des moyens régionaux, l’Union européenne est ici aussi une source de financement de cette politique. La mise en œuvre de la S3 constitue, d’ailleurs, une condition indispensable d’accès aux Fonds structurels européens. C’est aussi un élément central du plan de relance de la Wallonie.

Au niveau wallon, c’est en mars 2021 que le précédent Gouvernement a renouvelé, pour la période 2021-2027, sa stratégie S3. Les trois quarts du budget annuel wallon dédié à la recherche et à l’innovation sont dédiés à cette stratégie. Soit 2,7 milliards d’euros pour la période 2021-2027. "Cette stratégie fait d’ailleurs partie intégrante du Plan de relance wallon", souligne Lionel Bonjean, le Directeur général du SPW Economie, Emploi, Recherche.

Cinq domaines d’innovation stratégique

Voilà pour les grandes lignes de cette stratégie. Plus concrètement, sa mise en œuvre passe par l’identification de Domaines d’innovation stratégique (DIS). Un DIS est un ensemble cohérent et ambitieux d’activités innovantes, de portée régionale, à fort impact économique et à contribution sociétale, capitalisant sur une combinaison de ressources et de forces distinctives wallonnes et centrées sur l’humain.

Les cinq DIS identifiés en Wallonie portent sur :

  • les matériaux circulaires
  • les innovations pour une santé renforcée
  • les innovations pour des modes de conception et de production agiles et sûrs
  • les systèmes énergétiques et les habitats durables
  • les chaînes agroalimentaires du futur et la gestion innovante de l’environnement

Une stratégie d’inclusion

Il ne reste plus qu’à entrer dans le vif du sujet. C’est ici qu’émergent les 19 Initiatives d’innovation stratégique (IIS) retenues par les autorités wallonnes fin 2022. Elles se répartissent au sein des cinq DIS et regroupent chacune les projets et leurs acteurs. L’année 2023 a vu le lancement de ces initiatives.

"Le but des initiatives d’innovation stratégiques n’est pas de soutenir directement la recherche", souligne le chimiste Stéphane Kohnen, du Centre de recherche agréé Celabor, à Herve. "Les IIS visent avant tout une mise en réseau de tous les acteurs d’un secteur afin de les connecter, de stimuler l’innovation, d’aider ces acteurs à créer de nouveaux projets. Des projets de recherche de rupture, qui naissent grâce à l’IIS."

"Bien entendu, l’idée est aussi de trouver des budgets pour mener ces projets à bien. Enfin, il est aussi question d’assurer la promotion de l’excellence de ces projets et de leurs résultats au niveau international. Une promotion à l’international qui passe, notamment, par le soutien de l’Agence wallonne à l’exportation (AWEX) et de Wallonie-Bruxelles International (WBI)", conclut-il.

Cet article est écrit par Christian Du Brulle, de Daily Science, dans le cadre d'une série d'articles consacrés à la S3 wallonne.

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15/10/2024
Interreg France Wallonie Vlaanderen

Le 30 septembre 2024, WBI s’est vu confié les rênes du projet stratégique GOT-FWVL (Grensoverschrijdend Observatorium – Observatoire Transfrontalier) par le Comité de suivi du programme Interreg France-Wallonie-Vlaanderen, marquant ainsi une nouvelle étape majeure pour la coopération transfrontalière franco-belge pour les cinq prochaines années. 

Le 30 septembre 2024, WBI s’est vu confié les rênes du projet stratégique GOT-FWVL (Grensoverschrijdend Observatorium – Observatoire Transfrontalier) par le Comité de suivi du programme Interreg France-Wallonie-Vlaanderen, marquant ainsi une nouvelle étape majeure pour la coopération transfrontalière franco-belge pour les cinq prochaines années. 

Il s’inscrit dans la priorité du programme Interreg France-Wallonie-Vlaanderen consacrée au renforcement des capacités des autorités publiques dans le processus de prise de décision et d’organisation de la gouvernance de la coopération transfrontalière. 

Son ambition est triple

  • structurer et harmoniser l’analyse des données statistiques tout le long de la frontière franco-belge ;
  • mettre en réseau les parties prenantes concernées ; 
  • grâce à une plateforme numérique dédiée, rendre ces données comparables, fiables et accessibles en ligne renforçant ainsi, d’une part, la connaissance des territoires et offrant, d’autre part, une nouvelle aide à la décision en matière de politiques publiques. 

Ses domaines : données socio-économiques dans un premier temps avec un déploiement thématique en lien avec les besoins en termes de gestion de l’eau, d’emploi/formation, de santé, de mobilité et de biodiversité.

Sa méthode : la co-construction en partenariat avec les parties prenantes et autorités de chaque versant tout en intégrant la capitalisation de l’existant. 

Son financement : 15 millions d’euros via le Fonds européen de développement régional (FEDER).

Ses partenaires : 16 partenaires (on ne va pas loin sans une bonne équipe) qui se partageront réalisations et responsabilités -> français (Conseil Régional du Grand Est, Conseil Régional des Hauts-de-France, Secrétaire général pour les affaires régionales Haut-de-France, le Département du Nord, les Conseils départementaux du Pas-de-Calais et des Ardennes), flamands (West-Vlaanderen Provincie, Oost-Vlaanderen Provincie, POM et Digitaal Vlanderen) et wallons (WBI, IWEPS, Province de Hainaut, Province de Luxembourg, BEP, SPW-SG-Digital ) et ce n’est qu’un début !  

Intrigué ? Intéressé ? N’hésitez pas à contacter l’équipe en charge au département Coopération Territoriale Européenne et Europe des voisins de WBI :

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