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26/04/2024
(c) WBT-Christophe Vandercam
(c) WBT-Christophe Vandercam

Le Musée de la Photographie, dont la réputation n’est plus à faire, vous en mettra plein les yeux avec de nouvelles expositions temporaires. Quant à la Boucle noire, une randonnée hors des sentiers battus, elle vous emmènera à la découverte du passé industriel du Pays noir. Dépaysement garanti.

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Le Musée de la Photographie, le plus vaste d’Europe

Saviez-vous que le plus vaste et l’un des plus importants musées d’Europe consacrés à la photographie était situé à Charleroi ? A Mont-sur-Marchienne exactement. Dans un ancien carmel, le Musée de la Photographie, centre d’art contemporain de la Fédération Wallonie-Bruxelles inauguré en 1987, compte, sur 6 000 m², une collection de près de 100 000 photographies, dont plus de 800 photos en exposition permanente, et 1,5 million de négatifs. Plus de 13 000 titres et 4 000 dossiers consacrés à la photographie sont consultables gratuitement à la bibliothèque du musée. Y aller, c’est aussi l’occasion, pour ceux qui le souhaitent, d’en apprendre davantage sur cet art de la photo.

 

Espace didactique et ludique, le Parcours découverte vous initiera aux notions essentielles de la photographie. La Chambre noire argentique vous apprendra le fonctionnement et la magie du développement photo. Le Laboratoire numérique permet aux enfants de 6 à 12 ans de suivre l’évolution technologique de la photographie. Quant à la Salle du service des publics, elle accueille l’atelier cyanotype (méthode d’impression photographique qui produit des tirages d’un bleu de Prusse caractéristique), les stages, ateliers, workshops ou goûters d’anniversaire. La boutique propose des publications et des ouvrages exclusifs dédiés à la photo. Pour s’aérer l’esprit après la visite, rien de mieux qu’une promenade dans le parc, 85 hectares d’arbres remarquables classés à l’inventaire du patrimoine wallon. Le Musée de la Photographie, ce sont aussi des expositions temporaires. En ce moment, trois expos sont à ne pas rater.

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Peter Knapp, la photo de mode

Tout d’abord, celle consacrée au grand photographe suisse Peter Knapp. Après avoir étudié à l’Ecole des Arts appliqués de Zurich, il s’installe à Paris en 1951. Quelques années plus tard, Hélène Lazareff, fondatrice du magazine Elle, le lance, lui demandant de créer la ligne éditoriale du magazine. Knapp transpose ensuite ses conceptions graphiques pour l’émission Dim Dam Dom de l’ORTF. Avec Jean-Christophe Averty, il révolutionne la mise en page des émissions télévisées des années soixante. Il quitte Elle et y reviendra comme directeur artistique dans les années 70. Entre 1983 et 1994, il est professeur à l’Ecole supérieure des Arts graphiques de Paris. Avec Knapp et d’autres grands photographes, la photographie de mode a contribué à former le regard des contemporains et à les familiariser avec le langage photographique. Peter Knapp. Mon temps, jusqu’au 26 mai.

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Thomas Chable, une passion africaine

Photographe de l’ici et de l’ailleurs, Thomas Chable a parcouru quelques pays, principalement d’Afrique, mais également au Mexique et en France. Durant près de trente années, il a mis l’Afrique au cœur de son travail. Parmi ses séries les plus importantes, on retrouve Odeurs d’Afrique, une errance le long du fleuve Niger. Ces dernières années, il s’est davantage intéressé à l’Ethiopie. Cette exposition est une sélection de différentes séries et de travaux anciens et récents du photographe. Né à Bruxelles, Thomas Chable a suivi les cours du grand photographe liégeois Hubert Grooteclaes, connu pour ses flous artistiques. Professeur de photographie à l’Académie des Beaux-Arts de Liège, Thomas Chable vit en région liégeoise. Thomas Chable. Au-dessus des nuages, jusqu’au 26 mai.

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Elliot Ross, voir les animaux autrement

Elliot Ross donne à voir une galerie de portraits, les modèles semblant poser comme au studio sur un fond noir. Le choix du noir et blanc amène le visiteur à dévisager les animaux. Les photographies de l’artiste magnifient ses sujets dans le soin qu’il apporte à leur réalisation. Né à Chicago en 1947, Elliot Ross, qui a fait des études d’art au San Francisco Art Institute, vit et travaille à San Francisco et à New York. Il a participé à de nombreuses expositions personnelles et collectives dans le monde et compte diverses publications. Elliot Ross. Seeing Animals, jusqu’au 26 mai.

 

www.museephoto.be

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La Boucle noire, le vrai visage de Charleroi

Autre source de dépaysement, la balade de la Boucle noire. Cette randonnée de 23 km dans Charleroi et ses alentours montre le vrai visage du Pays noir et vous en apprendra sur son passé industriel. Au départ de la gare de Charleroi-Sud, partez à la découverte des terrils, de friches et de quelques hauts lieux touristiques de cette ville méconnue, en particulier de sa périphérie ouest entre la Sambre et le canal de Charleroi-Bruxelles. Vous traverserez Marchienne-au-Pont, Monceau-sur-Sambre, Roux-Martinet, Marchienne-Docherie et Dampremy. Au programme, des paysages contrastés et l’héritage des mines et de la sidérurgie.

 

Vous découvrirez aussi bien les vestiges de l’industrie sidérurgique avec le haut-fourneau 4 que le château de Marchienne ou celui de Monceau-sur-Sambre avec son très beau parc à l’anglaise. Vous passerez devant le Château Cartier, berceau familial de la femme de lettres et académicienne française Marguerite Yourcenar. De petits sentiers verts alternent avec des ruelles anciennes et des cités ouvrières et leurs cerisiers du Japon. Au cours de cette balade, vous aurez l’occasion d’escalader quatre terrils, héritiers de l’industrie minière, désormais recouverts de verdure, la nature y ayant repris ses droits comme il se doit. Les terrils du Martinet et la chaîne des terrils de Dampremy et de La Docherie sont reliés entre eux par des passages, sentiers et courtes traversées de voiries secondaires. Aux sommets, points de  vue imprenables sur le centre de la ville.

 

Si vous voulez sortir des itinéraires touristiques habituels, la Boucle noire, avec les beaux, mais aussi les moins beaux côtés de Charleroi, sera votre prochaine rando. Munissez-vous de bonnes chaussures et comptez une journée entière pour faire la boucle. Il est également possible de n’en faire qu’un morceau, une version plus courte, de 5 km, est proposée par la Ville de Charleroi. Des cartes sont disponibles au centre culturel l’Eden, à la Maison du Tourisme ou à l’auberge de jeunesse dans le centre-ville.

 

La Boucle noire a été initiée en 2016 par Chemins des terrils et les Sentiers de Grande Randonnée. C’est un couple d’anciens musiciens punks, aujourd’hui retraités et randonneurs, Micheline Dufert et Francis Pourcel, qui a eu l’idée de ce parcours particulier. Leur motivation, faire découvrir des paysages contrastés, symboles de l’histoire minière et industrielle de Charleroi. Le balisage a été réalisé par les Sentiers de Grande Randonnée au moyen de dalles triangulaires rappelant la forme des terrils. La balade fait désormais partie des « Sentiers des terrils », le GR 412, balisé en blanc et rouge et qui s’étend sur 300 km à travers les anciens bassins miniers de Bernissart en Hainaut à Blegny en province de Liège.

 

www.cheminsdesterrils.be

 

Par Jacqueline Remits

 

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Le Musée de la Photographie, dont la réputation n’est plus à faire, vous en mettra plein les yeux avec de nouvelles expositions temporaires. Quant à la Boucle noire, une randonnée hors des sentiers battus, elle vous emmènera à la découverte du passé industriel du Pays noir. Dépaysement garanti.

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Le Musée de la Photographie, le plus vaste d’Europe

Saviez-vous que le plus vaste et l’un des plus importants musées d’Europe consacrés à la photographie était situé à Charleroi ? A Mont-sur-Marchienne exactement. Dans un ancien carmel, le Musée de la Photographie, centre d’art contemporain de la Fédération Wallonie-Bruxelles inauguré en 1987, compte, sur 6 000 m², une collection de près de 100 000 photographies, dont plus de 800 photos en exposition permanente, et 1,5 million de négatifs. Plus de 13 000 titres et 4 000 dossiers consacrés à la photographie sont consultables gratuitement à la bibliothèque du musée. Y aller, c’est aussi l’occasion, pour ceux qui le souhaitent, d’en apprendre davantage sur cet art de la photo.

 

Espace didactique et ludique, le Parcours découverte vous initiera aux notions essentielles de la photographie. La Chambre noire argentique vous apprendra le fonctionnement et la magie du développement photo. Le Laboratoire numérique permet aux enfants de 6 à 12 ans de suivre l’évolution technologique de la photographie. Quant à la Salle du service des publics, elle accueille l’atelier cyanotype (méthode d’impression photographique qui produit des tirages d’un bleu de Prusse caractéristique), les stages, ateliers, workshops ou goûters d’anniversaire. La boutique propose des publications et des ouvrages exclusifs dédiés à la photo. Pour s’aérer l’esprit après la visite, rien de mieux qu’une promenade dans le parc, 85 hectares d’arbres remarquables classés à l’inventaire du patrimoine wallon. Le Musée de la Photographie, ce sont aussi des expositions temporaires. En ce moment, trois expos sont à ne pas rater.

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Peter Knapp, la photo de mode

Tout d’abord, celle consacrée au grand photographe suisse Peter Knapp. Après avoir étudié à l’Ecole des Arts appliqués de Zurich, il s’installe à Paris en 1951. Quelques années plus tard, Hélène Lazareff, fondatrice du magazine Elle, le lance, lui demandant de créer la ligne éditoriale du magazine. Knapp transpose ensuite ses conceptions graphiques pour l’émission Dim Dam Dom de l’ORTF. Avec Jean-Christophe Averty, il révolutionne la mise en page des émissions télévisées des années soixante. Il quitte Elle et y reviendra comme directeur artistique dans les années 70. Entre 1983 et 1994, il est professeur à l’Ecole supérieure des Arts graphiques de Paris. Avec Knapp et d’autres grands photographes, la photographie de mode a contribué à former le regard des contemporains et à les familiariser avec le langage photographique. Peter Knapp. Mon temps, jusqu’au 26 mai.

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Thomas Chable, une passion africaine

Photographe de l’ici et de l’ailleurs, Thomas Chable a parcouru quelques pays, principalement d’Afrique, mais également au Mexique et en France. Durant près de trente années, il a mis l’Afrique au cœur de son travail. Parmi ses séries les plus importantes, on retrouve Odeurs d’Afrique, une errance le long du fleuve Niger. Ces dernières années, il s’est davantage intéressé à l’Ethiopie. Cette exposition est une sélection de différentes séries et de travaux anciens et récents du photographe. Né à Bruxelles, Thomas Chable a suivi les cours du grand photographe liégeois Hubert Grooteclaes, connu pour ses flous artistiques. Professeur de photographie à l’Académie des Beaux-Arts de Liège, Thomas Chable vit en région liégeoise. Thomas Chable. Au-dessus des nuages, jusqu’au 26 mai.

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Elliot Ross, voir les animaux autrement

Elliot Ross donne à voir une galerie de portraits, les modèles semblant poser comme au studio sur un fond noir. Le choix du noir et blanc amène le visiteur à dévisager les animaux. Les photographies de l’artiste magnifient ses sujets dans le soin qu’il apporte à leur réalisation. Né à Chicago en 1947, Elliot Ross, qui a fait des études d’art au San Francisco Art Institute, vit et travaille à San Francisco et à New York. Il a participé à de nombreuses expositions personnelles et collectives dans le monde et compte diverses publications. Elliot Ross. Seeing Animals, jusqu’au 26 mai.

 

www.museephoto.be

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La Boucle noire, le vrai visage de Charleroi

Autre source de dépaysement, la balade de la Boucle noire. Cette randonnée de 23 km dans Charleroi et ses alentours montre le vrai visage du Pays noir et vous en apprendra sur son passé industriel. Au départ de la gare de Charleroi-Sud, partez à la découverte des terrils, de friches et de quelques hauts lieux touristiques de cette ville méconnue, en particulier de sa périphérie ouest entre la Sambre et le canal de Charleroi-Bruxelles. Vous traverserez Marchienne-au-Pont, Monceau-sur-Sambre, Roux-Martinet, Marchienne-Docherie et Dampremy. Au programme, des paysages contrastés et l’héritage des mines et de la sidérurgie.

 

Vous découvrirez aussi bien les vestiges de l’industrie sidérurgique avec le haut-fourneau 4 que le château de Marchienne ou celui de Monceau-sur-Sambre avec son très beau parc à l’anglaise. Vous passerez devant le Château Cartier, berceau familial de la femme de lettres et académicienne française Marguerite Yourcenar. De petits sentiers verts alternent avec des ruelles anciennes et des cités ouvrières et leurs cerisiers du Japon. Au cours de cette balade, vous aurez l’occasion d’escalader quatre terrils, héritiers de l’industrie minière, désormais recouverts de verdure, la nature y ayant repris ses droits comme il se doit. Les terrils du Martinet et la chaîne des terrils de Dampremy et de La Docherie sont reliés entre eux par des passages, sentiers et courtes traversées de voiries secondaires. Aux sommets, points de  vue imprenables sur le centre de la ville.

 

Si vous voulez sortir des itinéraires touristiques habituels, la Boucle noire, avec les beaux, mais aussi les moins beaux côtés de Charleroi, sera votre prochaine rando. Munissez-vous de bonnes chaussures et comptez une journée entière pour faire la boucle. Il est également possible de n’en faire qu’un morceau, une version plus courte, de 5 km, est proposée par la Ville de Charleroi. Des cartes sont disponibles au centre culturel l’Eden, à la Maison du Tourisme ou à l’auberge de jeunesse dans le centre-ville.

 

La Boucle noire a été initiée en 2016 par Chemins des terrils et les Sentiers de Grande Randonnée. C’est un couple d’anciens musiciens punks, aujourd’hui retraités et randonneurs, Micheline Dufert et Francis Pourcel, qui a eu l’idée de ce parcours particulier. Leur motivation, faire découvrir des paysages contrastés, symboles de l’histoire minière et industrielle de Charleroi. Le balisage a été réalisé par les Sentiers de Grande Randonnée au moyen de dalles triangulaires rappelant la forme des terrils. La balade fait désormais partie des « Sentiers des terrils », le GR 412, balisé en blanc et rouge et qui s’étend sur 300 km à travers les anciens bassins miniers de Bernissart en Hainaut à Blegny en province de Liège.

 

www.cheminsdesterrils.be

 

Par Jacqueline Remits

 

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Bouton - en savoir plus

23/04/2024
Jeannine Horrion, fondatrice et directrice du Théâtre Episcène à Avignon © Gilman de Herve
Jeannine Horrion, fondatrice et directrice du Théâtre Episcène à Avignon © Gilman de Herve

Un lieu à son image, chaleureux, vivant, varié, engagé, emporté et heureux. Un lieu à la programmation majoritairement belge. Un lieu qui vit, évidemment, l’été, lors du festival, mais aussi l’hiver, lors du bien nommé - humour belge oblige – « Ceci n’est pas un festival ». Rencontre au fil des saisons.

 

Avignon, juillet 2023. Chaleur, clameurs, animation dehors. Jeannine Horrion nous reçoit à l’intérieur, dans la fraîcheur de l’appartement situé au-dessus du Théâtre Episcène. SON théâtre. Pour nous expliquer comment elle, femme d’art mais pas  de théâtre - elle a étudié l’art plastique à Liège avant de devenir prof de dessin - a pris les rênes d’un théâtre à 1.000 km de son lieu d’ancrage, le Plateau de Herve. Dans la Cité des Papes, monstre sacré, vitrine tout l’été du théâtre européen. Parce qu’évidemment elle n’a peur de rien, comprenons-nous, cette mère de six enfants qui n’a jamais hésité à retrousser ses manches pour affronter avec joie, encore et encore, d’autres boulots, d’autres environnements, d’autres défis. Et aussi parce que coule dans ses veines l’amour des gens et l’amour des liens, c’est certain. Parce qu’il ne faut pas attendre longtemps, quand on discute avec elle, pour comprendre que son carburant à elle, c’est bien ça : lier, relier, nouer, échanger. Un amour du lien, de la fête, de la chaleur humaine qui lui vient de ses racines. Quand, petite fille, elle attendait impatiemment à l’aube déjà de pouvoir lire le programme du Théâtre des Galeries où ses parents avaient un abonnement. « Ils y allaient le samedi soir. Le dimanche, je me levais avant tout le monde, et j’allais feuilleter le programme. Ça me faisait voyager. Mon père était maçon carreleur, ma mère issue d’un milieu hyper modeste. Donc je suis d’un milieu très modeste. Mais la transmission par le théâtre y était essentielle. Mon père se créait une petite enveloppe pour pouvoir se permettre ces sorties au Théâtre des Galeries - le théâtre se déplaçait en région à l’époque. Dans la fameuse enveloppe, une partie du budget pour les programmes. Et moi, le dimanche matin, imperturbablement, je me levais, accourant vers mon père et lui demandait : ‘tu m’as ramené le petit livre, hein ?’ Je le lisais patiemment, l’explication de la pièce, le nom des comédiens - que je pourrais d’ailleurs toujours citer de mémoire. Puis le plus grand plaisir, lors de ce petit déjeuner, c’était d’écouter ce père, un homme à la vie besogneuse, nous raconter sa vision de la pièce. Il riait, c’étaient des moments uniques. Je me rappelle donc le bonheur que ces moments de théâtre pouvaient provoquer, en lui, en nous ». Puis il y a eu les premières sorties de Jeannine elle-même au théâtre. Un souvenir ému. « C’était au Théâtre du Gymnase, à Liège, où j’ai découvert les classiques et je me suis rendu compte, après, à quel point ça avait nourri mon imagination, permis de rêver ». Jeannine bifurque ensuite sur ses études artistiques. Puis, après l’éducation de ses six enfants en travaillant et changeant plusieurs fois de profession, elle a l’envie claire de « réaliser un dernier projet ». Elle découvre alors le théâtre, à plusieurs niveaux, comme elle le dit. « J’ai fait du théâtre amateur, j’ai joué avec mes filles. Et j’ai découvert de nouvelles belles choses dans cet univers-là ». 

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Concrétisation

Alors elle le décide. Son « dernier » projet, ce sera un lieu de théâtre. A faire vivre, sourire, tisser. Sauf que ce lieu, il faut le trouver. Puis gérer une programmation, des personnes qui la suivent - ses filles seront d’ailleurs essentielles dans ce  parcours. 

 

Ce lieu, ce sera Episcène. Un lieu qui appartient désormais à son mari et à elle. Un lieu qu’elle a cherché durant deux ans. Son mari lui avait laissé carte blanche. Elle s’est adressée à des agences immobilières, des notaires. Le régisseur belge qu’elle emmène avec elle dans l’aventure a un ami avignonnais, régisseur du Ninon, l’actuel Episcène. « Très honnêtement, le lieu à l’époque a un gradinage, un plateau, mais pas de billetterie, pas de boîte noire. Et pas d’équipe ! ». Rappelons-le, on est à Avignon, certains lieux sont davantage des lieux d’économie du spectacle à haut rendement que de véritables lieux de vie et d’accueil. Mais Jeannine se relève les manches et s’attaque aux manquements du futur Episcène. Parce que « quand, après des visites et des visites, je suis enfin entrée dans ce lieu, je me suis dit : ça, c’est chez moi. Alors oui, l’appartement dans lequel on vit - et où on accueille les artistes lors des festivals - était un peu ‘tout pourri’. Mais je voulais que cette rencontre, ce lieu, d’autres le rencontrent aussi ». Alors elle l’achète, et en prend la direction. 

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Un pas en avant, mais de bons bagages

Alors, de fille d’ouvrier à directrice de théâtre dans la Cité des Papes, peuton parler de transfuge de classe, de réussite sociale ? « C’est un terme à la mode. Alors, oui, je suis fille d’ouvrier et de mère au foyer. Mais dans ce foyer, on aimait la fête, le travestissement, l’art ». Et ça, ça vaut tous les enseignements. Son régisseur, Hugues, est dans un moment de sa vie où, après avoir travaillé aux Halles - lieu essentiel du Off d’Avignon - et dans le In, souhaite un boulot fixe, qui ne soit plus saisonnier, et surtout qui lui permette une vie de famille. La famille et la vie Episcène est née. On est en 2018. Et le transfuge social, quand on a une famille et un lieu… ce n’est pas la priorité des conversations et des actions.

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Froid dehors, chaud dedans

Avignon, quelques temps plus tard. Novembre 2023. On retrouve Jeannine dans le même appartement. Le chocolat chaud a remplacé l’eau glacée. C’est que le mistral souffle, fort et froid et que les feuilles volent dans l’air plutôt que de protéger des rayons du soleil. Mais l’énergie est la même l’été que lors du « Ceci n’est pas un festival », panel de spectacles belges choisis par elle en Cité des Papes, l’hiver. Une bulle qui fait du bien et qui fait rire, aussi, surtout. Sourire, aussi et réfléchir, beaucoup. 

 

En plein milieu de l’animation de ce festival, qui fut mini, mais qui grandit, grandit, elle prend le temps de nous parler aussi de son travail à l’année avec les écoles des environs. « On travaille beaucoup avec l’école Simone Veil. Elle a un budget, mais il faut savoir qu’il est de 4 euros par enfant. Or solliciter les parents, dans certaines familles, ce n’est pas possible. Il n’est pas dans les mœurs de donner de l’argent pour aller au théâtre, il y a d’autres priorités. Parce qu’Avignon, ce n’est pas seulement les Parisiens et cultureux en tout genre qui peuplent les rues de juillet. C’est aussi des quartiers sensibles, paupérisés. Donc évidemment, on a accueilli des enfants de famille confortables de l’intra muros, et j’en suis très fière, mais on a aussi accueilli des enfants de quartiers dans lesquels le théâtre était une inconnue. Des petits bouts arrivés devant le cordon d’entrée, et à Hugues - désormais directeur technique avignonnais, cheville essentielle de la mécanique d’Episcène - ils  se disaient heureux d’aller au cinéma. Alors il leur répondait que non, ils ne venaient pas au cinéma mais à quelque chose de beaucoup plus chouette, avec des personnes en vrai sur la scène. Et là, les gamins découvrent un autre monde. Et les parents qui emmènent ces enfants me disent que c’est, pour eux tous, merveilleux ». Dans cette démarche, il y a eu des divorces. Jeannine est catégorique, c’est une question de mentalité, d’ouverture. « Les Belges avec qui j’ai commencé n’avaient pas nécessairement les mêmes objectifs humains, ni même artistiques. J’accorde beaucoup d’importance à l’accueil. Je veux que ces personnes qui accueillent le public soient ad hoc, bienveillants. Notre société est trop rude, on peut y vivre trop de choses, réelles. Alors qu’au théâtre, on est dans une bulle. On peut y vivre des moments humains. Ce sont les choses qui m’ont nourrie dans la vie, ma base, il est essentiel de conserver ça, s’écouter, écouter les autres, faire attention à ce qu’ils soient bien ». 

 

Et à Episcène, ces contacts essentiels pour Jeannine sont prolongés par ses filles et son équipe, qui elles-mêmes accueillent au mieux les personnes de passage, artistes, techniciens, public. Comme une passation tant humaine qu’artistique. Un lien dans le prolongement. D’ailleurs, on a pu le voir cet été, en fin de festival, la rue devant le théâtre est remplie, on y fait la fête, les compagnies des autres années reviennent… « On ferme les portes à 7h du matin. C’est comme ça. On bosse beaucoup, mais quand c’est fini, on sait toujours accueillir. D’une autre façon ».

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Epilogue

Décembre 2023. Coup de fil entre Avignon et Bruxelles. Fin du festival d’hiver. Jeannine est sur un nuage. C’est fini et les compagnies n’ont pas failli à la tradition. Elles sont venues offrir une petite bouteille à Jeannine et l’embrasser une dernière fois (avant la prochaine). Lui dire merci. Prendre le temps de quitter ce cocon de douceur et d’échange. Chocolat chaud en hiver, eau fraîche en été. Chauffage en hiver, clim en été. Frigo à disposition, wifi et terrasse, toujours. Et lits pour les siestes. Un lieu d’accueil, de passage et de passation. Pour que le théâtre vive humain, été comme hiver, un peu en dehors de la folie de la capitalisation avignonnaise. Et ça, ça fait un bien fou… 

Infos pratiques

  • Théâtre Episcène, 5, Rue Ninon Vallin, 8400 Avignon.
  • Le lieu accueille le festival l’été, dans le Off, et accueille les compagnies sous forme de convention. Date de remise des dossiers le 1er décembre pour l’année suivante.
  • Toute l’année, il accueille des compagnies pour des résidences, moments de création, mais aussi des particuliers ou entrepreneurs. L’appartement est composé de 4 chambres (9 couchages) et peut être loué séparément.
  • Programmation des saisons à venir

 

Par Isabelle Plumhans

 

Cet entretien est issu de la Revue W+B n°163.

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Un lieu à son image, chaleureux, vivant, varié, engagé, emporté et heureux. Un lieu à la programmation majoritairement belge. Un lieu qui vit, évidemment, l’été, lors du festival, mais aussi l’hiver, lors du bien nommé - humour belge oblige – « Ceci n’est pas un festival ». Rencontre au fil des saisons.

 

Avignon, juillet 2023. Chaleur, clameurs, animation dehors. Jeannine Horrion nous reçoit à l’intérieur, dans la fraîcheur de l’appartement situé au-dessus du Théâtre Episcène. SON théâtre. Pour nous expliquer comment elle, femme d’art mais pas  de théâtre - elle a étudié l’art plastique à Liège avant de devenir prof de dessin - a pris les rênes d’un théâtre à 1.000 km de son lieu d’ancrage, le Plateau de Herve. Dans la Cité des Papes, monstre sacré, vitrine tout l’été du théâtre européen. Parce qu’évidemment elle n’a peur de rien, comprenons-nous, cette mère de six enfants qui n’a jamais hésité à retrousser ses manches pour affronter avec joie, encore et encore, d’autres boulots, d’autres environnements, d’autres défis. Et aussi parce que coule dans ses veines l’amour des gens et l’amour des liens, c’est certain. Parce qu’il ne faut pas attendre longtemps, quand on discute avec elle, pour comprendre que son carburant à elle, c’est bien ça : lier, relier, nouer, échanger. Un amour du lien, de la fête, de la chaleur humaine qui lui vient de ses racines. Quand, petite fille, elle attendait impatiemment à l’aube déjà de pouvoir lire le programme du Théâtre des Galeries où ses parents avaient un abonnement. « Ils y allaient le samedi soir. Le dimanche, je me levais avant tout le monde, et j’allais feuilleter le programme. Ça me faisait voyager. Mon père était maçon carreleur, ma mère issue d’un milieu hyper modeste. Donc je suis d’un milieu très modeste. Mais la transmission par le théâtre y était essentielle. Mon père se créait une petite enveloppe pour pouvoir se permettre ces sorties au Théâtre des Galeries - le théâtre se déplaçait en région à l’époque. Dans la fameuse enveloppe, une partie du budget pour les programmes. Et moi, le dimanche matin, imperturbablement, je me levais, accourant vers mon père et lui demandait : ‘tu m’as ramené le petit livre, hein ?’ Je le lisais patiemment, l’explication de la pièce, le nom des comédiens - que je pourrais d’ailleurs toujours citer de mémoire. Puis le plus grand plaisir, lors de ce petit déjeuner, c’était d’écouter ce père, un homme à la vie besogneuse, nous raconter sa vision de la pièce. Il riait, c’étaient des moments uniques. Je me rappelle donc le bonheur que ces moments de théâtre pouvaient provoquer, en lui, en nous ». Puis il y a eu les premières sorties de Jeannine elle-même au théâtre. Un souvenir ému. « C’était au Théâtre du Gymnase, à Liège, où j’ai découvert les classiques et je me suis rendu compte, après, à quel point ça avait nourri mon imagination, permis de rêver ». Jeannine bifurque ensuite sur ses études artistiques. Puis, après l’éducation de ses six enfants en travaillant et changeant plusieurs fois de profession, elle a l’envie claire de « réaliser un dernier projet ». Elle découvre alors le théâtre, à plusieurs niveaux, comme elle le dit. « J’ai fait du théâtre amateur, j’ai joué avec mes filles. Et j’ai découvert de nouvelles belles choses dans cet univers-là ». 

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Concrétisation

Alors elle le décide. Son « dernier » projet, ce sera un lieu de théâtre. A faire vivre, sourire, tisser. Sauf que ce lieu, il faut le trouver. Puis gérer une programmation, des personnes qui la suivent - ses filles seront d’ailleurs essentielles dans ce  parcours. 

 

Ce lieu, ce sera Episcène. Un lieu qui appartient désormais à son mari et à elle. Un lieu qu’elle a cherché durant deux ans. Son mari lui avait laissé carte blanche. Elle s’est adressée à des agences immobilières, des notaires. Le régisseur belge qu’elle emmène avec elle dans l’aventure a un ami avignonnais, régisseur du Ninon, l’actuel Episcène. « Très honnêtement, le lieu à l’époque a un gradinage, un plateau, mais pas de billetterie, pas de boîte noire. Et pas d’équipe ! ». Rappelons-le, on est à Avignon, certains lieux sont davantage des lieux d’économie du spectacle à haut rendement que de véritables lieux de vie et d’accueil. Mais Jeannine se relève les manches et s’attaque aux manquements du futur Episcène. Parce que « quand, après des visites et des visites, je suis enfin entrée dans ce lieu, je me suis dit : ça, c’est chez moi. Alors oui, l’appartement dans lequel on vit - et où on accueille les artistes lors des festivals - était un peu ‘tout pourri’. Mais je voulais que cette rencontre, ce lieu, d’autres le rencontrent aussi ». Alors elle l’achète, et en prend la direction. 

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Un pas en avant, mais de bons bagages

Alors, de fille d’ouvrier à directrice de théâtre dans la Cité des Papes, peuton parler de transfuge de classe, de réussite sociale ? « C’est un terme à la mode. Alors, oui, je suis fille d’ouvrier et de mère au foyer. Mais dans ce foyer, on aimait la fête, le travestissement, l’art ». Et ça, ça vaut tous les enseignements. Son régisseur, Hugues, est dans un moment de sa vie où, après avoir travaillé aux Halles - lieu essentiel du Off d’Avignon - et dans le In, souhaite un boulot fixe, qui ne soit plus saisonnier, et surtout qui lui permette une vie de famille. La famille et la vie Episcène est née. On est en 2018. Et le transfuge social, quand on a une famille et un lieu… ce n’est pas la priorité des conversations et des actions.

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Froid dehors, chaud dedans

Avignon, quelques temps plus tard. Novembre 2023. On retrouve Jeannine dans le même appartement. Le chocolat chaud a remplacé l’eau glacée. C’est que le mistral souffle, fort et froid et que les feuilles volent dans l’air plutôt que de protéger des rayons du soleil. Mais l’énergie est la même l’été que lors du « Ceci n’est pas un festival », panel de spectacles belges choisis par elle en Cité des Papes, l’hiver. Une bulle qui fait du bien et qui fait rire, aussi, surtout. Sourire, aussi et réfléchir, beaucoup. 

 

En plein milieu de l’animation de ce festival, qui fut mini, mais qui grandit, grandit, elle prend le temps de nous parler aussi de son travail à l’année avec les écoles des environs. « On travaille beaucoup avec l’école Simone Veil. Elle a un budget, mais il faut savoir qu’il est de 4 euros par enfant. Or solliciter les parents, dans certaines familles, ce n’est pas possible. Il n’est pas dans les mœurs de donner de l’argent pour aller au théâtre, il y a d’autres priorités. Parce qu’Avignon, ce n’est pas seulement les Parisiens et cultureux en tout genre qui peuplent les rues de juillet. C’est aussi des quartiers sensibles, paupérisés. Donc évidemment, on a accueilli des enfants de famille confortables de l’intra muros, et j’en suis très fière, mais on a aussi accueilli des enfants de quartiers dans lesquels le théâtre était une inconnue. Des petits bouts arrivés devant le cordon d’entrée, et à Hugues - désormais directeur technique avignonnais, cheville essentielle de la mécanique d’Episcène - ils  se disaient heureux d’aller au cinéma. Alors il leur répondait que non, ils ne venaient pas au cinéma mais à quelque chose de beaucoup plus chouette, avec des personnes en vrai sur la scène. Et là, les gamins découvrent un autre monde. Et les parents qui emmènent ces enfants me disent que c’est, pour eux tous, merveilleux ». Dans cette démarche, il y a eu des divorces. Jeannine est catégorique, c’est une question de mentalité, d’ouverture. « Les Belges avec qui j’ai commencé n’avaient pas nécessairement les mêmes objectifs humains, ni même artistiques. J’accorde beaucoup d’importance à l’accueil. Je veux que ces personnes qui accueillent le public soient ad hoc, bienveillants. Notre société est trop rude, on peut y vivre trop de choses, réelles. Alors qu’au théâtre, on est dans une bulle. On peut y vivre des moments humains. Ce sont les choses qui m’ont nourrie dans la vie, ma base, il est essentiel de conserver ça, s’écouter, écouter les autres, faire attention à ce qu’ils soient bien ». 

 

Et à Episcène, ces contacts essentiels pour Jeannine sont prolongés par ses filles et son équipe, qui elles-mêmes accueillent au mieux les personnes de passage, artistes, techniciens, public. Comme une passation tant humaine qu’artistique. Un lien dans le prolongement. D’ailleurs, on a pu le voir cet été, en fin de festival, la rue devant le théâtre est remplie, on y fait la fête, les compagnies des autres années reviennent… « On ferme les portes à 7h du matin. C’est comme ça. On bosse beaucoup, mais quand c’est fini, on sait toujours accueillir. D’une autre façon ».

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Epilogue

Décembre 2023. Coup de fil entre Avignon et Bruxelles. Fin du festival d’hiver. Jeannine est sur un nuage. C’est fini et les compagnies n’ont pas failli à la tradition. Elles sont venues offrir une petite bouteille à Jeannine et l’embrasser une dernière fois (avant la prochaine). Lui dire merci. Prendre le temps de quitter ce cocon de douceur et d’échange. Chocolat chaud en hiver, eau fraîche en été. Chauffage en hiver, clim en été. Frigo à disposition, wifi et terrasse, toujours. Et lits pour les siestes. Un lieu d’accueil, de passage et de passation. Pour que le théâtre vive humain, été comme hiver, un peu en dehors de la folie de la capitalisation avignonnaise. Et ça, ça fait un bien fou… 

Infos pratiques

  • Théâtre Episcène, 5, Rue Ninon Vallin, 8400 Avignon.
  • Le lieu accueille le festival l’été, dans le Off, et accueille les compagnies sous forme de convention. Date de remise des dossiers le 1er décembre pour l’année suivante.
  • Toute l’année, il accueille des compagnies pour des résidences, moments de création, mais aussi des particuliers ou entrepreneurs. L’appartement est composé de 4 chambres (9 couchages) et peut être loué séparément.
  • Programmation des saisons à venir

 

Par Isabelle Plumhans

 

Cet entretien est issu de la Revue W+B n°163.

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23/04/2024
Affiche du Festival BDFIL 2024 © BDFIL
Affiche du Festival BDFIL 2024 © BDFIL

Le festival propose une programmation riche et variée avec des artistes de renommée internationale et la Belgique comme pays invité.

 

En collaboration avec le Centre Belge de la Bande Dessinée, BDFIL accueille une large exposition consacrée à la nouvelle vague d’artistes de bande dessinée belge contemporaine Pages d’hier, regards d’aujourd’hui de la bd belge avec la présence, les 26, 27 et 28 avril, des autrices et auteurs de Wallonie-Bruxelles : Mathieu Burniat, Max de Radiguès, Emilie Gleason, Didier Swysen (dit Alcante), Thierry Van Hasselt et Dominique Goblet.

 

Pour célébrer la bande dessinée en fanfare, BDFIL propose des performances, des ateliers, des visites guidées, des conférences et des tables rondes. De nombreux sujets seront abordés : l'engagement et l’écologie, le métier de coloriste, l’intelligence artificielle ou encore les représentations du Japon. Les très courus duels graphiques sont au programme dont le Duel duel belgo-helvétique : (Wauter Mannaert et Max de Radiguès face à Tobias Aeschbacher et Maou).

 

À ce programme foisonnant s’ajoutent encore des projections de films et de courts métrages : des soirées de BDFIL et le Village Éditorial du 26 au 28 avril, avec les maisons d’édition qui font et valorisent la bande dessinée en Suisse !

 

BDFIL est l'occasion de célébrer le talent et la créativité des auteurs belges francophones et de mettre en lumière la nouvelle génération d'artistes qui perpétuent cet art majeur de la culture belge, reconnu et apprécié dans le monde !

 

Une exposition soutenue par Wallonie-Bruxelles International, la Flandre et Flanders Literature dans le cadre de la présidence belge de l’Union Européenne.     

 

Retrouvez toute la programmation du festival sur le site de BDFIL.

 

Le festival propose une programmation riche et variée avec des artistes de renommée internationale et la Belgique comme pays invité.

 

En collaboration avec le Centre Belge de la Bande Dessinée, BDFIL accueille une large exposition consacrée à la nouvelle vague d’artistes de bande dessinée belge contemporaine Pages d’hier, regards d’aujourd’hui de la bd belge avec la présence, les 26, 27 et 28 avril, des autrices et auteurs de Wallonie-Bruxelles : Mathieu Burniat, Max de Radiguès, Emilie Gleason, Didier Swysen (dit Alcante), Thierry Van Hasselt et Dominique Goblet.

 

Pour célébrer la bande dessinée en fanfare, BDFIL propose des performances, des ateliers, des visites guidées, des conférences et des tables rondes. De nombreux sujets seront abordés : l'engagement et l’écologie, le métier de coloriste, l’intelligence artificielle ou encore les représentations du Japon. Les très courus duels graphiques sont au programme dont le Duel duel belgo-helvétique : (Wauter Mannaert et Max de Radiguès face à Tobias Aeschbacher et Maou).

 

À ce programme foisonnant s’ajoutent encore des projections de films et de courts métrages : des soirées de BDFIL et le Village Éditorial du 26 au 28 avril, avec les maisons d’édition qui font et valorisent la bande dessinée en Suisse !

 

BDFIL est l'occasion de célébrer le talent et la créativité des auteurs belges francophones et de mettre en lumière la nouvelle génération d'artistes qui perpétuent cet art majeur de la culture belge, reconnu et apprécié dans le monde !

 

Une exposition soutenue par Wallonie-Bruxelles International, la Flandre et Flanders Literature dans le cadre de la présidence belge de l’Union Européenne.     

 

Retrouvez toute la programmation du festival sur le site de BDFIL.

 

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22/04/2024
"La Beauté et le Geste" de Laurent Perbos © Assemblée nationale
"La Beauté et le Geste" de Laurent Perbos © Assemblée nationale

Composée de six sculptures représentant des Vénus de Milo, chacune symbolisant un sport des Jeux Olympiques et Paralympiques, cette oeuvre labellisée "Olympiade Culturelle Paris 2024" se veut colorée et inclusive. En effet, chaque Vénus est vêtue d'une couleur de l'arc-en-ciel, en hommage à l'égalité des droits et à la lutte contre la discrimination.

 

Cette installation est visible jusqu'au 22 septembre 2024, sur les marches de l'Assemblée Nationale.

 

C'est le groupe du Liégeois Stephan Uhoda qui a apporté son soutien financier à la réalisation de cette installation. Les six statues seront d'ailleurs rapatriées en Cité Ardente à la fin des festivités olympiques.

 

L'activité de mécénat du groupe liégeois Uhoda est reconnue et a été récemment récompensée lors de la 30e édition des Caïus, les prix du mécénat d'entreprise organisés par l'asbl Promethea. Stephan Uhoda, collectionneur d'art par ailleurs, et son groupe ont reçu un Caïus pour leur soutien à l'oeuvre de Daniel Buren à la Gare des Guillemins de Liège, qui rehausse de ses couleurs la gare Calatrava depuis un an et demi.

 

 

 

 

Composée de six sculptures représentant des Vénus de Milo, chacune symbolisant un sport des Jeux Olympiques et Paralympiques, cette oeuvre labellisée "Olympiade Culturelle Paris 2024" se veut colorée et inclusive. En effet, chaque Vénus est vêtue d'une couleur de l'arc-en-ciel, en hommage à l'égalité des droits et à la lutte contre la discrimination.

 

Cette installation est visible jusqu'au 22 septembre 2024, sur les marches de l'Assemblée Nationale.

 

C'est le groupe du Liégeois Stephan Uhoda qui a apporté son soutien financier à la réalisation de cette installation. Les six statues seront d'ailleurs rapatriées en Cité Ardente à la fin des festivités olympiques.

 

L'activité de mécénat du groupe liégeois Uhoda est reconnue et a été récemment récompensée lors de la 30e édition des Caïus, les prix du mécénat d'entreprise organisés par l'asbl Promethea. Stephan Uhoda, collectionneur d'art par ailleurs, et son groupe ont reçu un Caïus pour leur soutien à l'oeuvre de Daniel Buren à la Gare des Guillemins de Liège, qui rehausse de ses couleurs la gare Calatrava depuis un an et demi.

 

 

 

 

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22/04/2024

WBI, au travers des Gouvernements de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la Wallonie, appuie des initiatives par lesquelles des citoyens de Wallonie-Bruxelles se mobilisent pour des actions concrètes de solidarité internationale.

 

Cet appui est mis en œuvre par 3 projets, qui visent le soutien de projets de partenariat pour la coopération internationale dans les pays suivants : Bénin, Burkina Faso, République Démocratique du Congo, Maroc, Palestine, Rwanda, Sénégal et Tunisie.

 

Du point de vue plus particulier de l’édition 2024, WBI entend continuer à prendre en compte les enseignements de la pandémie de Covid-19 pour le développement durable en continuant d’orienter son action en faveur d’un monde plus solidaire et inclusif.

La Fédération Wallonie-Bruxelles et la Wallonie tiennent à se joindre aux nombreux engagements internationaux visant à la réduction des inégalités multidimensionnelles qui affectent les partenariats pour le développement durable et à y accorder une attention particulière notamment via la protection sociale universelle et la santé mondiale.

 

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1. Projets d’éducation à la citoyenneté mondiale & aux objectifs de développement durable

Votre projet

Dans le cadre de ce Programme, les types de projets soutenus se déclinent sous différents volets :

  • Volet « Fédération Wallonie-Bruxelles et Wallonie » et volet « pays partenaire prioritaire » : dans ces volets, sont soumis des « projets d’éducation à la citoyenneté mondiale », qui ont pour objectif d’amener les citoyens des pays partenaires à mieux comprendre, analyser et critiquer leur environnement, dans le but de promouvoir un engagement pour des valeurs universelles et le dialogue des civilisations en faveur d’un monde plus juste et solidaire.
  • Volet « pays partenaires prioritaires » : dans ce volet, sont soumises des « actions de développement », qui constituent un prolongement opérationnel direct de l’action d’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire mise en place dans un pays partenaire prioritaire.

Durée

  • Volet Fédération Wallonie-Bruxelles et Wallonie: Votre projet est mis en œuvre entre le 1er octobre 2024 et le 30 septembre 2025 et sa durée est de 1 jour minimum à 12 mois maximum.

  • Volet pays partenaires prioritaires (« projet d’éducation à la citoyenneté mondiale (…) »): Votre projet est mis en œuvre entre le 1er octobre 2024 et le 30 septembre 2026 et sa durée est de 1 jour minimum à 24 mois maximum.

  • Volet pays partenaires prioritaires ("action de développement"): Votre projet est mis en œuvre entre le 1er octobre 2024 et le 30 septembre 2026 et sa durée est de 12 mois minimum à 24 mois maximum.

La subvention

La limite du financement qui peut être sollicité par demandeur et par projet est de :

  • 5.000 € pour un projet « Volet Fédération Wallonie-Bruxelles et Wallonie » ;
  • 15.000 € pour un projet « Volet pays partenaires prioritaires » ;
  • 20.000 € pour un projet « Volet Fédération Wallonie-Bruxelles et Wallonie » & « Volet pays partenaires prioritaires ».

Votre dossier doit être transmis par courrier électronique le 14 juin 2024 au plus tard. 

Retrouvez toutes les informations sur la page dédiée.

 

 

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2. Projets de partenariat pour le développement durable (Cofinancement principal DGD et/ou UE)

Votre projet

Le « Programme de cofinancement de projets de partenariat pour le développement durable présentés par des acteurs de la coopération de Wallonie-Bruxelles » vise le renforcement de la capacité de proposition de projets par le soutien de projets qui bénéficient d’un financement principal de la DGD (Direction générale du Développement) et/ou de l’Union européenne.

Durée

La période (tranche) concernée par votre demande de cofinancement se situe principalement dans l’année 2024.

La subvention

Vous pouvez présenter plusieurs projets à concurrence d’un montant cumulé de 150.000€ pour l’Appel PPDD, avec une limite maximale de 90.000€ par projet présenté.

L’apport sollicité n’excède pas 50% de votre apport stricto sensu.

Les règles du bailleur de fonds principal s’appliquent pour l’établissement des critères d’éligibilité des coûts du projet.

Tout projet recevable est susceptible d’être sélectionné, dans la limite de l’enveloppe budgétaire disponible.

 

Votre dossier doit être transmis par courrier électronique le 14 juin 2024 au plus tard. 

Retrouvez toutes les informations sur la page dédiée.

 

 

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3. Projets de partenariat pour le développement durable (Nouveau projet)

Votre projet

Le "Programme de cofinancement de projets de partenariat pour le développement durable présentés par des acteurs de la coopération de Wallonie-Bruxelles" vise l’appui à la proposition de nouveaux projets de coopération internationale au développement durable.

Durée

La durée de votre projet s’étend sur 12 mois minimum et 36 mois maximum.

La subvention

Vous pouvez présenter plusieurs projets à concurrence d’un montant cumulé de 150.000€ pour l’Appel PPDD, avec une limite maximale de 90.000€ par projet présenté.

La participation de WBI au financement de votre projet est de maximum 90% du budget total accepté.

Votre projet bénéficie d’un financement sur fonds propres à hauteur de minimum 10% du budget total accepté.

Tout projet recevable est susceptible d’être sélectionné, dans la limite de l’enveloppe budgétaire disponible.

 

Votre dossier doit être transmis par courrier électronique le 14 juin 2024 au plus tard. 

Retrouvez toutes les informations sur la page dédiée.

 

 

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Contact

Pour toute information complémentaire, toute question ou demande de précision, vous pouvez vous adresser à :

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WBI, au travers des Gouvernements de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la Wallonie, appuie des initiatives par lesquelles des citoyens de Wallonie-Bruxelles se mobilisent pour des actions concrètes de solidarité internationale.

 

Cet appui est mis en œuvre par 3 projets, qui visent le soutien de projets de partenariat pour la coopération internationale dans les pays suivants : Bénin, Burkina Faso, République Démocratique du Congo, Maroc, Palestine, Rwanda, Sénégal et Tunisie.

 

Du point de vue plus particulier de l’édition 2024, WBI entend continuer à prendre en compte les enseignements de la pandémie de Covid-19 pour le développement durable en continuant d’orienter son action en faveur d’un monde plus solidaire et inclusif.

La Fédération Wallonie-Bruxelles et la Wallonie tiennent à se joindre aux nombreux engagements internationaux visant à la réduction des inégalités multidimensionnelles qui affectent les partenariats pour le développement durable et à y accorder une attention particulière notamment via la protection sociale universelle et la santé mondiale.

 

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1. Projets d’éducation à la citoyenneté mondiale & aux objectifs de développement durable

Votre projet

Dans le cadre de ce Programme, les types de projets soutenus se déclinent sous différents volets :

  • Volet « Fédération Wallonie-Bruxelles et Wallonie » et volet « pays partenaire prioritaire » : dans ces volets, sont soumis des « projets d’éducation à la citoyenneté mondiale », qui ont pour objectif d’amener les citoyens des pays partenaires à mieux comprendre, analyser et critiquer leur environnement, dans le but de promouvoir un engagement pour des valeurs universelles et le dialogue des civilisations en faveur d’un monde plus juste et solidaire.
  • Volet « pays partenaires prioritaires » : dans ce volet, sont soumises des « actions de développement », qui constituent un prolongement opérationnel direct de l’action d’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire mise en place dans un pays partenaire prioritaire.

Durée

  • Volet Fédération Wallonie-Bruxelles et Wallonie: Votre projet est mis en œuvre entre le 1er octobre 2024 et le 30 septembre 2025 et sa durée est de 1 jour minimum à 12 mois maximum.

  • Volet pays partenaires prioritaires (« projet d’éducation à la citoyenneté mondiale (…) »): Votre projet est mis en œuvre entre le 1er octobre 2024 et le 30 septembre 2026 et sa durée est de 1 jour minimum à 24 mois maximum.

  • Volet pays partenaires prioritaires ("action de développement"): Votre projet est mis en œuvre entre le 1er octobre 2024 et le 30 septembre 2026 et sa durée est de 12 mois minimum à 24 mois maximum.

La subvention

La limite du financement qui peut être sollicité par demandeur et par projet est de :

  • 5.000 € pour un projet « Volet Fédération Wallonie-Bruxelles et Wallonie » ;
  • 15.000 € pour un projet « Volet pays partenaires prioritaires » ;
  • 20.000 € pour un projet « Volet Fédération Wallonie-Bruxelles et Wallonie » & « Volet pays partenaires prioritaires ».

Votre dossier doit être transmis par courrier électronique le 14 juin 2024 au plus tard. 

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2. Projets de partenariat pour le développement durable (Cofinancement principal DGD et/ou UE)

Votre projet

Le « Programme de cofinancement de projets de partenariat pour le développement durable présentés par des acteurs de la coopération de Wallonie-Bruxelles » vise le renforcement de la capacité de proposition de projets par le soutien de projets qui bénéficient d’un financement principal de la DGD (Direction générale du Développement) et/ou de l’Union européenne.

Durée

La période (tranche) concernée par votre demande de cofinancement se situe principalement dans l’année 2024.

La subvention

Vous pouvez présenter plusieurs projets à concurrence d’un montant cumulé de 150.000€ pour l’Appel PPDD, avec une limite maximale de 90.000€ par projet présenté.

L’apport sollicité n’excède pas 50% de votre apport stricto sensu.

Les règles du bailleur de fonds principal s’appliquent pour l’établissement des critères d’éligibilité des coûts du projet.

Tout projet recevable est susceptible d’être sélectionné, dans la limite de l’enveloppe budgétaire disponible.

 

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3. Projets de partenariat pour le développement durable (Nouveau projet)

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Le "Programme de cofinancement de projets de partenariat pour le développement durable présentés par des acteurs de la coopération de Wallonie-Bruxelles" vise l’appui à la proposition de nouveaux projets de coopération internationale au développement durable.

Durée

La durée de votre projet s’étend sur 12 mois minimum et 36 mois maximum.

La subvention

Vous pouvez présenter plusieurs projets à concurrence d’un montant cumulé de 150.000€ pour l’Appel PPDD, avec une limite maximale de 90.000€ par projet présenté.

La participation de WBI au financement de votre projet est de maximum 90% du budget total accepté.

Votre projet bénéficie d’un financement sur fonds propres à hauteur de minimum 10% du budget total accepté.

Tout projet recevable est susceptible d’être sélectionné, dans la limite de l’enveloppe budgétaire disponible.

 

Votre dossier doit être transmis par courrier électronique le 14 juin 2024 au plus tard. 

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15/04/2024
(c) CC
(c) CC

Aujourd’hui, la situation dans le monde reste préoccupante. En 2024, 11 journalistes sont morts. 492 journalistes et 24 collaborateurs des médias sont encore détenus essentiellement en Chine, en Birmanie et au Bélarus. 54 sont otages. En 2023, 45 journalistes ont été tués dans le cadre de leurs fonctions. Un chiffre en baisse notamment en Amérique latine même si les journalistes n’y travaillent pas encore en sécurité. 84 journalistes sont portés disparus et près d’un sur trois est mexicain. Depuis octobre 2023, plus de 100 journalistes ont été tués à Gaza dont plus de 20 en exerçant leur métier.

 

Au classement mondial de la liberté de la presse publié par Reporter Sans Frontière, la Belgique a perdu quant à elle, 8 places depuis 2022 et arrive en 31ème position sur 180 pays. Même si les Belges ont relativement confiance en leurs médias, RSF constate que « les journalistes belges subissent des violences de la part de la police et des manifestants lors de rassemblements, ainsi que des menaces en ligne fréquentes ciblant surtout les femmes. »

 

Alors qu’un mélange pléthorique d’informations et d’opinions envahit nos écrans, il convient de rappeler ce que représente en Belgique, pour chaque citoyen, la liberté de la presse et comment sa garantie est un bénéfice pour nos propres libertés.

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Un droit fondamental

La liberté de la presse est mentionnée en ces termes à l’article 25 de la Constitution belge :

« La presse est libre ; la censure ne pourra jamais être établie ; il ne peut être exigé de cautionnement des écrivains, éditeurs ou imprimeurs. Lorsque l'auteur est connu et domicilié en Belgique, l'éditeur, l'imprimeur ou le distributeur ne peut être poursuivi. »

 

La Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) considère quant à elle dans sa Déclaration de politique internationale que « le droit à l’information est un pilier de la démocratie tant en Europe que dans le reste du Monde… Par la liberté d’informer, les médias protègent le libre exercice de tous les autres droits fondamentaux ».

 

L’exercice d’informer ou de s’exprimer est donc considéré en Belgique comme une liberté fondamentale garantie par la loi. Cet aspect légal ouvre une seconde garantie celle de poursuivre tout délit d’opinion relayant des messages de haine qui atteindraient en conséquence aux autres droits humains. Il existe en Belgique des organismes comme UNIA, institution publique indépendante où signaler ces dérives de l’expression qui brouillent la notion de liberté de l’information et de la presse.

 

A l'occasion du 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme, la Belgique a adopté le 11 décembre 2023 de nouveaux engagements et rejoint la Coalition pour la liberté des médias, en cette date symbolique du 3 mai.

 

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L’information au service des citoyens, la liberté de la recherche

Crise écologique, guerres, montée des extrêmes et des populismes, appauvrissement, …, nombreux sont les enjeux sociétaux qui perturbent notre compréhension du monde. En choisissant comme thème pour la Journée mondiale de la presse 2024, « La presse au service de la planète : crise environnementale et urgence du journalisme », l’ONU ne s’y trompe pas. Dans ce contexte, un décryptage, des analyses indépendantes, des propositions de débats et de solutions s’imposent comme seuls remèdes aux défis économiques, environnementaux, sociétaux qui se multiplient et menacent l’équilibre social, la paix et les valeurs démocratiques.

 

Mais le débat public pluraliste est en lui-même menacé. La facilité et la vitesse de transmission d’informations non vérifiées à un large public sur une multiplicité de supports numériques permet en effet des campagnes de désinformations ou de mésinformations. En attaquant les socles de connaissances, en instillant le doute par des opinions affirmées dans les domaines scientifiques notamment, les informateurs - influenceurs contribuent ainsi à fragiliser le crédit porté à la profession de journaliste et en cela à sa sécurité.

 

La liberté de la presse et d’informer est ainsi étroitement liée pour certains sujets à la liberté de la recherche scientifique. En Belgique francophone cette liberté de chercher est portée par le FNRS, Fonds de la Recherche Scientifique, qui en a fait son slogan et permet aux chercheurs de développer des projets d’excellence dans tous les domaines. La garantie d’une recherche libre et indépendante favorise évidemment le traitement scientifique de l’information et offre un appui aux journalistes dans leur mission.

 

Les acteurs de l’information et le travail journalistique sont donc indispensables à la prise de conscience démocratique et l’Union européenne a choisi de l’acter en adoptant la première législation européenne relative à la liberté des médias (European Media Freedom Act - EMFA), le 13 mars 2024. Par ce règlement, les Etats membres seront tenus de protéger l'indépendance des médias et toute forme d'intervention dans les décisions éditoriales sera interdite. Ainsi les médias d’information référencées par la Journalism Trust Initiative (JTI) pourront notamment bénéficier de garanties contre la modération et la suppression arbitraires de leurs contenus en ligne par les grandes plateformes.

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Journalisme et éducation aux médias

Afin de préserver la liberté de la presse et de l’information, contre la désinformation et pour la diversité, la formation aux métiers du journalisme et à l’éducation aux médias sont des assurances certaines. La Fédération Wallonie-Bruxelles développe ainsi différents programmes d’éducation aux médias.

 

La FWB propose aussi une multiplicité de formations d’excellences aux métiers de l’information et de la communication avec des spécialisations métiers dans le digital, l’audio-visuel ou l’écriture multimédia et un apprentissage critique des médias dans ses nombreux établissements d’enseignement supérieur.

  • L’Université Libre de Bruxelles (ULB) bénéficie ainsi d’un enseignement donné par des professionnels reconnus dans le monde du journalisme. Le cursus de Master est enrichi par diverses collaborations, notamment avec Radio Campus (pour le journalisme radiophonique), la Haute école HELB (pour le journalisme télévisuel) et l’École Supérieure d’Arts Saint-Luc (pour le journalisme en bande-dessinée). Les étudiants profitent de nombreuses possibilités de mobilités grâce aux différents accords avec des universités européennes et hors Europe dont la prestigieuse Missouri School of Journalism aux États-Unis.

A l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, l’ULB honorera encore cette année, les personnes et organisations qui défendent les valeurs liées à la presse et l’information libres en organisant le Difference Day en collaboration avec la Vrije Universiteit Brussel (VUB), BOZAR et d'autres partenaires tels que l'Union européenne de radiodiffusion, la Fédération européenne des journalistes, la Commission européenne, l'UNESCO, le Fonds européen pour la démocratie.

  • A l’Institut des Hautes Etudes des Communications Sociales (IHECS) et en collaboration avec l’Université Catholique de Louvain, les étudiants peuvent suivre un Master en Presse et Information spécialisées. Une centaine d’accords avec des universités partenaires dans le monde entier permet aux étudiants belges comme étrangers d’élargir leurs horizons d’apprentissage. C’est ici que Wilson Fache, reporter de guerre d’une trentaine d’années et lauréat du prestigieux prix Albert Londres en 2023, s’est formé.

Avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International, l’IHECS a multiplié, depuis plus de dix ans, des partenariats ambitieux avec le Maroc et ses établissements d’enseignement supérieur, tels l’Université Internationale de Rabat ou l’Université Privée de Marrakech, pour favoriser la formation d’étudiants et de professeurs dans les domaines du journalisme, de la communication, de la recherche et permettre l’échange de bonnes pratiques.

(Plus d’informations sur le site du SIEP )

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La liberté de la presse, la liberté pour tous

Célébrer la Journée mondiale de la presse, c’est rappeler que l’information de qualité et vérifiée est d’intérêt public et que cet enjeu demande encore plus de vigilance à l’heure où les canaux, les supports de diffusion et les professions de l’information ont muté.

 

Par son soutien aux domaines d’innovations scientifiques, au sport ou à la culture, WBI favorise une diplomatie respectueuse des droits humains. Par son implication dans les instances multilatérales, elle contribue à élaborer une bonne gouvernance mondiale afin de protéger les acteurs de la démocratie tels les journalistes. Elle s’active auprès de ses partenaires comme l’OIF qui développe son programme Médias et Liberté avec notamment l’Union internationale de la presse francophone (UPF) regroupant plus de 3000 journalistes.

 

À Paris, la Délégation Wallonie-Bruxelles suit de près les nombreuses initiatives mises en place par l’UNESCO comme le soutien aux journalistes travaillant dans des zones critiques. Ces dernières années, une attention particulière est portée aux défis spécifiques des femmes journalistes, trop souvent victimes de campagnes de menaces et de harcèlement.

 

WBI s’engage dans des projets qui contribuent à la mobilité des étudiants futurs journalistes et des intellectuels qui élargissent notre vision du monde, aux échanges entre chercheurs et universités. Elle facilite des actions qui ouvrent la formation au plus grand nombre, prône des valeurs essentielles comme le respect des libertés dont la liberté d’expression cherchant à garantir ainsi à tous les citoyens une liberté élargie.

 

Sources

Organisation Internationale de la Francophonie

Unesco

Parlement européen

Fédération Wallonie-Bruxelles

UNIA

Reporter Sans Frontière

 

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En 2024, 11 journalistes sont morts. 492 journalistes et 24 collaborateurs des médias sont encore détenus essentiellement en Chine, en Birmanie et au Bélarus. 54 sont otages. En 2023, 45 journalistes ont été tués dans le cadre de leurs fonctions. Un chiffre en baisse notamment en Amérique latine même si les journalistes n’y travaillent pas encore en sécurité. 84 journalistes sont portés disparus et près d’un sur trois est mexicain. Depuis octobre 2023, plus de 145 journalistes ont été tués à Gaza dont plus de 35 en exerçant leur métier.

Au classement mondial de la liberté de la presse publié par Reporter Sans Frontière, la Belgique a perdu quant à elle, 8 places depuis 2022 et arrive en 31ème position sur 180 pays. Même si les Belges ont relativement confiance en leurs médias, RSF constate que « les journalistes belges subissent des violences de la part de la police et des manifestants lors de rassemblements, ainsi que des menaces en ligne fréquentes ciblant surtout les femmes. »

Alors qu’un mélange pléthorique d’informations et d’opinions envahit nos écrans, il convient de rappeler ce que représente en Belgique, pour chaque citoyen, la liberté de la presse et comment sa garantie est un bénéfice pour nos propres libertés.

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Un droit fondamental

La liberté de la presse est mentionnée en ces termes à l’article 25 de la Constitution belge :

« La presse est libre ; la censure ne pourra jamais être établie ; il ne peut être exigé de cautionnement des écrivains, éditeurs ou imprimeurs. Lorsque l'auteur est connu et domicilié en Belgique, l'éditeur, l'imprimeur ou le distributeur ne peut être poursuivi. »

De son côté, la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) considère dans sa Déclaration de politique internationale que « le droit à l’information est un pilier de la démocratie tant en Europe que dans le reste du Monde… Par la liberté d’informer, les médias protègent le libre exercice de tous les autres droits fondamentaux ».

L’exercice d’informer ou de s’exprimer est donc considéré en Belgique comme une liberté fondamentale garantie par la loi. Cet aspect légal ouvre une seconde garantie celle de poursuivre tout délit d’opinion relayant des messages de haine qui atteindraient en conséquence aux autres droits humains. Il existe en Belgique, des organismes comme UNIA, institution publique indépendante où signaler ces dérives de l’expression qui brouillent la notion de liberté de l’information et de la presse.

A l'occasion du 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme, la Belgique a adopté le 11 décembre 2023 de nouveaux engagements et rejoint la Coalition pour la liberté des médias, en cette date symbolique du 3 mai.

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L’information au service des citoyens, la liberté de la recherche

Crise écologique, guerres, montée des extrêmes et des populismes, appauvrissement, …, nombreux sont les enjeux sociétaux qui perturbent notre compréhension du monde. En choisissant comme thème pour la Journée mondiale de la presse 2024, « La presse au service de la planète : crise environnementale et urgence du journalisme », l’ONU ne s’y trompe pas. Dans ce contexte, un décryptage, des analyses indépendantes, des propositions de débats et de solutions s’imposent comme seuls remèdes aux défis économiques, environnementaux, sociétaux qui se multiplient et menacent l’équilibre social, la paix et les valeurs démocratiques.

Mais le débat public pluraliste est en lui-même menacé. La facilité et la vitesse de transmission d’informations non vérifiées à un large public sur une multiplicité de supports numériques permet en effet des campagnes de désinformations ou de mésinformations. En attaquant les socles de connaissances, en instillant le doute par des opinions affirmées dans les domaines scientifiques notamment, les informateurs - influenceurs contribuent ainsi à fragiliser le crédit porté à la profession de journaliste et en cela à sa sécurité.

La liberté de la presse et d’informer est ainsi étroitement liée pour certains sujets à la liberté de la recherche scientifique. En Belgique francophone cette liberté de chercher est portée par le FNRS, Fonds de la Recherche Scientifique, qui en a fait son slogan et permet aux chercheurs de développer des projets d’excellence dans tous les domaines. La garantie d’une recherche libre et indépendante favorise évidemment le traitement scientifique de l’information et offre un appui aux journalistes dans leur mission.

Les acteurs de l’information et le travail journalistique sont donc indispensables à la prise de conscience démocratique et l’Union européenne a choisi de l’acter en adoptant la première législation européenne relative à la liberté des médias (European Media Freedom Act - EMFA), le 13 mars 2024. Par ce règlement, les Etats membres seront tenus de protéger l'indépendance des médias et toute forme d'intervention dans les décisions éditoriales sera interdite. Ainsi les médias d’information référencées par la Journalism Trust Initiative (JTI) pourront notamment bénéficier de garanties contre la modération et la suppression arbitraires de leurs contenus en ligne par les grandes plateformes.

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Journalisme et éducation aux médias

Afin de préserver la liberté de la presse et de l’information, contre la désinformation et pour la diversité, la formation aux métiers du journalisme et à l’éducation aux médias sont des assurances certaines. La Fédération Wallonie-Bruxelles développe ainsi différents programmes d’éducation aux médias.

La FWB propose aussi une multiplicité de formations d’excellences aux métiers de l’information et de la communication avec des spécialisations métiers dans le digital, l’audio-visuel ou l’écriture multimédia et un apprentissage critique des médias dans ses nombreux établissements d’enseignement supérieur.

  • L’Université Libre de Bruxelles (ULB) bénéficie ainsi d’un enseignement donné par des professionnels reconnus dans le monde du journalisme. Le cursus de Master est enrichi par diverses collaborations, notamment avec Radio Campus (pour le journalisme radiophonique), la Haute école HELB (pour le journalisme télévisuel) et l’École Supérieure d’Arts Saint-Luc (pour le journalisme en bande-dessinée). Les étudiants profitent de nombreuses possibilités de mobilités grâce aux différents accords avec des universités européennes et hors Europe dont la prestigieuse Missouri School of Journalism aux États-Unis.

A l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, l’ULB honorera encore cette année, les personnes et organisations qui défendent les valeurs liées à la presse et l’information libres en organisant le Difference Day en collaboration avec la Vrije Universiteit Brussel (VUB), BOZAR et d'autres partenaires tels que l'Union européenne de radiodiffusion, la Fédération européenne des journalistes, la Commission européenne, l'UNESCO, le Fonds européen pour la démocratie.

  • A l’Institut des Hautes Etudes des Communications Sociales (IHECS) et en collaboration avec l’Université Catholique de Louvain, les étudiants peuvent suivre un Master en Presse et Information spécialisées. Une centaine d’accords avec des universités partenaires dans le monde entier permet aux étudiants belges comme étrangers d’élargir leurs horizons d’apprentissage. C’est ici que Wilson Fache, reporter de guerre d’une trentaine d’années et lauréat du prestigieux prix Albert Londres en 2023, s’est formé.

Avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International, l’IHECS a multiplié, depuis plus de dix ans, des partenariats ambitieux avec le Maroc et ses établissements d’enseignement supérieur, tels l’Université Internationale de Rabat ou l’Université Privée de Marrakech, pour favoriser la formation d’étudiants et de professeurs dans les domaines du journalisme, de la communication, de la recherche et permettre l’échange de bonnes pratiques.

(Plus d’informations sur le site du SIEP )

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La liberté de la presse, la liberté pour tous

Célébrer la Journée mondiale de la presse, c’est rappeler que l’information de qualité et vérifiée est d’intérêt public et que cet enjeu demande encore plus de vigilance à l’heure où les canaux, les supports de diffusion et les professions de l’information ont muté.

Par son soutien aux domaines d’innovations scientifiques, au sport ou à la culture, WBI favorise une diplomatie respectueuse des droits humains. Par son implication dans les instances multilatérales, elle contribue à élaborer une bonne gouvernance mondiale afin de protéger les acteurs de la démocratie tels les journalistes. Elle s’active auprès de ses partenaires comme l’OIF qui développe son programme Médias et Liberté avec notamment l’Union internationale de la presse francophone (UPF) regroupant plus de 3000 journalistes.

À Paris, la Délégation Wallonie-Bruxelles suit de près les nombreuses initiatives mises en place par l’UNESCO comme le soutien aux journalistes travaillant dans des zones critiques. Ces dernières années, une attention particulière est portée aux défis spécifiques des femmes journalistes, trop souvent victimes de campagnes de menaces et de harcèlement.

WBI s’engage dans des projets qui contribuent à la mobilité des étudiants futurs journalistes et des intellectuels qui élargissent notre vision du monde, aux échanges entre chercheurs et universités. Elle facilite des actions qui ouvrent la formation au plus grand nombre, prône des valeurs essentielles comme le respect des libertés dont la liberté d’expression cherchant à garantir ainsi à tous les citoyens une liberté élargie.

Sources

Organisation Internationale de la Francophonie

Unesco

Parlement européen

Fédération Wallonie-Bruxelles

UNIA

Reporter Sans Frontière

 

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11/04/2024
Les ambassadeurs et représentants diplomatiques des pays francophones présents au Chili, devant la Moneda, le palais présidentiel chilien. Christian de Lannoy, Ambassadeur de Belgique au Chili et Emmanuelle Dienga, représentante Wallonie-Bruxelles sont respectivement les 3e et 4e en partant de la gauche (c) RWB Chili
Les ambassadeurs et représentants diplomatiques des pays francophones présents au Chili, devant la Moneda, le palais présidentiel chilien. Christian de Lannoy, Ambassadeur de Belgique au Chili et Emmanuelle Dienga, représentante Wallonie-Bruxelles sont respectivement les 3e et 4e en partant de la gauche (c) RWB Chili

Ces activités se sont déroulées pendant trois semaines du 20 mars au 4 avril dans toutes les régions du Chili, conjointement avec les Ambassades de Belgique, du Canada, d'Egypte, de France, d'Haiti, du Liban, du Maroc, de Roumanie, de Suisse, du Vietnam, le consulat de Monaco et l’Institut français.

 

Les célébrations de la Francophonie ont été inaugurées le 21 mars à l’occasion de l’ouverture du cycle de cinéma francophone. Comme l’année dernière, le cycle avait lieu à la Cineteca Nacional dans le centre culturel de la Moneda, lieu emblématique de la capitale chilienne, Santiago. Pour cette édition 2024, ce sont 11 films d’horizons très différents qui ont été proposés au public chilien. Le film belge francophone, comédie noire de Véronique Jadin, L’employée du mois, a fait salle comble.

 

Parmi les incontournables, on a retrouvé également la foire francophone où des stands de produits typiques étaient présentés. Pour la Belgique francophone, c’est la librairie Le comptoir qui propose des livres en français qui était présente. La Représentation Wallonie-Bruxelles avait également un stand d’informations sur lequel nous avons organisé une dégustation de chocolats et présentions des informations académiques et touristiques. Au cours de la journée, le stand de la Représentation a accueilli le quizz de la francophonie qui permettait de gagner des prix bien sympathiques. Le quizz a eu un joli succès avec une trentaine de joueurs à chacun des trois tours du jeu. Une conférence de présentation académique avec une quarantaine de personnes présentes à également eu lieu ce même après midi.

 

A Santiago toujours, notre Représentation a organisé conjointement avec l’Ambassade du Canada un don de livres à l’Université Bernardo O’Higgins, université siège de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) au Chili. Parmi les livres désormais disponibles dans le "rincon francófono" de la bibliothèque, les étudiants peuvent trouver un titre de Tintin, un titre de Spirou, quelques romans et un recueil de poèmes de Belgique francophone. A cette occasion des étudiants apprenant le français ont lu quelques extraits à haute voix.

 

La Francophonie était bien entendu également présente en région. Des activités étaient organisées depuis Antofagasta au nord jusqu’à Puerto Williams au sud (soit environ 4.000km de distance). Le cinéma de Wallonie-Bruxelles à travers le film de Véronique Jadin, L’Employée du mois, a été présenté à l’alliance française d’Antofagasta (nord) en présence du consul honoraire de Belgique dans la région Olivier Houet ; mais également à l’Université catholique du Maule à Talca (centre) ainsi qu’à l’alliance française de Concepcion (sud). Dans les trois villes, un public connaisseur a apprécié la projection. 

 

Dans le domaine du cinéma encore, la Représentation Wallonie-Bruxelles a eu le plaisir de recevoir au Chili Benjamin Colaux, le réalisateur belge francophone du documentaire Austral. Ce documentaire tourné entièrement au Chili retrace la vie des pêcheurs des crabes géants de l’extrême sud du territoire chilien. Sa venue a permis de présenter le film dans 4 villes : Santiago, Temuco, Valdivia et Punta Arenas. A la suite de chaque projection, une table ronde était organisée avec le réalisateur et les protagonistes du film pour échanger avec le public. Des expertes chiliennes de la réalisation documentaire étaient également présentes pour la table ronde de Santiago. Cela a permis des échanges fructueux entre les mondes cinématographiques belges et chiliens.

 

Pour terminer ces célébrations en beauté, a eu lieu le cocktail de clôture de la Francophonie le jeudi 4 avril. Cette année le thème était « Le Jardin de la Photographie » et l’activité s’est déroulée à la Résidence de Belgique. Les 130 invités ont pu profiter d’un voyage photographique et gastronomique en visitant les stands de chaque pays participant sur lesquels se trouvaient des spécialités typiques et une photo représentant la Francophonie dans leur pays respectif. Sur le stand de la Belgique francophone, on retrouvait bien évidemment des gaufres de Liège ainsi que des bières. La photo de Wallonie-Bruxelles quant à elle, mettait en valeur le carnaval de Binche reconnu auprès de l’UNESCO. Une belle activité pour clôture l’édition 2024 de la Francophonie au Chili et de mettre en valeur Wallonie-Bruxelles au sein du monde francophone !
 

Ces activités se sont déroulées pendant trois semaines du 20 mars au 4 avril dans toutes les régions du Chili, conjointement avec les Ambassades de Belgique, du Canada, d'Egypte, de France, d'Haiti, du Liban, du Maroc, de Roumanie, de Suisse, du Vietnam, le consulat de Monaco et l’Institut français.

 

Les célébrations de la Francophonie ont été inaugurées le 21 mars à l’occasion de l’ouverture du cycle de cinéma francophone. Comme l’année dernière, le cycle avait lieu à la Cineteca Nacional dans le centre culturel de la Moneda, lieu emblématique de la capitale chilienne, Santiago. Pour cette édition 2024, ce sont 11 films d’horizons très différents qui ont été proposés au public chilien. Le film belge francophone, comédie noire de Véronique Jadin, L’employée du mois, a fait salle comble.

 

Parmi les incontournables, on a retrouvé également la foire francophone où des stands de produits typiques étaient présentés. Pour la Belgique francophone, c’est la librairie Le comptoir qui propose des livres en français qui était présente. La Représentation Wallonie-Bruxelles avait également un stand d’informations sur lequel nous avons organisé une dégustation de chocolats et présentions des informations académiques et touristiques. Au cours de la journée, le stand de la Représentation a accueilli le quizz de la francophonie qui permettait de gagner des prix bien sympathiques. Le quizz a eu un joli succès avec une trentaine de joueurs à chacun des trois tours du jeu. Une conférence de présentation académique avec une quarantaine de personnes présentes à également eu lieu ce même après midi.

 

A Santiago toujours, notre Représentation a organisé conjointement avec l’Ambassade du Canada un don de livres à l’Université Bernardo O’Higgins, université siège de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) au Chili. Parmi les livres désormais disponibles dans le "rincon francófono" de la bibliothèque, les étudiants peuvent trouver un titre de Tintin, un titre de Spirou, quelques romans et un recueil de poèmes de Belgique francophone. A cette occasion des étudiants apprenant le français ont lu quelques extraits à haute voix.

 

La Francophonie était bien entendu également présente en région. Des activités étaient organisées depuis Antofagasta au nord jusqu’à Puerto Williams au sud (soit environ 4.000km de distance). Le cinéma de Wallonie-Bruxelles à travers le film de Véronique Jadin, L’Employée du mois, a été présenté à l’alliance française d’Antofagasta (nord) en présence du consul honoraire de Belgique dans la région Olivier Houet ; mais également à l’Université catholique du Maule à Talca (centre) ainsi qu’à l’alliance française de Concepcion (sud). Dans les trois villes, un public connaisseur a apprécié la projection. 

 

Dans le domaine du cinéma encore, la Représentation Wallonie-Bruxelles a eu le plaisir de recevoir au Chili Benjamin Colaux, le réalisateur belge francophone du documentaire Austral. Ce documentaire tourné entièrement au Chili retrace la vie des pêcheurs des crabes géants de l’extrême sud du territoire chilien. Sa venue a permis de présenter le film dans 4 villes : Santiago, Temuco, Valdivia et Punta Arenas. A la suite de chaque projection, une table ronde était organisée avec le réalisateur et les protagonistes du film pour échanger avec le public. Des expertes chiliennes de la réalisation documentaire étaient également présentes pour la table ronde de Santiago. Cela a permis des échanges fructueux entre les mondes cinématographiques belges et chiliens.

 

Pour terminer ces célébrations en beauté, a eu lieu le cocktail de clôture de la Francophonie le jeudi 4 avril. Cette année le thème était « Le Jardin de la Photographie » et l’activité s’est déroulée à la Résidence de Belgique. Les 130 invités ont pu profiter d’un voyage photographique et gastronomique en visitant les stands de chaque pays participant sur lesquels se trouvaient des spécialités typiques et une photo représentant la Francophonie dans leur pays respectif. Sur le stand de la Belgique francophone, on retrouvait bien évidemment des gaufres de Liège ainsi que des bières. La photo de Wallonie-Bruxelles quant à elle, mettait en valeur le carnaval de Binche reconnu auprès de l’UNESCO. Une belle activité pour clôture l’édition 2024 de la Francophonie au Chili et de mettre en valeur Wallonie-Bruxelles au sein du monde francophone !
 

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