
Présentation des avancées du projet à Paris
Le 12 mars dernier, WBI a pris part au groupe de travail sur l’observation transfrontalière, organisé à Paris par l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires (ANCT) et la Mission opérationnelle transfrontalière (MOT). L’organisme y intervenait en tant qu’opérateur chef de file du projet Observatoire transfrontalier - Grensoverschrijdend observatorium (GOT), le futur observatoire transfrontalier financé par le programme Interreg France-Wallonie-Vlaanderen.
Présentation des avancées du projet à Paris
Le 12 mars dernier, WBI a pris part au groupe de travail sur l’observation transfrontalière, organisé à Paris par l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires (ANCT) et la Mission opérationnelle transfrontalière (MOT). L’organisme y intervenait en tant qu’opérateur chef de file du projet Observatoire transfrontalier - Grensoverschrijdend observatorium (GOT), le futur observatoire transfrontalier financé par le programme Interreg France-Wallonie-Vlaanderen.
À cette occasion, WBI a pu présenter les avancées du projet grâce à l’intervention de Véronique LARDOT et Cyann VAN MALDEREN. Elles ont ainsi eu l’opportunité de présenter le contenu de cette ambitieuse collaboration transfrontalière.
GOT en quelques mots ?
Le projet Observatoire transfrontalier - Grensoverschrijdend observatorium (GOT) a été lancé en avril 2024.
Son objectif ? Mettre en place un observatoire transfrontalier couvrant la zone du programme Interreg France-Wallonie-Vlaanderen sur diverses thématiques : données socio-éco, emploi-formation, santé etc.
Des échanges enrichissants pour renforcer la coopération
Cette journée a permis de partager l’état d’avancement du projet avec la trentaine de participants mais aussi de découvrir d’autres démarches similaires sur d’autres frontières. Ces partages d’expériences contribuent à mieux appréhender encore les enjeux d’observation et de production de connaissance en matière, par exemple, de logement et foncier transfrontalier.
Plus d’infos sur GOT : https://www.wbi.be/fr/lobservatoire-transfrontalier-projet-strategique-cooperation-transfrontaliere-franco-belge
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Présentation générale du programme
Wallonie-Bruxelles International (WBI) permet aux jeunes diplômé.e.s ou encore étudiant.e.s de la Fédération Wallonie-Bruxelles de suivre un stage linguistique organisé durant l’été en vue de se familiariser ou de se perfectionner dans une langue étrangère. Ces bourses sont allouées dans le cadre de la mise en œuvre d'accords de coopération intergouvernementaux.
Cette offre concerne l'accueil d’étudiant.e.s belges pour des stages d’été de langue arabe au Maroc à l’Université de Kénitra.
Présentation générale du programme
Wallonie-Bruxelles International (WBI) permet aux jeunes diplômé.e.s ou encore étudiant.e.s de la Fédération Wallonie-Bruxelles de suivre un stage linguistique organisé durant l’été en vue de se familiariser ou de se perfectionner dans une langue étrangère. Ces bourses sont allouées dans le cadre de la mise en œuvre d'accords de coopération intergouvernementaux.
Cette offre concerne l'accueil d’étudiant.e.s belges pour des stages d’été de langue arabe au Maroc à l’Université de Kénitra.
Profil des candidat.e.s
- Être étudiant.e, fonctionnaire ou professionnel.le de la Fédération Wallonie-Bruxelles ;
- Avoir la nationalité belge.
Durée du programme
L’accueil et l’installation des boursiers aura lieu le 7 juillet 2025.
Les cours et les activités commencent le 8 juillet et se terminent le 21 juillet.
Un programme complet sera transmis aux candidat.e.s.
Candidatures
Votre dossier est à compléter et à envoyer directement à WBI pour le 15 AVRIL au plus tard (date ultime).
Le formulaire de candidature est en ligne sur la page dédiée au programme.
Les candidatures seront analysées par la partie marocaine pour suite voulue.
Modalités financières
Prise en charge par la partie marocaine:
- des frais de scolarité
- Hébergement en résidence universitaire
- Transport interne pour les visites culturelles
- Transfert aéroport (Casablanca – Kénitra – Casablanca) A/R
- Assurance médicale
Prise en charge par WBI: frais de voyage aller-retour (sur base de pièces justificatives) à condition que l’accord définitif des Autorités marocaines intervienne le 15 mai au plus tard.
Personnes de contact
Angélique DERUYSSCHER - Service des bourses d’études, formateurs et lecteurs
Courriel : a.deruysscher@wbi.be
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Ce 18 mars, le Centre Historique Minier de Lewarde a accueilli près de 130 participants pour le lancement officiel du projet Destination Terrils II.
Sélectionné dans le cadre du Programme Interreg France-Wallonie-Vlaanderen, ce projet est mis en œuvre grâce à un partenariat franco-wallon piloté par l’asbl Espace Environnement.
Ce 18 mars, le Centre Historique Minier de Lewarde a accueilli près de 130 participants pour le lancement officiel du projet Destination Terrils II.
Sélectionné dans le cadre du Programme Interreg France-Wallonie-Vlaanderen, ce projet est mis en œuvre grâce à un partenariat franco-wallon piloté par l’asbl Espace Environnement.
L’objectif poursuivi est ambitieux : faire monter en gamme la « destination terrils » via le déploiement et la promotion d’une offre touristique et culturelle transfrontalière construite autour de 15 ensembles de terrils.
Avec un budget total de 7,5 millions d’euros et une mise en œuvre sur 4 ans, Destination Terrils II s’inscrit dans une logique de capitalisation et d’ouverture des acquis du projet Destination terrils précédent, mis en œuvre dans le cadre de la programmation 2014-2020.
Tout au long de la matinée, les intervenants ont mis en lumière la richesse et l’importance du bassin minier franco-wallon, ainsi que les enjeux européens liés au projet.
Elena Borghetti, représentante WBI en qualité d’Autorité de gestion du Programme, a également présenté le Programme France-Wallonie-Vlaanderen et a souligné, de concert avec la représentante de la Commission européenne, l’importance de valoriser et faire connaître les actions d’Interreg au profit des habitants de la zone transfrontalière franco-belge.
L’après-midi, place à l’expérience ! Les participants ont découvert le terril des Argales et testé plusieurs activités immersives, conçues par les partenaires du projet pour offrir un nouveau regard sur ce patrimoine unique.
Envie d’en savoir plus sur la coopération territoriale européenne et les projets financés par le Programme Interreg France-Wallonie-Vlaanderen ? Visitez le site internet !
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Informations générales
- Fonction: Stagiaire
- Division / département: Bureau International d’Education de l’UNESCO (UNESCO-BIE)
- Lieu d'affectation: Genève, Suisse
- Début du stage: Début mai
- Durée: 3 à 6 mois
Contexte du stage
Le Bureau International d’Education de l’UNESCO (UNESCO-BIE) est un centre d'excellence mondial en matière de curriculum et de sujets connexes basé à Genève, en Suisse.
Depuis un siècle, le BIE joue un rôle central dans le paysage éducatif mondial. Depuis sa création en 1925, le BIE est à l'avant-garde de l'innovation éducative, transformant continuellement le curriculum et l'apprentissage, et façonnant l’éducation comme une force transformatrice pour le progrès sociétal.
La célébration de son Centenaire, intitulée « Un voyage de transformation curriculaire et de l’apprentissage », témoigne de l’engagement de l’UNESCO-BIE à faire progresser l’éducation dans un monde en rapide évolution.
Objectif du stage
Le stage en communication et plaidoyer à l'UNESCO-BIE offre l'opportunité de contribuer à des initiatives éducatives mondiales en soutenant des activités de communication et de plaidoyer. En particulier, il a pour objectif de soutenir la planification et le déploiement de la stratégie du Centenaire de l’UNESCO-BIE, et de contribuer à la mise en œuvre de son Plan de travail 2025.
Le/la stagiaire acquerra une expérience pratique en matière de communication numérique, de création de contenu, de coordination d'événements et de recherche dans un environnement multiculturel.
Sous l’autorité du Directeur a.i. de l’UNESCO-BIE et la supervision directe de la Responsable de la Communication et du Plaidoyer, Mme Kadira Malkoc, le/la stagiaire exécutera les tâches suivantes :
- Recherches sur les meilleures pratiques en matière de communication numérique et d’opportunités de plaidoyer.
- Identification de contenu pour des campagnes et des événements.
- Préparation de présentations pour soutenir les efforts de plaidoyer de l'UNESCO-BIE.
- Développement de contenu
- Soutien aux événements du Centenaire
- Recherche et analyse
Retrouvez le description complet des tâches attendues en annexe.
Formation
Diplômé.e d'un programme de deuxième ou troisième cycle (Master, Doctorat ou équivalent) d’une université/établissement d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Belgique francophone), en journalisme, communication, sciences de l’éducation, sciences sociales, sciences politiques, relations internationales et/ou en coopération au développement.
Le dernier diplôme obtenu doit avoir été délivré maximum 2 ans avant le début du stage.
Compétences et aptitudes
- Excellentes compétences en communication écrite et orale avec la capacité de simplifier des idées complexes en messages clairs.
- Bonne maîtrise des outils numériques : gestion de sites web, réseaux sociaux (LinkedIn, X/Bluesky, YouTube, Instagram, etc.).
- Solides compétences organisationnelles et de gestion du temps.
- Capacité à travailler en équipe dans un environnement multiculturel et multilingue.
- Esprit créatif et adaptabilité avec un grand souci du détail.
Souhaitable
- Expérience dans les médias, l’éducation ou le développement international.
- Compréhension des priorités de l’UNESCO et des stratégies éducatives mondiales.
Langues
- Maîtrise du français (obligatoire) et de l’anglais (préférée).
- La connaissance d’une autre langue officielle de l’ONU constitue un atout.
Conditions et financement
- Un espace de bureau, une adresse électronique et un ordinateur seront fournis.
- La rémunération sera prise en charge par Wallonie-Bruxelles International (agence chargée des relations extérieures pour la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles) octroie une bourse d’un montant forfaitaire mensuel de 1.600 euros /mois + un remboursement des frais de transport (50%) avec un maximum de 500 euros. À noter que les frais de transports ne seront remboursés qu’après la remise d’un rapport de stage à la gestionnaire de programme (maximum deux mois après la fin du séjour).
- Les frais personnels, y compris l’hébergement, les repas et les transports, sont à la charge du stagiaire.
- Une auto-assurance auprès d’un prestataire médical reconnu est requise.
Candidatures
Envoyez votre CV et lettre de motivation pour le mercredi 2 avril 2025 à minuit à bourses@wbi.be
Remarque : les candidat(e)s présélectionné(e)s par WBI sous l’angle de la recevabilité de la candidature (tout dossier incomplet est jugé irrecevable) acceptent un entretien de sélection à distance avec l’organisation d’accueil.
Retrouvez l'offre détaillée dans le document lié en haut à droite de la page.
Documents liés
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Reconnu comme l’un des plus grands festivals de cinéma documentaire au monde, Visions du Réel revient à Nyon du 4 au 13 avril 2025 avec une programmation ambitieuse, mettant à l’honneur des films présentés pour la plupart en première mondiale ou internationale.
Avec ses cinq sections compétitives - Compétition Internationale Longs Métrages, Compétition Burning Lights, Compétition Nationale, Compétition Internationale Moyens & Courts Métrages, Grand Angle –, quatre programmes hors compétition - Opening Scenes, Highlights, Sélection Doc Alliance, Projections spéciales, et un programme dédié aux professionnelles et professionnels du cinéma – VdR Industry days, le festival s’impose comme un rendez-vous incontournable pour le cinéma documentaire. Il sert également de plateforme qui favorise la rencontre entre créateurs, producteurs, diffuseurs et experts de l’industrie.
Une scène documentaire belge francophone plus vivante que jamais à Visions du Réel
Le festival, inscrit sur la liste des festivals prioritaires pour Wallonie-Bruxelles Images en Suisse, propose cette année une sélection remarquable de six documentaires belges francophones et de quatre coproductions.
En complément, Wallonie-Bruxelles à Genève parrainera le 8 avril l’un des très prisés cocktails Magic Hour, événement de réseautage qui réunit environ 150 professionnelles et professionnels accrédité.es, consolidant ainsi la visibilité des talents et productions belges francophones sur la scène internationale du documentaire.
Sélection officielle des films belges francophones
Les recommencements de Vivianne Perelmuter et Isabelle Ingold, présenté en Compétition Burnig Lights (compétition internationale de longs métrages dédiée aux nouvelles formes et à de nouvelles perspectives de cinéma), et en première mondiale.
Partir, c’est naître à nouveau réalisé par Mladen Bundalo, présenté en Compétition Internationale Moyens et Courts Métrages en première mondiale.
La dernière rive de Jean-François Ravagnan, présenté en section Highlights (section non compétitive de longs métrages qui permet de découvrir des films considérés comme incontournables par l’équipe de programmation), en première mondiale.
Petit Rempart réalisé par Eve Duchemin, présenté en section Highlights et en première mondiale.
Puisque je suis née de Jawad Rhalib, présenté en section Grand Angle (section compétitive de longs métrages ayant déjà séduit le public dans d’autres festivals ou qui marqueront l’année à venir).
Rashid, l'enfant de Sinjar de Jasna Krajinovic, présenté en section Grand Angle et en première mondiale.
Les coproductions sélectionnées en compétition
Liti Liti de Mamadou Khouma Gueye - Compétition Internationale Longs Métrages.
Fierté Nationale : de Jéricho vers Gaza de Sven Augustijnen - Compétition Burning Lights.
Road 190 de Emilie Cornu et Charlotte Nastasi - Compétition Internationale Moyens et Courts Métrages.
Les Vies d’Andrès de Baptiste Janon & Rémi Pons - Compétition Nationale.
Retrouvez le programme détaillé sur le site de Visions du Réel et suivez les actions de Wallonie-Bruxelles Images.

Présentation générale du programme
Permettre à des étudiant.e.s et des jeunes diplômé.e.s de vivre une première expérience professionnelle au sein d’une organisation internationale intergouvernementale d’intérêt public.
À cette occasion, ils/elles pourront développer, valoriser et accroitre leur expertise dans le domaine international. Il est à préciser que la recherche d’un lieu de stage est de la responsabilité du/de la candidat.e.
Profil des candidat.e.s
Le/la candidat.e devra être soit :
- Titulaire d'un diplôme délivré par un établissement d'enseignement supérieur reconnu ou subventionné par la Fédération Wallonie-Bruxelles. Le dernier diplôme obtenu doit avoir été délivré au plus tard 2 ans avant le début du stage.
- Étudiant.e de master ou de dernière année de bac de l’enseignement supérieur financé ou organisé par la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Au cas où le/la candidat.e est ressortissant.e d’un pays autre que la Belgique, il/elle doit en outre prouver les liens étroits qu’il/elle entretient avec Wallonie-Bruxelles (notamment résidence, depuis au moins 1 an).
Durée du programme
De 1 mois minimum à 6 mois maximum.
Domaine(s) éligible(s):
Tous. Une priorité est accordée aux stages qui se déroulent dans des organisations internationales prioritaires.
Introduction des candidatures
Jusqu’au 15 avril 2025 pour la période de juillet à décembre.
Consultez les informations et le formulaire de candidature sur la page dédiée au programme.
Procédure générale de sélection
La sélection des candidat.e.s sera réalisée, sur base d'un dossier de candidature, par un jury composé de représentant.e.s de WBI et d'expert.e.s extérieur.e.s.
Les candidat.e.s qui auront été sélectionné.e.s seront contacté.e.s par WBI dans le mois suivant la sélection.
Modalités financières
- Montant de la bourse: un montant forfaitaire entre 1.200 euros et 1.600 euros, en fonction du lieu de stage.
- Frais de mobilité: prise en charge à concurrence de 50% des frais de voyage aller/retour en classe économique pour un maximum de 500 euros.
Aucun remboursement des frais de voyage n’est prévu pour les stages qui se déroulent à Bruxelles.
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Adresse
La Commission belge francophone et germanophone organise le samedi 22 mars 2025 à 17h, à Charleroi, une conférence sur l’eau et la transition écologique avec diffusion du documentaire H2O, l’eau, la vie et nous, réalisé par Alex Tate.

Plus d'informations : https://www.quai10.be/cinema/agenda/seance-speciale-h20-leau-la-vie-et-nous
Une réception prestigieuse s'est tenue ce 12 mars 2025 à la Résidence de l'Ambassadeur du Royaume de Belgique à Londres pour célébrer le lancement d’un projet ambitieux de restauration des jardins historiques et du verger de la Ferme d’Hougoumont, un site clé de la Bataille de Waterloo.
Ce dîner exclusif était organisé conjointement par Son Excellence M. Jeroen Cooreman, Ambassadeur du Royaume de Belgique au Royaume-Uni, et M. Motonobu Kasajima, Délégué général Wallonie-Bruxelles au Royaume-Uni.
Une réception prestigieuse s'est tenue ce 12 mars 2025 à la Résidence de l'Ambassadeur du Royaume de Belgique à Londres pour célébrer le lancement d’un projet ambitieux de restauration des jardins historiques et du verger de la Ferme d’Hougoumont, un site clé de la Bataille de Waterloo.
Ce dîner exclusif était organisé conjointement par Son Excellence M. Jeroen Cooreman, Ambassadeur du Royaume de Belgique au Royaume-Uni, et M. Motonobu Kasajima, Délégué général Wallonie-Bruxelles au Royaume-Uni.
La soirée a été rehaussée par la présence de Leurs Altesses Royales la Princesse Astrid et le Prince Lorenz de Belgique, ainsi que de Son Excellence le Duc de Wellington, soulignant l'importance historique et culturelle de cette initiative.
La restauration, menée par Kléber Rossillon Waterloo, la société gestionnaire du Domaine de la Bataille de Waterloo, a débuté avec la rénovation réussie des bâtiments de la Ferme à l'occasion du bicentenaire de la Bataille de Waterloo en 2015. Ce projet ambitieux vise à transformer les jardins et le verger en une biosphère éducative durable et un éco-jardin, garantissant ainsi la préservation de ce site emblématique pour les générations futures.
Au cours de la soirée, les invités ont pu découvrir la vision du projet, qui allie la mise en valeur du patrimoine naturel et la sensibilisation écologique des jeunes générations.
« Le champ de bataille de Waterloo est une pierre angulaire du patrimoine belge. Le préserver est essentiel ; mais le préserver va au-delà de la simple conservation : il s’agit de sauvegarder, promouvoir et transmette un patrimoine européen commun qui unit nos deux nations pour les générations futures. Ce projet est également une opportunité de construire un partenariat stratégique encore plus étroit entre la Belgique et le Royaume-Uni », a souligné le Ministre-Président Dolimont.
Le Duc de Wellington, dont l'ancêtre a joué un rôle clé dans la Bataille de Waterloo, a salué cette initiative en mettant en avant l'importance de préserver ces lieux à la fois pour la réflexion historique et la protection de l’environnement.
L’événement a permis de sensibiliser et susciter un grand soutien pour ce projet, les invités réaffirmant leur engagement en faveur de la préservation de l’un des champs de bataille les plus emblématiques d’Europe.
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Grâce à la créativité et au dynamisme de ses dirigeants, Stijn Verdonckt et Tine Blondeel, l’ancien studio d’enregistrement La Chapelle à Malmedy est devenu le Daft, à la fois studio d’enregistrement reconnu internationalement et boutique hôtel branché attirant tout au long de l’année tant les professionnels de la musique que les touristes de passage ou les entreprises à la recherche de dépaysement. Au milieu des bois, dans une atmosphère festive et inspirante, ce joyeux mélange hétéroclite est sa marque de fabrique et en a fait une véritable success story.
Grâce à la créativité et au dynamisme de ses dirigeants, Stijn Verdonckt et Tine Blondeel, l’ancien studio d’enregistrement La Chapelle à Malmedy est devenu le Daft, à la fois studio d’enregistrement reconnu internationalement et boutique hôtel branché attirant tout au long de l’année tant les professionnels de la musique que les touristes de passage ou les entreprises à la recherche de dépaysement. Au milieu des bois, dans une atmosphère festive et inspirante, ce joyeux mélange hétéroclite est sa marque de fabrique et en a fait une véritable success story.
C’est l’histoire de deux fous de musique, aussi créatifs et passionnés l’un que l’autre. Venus de Flandre, Stijn Verdonckt, ingénieur agronome de formation, et son épouse Tine Blondeel, à la base psychologue d’entreprise, sont à la tête du Daft. En 2005, dès la fin de ses études, Stijn intègre le studio d’enregistrement La Chapelle à Waimes, d’abord comme assistant, ensuite comme ingénieur du son. Depuis 1979, le studio La Chapelle s’est imposé comme une référence pour les artistes du monde entier. Alors jeunes mariés, Stijn et Tine, amoureux de nature et de musique, s’installent à Malmedy. L’aventure commence. Milieu des années 2000, La Chapelle vit des jours difficiles. En 2008, Stijn rachète le fonds de commerce, les équipements, les instruments et, seul à bord, en reprend la gestion. Après sept ans d’exploitation et de réflexion, le couple estime qu’il vaudrait mieux construire un bâtiment neuf davantage adapté aux demandes actuelles, avec du logement sur place, une offre hôtelière de qualité, un cadre stimulant et des petits plus à offrir aux artistes et aux producteurs. « Au départ, c’était juste une grande prairie marécageuse à Malmedy qu’on a découverte en se baladant », se souvient Tine. « On est vraiment parti de zéro en 2015 ». Dès l’obtention de l’autorisation de construire, puis d’agrandissement et de développement de différentes activités, le couple trouve des investisseurs et des banques pour supporter le projet. « C’est ainsi que nous avons pu poursuivre la réputation de La Chapelle dans les années 80 et construire notre propre projet dessus ». Le Daft Studio et le Daft Hôtel ouvrent en 2016. « Daft » signifie « un peu fou, déjanté » en anglais. « Certains nous ont dit que c’était une idée folle de construire de si grands studios. Nous avons voulu leur prouver que notre projet avait tout son sens ». Pari réussi ! L’ensemble dispose d’une piscine, d’un sauna, d’un charmant jardin et d’un logement penthouse au-dessus du studio qui permettent d’accueillir jusqu’à huit artistes. « S’ils ont besoin de plus de chambres, ils peuvent aller à l’hôtel à côté ».
L'un des plus beaux studios d'enregistrement d'Europe
Chaque jour, le couple tient à être là pour accueillir ses hôtes et Stijn écume les showcases des festivals pour faire connaître le studio. Le Daft est aussi très présent en ligne, et le bouche à oreille fonctionne également à merveille dans le milieu de la musique. « Nous proposons l’un des plus beaux et des plus grands studios d’enregistrement d’Europe. Nous sommes équipés avec des instruments très rares, très vintages. Les artistes viennent de loin pour retrouver ce son spécifique créé par tel ou tel instrument. Ce souci du détail très poussé est très recherché. Pour nous, c’est indispensable d’offrir un équipement de très haut niveau. C’est l’une des choses que les artistes apprécient chez nous, entre autres ».
Hip-hop dans les bois
Proposer un studio résidentiel aux artistes est un atout essentiel du Daft. « Enregistrer, ce n’est pas seulement s’installer dans une pièce avec le bon matériel. C’est tout un art d’accueillir les artistes pour qu’ils se sentent à l’aise, à 200 % comme chez soi. Parce qu’ils doivent s’ouvrir complètement pour pouvoir jouer la prise de leur vie lors de l’enregistrement. Et c’est possible grâce à l’ambiance que nous créons. Et le personnel est vraiment aux petits soins pour eux, tout en étant dans un cadre décontracté ». En quelques années, le Daft s’est taillé une solide réputation auprès d’artistes de renom : Lous and the Yakuza, Topic, Azurora, Mickey Rowe, le producteur d’Oasis, ou PNL qui a enflammé le studio en rentrant des Ardentes… « Les artistes de hip-hop sont particulièrement assidus ».
Studio et hôtel sont construits l’un à côté de l’autre. « Pour le studio, dans un premier temps, on a souvent eu besoin de chambres supplémentaires. Pour l’enregistrement de musiques de films symphoniques, par exemple, on reçoit une quarantaine de personnes. De grandes productions ont besoin de beaucoup d’espaces. C’est ainsi que nous avons eu l’idée de construire l’hôtel à côté du studio. Mais bien sûr, ce n’est pas tous les jours que nous avons de grands groupes avec le besoin de chambres supplémentaires. Nous recevons aussi des touristes, des personnes qui travaillent sur le circuit de Spa-Francorchamps, les écuries pendant les courses... ». Le résultat est là : le taux d’occupation de l’hôtel, doté de quatorze chambres auxquelles s’ajoutent les tentes de glamping, est de 80 % sur l’ensemble de l’année et pendant les vacances scolaires, souvent de 100 %. En 2023, le chiffre d’affaires était de 1,7 millions d’euros. Le Daft emploie douze personnes fixes et de nombreux intérimaires en fonction des projets.
Séminaires d'entreprises en musique
Des entreprises aussi sont tombées sous le charme du lieu pour l’organisation de leurs séminaires. « Nous disposons de salles de réunions. Notre chef sait chouchouter nos hôtes, que ce soit avec un repas décontracté, des pizzas autour du feu, un barbecue dans le jardin ou avec l’élaboration de menus plus raffinés présentés par un artiste ». Là aussi, lors de séminaires, la musique est présente. « Une entreprise est venue récemment avec trente collaborateurs installés dans l’hôtel et les tentes de glamping. Ils ont investi le studio pour créer leur propre chanson d’entreprise et l’ont enregistrée ! Ce soir-là, le chef a réalisé un chouette barbecue, suivi d’une fête ». Des comités de direction se rendent également au Daft. « Nos infrastructures ont la taille idéale pour pouvoir privatiser les lieux. Etre le seul client est très apprécié par les entreprises aujourd’hui. Comités de direction ou équipes de marketing ou de vente peuvent ainsi discuter en toute discrétion ». Venir dans ce lieu inspirant permet aux managers de sortir de leurs bureaux et de réfléchir au calme sur les actions à entreprendre. Une synergie peut naître entre hôtel et studio. « Une entreprise peut loger, organiser des réunions, se sustenter au restaurant pendant que, dans le penthouse, des artistes sont en train d’enregistrer. Une grosse entreprise a absolument voulu tenir une réunion dans le studio pour disposer d’un cadre inspirant pour trouver de nouvelles idées ». Et elles sont nombreuses, banques, agences de consultance, groupes pharmaceutiques, agences créatives, à avoir déjà bénéficié des atouts de ce lieu insolite. Un cadre inspirant qui colle bien à la créativité.
Créativité et innovation
Dans sa palette d’activités, le Daft compte encore un autre axe de développement, son agence créative. « Nous mettons en place des campagnes de communication où, pour les marques, nous allons chercher des collaborations avec des artistes. Par exemple, l’été dernier, nous avons travaillé avec Deloitte dans le cadre des Jeux Olympiques. Nous avons conçu l’idée et la technologie d’une application avec laquelle une chanson de Daan s’adapte en fonction des battements de cœur des athlètes. Comme nous sommes dans la musique, nous avons l’avantage, par rapport à d’autres agences de communication, d’être en contact direct avec les artistes. Souvent, on les connaît déjà, on est partenaires, on travaille ensemble, cela nous permet de les approcher différemment ».
Les projets les plus divers ne manquent pas. En mai dernier, le Daft a travaillé sur une production avec Tomorrowland. En janvier, l’hôtel va accueillir un « writer camp » d’une vingtaine de producteurs américains de haut niveau. Pour répondre à la demande, quatre hectares supplémentaires de terrain ont été acquis. « Cela va nous permettre d’agrandir l’hôtel, mais pas trop. L’hôtel doit rester à taille humaine. Nous sommes en train d’étudier les possibilités et les investissements. Pour nous, c’est important d’être bien intégrés dans l’environnement et de ne pas déranger le voisinage ». L’occasion d’aménager des espaces insolites comme des « pods » immergés en pleine nature dédiés à des artistes qui souhaitent une déconnexion totale. Le dynamisme et la créativité débordante de ce couple sympathique, sans oublier la recherche incessante d’innovation, sont au cœur de la réussite du Daft.
Par Jacqueline Remits
Cet article est issu de la Revue W+B n°166.