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Plantation d'arbres par des enfants au Burkina Faso (Grande Muraille Verte) ©APEFE
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L’APEFE participe à la COP16 sur la lutte contre la désertification qui a lieu du 2 au 13 décembre 2024 à Riyad. Dans ce cadre, l’APEFE organise une conférence le 10 décembre de 9h à 10h30 heure belge qui sera diffusée en ligne.

Les panélistes exposeront les avancées réalisées dans le cadre de la Grande Muraille Verte au Burkina Faso. Ils présenteront notamment la technique de « mise en défens » modèle Tiipaalga, qui consiste à restaurer les terres dégradées à travers la création de forêts villageoises gérées de manière durable par les ménages. Un autre projet qui vise le développement de foyers améliorés à double certification (accréditation carbone « Gold Standard » et certification « Fairtrade ») sera également passé en revue.

Inscrivez-vous dès à présent pour recevoir en temps voulu toutes les informations et le lien qui vous permettra de vous connecter à la conférence.

La 16e Conférence des Parties (COP16) à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD) est un événement international majeur où les États membres, les organisations environnementales et les parties se réunissent pour discuter des efforts mondiaux de lutte contre la désertification et la dégradation des terres.

Plus d’infos : Site de la Cop 16

03/12/2024

Le Comité de suivi du programme Interact s’est réuni le 27 et 28 novembre 2024 à Louvain-la-neuve. Cofinancé par le fonds européen de développement régional (FEDER) dans le cadre de la politique de cohésion, le programme Interact vise à améliorer les capacités institutionnelles des autorités publiques et de toutes les parties prenantes dans la mise en œuvre des programmes de Coopération Territoriale Européenne mieux connus sous le nom « Interreg ». 

Le Comité de suivi du programme Interact s’est réuni le 27 et 28 novembre 2024 à Louvain-la-neuve. Cofinancé par le fonds européen de développement régional (FEDER) dans le cadre de la politique de cohésion, le programme Interact vise à améliorer les capacités institutionnelles des autorités publiques et de toutes les parties prenantes dans la mise en œuvre des programmes de Coopération Territoriale Européenne mieux connus sous le nom « Interreg ». 

Comme c’est le cas au niveau du Conseil de l’UE, le Comité de suivi d’Interact s’inscrit dans une dynamique de présidence tournante. C’était donc au tour de la Belgique et plus particulièrement de la Wallonie de prendre le relais. Défi relevé par Wallonie-Bruxelles International, qui a eu l’honneur de présider les travaux du Comité de suivi d’Interact. 

Plus de 60 représentants issus des quatre coins de l’Europe et de la Commission européenne ont travaillé pendant deux jours sur la clôture du programme Interact III, la programmation actuelle Interact IV et ont échangé longuement autour des enjeux liés à la future programmation post-2027. 

Ce Comité de suivi a également été l’occasion de présenter le programme transfrontalier franco-belge Interreg France-Wallonie-Vlaanderen dans lequel WBI assure le rôle d’Autorité de gestion.

Des échanges inspirants et constructifs mais aussi une magnifique occasion, offerte par la présidence wallonne aux participants, de se plonger dans le monde de la bande dessinée lors d’une soirée au Musée Hergé.

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02/12/2024
Signature du partenariat entre l'ULB et l'USP

Un nouveau partenariat pour les 5 prochaines années

Le mardi 26 novembre lors de la cérémonie de signatures organisée dans le cadre de la mission princière au Brésil, l'Université libre de Bruxelles (ULB) et l'Université de São Paulo (USP) ont renouvelé leur partenariat stratégique pour cinq ans, consolidant plus de dix ans de collaborations scientifiques dans des domaines variés tels que la médecine, l'ingénierie ou encore l'anthropologie. 

Un nouveau partenariat pour les 5 prochaines années

Le mardi 26 novembre lors de la cérémonie de signatures organisée dans le cadre de la mission princière au Brésil, l'Université libre de Bruxelles (ULB) et l'Université de São Paulo (USP) ont renouvelé leur partenariat stratégique pour cinq ans, consolidant plus de dix ans de collaborations scientifiques dans des domaines variés tels que la médecine, l'ingénierie ou encore l'anthropologie. 

L'ULB et l'USP entretiennent des relations académiques étroites depuis plus de 10 ans. Le premier accord de partenariat stratégique entre les deux universités a été signé en 2014 et renouvelé en 2019. Il a permis de développer des collaborations scientifiques entre chercheurs dans de nombreux domaines, de l'ingénierie à l'anthropologie, de la médecine à l'architecture, de l'astrophysique aux études européennes, en passant par les mathématiques ou la psycholinguistique.

Les deux établissements, qui disposent d'instituts d'études avancées, ont signé, en présence de la Princesse Astrid de Belgique et des ministres présents, un nouveau protocole d'accord qui prolonge et développe leur partenariat stratégique dans d'autres domaines d'intérêt commun pour une période de cinq ans.

 

 

Création d'un fonds commun pour le financement de projets

A la suite de ce nouvel accord, un accord de principe a été conclu sur la création d’un fonds commun d’impulsion. Ce fonds, alimenté à parts égales par les deux partenaires, permettrait d’ouvrir des appels à projets annuels et d’octroyer un financement d'amorçage à des équipes bilatérales de professeurs ou de chercheurs qui souhaiteraient développer un projet ensemble, en se concentrant sur les centres d'excellence en matière d'éducation et de recherche des deux universités.

Pour être éligibles, les projets devraient offrir une perspective de devenir des collaborations solides et durables, ayant ainsi un effet structurant pour le partenariat stratégique. Ils devraient également pouvoir déboucher sur un financement externe plus substantiel au niveau local, fédéral, européen et/ou international.

Les établissements d’enseignement supérieur de Wallonie-Bruxelles et du Brésil peuvent compter sur le soutien de Julie Dumont, Conseillère scientifique et académique de Wallonie-Bruxelles au Brésil. Avec son réseau de Conseillers Scientifiques et Académiques (CSA), Wallonie-Bruxelles International place les secteurs « académique » et « recherche et l’innovation » au cœur de ses priorités et entend jouer un rôle de facilitateur entre les partenaires, en appuyant des projets à portée internationale. 

 

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29/11/2024

Un régal cinématographique dédié aux cinéphiles à Hanoi et à Ho Chi Minh-ville.

Pour la 7ème édition du Festival du Film d’Amour de Wallonie-Bruxelles au Vietnam, la Délégation générale Wallonie-Bruxelles souhaite accompagner le public à la découverte de 5 films récents abordant différentes thématiques, tantôt graves, tantôt drôles, mais toujours avec doigté et émotion. 

Un régal cinématographique dédié aux cinéphiles à Hanoi et à Ho Chi Minh-ville.

Pour la 7ème édition du Festival du Film d’Amour de Wallonie-Bruxelles au Vietnam, la Délégation générale Wallonie-Bruxelles souhaite accompagner le public à la découverte de 5 films récents abordant différentes thématiques, tantôt graves, tantôt drôles, mais toujours avec doigté et émotion. 

L’Association ASBL Ciné-Loisirs nous soutient toujours pour la programmation et son Président. M. André Ceuterick, sera au Vietnam pour rencontrer les amateurs du 7ème art, lors des projections.  

Au plaisir de vous accueillir pour cette manifestation culturelle devenue référence annuelle! 

Programme

FILM

HANOI

Studio national du Film documentaire et scientifique,

465 Hoang Hoa Tham

HO CHI MINH-VILLE

DCine Ben Thanh, 

6 Mac Dinh Chi, 1er arrondissement

Retro Therapy (T16)

 

05/12/2024

Cocktail: 18h30

Projection: 19h30

06/12/2024

Cocktail: 18h30

Projection: 19h30

Un silence (T18)

06/12/2024, 19h30

07/12/2024, 19h30

Titina (K)

07/12/2024, 19h30

08/12/2024, 19h30

Quitter la nuit (T16)

08/12/2024, 19h30

09/12/2024, 19h30

L’étoile filante (T13)

09/12/2024, 19h30

10/12/2024, 19h30

Plus d’informations

Le Tuyet Nhung - Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Vietnam

Centre DAEHA (5ème étage – # 505)/ 360 Kim Ma, Ba Dinh, Hanoi

Tél : (024) 3 831.52.41 / GSM : 09 04 20 79 89

Courriel : nhungwb@walbruvietnam.org

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29/11/2024
Reconnaissance mutuelle des brevets d’animateurs entre la France et la FWB, une première reconnaissance internationale

A partir du 1er décembre 2024, le brevet d’animateur de centres de vacances (BACV) et les reconnaissances homologuées par la Fédération Wallonie-Bruxelles seront reconnus officiellement par la France. À cette occasion, une rencontre entre le Ministre français de la Jeunesse, Gil Avérous et la Ministre de la Jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), Valérie Lescrenier, a eu lieu ce 25 novembre à Bruxelles.  

A partir du 1er décembre 2024, le brevet d’animateur de centres de vacances (BACV) et les reconnaissances homologuées par la Fédération Wallonie-Bruxelles seront reconnus officiellement par la France. À cette occasion, une rencontre entre le Ministre français de la Jeunesse, Gil Avérous et la Ministre de la Jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), Valérie Lescrenier, a eu lieu ce 25 novembre à Bruxelles.  

À la suite d'un accord entre les Ministres de la Jeunesse français et de la Fédération Wallonie-Bruxelles, les brevets d’animateurs obtenus de part et d'autre de la frontière seront reconnus mutuellement. Le brevet d’animateur délivré par la Fédération Wallonie-Bruxelles devient ainsi le premier brevet d’un pays de l’Union européenne reconnu par le droit français mais également, dans le chef de la FWB, d’une première reconnaissance internationale. 

C’est ainsi qu’un animateur ou une animatrice dont le brevet a été homologué auprès de la Fédération Wallonie-Bruxelles pourra exercer ses fonctions d’animation en France.   

Le contraire était déjà possible depuis plusieurs années grâce à la mise en place d’une procédure simplifiée d’équivalence du brevet français auprès de la FWB. Cette reconnaissance mutuelle est le fruit d’une fructueuse coopération entre les Ministères de la jeunesse de la France et de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Elle a vocation à faciliter la mobilité des animateurs entre la France et la Belgique francophone.  

Pour célébrer cette première reconnaissance internationale d’une formation d’éducation non formelle belge francophone, les deux Ministres se sont rencontrés, en marge du Conseil des Ministres de la Jeunesse de l’Union européenne, ce 25 novembre à Bruxelles. Ils ont été rejoints par une douzaine de représentants du secteur associatif des deux pays.

Cette visite ministérielle a permis de mettre en lumière le rôle éducatif majeur des travailleurs et travailleuses de jeunesse comme acteurs de l’épanouissement des jeunes et de leur apprentissage de la citoyenneté. 

Gil Avérous, Ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie Associative

« La reconnaissance mutuelle des brevets d’animateurs entre la France et la Fédération Wallonie-Bruxelles constitue une véritable avancée pour notre jeunesse au sein de l’Union européenne. Il s’agit de la première reconnaissance en droit français d’un brevet d’animateur obtenu dans un autre pays de l’UE. Je remercie chaleureusement Valérie Lescrenier, Ministre de la Jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles, pour nos échanges constructifs. Je suis sûr que nos deux pays pourront continuer à travailler en étroite collaboration afin de faire avancer nos politiques publiques européennes en faveur de la Jeunesse. »

Valérie Lescrenier, Vice-présidente et Ministre de l'Enfance, de la Jeunesse, de l'Aide à la Jeunesse et des Maisons de Justice du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles

« Aujourd’hui, nous écrivons une nouvelle page de l’histoire de notre coopération avec la France à travers la reconnaissance mutuelle des brevets d’animateurs. L’animation, souvent la première grande responsabilité assumée par les jeunes, trouve ici une reconnaissance transfrontalière et témoigne de notre engagement commun en faveur de la jeunesse. Je tiens à exprimer ma profonde gratitude à Monsieur Gil Avérous, Ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative, pour la qualité de nos échanges concernant le secteur de la Jeunesse. Cette première reconnaissance, dans le cadre du droit français, d’un brevet délivré par un autre pays de l’Union européenne ouvre la voie à de nouvelles collaborations, visant à renforcer encore davantage les politiques européennes en faveur de la jeunesse. Ensemble, nous continuerons à œuvrer pour consolider ces initiatives et offrir aux jeunes des perspectives toujours plus ambitieuses. »

Le brevet d’animateur, de quoi s’agit-il ?  

Le brevet d’animateur en FWB est une reconnaissance officielle. Il permet d'encadrer les enfants et les jeunes dans les centres de vacances, les écoles de devoirs et durant les temps extra-scolaires. 

En Fédération Wallonie-Bruxelles, 27 organismes sont agréés pour organiser la formation des animateurs et animatrices de centres de vacances. Le contenu global de ces formations est identique, mais chaque organisme développe ses particularités, qu'il s'agisse de son approche pédagogique, son mode d'organisation ou des types d'animation auxquels il prépare plus spécifiquement. 

Pour entamer la formation d'animateur, le participant doit avoir 16 ans au premier jour de la formation théorique et 17 ans accompli lors de l’obtention du brevet. La formation est composée d'une partie théorique (150 heures) et d'une partie pratique (150 heures). 

Les deux formations, belge francophone et française, ainsi que les conditions de l’habilitation des centres de vacances (séjours de vacances en France) sont assez similaires.  

Contexte européen  

Cette avancée s’inscrit dans un contexte européen favorable à l’élaboration d’un cadre commun pour promouvoir et améliorer le travail dans le secteur de la jeunesse en Europe. La Stratégie européenne de la jeunesse (2019-2027), vise à encourager la participation active des jeunes à la vie démocratique. La Résolution du Conseil et des représentants et représentantes des gouvernements des États membres, réunis au sein du Conseil, porte sur le cadre pour établir un Agenda européen du travail de jeunesse. 

La procédure 
  
Vous êtes détenteur du BAFA et souhaitez obtenir l’équivalence du brevet auprès de la Fédération Wallonie-Bruxelles ?  

Le BAFA donne lieu à une équivalence comme animateur de centre de vacances. Le BAFD permet d’obtenir une équivalence comme coordinateur de centre de vacances. 
 
La copie du brevet et une copie recto verso de la carte d'identité doivent être envoyées à l’adresse servicejeunesse.formation@cfwb.be en indiquant les coordonnées postales pour recevoir l’attestation d’équivalence. 
  
Plus d’informations

Vous êtes détenteur du BACV et souhaitez obtenir l’équivalence du brevet auprès de la France ? 
  
Le BACV et l’attestation d’équivalence au BACV donnent lieu à une équivalence comme animateur d’accueils collectifs de mineurs (accueils de loisirs ou centre de vacances).

Un projet d’instruction est en cours de finalisation et définira les modalités pour obtenir l’attestation d’équivalence.

Plus d’informations

 

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29/11/2024
(c) Académie internationale de droit de La Haye

Chaque année, l’Académie de Droit International de La Haye (ADI) propose des cours d’été en vue de suivre une formation en droit international privé ou public.

Wallonie-Bruxelles International (WBI) favorise la participation de candidat.e.s issu.e.s de la Fédération Wallonie-Bruxelles en permettant à des lauréat.e.s de financer cette spécialisation de haut niveau, inexistante en Belgique.

Chaque année, l’Académie de Droit International de La Haye (ADI) propose des cours d’été en vue de suivre une formation en droit international privé ou public.

Wallonie-Bruxelles International (WBI) favorise la participation de candidat.e.s issu.e.s de la Fédération Wallonie-Bruxelles en permettant à des lauréat.e.s de financer cette spécialisation de haut niveau, inexistante en Belgique.

Vous souhaitez bénéficier d'une formation en droit international à l’Académie de Droit International de La Haye? À partir du 1er novembre 2024 jusqu’au 31 janvier 2025 au plus tard, vous pouvez remettre vos dossiers de candidatures pour les sessions de l'été 2025.

Les objectifs de ces stages sont multiples et visent entre autres à :

  • Permettre de suivre une formation de qualité dispensée par des professionnels de renom ;

  • Acquérir une notoriété dans le monde académique, judiciaire, de la diplomatie ou d’autres ;

  • Rencontrer des grands noms du droit international ;

  • Assister à des conférences publiées ensuite dans le Recueil de cours, l’une des plus importantes publications encyclopédiques en matière de droit international public et privé.

Profil des candidat.e.s

Les cours d'été s'adressent à des étudiant.e.s ou à des praticien(ne)s justifiant d'une formation préalable en droit international public ou privé. Un certificat d'assiduité est remis aux auditeur.rice.s ayant régulièrement assisté aux cours.

Peuvent être inscrit.e.s 

  • Les candidat(e)s qui ont suivi au minimum 4 années d'études successives à l'université comprenant des matières de droit international; 

  • Les candidat.e.s titulaires, à la date de l'ouverture de la session de l'Académie, d'un diplôme universitaire de droit en 3 ans (licence ou LL.B.), incluant de préférence des matières de droit international.

Tou(te)s les candidat(e)s doivent maîtriser l'une des deux langues de travail (anglais ou français).

Durée du programme 

3 semaines

Dates des cours d’été 2025 :

  • Droit Int. Public : du 7 au 25 juillet 2025

  • Droit Int. Privé : du 28 juillet au 15 août 2025

Introduction des candidatures

Il est nécessaire de s’inscrire via le site de l’ADI pour déposer sa candidature.

Une fois que le formulaire d’inscription est complété en ligne et validé sur le site de l’ADI, les candidats sont invités à en informer en parallèle le service des bourses internationales de WBI (bourses@wbi.be). 

Sélection, modalités financières et informations complémentaires :

Retrouvez toutes les informations sur la page dédiée au stage : 

https://www.wbi.be/fr/aide-service/beneficier-dune-formation-droit-inte…

 

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28/11/2024

Le mardi 26 novembre dernier marquait un moment significatif dans les relations scientifiques internationales : la signature officielle des projets de recherche conjoints entre Wallonie-Bruxelles International (WBI) et le Conseil national brésilien des agences de financement des États (CONFAP).

Initiée en août 2020 à Bruxelles, cette collaboration vise à tisser des liens académiques solides entre les chercheurs wallons et brésiliens. L'objectif est ambitieux : stimuler une recherche de pointe et favoriser des échanges innovants qui dépassent les frontières géographiques.

Le mardi 26 novembre dernier marquait un moment significatif dans les relations scientifiques internationales : la signature officielle des projets de recherche conjoints entre Wallonie-Bruxelles International (WBI) et le Conseil national brésilien des agences de financement des États (CONFAP).

Initiée en août 2020 à Bruxelles, cette collaboration vise à tisser des liens académiques solides entre les chercheurs wallons et brésiliens. L'objectif est ambitieux : stimuler une recherche de pointe et favoriser des échanges innovants qui dépassent les frontières géographiques.

Les domaines de coopération reflètent une vision résolument moderne et interdisciplinaire. Parmi les thématiques prioritaires définies par Wallonie-Bruxelles et leurs partenaires brésiliens, on trouve des enjeux cruciaux tels que :

  • Les matériaux circulaires

  • Les innovations en santé

  • Les systèmes énergétiques durables

  • Les processus de production agiles

  • Les chaînes agroalimentaires du futur

  • La digitalisation

  • L'aéronautique et l'exploration spatiale

  • La préservation de l'Amazonie

Le dernier appel à projets, lancé au premier semestre 2024, a suscité un engouement remarquable. Seize États brésiliens ont manifesté leur intérêt, témoignant d'une dynamique collaborative forte. Sur les quinze projets éligibles soumis, quatorze ont finalement été retenus, fruit d'une évaluation rigoureuse prenant en compte l'excellence scientifique, les retombées économiques potentielles et la diversité géographique et les financements disponibles.

Certaines de ces collaborations ont été initiées avec le soutien de Julie Dumont, Conseillère scientifique et académique de Wallonie-Bruxelles au Brésil. Avec son réseau de Conseillers Scientifiques et Académiques (CSA), Wallonie-Bruxelles International place la recherche et l’innovation au cœur de ses priorités et entend jouer un rôle de facilitateur entre les partenaires, en appuyant des projets à portée internationale. 

La mission principale de ces conseillers est de promouvoir et d’encourager les collaborations entre les acteurs de la recherche et de l’innovation de Wallonie-Bruxelles et ceux des pays partenaires. Assignés à une zone géographique précise, les CSA collaborent avec les institutions locales et sont en charge d’assurer la diplomatie scientifique et académique ainsi que les coopérations internationales.

Véritables catalyseurs, leur rôle est notamment de : 

  • Promouvoir l'attractivité de l'enseignement supérieur wallon et de la Communauté française

  • Développer des programmes de bourses

  • Créer des connexions avec des organismes de recherche étrangers

  • Préparer des missions académiques internationales

  • Valoriser les projets de recherche lors d'événements internationaux

  • Soutenir l'établissement d'accords bilatéraux

  • Effectuer une veille scientifique stratégique

WBI et le CONFAP se réjouissent de la qualité des projets retenus et remercient tous les acteurs impliqués pour leur engagement et leur réponse enthousiaste à cet appel à projets.

Cette nouvelle étape promet des découvertes passionnantes et des collaborations fécondes entre Wallonie-Bruxelles et le Brésil.

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Le pôle EUNIC de Bruxelles organise les 6, 7 et 8 décembre un événement sur le thème de la durabilité et des nouvelles technologies en matière de design/création textile.

Pourquoi « Réenfiler l’aiguille » ?

Le textile est à l’origine des plus anciennes technologies inventées par l’homme qui lui ont permis de se protéger. Parce qu’il est omniprésent et qu’il est devenu si bon marché, il est aujourd’hui discrédité. Sa production est sous-estimée et invisibilisée.

Sa surconsommation entraîne un désastre écologique, économique et social. Selon l’indice annuel de Fashion Revolution, il y a déjà assez de textile produit pour fabriquer des vêtements pour 6 générations futures.

L’événement « The Future of Living — Rethread the needle » aborde le textile à travers des pratiques contemporaines, numériques, questionnant les outils et les machines. 

Existe-t-il une chose telle que la « permacouture » ? Pouvons-nous créer des récits non hégémoniques et de nouveaux avenirs possibles en récupérant les connaissances des méthodes de production traditionnelles ?

Pouvons-nous imaginer des processus de production alternatifs qui répondent à nos besoins, tout en faisant preuve d'un véritable engagement vis-à-vis des grands défis éco-sociaux auxquels nous sommes confrontés ?

Des experts des pays participants à EUNIC, apporteront leur contribution aux 4 thèmes suivants :

  • L’artisanat traditionnel et le numérique

  • Biomatériaux

  • Zéro déchet et upcycling

  • Vêtements pour la santé

Le programme théorique et pratique proposé par Green Fabric et iMAL est ouvert au public les 6 et 7 décembre et se compose donc de 4 sessions de travail animées par plusieurs équipes d’artistes et de créateurs qui se dérouleront dans leurs fablabs respectifs. 

L’événement se clôturera le 8 décembre à iMAL par une journée de présentation des résultats de ces 4 sessions, des interventions des invités et une période d’échange avec le public.

Découvrez le programme détaillé et inscrivez-vous directement sur le site https://www.thefutureofliving.eu/..

26/11/2024
IIS VALBOWAL : "Développer la filière bois et renforcer l'attractivité de la Wallonie" © Fotolia

La Wallonie entend poursuivre son redressement économique et se projeter dans les décennies qui viennent avec des projets structurants et générateurs d’emploi. Le premier axe du Plan de relance de la Wallonie du précédent gouvernement comprenait un objectif stratégique destiné à promouvoir la recherche et l’innovation par le biais de différents objectifs opérationnels, dont celui de soutenir la recherche appliquée et l’innovation technologique en général.

La Wallonie entend poursuivre son redressement économique et se projeter dans les décennies qui viennent avec des projets structurants et générateurs d’emploi. Le premier axe du Plan de relance de la Wallonie du précédent gouvernement comprenait un objectif stratégique destiné à promouvoir la recherche et l’innovation par le biais de différents objectifs opérationnels, dont celui de soutenir la recherche appliquée et l’innovation technologique en général.

Dynamiser la collaboration au niveau régional

Les professeurs Tom De Mil (Sciences du bois - TERRA Teaching and Research Center, Gestion des ressources forestières, Gembloux Agro-Bio Tech, ULiège) et Sophie Trachte (Architecture éco-responsable et circulaire - Laboratoire Architecture, Construction et Transition socio- Ecologique (ACTE) dans l’Unité de Recherche Art, Archéologie & Patrimoine (UR AAP) de l’ULiège) assurent le rôle de chef de file de l’ensemble de l’IIS.

Sophie Trachte nous explique la démarche et les implications : « Au niveau wallon, la S3 a lancé un appel à Initiative d’Innovation Stratégique (IIS) et en a retenu 19 dont l’IIS VALBOWAL (pour VALorisation du BOis WALlon). Les IIS ont été initiées par différents secteurs industriels à la demande du Ministre Willy Borsus pour la mise en place de la stratégie S3, dans cinq Domaines d’Innovation Stratégique (DIS). L’objectif est d’aller vers davantage de recherche et d’innovation spécifique et locale. La volonté est aussi de renforcer la dynamique de collaboration au niveau régional, la compétitivité et l’attractivité de la Wallonie… sans oublier l’opportunité de générer des impacts économiques et sociétaux significatifs tout en maintenant une main d’œuvre qualifiée ». 

Les IIS sont des grandes plateformes de réseautage et de facilitation de projet. « Les entreprises peuvent donc venir chez nous en disant : ‘J’ai envie de développer tel type de produit bois (outil, procédé ou technique) mais je ne sais pas comment faire.’ Nous sommes là en soutien pour trouver de l’aide au financement à la fois sur le développement de la recherche (à tous les échelons de la chaine), le développement ou la création d’entreprises et le positionnement international. Nous sommes un support logistique à l’innovation en vue du développement économique ».

L’économie circulaire est aujourd’hui une tendance de fond qui se traduit par un secteur qui emploie 52.079 personnes en Belgique, dont 14.243 en Wallonie et génère annuellement 3,04 milliards d’euros. Ces chiffres représentent une base conséquente mais également une marge de progression car la Belgique est en dessous des moyennes européennes pour ces indicateurs.

Une soixantaine de partenaires

Aujourd’hui, l’IIS VALBOWAL regroupe une soixantaine de partenaires wallons et belges qui se sont associés à cette initiative, en tant que soutien, en tant qu’expert et/ou partenaire de projet. Cette initiative regroupe à la fois des partenaires académiques et de recherche, des acteurs de la forêt, des industriels de la transformation, des entreprises productrices de matériaux bois, des acteurs de la construction et du monde de la société civile.

L’IIS VALBOWAL ambitionne de mettre ensemble tous les « chaînons » de la filière bois, depuis la forêt jusqu’au bâtiment, en passant par sa transformation pour recréer une forêt wallonne résiliente. « Nous rassemblons des industriels, mais aussi des acteurs de la société civile et des organisations publiques parce qu’aujourd’hui, par rapport à d’autres secteurs, ce dernier se trouve encore très morcelé. Nous savons qu’actuellement nos forêts subissent aussi le changement climatique. Nous devons, par une certaine diversification, rendre nos forêts plus résilientes et plus productives pour plusieurs secteurs. Je rappelle que la forêt en Wallonie représente 33% du territoire et 20.000 emplois directs ». 

Il s’agit aussi de matériaux essentiels pour atteindre à terme la neutralité carbone. « En transformant moins les matériaux mais en visant leur préservation à long terme, nous nous donnons pour objectif de consommer moins d’énergie à travers la production industrielle et dans la construction notamment. Par exemple, aujourd’hui, une grande partie de la forêt est composée de feuillus alors qu’on les utilise beaucoup moins que les résineux. Le bois, en tant que matériau de construction, présente une gamme d’usages variés (structure, isolation, panneautage, finitions…). Evidemment, il faudra une formation des acteurs notamment dans la construction à l’utilisation davantage du bois. Il y a des défis à relever sur la rénovation dans les centres urbains ».

Une diversification pour durer et durable

La volonté est aussi de diversifier et de développer de manière durable et circulaire le secteur du bois wallon : des recherches doivent être développées au niveau de la réversibilité technique et de sa réintroduction dans de nouveaux cycles de production (upcycling). Par ailleurs, la gestion des ressources renouvelables fait appel à un nombre important d’acteurs en matière d’optimisation des bioressources végétales et animales et présente un fort lien avec l’économie circulaire grâce à l’utilisation intelligente de la biomasse agricole issue de l’agriculture, des bioressources animales issues de l’élevage et à une meilleure sollicitation des entreprises de transformation. Il est également possible par la culture des bioressources de contribuer à l’objectif européen de devenir une zone à zéro-émission nette de gaz à effet de serre à l’horizon 2050. 

La production de bois est aussi génératrice de valeur ajoutée dans le domaine des bioressources. Par exemple, l’usine papetière Burgo Ardennes produit annuellement 360.000 tonnes de pâte à papier et 400.000 tonnes de papier. Un des sous-produits de cette production encore non valorisé était constitué de 12.000 tonnes par an de carbonate de calcium (CaCO3) excédentaire. La reconnaissance du sous-produit au travers de normes officielles permet à l’entreprise de valoriser aujourd’hui cette ressource.

La chimie et la digitalisation

La chimie verte n’est pas oubliée non plus : « Le développement de nouveaux procédés d’extraction, de fragmentation et de purification à partir de nouvelles essences ou de co-produits de la filière bois permettra l’émergence de nouveaux produits à haute valeur ajoutée ». 

Le développement digital de la filière (drones, images satellites, scanning au sol, digitalisation, scanner du bois) sera un autre défi. Big data, intelligence artificielle, digitalisation... contribueront à l’élargissement des usages. 

Comme on peut le voir, ce projet est pleinement au cœur du défi des prochaines années. Les ressources présentes dans l’environnement sont limitées. En parallèle, d’autres puissances économiques que l’Europe, comme la Chine, entrent dans une phase de consommation intense de ces ressources pour répondre à leurs besoins internes. « Afin de conserver des marges de manœuvre pour continuer à répondre aux besoins en Wallonie, l’optimisation de la consommation des ressources devient stratégique ». 

Une magnifique opportunité pour l’ensemble de la Wallonie.

Cinq thématiques concrètes

Pour rappel, le concept de Stratégie de Spécialisation Intelligente (S3) a été introduit par la Commission Européenne dans le cadre de son agenda de croissance et d’emploi, avec pour objectif de doter les régions européennes d’une nouvelle génération de stratégies régionales de recherche et d’innovation. Cinq thématiques prioritaires de la S3 ont été dégagées : DIS1 (Matériaux circulaires, incluant matériaux biosourcés) ; DIS2 (Innovations pour une santé renforcée) ; DIS3 (Innovations pour des modes de production agiles et sûrs) ; DIS4 (Systèmes énergétiques et habitat durables) et DIS5 (Chaînes agroalimentaires du futur et gestion innovante de l’environnement).

Par Vincent Liévin

Cet article est issu de la Revue W+B n°165.

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21/11/2024
Rencontre du réseau des villes créatives lors du KIKK 2024 à Namur (c) E. Meunier - WBI

Depuis 2004, le Réseau des villes créatives de l’UNESCO (RVCU) rassemble des métropoles du monde entier qui font de la créativité et des industries culturelles des piliers de leur développement au niveau local et qui coopèrent activement au niveau international.

Depuis 2004, le Réseau des villes créatives de l’UNESCO (RVCU) rassemble des métropoles du monde entier qui font de la créativité et des industries culturelles des piliers de leur développement au niveau local et qui coopèrent activement au niveau international. Ce réseau, qui compte aujourd’hui 350 membres dans 90 pays, promeut la coopération entre villes et encourage des initiatives dans sept domaines créatifs : artisanat et arts populaires, arts numériques, design, film, gastronomie, littérature et musique.

En rejoignant le réseau, les villes s’engagent à partager leurs bonnes pratiques, développer des partenariats innovants et renforcer l’accès à la vie culturelle pour leurs citoyens, tout en s’alignant sur les objectifs du Programme de développement durable à l’horizon 2030. À travers des projets, des échanges et des actions concrètes, l’objectif du réseau est de faire de la culture un levier stratégique du développement urbain. 

 

Namur, ville créative des arts numériques en pleine expansion

Depuis son entrée dans le réseau en 2021, Namur a su bâtir une identité forte autour des arts numériques grâce à un écosystème dynamique, impliquant des universités, des institutions, des entrepreneur.e.s et des artistes. 

Ce foisonnement s’exprime notamment à travers le programme Namur Innovative City Lab, lancé en 2014 en partenariat avec l’Université de Namur, le Bureau Économique de la Province de Namur et l’association KIKK. Ce projet a permis de transformer Namur en un territoire numérique innovant et a conduit à la création des infrastructures phares telles que le TRAKK, hub créatif regroupant un Fab Lab et un Media Lab, qui offre aux étudiant.e.s, entrepreneur.e.s et artistes des outils pour expérimenter et développer des projets dans les industries culturelles et créatives (ICC). Ce lieu devient le cœur battant de l’innovation numérique à Namur.

Autre vecteur de rayonnement, le KIKK Festival, festival international dédié aux cultures numériques et créatives qui, depuis sa création en 2011, s’est également imposé comme un acteur majeur en explorant les intersections entre l’art, la science et la technologie. En attirant chaque année des participants du monde entier, il a contribué à positionner Namur sur la carte mondiale de la créativité numérique.

 

Un partenariat renforcé pour une collaboration internationale

Depuis trois ans, le Service recherche et innovation de Wallonie-Bruxelles International (WBI) œuvre pour positionner Namur et la Wallonie comme acteur clé et reconnu du réseau des villes créatives. L’ambition est claire : faire du KIKK Festival un rendez-vous annuel incontournable et encourager la coopération entre acteurs locaux et internationaux.

Cette volonté se traduit par l’invitation de plusieurs villes membres du réseau. En 2024, ce sont les villes de Viborg (Danemark), Hamar (Norvège), Karlsruhe (Allemagne), Modène (Italie), Novi Sad (Serbie), Tbilissi (Géorgie), Caen (France) et Enghien-les-Bains (France) qui ont eu l’opportunité de participer à un programme riche et varié :

  • un « Wake tour » à travers la Wallonie, pour découvrir les écosystèmes créatifs locaux et initier des collaborations futures ;

  • une table ronde thématique dans la programmation du KIKK Festival, mettant en lumière les politiques culturelles et numériques avant-gardistes portées par ces villes ;

  • la découverte du KIKK Festival, avec des rencontres et des visites pour tisser des liens durables.

 

Le Réseau des villes créatives de l’UNESCO mise sur la culture et la créativité pour relever les défis du développement urbain. Avec des initiatives comme le KIKK Festival et le soutien actif de Wallonie-Bruxelles International (WBI), Namur et la Wallonie s’inscrivent pleinement dans cette dynamique internationale, en mettant l’accent sur l’innovation, la collaboration et la richesse culturelle pour construire un avenir durable et ouvert à toutes et tous.

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