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17/06/2024
Les participants du Circle U. Change-Makers réunis à l'UCLouvain en 2023 © Cirlce U.

Parmi ses participants, la mission princière compte une importante délégation académique. La Belgique et la Norvège entretiennent en effet des liens forts depuis de nombreuses années, notamment grâce à la relation particulière qui lie l’UCLouvain et l’Université d’Oslo.

 

Les deux universités, qui croient aux collaborations internationales, ont fait le pari de se lancer dans le projet des universités européennes et ont fondé le Circle U en 2019. Cette Alliance universitaire européenne compte aujourd’hui 9 universités qui travaillent ensemble pour préparer leurs étudiants à relever les défis sociétaux actuels.

 

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"Circle U. Change-Makers" : un programme qui renforce les compétences des étudiants en innovation et entrepreneuriat

Tout commence par la vision audacieuse de deux professeurs : Amélie Jacquemin, professeure d'entrepreneuriat à la Louvain School of Management de l’UCLouvain, et Markus Bugge, professeur au Centre de Technologie, Innovation et Culture à l’Université d’Oslo.

 

Les deux universités développent un axe d’innovation fort, incluant des statuts spécifiques pour les étudiants entrepreneurs ainsi que des programmes d'incubation dédiés. Ensemble, les professeurs Jacquemin et Bugge décident alors de partir des besoins des étudiants pour développer un programme de formation où l'innovation et l'entrepreneuriat ne seraient pas de simples concepts, mais des compétences pratiques, vécues et maîtrisées par les participants.

 

Pendant 10 semaines, une quarantaine d’étudiants de master et doctorat des 9 universités du Circle U se retrouvent en ligne pour suivre des cours et développer des projets innovants liés aux Objectifs de Développement Durable (ODD). 

 

L’interdisciplinarité est au cœur du programme : des professeurs de facultés différentes ont brisé les silos pour co-construire ensemble une trajectoire d’enseignement et de coaching destinée à des étudiants issus également de différentes disciplines. Des équipes internationales et multidisciplinaires se forment et travaillent ensuite pendant plusieurs semaines sur des projets entrepreneuriaux à impact sociétal.

 

En fin de formation, c’est lors de l’événement « Circle U. Change-Makers », organisé pendant 3 jours à Louvain-la-Neuve, que chaque groupe se rencontre et défend son projet devant un jury. En février 2025, les étudiants auront également l’opportunité de se rendre à Vienne pour une « incubation week ». Cette rencontre permettra à chaque groupe de tester ses idées dans des conditions réelles et rencontrer des spécialistes de son domaine.

 

Grâce à ce programme, tous les ingrédients sont réunis pour permettre aux participants de créer un réseau international de jeunes à l’état d’esprit innovant et d'acquérir des compétences pratiques permettant de proposer des solutions durables à des défis sociétaux.

 

Découvrez deux vidéos réalisées par des étudiants qui ont participé au programme Circle U. Change-Makers 2023 :

 

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Rencontres à Oslo pour élargir les perspectives

Comment les universités peuvent-elles contribuer à une culture entrepreneuriale pour les étudiants et les jeunes chercheurs ? C’est à Oslo en septembre 2022 que les responsables des incubateurs des universités du Circle U se sont retrouvés la première fois pour partager leurs expériences autour de cette question.

 

Après 3 éditions du programme « Circle U. Change-Makers », cette nouvelle rencontre à Oslo durant la mission princière est une opportunité de prolonger les discussions sur les écosystèmes, leur animation et leur structuration. Cette fois, l'accent est mis sur des approches spécifiques visant certains publics peu représentés dans les programmes d'accompagnement, notamment les femmes.

 

Les représentants académiques des universités appartenant à d’autres alliances européennes sont également conviés à la discussion, car l’objectif est de co-construire ensemble une même ligne de développement et renforcer les trajectoires de formation continue pour les étudiants.

 

Les alliances universitaires européennes constituent des laboratoires d’innovation pédagogique: elles offrent aux étudiants une approche interdisciplinaire, une perspective internationale et des compétences en innovation, les préparant ainsi plus efficacement à relever les défis de la société actuelle.

 

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Les Universités Européennes : des alliances transnationales

Nées en 2017 d’un projet ambitieux de la Commission européenne, les « universités européennes » sont des alliances transnationales entre institutions d’enseignement supérieur qui souhaitent collaborer durablement à travers toute l’Europe.

 

Depuis sa création, plus de 60 alliances ont vu le jour et rassemblent plus de 500 institutions d’enseignement supérieur issues de 27 états membres. Ces alliances permettent aux étudiants d'obtenir un diplôme en combinant des études dans plusieurs pays de l'Union européenne. 6 alliances européennes comptent parmi leurs membres des établissements de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

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Parmi ses participants, la mission princière compte une importante délégation académique. La Belgique et la Norvège entretiennent en effet des liens forts depuis de nombreuses années, notamment grâce à la relation particulière qui lie l’UCLouvain et l’Université d’Oslo.

Les deux universités, qui croient aux collaborations internationales, ont fait le pari de se lancer dans le projet des universités européennes et ont fondé le Circle U en 2019. Cette Alliance universitaire européenne compte aujourd’hui 9 universités qui travaillent ensemble pour préparer leurs étudiants à relever les défis sociétaux actuels.

 

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"Circle U. Change-Makers" : un programme qui renforce les compétences des étudiants en innovation et entrepreneuriat

Tout commence par la vision audacieuse de deux professeurs : Amélie Jacquemin, professeure d'entrepreneuriat à la Louvain School of Management de l’UCLouvain, et Markus Bugge, professeur au Centre de Technologie, Innovation et Culture à l’Université d’Oslo.

Les deux universités développent un axe d’innovation fort, incluant des statuts spécifiques pour les étudiants entrepreneurs ainsi que des programmes d'incubation dédiés. Ensemble, les professeurs Jacquemin et Bugge décident alors de partir des besoins des étudiants pour développer un programme de formation où l'innovation et l'entrepreneuriat ne seraient pas de simples concepts, mais des compétences pratiques, vécues et maîtrisées par les participants.

Pendant 10 semaines, une quarantaine d’étudiants de master et doctorat des 9 universités du Circle U se retrouvent en ligne pour suivre des cours et développer des projets innovants liés aux Objectifs de Développement Durable (ODD). 

L’interdisciplinarité est au cœur du programme : des professeurs de facultés différentes ont brisé les silos pour co-construire ensemble une trajectoire d’enseignement et de coaching destinée à des étudiants issus également de différentes disciplines. Des équipes internationales et multidisciplinaires se forment et travaillent ensuite pendant plusieurs semaines sur des projets entrepreneuriaux à impact sociétal.

En fin de formation, c’est lors de l’événement « Circle U. Change-Makers », organisé pendant 3 jours à Louvain-la-Neuve, que chaque groupe se rencontre et défend son projet devant un jury. En février 2025, les étudiants auront également l’opportunité de se rendre à Vienne pour une « incubation week ». Cette rencontre permettra à chaque groupe de tester ses idées dans des conditions réelles et rencontrer des spécialistes de son domaine.

Grâce à ce programme, tous les ingrédients sont réunis pour permettre aux participants de créer un réseau international de jeunes à l’état d’esprit innovant et d'acquérir des compétences pratiques permettant de proposer des solutions durables à des défis sociétaux.

 

Découvrez deux vidéos réalisées par des étudiants qui ont participé au programme Circle U. Change-Makers 2023 :

 

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Rencontres à Oslo pour élargir les perspectives

Comment les universités peuvent-elles contribuer à une culture entrepreneuriale pour les étudiants et les jeunes chercheurs ? C’est à Oslo en septembre 2022 que les responsables des incubateurs des universités du Circle U se sont retrouvés la première fois pour partager leurs expériences autour de cette question.

Après 3 éditions du programme « Circle U. Change-Makers », cette nouvelle rencontre à Oslo durant la mission princière est une opportunité de prolonger les discussions sur les écosystèmes, leur animation et leur structuration. Cette fois, l'accent est mis sur des approches spécifiques visant certains publics peu représentés dans les programmes d'accompagnement, notamment les femmes.

Les représentants académiques des universités appartenant à d’autres alliances européennes sont également conviés à la discussion, car l’objectif est de co-construire ensemble une même ligne de développement et renforcer les trajectoires de formation continue pour les étudiants.

Les alliances universitaires européennes constituent des laboratoires d’innovation pédagogique: elles offrent aux étudiants une approche interdisciplinaire, une perspective internationale et des compétences en innovation, les préparant ainsi plus efficacement à relever les défis de la société actuelle.

 

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Les Universités Européennes : des alliances transnationales

Nées en 2017 d’un projet ambitieux de la Commission européenne, les « universités européennes » sont des alliances transnationales entre institutions d’enseignement supérieur qui souhaitent collaborer durablement à travers toute l’Europe.

 

Depuis sa création, plus de 60 alliances ont vu le jour et rassemblent plus de 500 institutions d’enseignement supérieur issues de 27 états membres. Ces alliances permettent aux étudiants d'obtenir un diplôme en combinant des études dans plusieurs pays de l'Union européenne. 6 alliances européennes comptent parmi leurs membres des établissements de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

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14/06/2024
(c) Cécile Djunga

L’artiste belgo-congolaise va piloter la programmation de ce lieu culturel incontournable de la capitale congolaise. Portrait de cette artiste engagée qui dresse des ponts entre Wallonie-Bruxelles et la République Démocratique Congo.

 

Depuis toujours, Cécile Djunga est selon ses mots "une vraie pipelette". C'est donc naturellement qu'à 12 ans, elle rentre à l’Académie des Arts de la parole de Bruxelles. À dix-neuf ans, elle quitte la Belgique pour apprendre le théâtre, mais aussi pour se former au chant et à la danse au Cours Florent à Paris dont elle sort diplômée en 2013.

 

Révélée dans le Jamel Comedy Club en 2014, son premier One-Woman Show « Presque Célèbre » est un vrai succès. Diffusé en prime time sur la RTBF, son spectacle a voyagé à travers la francophonie avec plus de 100 représentations et obtenu de nombreux prix.

 

Depuis 2016, elle apparaît régulièrement à la TV en Belgique comme en France, artiste pour des Galas d’humour, présentatrice, animatrice d’émissions ou chroniqueuse (la Méteo, le Grand Cactus, Tarmac Comedy, The Voice Belgique, Tattoo Cover, Fort Boyard...). Passionnée de sciences humaines, elle coanime tous les dimanches sur France, « C’est Toujours Pas Sorcier » où elle vulgarise et dévoile les secrets de la science.

Une artiste engagée

En 2018, Cécile Djunga a marqué l'histoire des réseaux sociaux avec un buzz anti-raciste. Cet appel à la tolérance a fait le tour du monde avec plus de 2,5 M de vues en quelques heures. Elle est alors invitée aux Nations Unies et s'engage dans des campagnes en faveur de la lutte contre les discriminations. Elle est élue personnalité panafricaine et femme influente de l’année.

 

Elle devient ainsi une artiste engagée et s’attache à déconstruire les clichés, à défendre les valeurs de diversité, de paix et de fraternité avec humour. Belgo-Congolaise, c’est seulement à 33 ans qu’elle part pour la première fois à la découverte de ses origines africaines : une révélation ! Sa rencontre avec le continent l’amène à écrire et créer en 2023 son deuxième spectacle « Piment Doux » actuellement en tournée.

 

Aujourd’hui Cécile Djunga vient d’être nommée directrice du Centre Culturel Wallonie-Bruxelles de Kinshasa. Un nouveau tournant dans sa carrière qui lui permettra de faire davantage de ponts entre ces deux cultures. Un défi ambitieux qui résonne comme une évidence dans son parcours et qu’elle a hâte de relever!

 

Que ce soit sur scène, devant les caméras ou en tant que directrice artistique, Cécile Djunga est à la fois un concentré d’énergie, une personnalité franche et pétillante, une artiste accomplie avec une vision artistique engagée.

L’artiste belgo-congolaise va piloter la programmation de ce lieu culturel incontournable de la capitale congolaise. Portrait de cette artiste engagée qui dresse des ponts entre Wallonie-Bruxelles et la République Démocratique Congo.

 

Depuis toujours, Cécile Djunga est selon ses mots "une vraie pipelette". C'est donc naturellement qu'à 12 ans, elle rentre à l’Académie des Arts de la parole de Bruxelles. À dix-neuf ans, elle quitte la Belgique pour apprendre le théâtre, mais aussi pour se former au chant et à la danse au Cours Florent à Paris dont elle sort diplômée en 2013.

 

Révélée dans le Jamel Comedy Club en 2014, son premier One-Woman Show « Presque Célèbre » est un vrai succès. Diffusé en prime time sur la RTBF, son spectacle a voyagé à travers la francophonie avec plus de 100 représentations et obtenu de nombreux prix.

 

Depuis 2016, elle apparaît régulièrement à la TV en Belgique comme en France, artiste pour des Galas d’humour, présentatrice, animatrice d’émissions ou chroniqueuse (la Méteo, le Grand Cactus, Tarmac Comedy, The Voice Belgique, Tattoo Cover, Fort Boyard...). Passionnée de sciences humaines, elle coanime tous les dimanches sur France, « C’est Toujours Pas Sorcier » où elle vulgarise et dévoile les secrets de la science.

Une artiste engagée

En 2018, Cécile Djunga a marqué l'histoire des réseaux sociaux avec un buzz anti-raciste. Cet appel à la tolérance a fait le tour du monde avec plus de 2,5 M de vues en quelques heures. Elle est alors invitée aux Nations Unies et s'engage dans des campagnes en faveur de la lutte contre les discriminations. Elle est élue personnalité panafricaine et femme influente de l’année.

 

Elle devient ainsi une artiste engagée et s’attache à déconstruire les clichés, à défendre les valeurs de diversité, de paix et de fraternité avec humour. Belgo-Congolaise, c’est seulement à 33 ans qu’elle part pour la première fois à la découverte de ses origines africaines : une révélation ! Sa rencontre avec le continent l’amène à écrire et créer en 2023 son deuxième spectacle « Piment Doux » actuellement en tournée.

 

Aujourd’hui Cécile Djunga vient d’être nommée directrice du Centre Culturel Wallonie-Bruxelles de Kinshasa. Un nouveau tournant dans sa carrière qui lui permettra de faire davantage de ponts entre ces deux cultures. Un défi ambitieux qui résonne comme une évidence dans son parcours et qu’elle a hâte de relever!

 

Que ce soit sur scène, devant les caméras ou en tant que directrice artistique, Cécile Djunga est à la fois un concentré d’énergie, une personnalité franche et pétillante, une artiste accomplie avec une vision artistique engagée.

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14/06/2024
Photo: jacoblund pour Envato Elements

En vertu de l’Accord de coopération signé à Bruxelles en 2002 entre d’une part le Gouvernement de la République socialiste du Vietnam, et d’autre part, la Communauté française de Belgique, la Région wallonne et la Commission Communautaire de la Région Bruxelles-Capitale, la 12ème session de la Commission mixte permanente se tiendra à Bruxelles les 18 et 19 novembre 2024 et déterminera la nouvelle programmation de coopération bilatérale pour les années 2025-2027.

 

La coopération bilatérale avec le Vietnam se définit par une programmation structurée d’actions sur objectifs thématiques ou sectoriels concertés, renouvelée tous les trois ans,  entre les Gouvernements des Entités fédérées francophones et le Gouvernement du pays partenaire. Cette programmation est mise en œuvre par des opérateurs conjointement choisis par les représentants des Gouvernements des deux Parties.

 

La programmation de coopération bilatérale 2025-2027 fait l’objet d’un dialogue suivi avec les autorités vietnamiennes qui aboutira à la XII ème session de la Commission Mixte Permanente (CMP), outil souverain et conjoint de l’évaluation de la programmation finissante, des orientations générales de la coopération bilatérale et du contenu de la nouvelle programmation.  

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Perspectives prioritaires pour la programmation de travail 2025-2027

L’orientation de la programmation est déterminée suivant les politiques et stratégies prioritaires du Gouvernement vietnamien, dans les thématiques et secteurs d’activités d’intérêt afférents à la réalisation des Objectifs de Développement durable (ODD) de l’Agenda 2030 des N.U. et suivant les priorités de coopération internationales de Wallonie-Bruxelles.

 

Deux axes et huit programmes sont ainsi mis en avant :

 

Axe 1 « Coopération académique et scientifique, formation et ressources humaines qualifiées »

  • Politiques de santé
  • Enseignement de la langue française et Francophonie
  • Enseignement et expertise en droit international  
  • Métiers de la culture

Axe 2 « Environnement, développement durable et lutte contre le changement climatique » (en ce comprise une composante relative aux transferts de technologies)

  • Formation et expertise en logistique intermodale
  • Agriculture durable
  • Lutte contre le changement climatique
  • Recherche / innovation des sciences de la vie.
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Les messages clefs de WBI pour la prochaine programmation 2025 – 2027 

  • Soutenir une approche structurante de programmation en appui aux politiques publiques, dans une dynamique d’un des 8 programmes sectoriels ou thématiques (cf supra)
  • Favoriser, dans la mesure du possible, la convergence entre partenariats identifiés et projets d’un même programme, en vue de fédérer ou de rapprocher les compétences mobilisées et de consolider et/ou de compléter les objectifs généraux visés (cf exemple en formation en santé publique avec l’attention commune portée par plusieurs partenariats à la médecine de 1re ligne). Suivant les priorités établies et disponibilités budgétaires, un nombre réduit de projets plus ponctuels pourront être sélectionnés selon leur impact public, caractère mobilisateur et innovateur.
  • Recherche de l’impact et de l’appropriation des projets par les partenaires dans une perspective de durabilité des résultats recherchés et d’une évolution opérationnelle des objectifs en cas de poursuite à vocation plus structurante.
  • La recherche de synergies et complémentarités éventuelles avec les interventions d’autres partenaires techniques et financiers du Vietnam, telles que certaines agences des N.U, l’UE, la Francophonie, le fédéral et autres coopérations bilatérales
  • La dimension transversale de l’attention portée à l’égalité des genres, des droits humains, des droits économiques, sociaux, environnementaux et du développement durable; l’intérêt d’une dimension multi-acteurs et participative, au regard des sujets et contextes d’intervention. Une attention est aussi consacrée à l’expérience des ONG et OSC belges et vietnamiennes.
  • L’adjonction proposée de nouvelles matières, telles que :
    • Les énergies renouvelables adaptées aux besoins des territoires et projets.
    • La santé dans sa perspective de recherche appliquée 
  • Les secteurs d’intérêt commun WBI/AWEX, traversant les axes et programmes visés, font l’objet de concertations et d’un suivi coordonné constant, aussi en vue de mobiliser les acteurs à caractère économique (pôles de compétitivité, clusters, associations professionnelles…).
  • Une volonté de WBI de souligner l’importance de la coopération avec le Vietnam, son statut au regard de son évolution socio-économique, des centres d’intérêt et mobilisation multi-acteurs Wallonie-Bruxelles (acteurs académiques et scientifiques, administrations, société civile, relais économiques…), ainsi que la mise en œuvre coordonnée des instruments de soutien à la coopération bilatérale.
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Candidatures

Si vous souhaitez développer un partenariat dans le cadre de ce programme de travail, vous trouverez ci-joint l’appel à propositions et les annexes afférentes.

 

La date limite d’introduction par retour courriel du dossier complet de demande est fixée au 20 juillet 2024 au plus tard. 

 

Toute information concernant ces documents et la nouvelle programmation peut être obtenue simultanément auprès de :

 

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En vertu de l’Accord de coopération signé à Bruxelles en 2002 entre d’une part le Gouvernement de la République socialiste du Vietnam, et d’autre part, la Communauté française de Belgique, la Région wallonne et la Commission Communautaire de la Région Bruxelles-Capitale, la 12ème session de la Commission mixte permanente se tiendra à Bruxelles les 18 et 19 novembre 2024 et déterminera la nouvelle programmation de coopération bilatérale pour les années 2025-2027.

 

La coopération bilatérale avec le Vietnam se définit par une programmation structurée d’actions sur objectifs thématiques ou sectoriels concertés, renouvelée tous les trois ans,  entre les Gouvernements des Entités fédérées francophones et le Gouvernement du pays partenaire. Cette programmation est mise en œuvre par des opérateurs conjointement choisis par les représentants des Gouvernements des deux Parties.

 

La programmation de coopération bilatérale 2025-2027 fait l’objet d’un dialogue suivi avec les autorités vietnamiennes qui aboutira à la XII ème session de la Commission Mixte Permanente (CMP), outil souverain et conjoint de l’évaluation de la programmation finissante, des orientations générales de la coopération bilatérale et du contenu de la nouvelle programmation.  

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Perspectives prioritaires pour la programmation de travail 2025-2027

L’orientation de la programmation est déterminée suivant les politiques et stratégies prioritaires du Gouvernement vietnamien, dans les thématiques et secteurs d’activités d’intérêt afférents à la réalisation des Objectifs de Développement durable (ODD) de l’Agenda 2030 des N.U. et suivant les priorités de coopération internationales de Wallonie-Bruxelles.

 

Deux axes et huit programmes sont ainsi mis en avant :

 

Axe 1 « Coopération académique et scientifique, formation et ressources humaines qualifiées »

  • Politiques de santé
  • Enseignement de la langue française et Francophonie
  • Enseignement et expertise en droit international  
  • Métiers de la culture

Axe 2 « Environnement, développement durable et lutte contre le changement climatique » (en ce comprise une composante relative aux transferts de technologies)

  • Formation et expertise en logistique intermodale
  • Agriculture durable
  • Lutte contre le changement climatique
  • Recherche / innovation des sciences de la vie.
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Les messages clefs de WBI pour la prochaine programmation 2025 – 2027 

  • Soutenir une approche structurante de programmation en appui aux politiques publiques, dans une dynamique d’un des 8 programmes sectoriels ou thématiques (cf supra)
  • Favoriser, dans la mesure du possible, la convergence entre partenariats identifiés et projets d’un même programme, en vue de fédérer ou de rapprocher les compétences mobilisées et de consolider et/ou de compléter les objectifs généraux visés (cf exemple en formation en santé publique avec l’attention commune portée par plusieurs partenariats à la médecine de 1re ligne). Suivant les priorités établies et disponibilités budgétaires, un nombre réduit de projets plus ponctuels pourront être sélectionnés selon leur impact public, caractère mobilisateur et innovateur.
  • Recherche de l’impact et de l’appropriation des projets par les partenaires dans une perspective de durabilité des résultats recherchés et d’une évolution opérationnelle des objectifs en cas de poursuite à vocation plus structurante.
  • La recherche de synergies et complémentarités éventuelles avec les interventions d’autres partenaires techniques et financiers du Vietnam, telles que certaines agences des N.U, l’UE, la Francophonie, le fédéral et autres coopérations bilatérales
  • La dimension transversale de l’attention portée à l’égalité des genres, des droits humains, des droits économiques, sociaux, environnementaux et du développement durable; l’intérêt d’une dimension multi-acteurs et participative, au regard des sujets et contextes d’intervention. Une attention est aussi consacrée à l’expérience des ONG et OSC belges et vietnamiennes.
  • L’adjonction proposée de nouvelles matières, telles que :
    • Les énergies renouvelables adaptées aux besoins des territoires et projets.
    • La santé dans sa perspective de recherche appliquée 
  • Les secteurs d’intérêt commun WBI/AWEX, traversant les axes et programmes visés, font l’objet de concertations et d’un suivi coordonné constant, aussi en vue de mobiliser les acteurs à caractère économique (pôles de compétitivité, clusters, associations professionnelles…).
  • Une volonté de WBI de souligner l’importance de la coopération avec le Vietnam, son statut au regard de son évolution socio-économique, des centres d’intérêt et mobilisation multi-acteurs Wallonie-Bruxelles (acteurs académiques et scientifiques, administrations, société civile, relais économiques…), ainsi que la mise en œuvre coordonnée des instruments de soutien à la coopération bilatérale.
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Candidatures

Si vous souhaitez développer un partenariat dans le cadre de ce programme de travail, vous trouverez ci-joint l’appel à propositions et les annexes afférentes.

 

La date limite d’introduction par retour courriel du dossier complet de demande est fixée au 20 juillet 2024 au plus tard. 

 

Toute information concernant ces documents et la nouvelle programmation peut être obtenue simultanément auprès de :

 

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13/06/2024
Image générée avec l'IA par J. Van Belle - WBI

Il est intitulé : « Pour une diplomatie et un rayonnement ancré dans la coopération internationale et en phase avec l’agenda mondial ».

 

Ce travail est le fruit d’une réflexion menée depuis plusieurs mois avec l’ensemble du Conseil stratégique de WBI, mais aussi la contribution de nombreux services, ainsi que les réseaux diplomatiques et sectoriels de WBI. Ce mémorandum exprime les principaux points d’attention pour les prochains Gouvernements afin d’assurer et d’améliorer l’exercice de nos missions

 

Depuis la crise financière de 2008, l’instabilité mondiale ne cesse de croître. Si les économies occidentales se sont redressées, certaines mieux ou plus rapidement que d’autres, la confiance dans les échanges internationaux reste ébranlée. Les organisations multilatérales sont à la peine, ployant sous la multiplication des crises environnementales, sanitaires, les nouveaux enjeux de souveraineté et de raréfaction des ressources critiques, mais aussi les conflits en Europe comme en Afrique ou au Moyen-Orient. La santé s’impose comme un enjeu géopolitique nouveau, tout comme l’alimentation et à nouveau la pauvreté – un temps en voie de régression – en raison de l’inflation, de la démographie galopante de certaines régions et des changements climatiques, et dont l’effet sur les économies et les populations des pays les plus précaires est délétère, alimentant l’instabilité politique et les pressions migratoires. Selon l'indice de démocratie de l'Economist Intelligence Unit, la détérioration de la démocratie et de l’état de droit s’observe dans toutes les régions du monde. En 2022, la moitié des 173 pays analysés ont enregistré une détérioration d'au moins un indicateur de performance démocratique. Pour la sixième année consécutive, le recul global de la démocratie a dépassé les progrès. Dans nos pays également le populisme, voire l’autoritarisme, monte en puissance. Partout dans le monde, les plateformes numériques perturbent le débat démocratique. La profusion de fausses informations rend aussi plus difficile notre travail d’analyse et la collecte de données fiables.

 

L’Europe n’est plus le centre du monde. Son influence décroit tant en termes de puissance que par le rayonnement de ses valeurs. Sur la scène internationale, nous devons davantage nous défendre, protéger et promouvoir les intérêts de nos autorités, de nos services publics, des atouts de nos acteurs socio-économiques et culturels, de nos talents et de nos savoir-faire. Mais nous pouvons aussi contribuer à plus de stabilité en réaffirmant nos fondamentaux et en promouvant les bénéfices de la solidarité internationale. C’est par cette voie que la politique internationale de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles assurera sa fonction de levier en faveur de la visibilité de leurs compétences et de la prospérité de leurs opérateurs. Nous y arriverons mieux en conjuguant nos efforts dans une seule orientation de politique internationale.

 

Nous poursuivrons nos contributions à la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable, à la promotion des droits fondamentaux, des droits des femmes, des droits de l’enfant, des droits des personnes LGBTQIA+, à la lutte contre les inégalités sociales, la pauvreté et les discriminations, à la diversité linguistique et culturelle et la promotion de la langue française, à l’éducation, la santé et l’environnement, en y associant tout l’écosystème de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

 

Les recommandations du mémorandum ne reprennent pas, loin s’en faut, l’ensemble des priorités qui nous occuperont durant la législature à venir qui feront l’objet de la note de politique internationale mais des points d’attention à destination des autorités politiques afin qu’elles assurent le meilleur environnement possible pour l’exercice de nos missions.

 

Il est intitulé : « Pour une diplomatie et un rayonnement ancré dans la coopération internationale et en phase avec l’agenda mondial ».

 

Ce travail est le fruit d’une réflexion menée depuis plusieurs mois avec l’ensemble du Conseil stratégique de WBI, mais aussi la contribution de nombreux services, ainsi que les réseaux diplomatiques et sectoriels de WBI. Ce mémorandum exprime les principaux points d’attention pour les prochains Gouvernements afin d’assurer et d’améliorer l’exercice de nos missions

 

Depuis la crise financière de 2008, l’instabilité mondiale ne cesse de croître. Si les économies occidentales se sont redressées, certaines mieux ou plus rapidement que d’autres, la confiance dans les échanges internationaux reste ébranlée. Les organisations multilatérales sont à la peine, ployant sous la multiplication des crises environnementales, sanitaires, les nouveaux enjeux de souveraineté et de raréfaction des ressources critiques, mais aussi les conflits en Europe comme en Afrique ou au Moyen-Orient. La santé s’impose comme un enjeu géopolitique nouveau, tout comme l’alimentation et à nouveau la pauvreté – un temps en voie de régression – en raison de l’inflation, de la démographie galopante de certaines régions et des changements climatiques, et dont l’effet sur les économies et les populations des pays les plus précaires est délétère, alimentant l’instabilité politique et les pressions migratoires. Selon l'indice de démocratie de l'Economist Intelligence Unit, la détérioration de la démocratie et de l’état de droit s’observe dans toutes les régions du monde. En 2022, la moitié des 173 pays analysés ont enregistré une détérioration d'au moins un indicateur de performance démocratique. Pour la sixième année consécutive, le recul global de la démocratie a dépassé les progrès. Dans nos pays également le populisme, voire l’autoritarisme, monte en puissance. Partout dans le monde, les plateformes numériques perturbent le débat démocratique. La profusion de fausses informations rend aussi plus difficile notre travail d’analyse et la collecte de données fiables.

 

L’Europe n’est plus le centre du monde. Son influence décroit tant en termes de puissance que par le rayonnement de ses valeurs. Sur la scène internationale, nous devons davantage nous défendre, protéger et promouvoir les intérêts de nos autorités, de nos services publics, des atouts de nos acteurs socio-économiques et culturels, de nos talents et de nos savoir-faire. Mais nous pouvons aussi contribuer à plus de stabilité en réaffirmant nos fondamentaux et en promouvant les bénéfices de la solidarité internationale. C’est par cette voie que la politique internationale de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles assurera sa fonction de levier en faveur de la visibilité de leurs compétences et de la prospérité de leurs opérateurs. Nous y arriverons mieux en conjuguant nos efforts dans une seule orientation de politique internationale.

 

Nous poursuivrons nos contributions à la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable, à la promotion des droits fondamentaux, des droits des femmes, des droits de l’enfant, des droits des personnes LGBTQIA+, à la lutte contre les inégalités sociales, la pauvreté et les discriminations, à la diversité linguistique et culturelle et la promotion de la langue française, à l’éducation, la santé et l’environnement, en y associant tout l’écosystème de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

 

Les recommandations du mémorandum ne reprennent pas, loin s’en faut, l’ensemble des priorités qui nous occuperont durant la législature à venir qui feront l’objet de la note de politique internationale mais des points d’attention à destination des autorités politiques afin qu’elles assurent le meilleur environnement possible pour l’exercice de nos missions.

 

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12/06/2024
Les autorités diplomatiques et culturelles présentes lors de l'inauguration. Sixième de gauche à droite, Mme Emmanuelle Dienga. Au centre, la ministre de la culture Carolina Arredondo (c) DR

Devenu un événement traditionnel parmi les activités culturelles du pays, une nouvelle édition du festival de cinéma a été inaugurée au Chili. Ce festival en plus de permettre l'accès à des films qui ne sont pas habituellement projetés dans les cinémas commerciaux propose également des instances de formation au public en organisant des activités d'éducation et de médiation.  Le festival est coordonné par la délégation de l'Union Européenne au Chili, en collaboration avec les représentations diplomatiques de 16 pays européens dont la Représentation Wallonie-Bruxelles et l’Ambassade de Belgique, et avec le soutien du ministère chilien des Cultures, des Arts et du Patrimoine.

 

La cérémonie d'ouverture du festival a eu lieu le 5 juin à la Cinémathèque Nationale du Chili, située au sein du Centre Culturel Palais La Moneda, à Santiago, la capitale. L'événement a été honoré par la présence de la ministre des Cultures, des Arts et du Patrimoine, Carolina Arredondo, ainsi que de représentants diplomatiques, de conseillers culturels et une centaine d’invités. Notre bureau était également présent, notamment avec la représentante Wallonie-Bruxelles, Mme Emmanuelle Dienga. À cette occasion, le public a assisté à la projection du film inaugural, Radical Dreamer (Allemagne, 2022), un documentaire qui explore le travail de l'emblématique réalisateur Werner Herzog.

 

Pour cette édition, le film belge francophone Adieu Sauvage (2022), a réalisé sa première au Chili. Le documentaire, primé aux Magritte 2024 est un magnifique film qui suit le réalisateur Sergio Guataquira Sarmiento dans son voyage à la rencontre et à l'apprentissage au sein d'une communauté indigène en Amazonie colombienne. Pendant le festival, le public a également profité de deux autres coproductions belges, Lola vers la mer, de Laurent Micheli (Belgique, France ; 2019) et le classique Lumumba, de Raoul Peck (Haiti, RD Congo, Belgique ; 2000).

Devenu un événement traditionnel parmi les activités culturelles du pays, une nouvelle édition du festival de cinéma a été inaugurée au Chili. Ce festival en plus de permettre l'accès à des films qui ne sont pas habituellement projetés dans les cinémas commerciaux propose également des instances de formation au public en organisant des activités d'éducation et de médiation.  Le festival est coordonné par la délégation de l'Union Européenne au Chili, en collaboration avec les représentations diplomatiques de 16 pays européens dont la Représentation Wallonie-Bruxelles et l’Ambassade de Belgique, et avec le soutien du ministère chilien des Cultures, des Arts et du Patrimoine.

 

La cérémonie d'ouverture du festival a eu lieu le 5 juin à la Cinémathèque Nationale du Chili, située au sein du Centre Culturel Palais La Moneda, à Santiago, la capitale. L'événement a été honoré par la présence de la ministre des Cultures, des Arts et du Patrimoine, Carolina Arredondo, ainsi que de représentants diplomatiques, de conseillers culturels et une centaine d’invités. Notre bureau était également présent, notamment avec la représentante Wallonie-Bruxelles, Mme Emmanuelle Dienga. À cette occasion, le public a assisté à la projection du film inaugural, Radical Dreamer (Allemagne, 2022), un documentaire qui explore le travail de l'emblématique réalisateur Werner Herzog.

 

Pour cette édition, le film belge francophone Adieu Sauvage (2022), a réalisé sa première au Chili. Le documentaire, primé aux Magritte 2024 est un magnifique film qui suit le réalisateur Sergio Guataquira Sarmiento dans son voyage à la rencontre et à l'apprentissage au sein d'une communauté indigène en Amazonie colombienne. Pendant le festival, le public a également profité de deux autres coproductions belges, Lola vers la mer, de Laurent Micheli (Belgique, France ; 2019) et le classique Lumumba, de Raoul Peck (Haiti, RD Congo, Belgique ; 2000).

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11/06/2024

2023 a connu de fortes turbulences géopolitiques avec le réveil et la poursuite de nombreux conflits dans le monde : Ukraine-Russie, Proche-Orient, Arménie- Azerbaïdjan ou en Afrique subsaharienne.

Les défis environnementaux, sociétaux et sanitaires ont été prégnants. Selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM), 2023 est l’année la plus chaude. Des températures hors norme qui préfigurent l’avenir

L’année 2023 aussi s’est placée sous le signe de l’intelligence artificielle (IA). Les innovations liées à l’IA se multiplient dans tous les domaines (sciences, technologies, santé, économie ou culture). Ce succès fulgurant engendre aussi interrogations et craintes à travers le monde.

Wallonie-Bruxelles international (WBI) s’est adapté face à ces mutations. Résilience, agilité et solidarité ont été les maîtres-mots pour les services à siège et les réseaux à l’étranger.

Les Déléguées générales et Délégués généraux et les Conseillères et Conseillers du réseau diplomatique de WBI ont été affectés en septembre à leurs nouveaux postes. Ce mouvement diplomatique correspond au redéploiement des postes avec l’annonce de l’ouverture de Délégations générales en Espagne et au Royaume-Uni.

C’est aussi en 2023 que les réseaux sectoriels ont été réformés après la décision des Gouvernements de Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB). L’objectif est de renforcer la diplomatie scientifique, académique et culturelle des deux entités. Les réseaux sectoriels sont ainsi restructurés en deux niveaux distincts : un réseau de Conseillères et Conseillers Scientifiques et Académiques (CSA) et un réseau de Chargées et Chargés de Développement Culturel et Patrimonial (CDCP).

Les réseaux diplomatiques et sectoriels de WBI travaillent en synergie avec les Conseillères et Conseillers économiques et commerciaux (CEC) de l’AWEX et les représentantes et représentants de l’APEFE et ceux de VISITWallonia.

Parallèlement, les services de WBI ont poursuivi leur montée en puissance. C’est de cas du Service Culture, du Service Recherche et Innovation, du Service Bourse, de WBCampus ou du Bureau International Jeunesse (BIJ). En matière de coopération au développement, WBI a perpétué ses actions pour une diplomatie de solidarité.

Au niveau multilatéral et dans les cénacles internationaux, WBI a renforcé l’ancrage de la Wallonie et de FWB notamment au sein organes de la Francophonie, de l’UNESCO, de l’OCDE et de l’Union européenne (UE). Les équipes de WBI se sont ainsi mobilisées pour la Présidence belge du Conseil de l’UE du 1er semestre 2024.

Dans sa stratégie, le Contrat d’Administration incarne l'expression concrète des Notes de Politique Internationale (NPI) des deux entités fédérées. WBI prône des valeurs essentielles telles que la défense des droits humains, le multilatéralisme, l'égalité des genres ou la promotion de la langue française, ainsi que la réalisation des 17 Objectifs de développement durable (ODD). A cet égard, les cinq métiers de WBI ont été réaffirmés en 2023 : la représentation diplomatique, le soutien au développement de projets, la promotion, la mise en réseau et la veille stratégique.

WBI poursuit son objectif de soutien à tous ses partenaires et usagers tout en défendant les valeurs de la FWB et de la Wallonie. Grâce à une équipe compétente et investie, tant au siège qu'à l'international, et en partenariat avec l'AWEX, l'APEFE et VISITWallonia, WBI s'engage à fournir un accompagnement renforcé en Belgique et à travers le monde. Cet écosystème assure à ses usagers un soutien solide pour mener à bien leurs ambitions, leurs projets, et leurs réalisations.

Nous vous souhaitons une belle découverte de nos actions pour l’année 2023. Bonne lecture !

10/06/2024

2023 a connu de fortes turbulences géopolitiques avec le réveil et la poursuite de nombreux conflits dans le monde : Ukraine-Russie, Proche-Orient, Arménie- Azerbaïdjan ou en Afrique subsaharienne.

 

Les défis environnementaux, sociétaux et sanitaires ont été prégnants. Selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM), 2023 est l’année la plus chaude. Des températures hors norme qui préfigurent l’avenir

 

L’année 2023 aussi s’est placée sous le signe de l’intelligence artificielle (IA). Les innovations liées à l’IA se multiplient dans tous les domaines (sciences, technologies, santé, économie ou culture). Ce succès fulgurant engendre aussi interrogations et craintes à travers le monde.

 

Wallonie-Bruxelles international (WBI) s’est adapté face à ces mutations. Résilience, agilité et solidarité ont été les maîtres-mots pour les services à siège et les réseaux à l’étranger.

 

Les Déléguées générales et Délégués généraux et les Conseillères et Conseillers du réseau diplomatique de WBI ont été affectés en septembre à leurs nouveaux postes. Ce mouvement diplomatique correspond au redéploiement des postes avec l’annonce de l’ouverture de Délégations générales en Espagne et au Royaume-Uni.

 

C’est aussi en 2023 que les réseaux sectoriels ont été réformés après la décision des Gouvernements de Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB). L’objectif est de renforcer la diplomatie scientifique, académique et culturelle des deux entités. Les réseaux sectoriels sont ainsi restructurés en deux niveaux distincts : un réseau de Conseillères et Conseillers Scientifiques et Académiques (CSA) et un réseau de Chargées et Chargés de Développement Culturel et Patrimonial (CDCP).

 

Les réseaux diplomatiques et sectoriels de WBI travaillent en synergie avec les Conseillères et Conseillers économiques et commerciaux (CEC) de l’AWEX et les représentantes et représentants de l’APEFE et ceux de VISITWallonia.

 

Parallèlement, les services de WBI ont poursuivi leur montée en puissance. C’est de cas du Service Culture, du Service Recherche et Innovation, du Service Bourse, de WBCampus ou du Bureau International Jeunesse (BIJ). En matière de coopération au développement, WBI a perpétué ses actions pour une diplomatie de solidarité.

 

Au niveau multilatéral et dans les cénacles internationaux, WBI a renforcé l’ancrage de la Wallonie et de FWB notamment au sein organes de la Francophonie, de l’UNESCO, de l’OCDE et de l’Union européenne (UE). Les équipes de WBI se sont ainsi mobilisées pour la Présidence belge du Conseil de l’UE du 1er semestre 2024.

 

Dans sa stratégie, le Contrat d’Administration incarne l'expression concrète des Notes de Politique Internationale (NPI) des deux entités fédérées. WBI prône des valeurs essentielles telles que la défense des droits humains, le multilatéralisme, l'égalité des genres ou la promotion de la langue française, ainsi que la réalisation des 17 Objectifs de développement durable (ODD). A cet égard, les cinq métiers de WBI ont été réaffirmés en 2023 : la représentation diplomatique, le soutien au développement de projets, la promotion, la mise en réseau et la veille stratégique.

 

WBI poursuit son objectif de soutien à tous ses partenaires et usagers tout en défendant les valeurs de la FWB et de la Wallonie. Grâce à une équipe compétente et investie, tant au siège qu'à l'international, et en partenariat avec l'AWEX, l'APEFE et VISITWallonia, WBI s'engage à fournir un accompagnement renforcé en Belgique et à travers le monde. Cet écosystème assure à ses usagers un soutien solide pour mener à bien leurs ambitions, leurs projets, et leurs réalisations.

 

Nous vous souhaitons une belle découverte de nos actions pour l’année 2023. Bonne lecture !

 

2023 a connu de fortes turbulences géopolitiques avec le réveil et la poursuite de nombreux conflits dans le monde : Ukraine-Russie, Proche-Orient, Arménie- Azerbaïdjan ou en Afrique subsaharienne.

 

Les défis environnementaux, sociétaux et sanitaires ont été prégnants. Selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM), 2023 est l’année la plus chaude. Des températures hors norme qui préfigurent l’avenir

 

L’année 2023 aussi s’est placée sous le signe de l’intelligence artificielle (IA). Les innovations liées à l’IA se multiplient dans tous les domaines (sciences, technologies, santé, économie ou culture). Ce succès fulgurant engendre aussi interrogations et craintes à travers le monde.

 

Wallonie-Bruxelles international (WBI) s’est adapté face à ces mutations. Résilience, agilité et solidarité ont été les maîtres-mots pour les services à siège et les réseaux à l’étranger.

 

Les Déléguées générales et Délégués généraux et les Conseillères et Conseillers du réseau diplomatique de WBI ont été affectés en septembre à leurs nouveaux postes. Ce mouvement diplomatique correspond au redéploiement des postes avec l’annonce de l’ouverture de Délégations générales en Espagne et au Royaume-Uni.

 

C’est aussi en 2023 que les réseaux sectoriels ont été réformés après la décision des Gouvernements de Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB). L’objectif est de renforcer la diplomatie scientifique, académique et culturelle des deux entités. Les réseaux sectoriels sont ainsi restructurés en deux niveaux distincts : un réseau de Conseillères et Conseillers Scientifiques et Académiques (CSA) et un réseau de Chargées et Chargés de Développement Culturel et Patrimonial (CDCP).

 

Les réseaux diplomatiques et sectoriels de WBI travaillent en synergie avec les Conseillères et Conseillers économiques et commerciaux (CEC) de l’AWEX et les représentantes et représentants de l’APEFE et ceux de VISITWallonia.

 

Parallèlement, les services de WBI ont poursuivi leur montée en puissance. C’est de cas du Service Culture, du Service Recherche et Innovation, du Service Bourse, de WBCampus ou du Bureau International Jeunesse (BIJ). En matière de coopération au développement, WBI a perpétué ses actions pour une diplomatie de solidarité.

 

Au niveau multilatéral et dans les cénacles internationaux, WBI a renforcé l’ancrage de la Wallonie et de FWB notamment au sein organes de la Francophonie, de l’UNESCO, de l’OCDE et de l’Union européenne (UE). Les équipes de WBI se sont ainsi mobilisées pour la Présidence belge du Conseil de l’UE du 1er semestre 2024.

 

Dans sa stratégie, le Contrat d’Administration incarne l'expression concrète des Notes de Politique Internationale (NPI) des deux entités fédérées. WBI prône des valeurs essentielles telles que la défense des droits humains, le multilatéralisme, l'égalité des genres ou la promotion de la langue française, ainsi que la réalisation des 17 Objectifs de développement durable (ODD). A cet égard, les cinq métiers de WBI ont été réaffirmés en 2023 : la représentation diplomatique, le soutien au développement de projets, la promotion, la mise en réseau et la veille stratégique.

 

WBI poursuit son objectif de soutien à tous ses partenaires et usagers tout en défendant les valeurs de la FWB et de la Wallonie. Grâce à une équipe compétente et investie, tant au siège qu'à l'international, et en partenariat avec l'AWEX, l'APEFE et VISITWallonia, WBI s'engage à fournir un accompagnement renforcé en Belgique et à travers le monde. Cet écosystème assure à ses usagers un soutien solide pour mener à bien leurs ambitions, leurs projets, et leurs réalisations.

 

Nous vous souhaitons une belle découverte de nos actions pour l’année 2023. Bonne lecture !

 

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10/06/2024
Steven Laureys (c) DR

Invité par Wallonie-Bruxelles International (WBI) et l’Agence wallonne à l’exportation et aux investissements étrangers (AWEX), il a offert une expérience fascinante aux côtés de Frédéric Mazzella, fondateur de BlaBlaCar et Captain Cause. Professeur de clinique au Centre du Cerveau du CHU de Liège, Directeur de recherches au FNRS et professeur au Centre de recherche CERVO (Université Laval) de Québec, il a accordé un entretien à la Délégation Wallonie-Bruxelles à Paris où il exprime sa passion pour les avancées technologiques et discute des spécificités du cerveau des entrepreneurs. En explorant les intersections entre les neurosciences et les technologies, Steven Laureys partage également ses réflexions sur l'intégration de l'intelligence artificielle dans ses recherches.

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Comment votre présence à Vivatech s'inscrit-elle dans le cadre de vos recherches sur le cerveau ?

"Je suis très heureux d’être ici. En tant que clinicien, c’est important de rester au courant des dernières technologies. Le salon Vivatech permet de suivre les évolutions et de comprendre les nouvelles possibilités qui aident à mieux comprendre le cerveau et l’esprit humain. Les interfaces cerveau-ordinateur et l’utilisation de l’intelligence artificielle sont essentielles pour faire avancer nos travaux de recherche et leur application clinique. De plus, VivaTech est un lieu idéal pour nouer des collaborations avec des partenaires industriels, ce qui est crucial pour le partenariat entre le monde académique, les start-ups et les technologies. Je crois fermement à ce modèle de collaboration, c’est du win-win."

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Quels aspects du fonctionnement du cerveau distinguent un entrepreneur prospère des autres individus ?

" Etudier le cerveau de Frédéric Mazzela le fondateur de BlaBlaCar représente une opportunité exceptionnelle. Depuis quelques années, nous nous efforçons de comprendre l’esprit entrepreneurial, grâce au travail de Frédéric Ooms, chercheur à HEC-ULiège, en collaboration avec des partenaires au Québec, pour mieux accompagner les jeunes entrepreneurs. Nous avons observé des différences dans la structure cérébrale entre les entrepreneurs en série, ceux qui débutent, et les managers. Cela ne signifie pas que nous pouvons prédire qui deviendra entrepreneur, mais comprendre ces différences peut nous aider à mieux les accompagner. La flexibilité cognitive, c'est-à-dire la capacité d'un entrepreneur à s'adapter à une réalité en constante évolution, même en cas de privation de sommeil, est cruciale. Cette flexibilité peut être développée par des techniques telles que la méditation ou l’entraînement de l’attention. C’est pourquoi c’est une chance de pouvoir enregistrer l’activité cérébrale du serial entrepreneur Frédéric Mazzela et de partager ces données avec le grand public.

« La flexibililité cognitive et les habitudes de vie ont un impact sur les performances cognitives et le bien-être mental. »

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Quelle pratique ou routine recommandez-vous pour améliorer nos performances cognitives ?

"Il y a une série de conseils de bon sens : nos habitudes de vie impactent notre fonctionnement cognitif et notre bien-être mental. Le sommeil est un facteur crucial, et non une perte de temps. Comme je l’explique dans mon livre 'Le sommeil, c’est bon pour le cerveau' il faut investir dans un sommeil de qualité. La méditation est également importante, même si elle souffre parfois de préjugés. En réalité, les neurosciences ont démontré que nous pouvons entraîner notre attention. Comme un sport. En tant que médecin, je prescris la méditation à mes patients, tout comme je leur prescrit de l’activité physique. Ces divers éléments améliorent nos capacités cognitives, et c’est un message important pour les entrepreneurs et pour tous."

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Quelles avancées technologiques présentées à Vivatech vous passionnent le plus en tant que chercheur sur le cerveau et la conscience ?

"Il y a plusieurs technologies intéressantes, notamment celles liées à l’enregistrement de l’activité cérébrale, comme les ‘wearables’ et les montres connectées qui enregistrent la fréquence cardiaque et la température. Ces techniques responsabilisent les citoyens et leur permettant de jouer un rôle plus actif dans leur santé. En tant que médecin, je vois souvent des patients qui cherchent une pilule pour résoudre chaque problème. Je suis convaincu que la médecine de demain donnera un rôle plus central aux citoyens, tant en prévention qu’en traitement curatif. La complémentarité entre une médecine hyper spécialisée et les actions que chacun de nous peut entreprendre est essentielle. Il est fascinant de suivre les évolutions technologiques et l’application de l’intelligence artificielle dans ce domaine, même si je ne crois pas en la notion d’une conscience artificielle. Mais ça, c’est un autre débat."

 

Mondialement reconnu pour ses nombreux travaux et recherches en neurosciences et en santé mentale, le neurologue belge Steven Laureys, après avoir créé le Coma Science Group et l’unité de recherche GIGA Consciousness à l’université de Liège en tant que directeur de recherche au FNRS, est désormais également titulaire de La nouvelle Chaire d’excellence en recherche du Canada sur la neuroplasticité. Il travaille avec les équipes de recherche du Centre CERVO de l’Université Laval, à Québec, pour comprendre comment notre quotidien peut influencer notre santé mentale. Il a également donné un entretien à la Délégation Wallonie-Bruxelles au Québec pour évoquer les enjeux de cette nouvelle Chaire.

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Parlez-nous de cette nouvelle Chaire ?

"Ma passion, c’est comprendre ce grand mystère qu’est notre conscience humaine. [Ici], nous sommes au Canada où j’ai reçu une Chaire d’excellence en recherche du Canada sur la neuroplasticité. On utilise des machines, des scanners pour mieux comprendre ce qu’il se passe là-haut entre nos deux oreilles et expliquer les pensées, les perceptions, les émotions, pour traduire cette connaissance vers la clinique."

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Pourquoi les questions sur la santé cérébrale sont-elles centrales dans vos recherches ?

"Comme neurologue, je suis confronté à des personnes qui ont des blessures ou des maladies au niveau du cerveau. Mon domaine d’expertise est le coma, les états modifiés de conscience et la commotion, [en vue de permettre aux patients d’] investir dans des meilleures habitudes de vie. Tout Cela tourne autour de la neuroplasticité, c’est-à-dire comment change en permanence ces milliers de milliards de connections dans le cerveau."

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Quel est l’objectif de cette Chaire et votre rôle ?

"Nous avons, ici, le même environnement qu’à Liège, c’est-à-dire, des patients avec des problèmes neurologiques ou psychiatriques. Et puis, nous avons des machines, comme l’IRM (imagerie par résonance magnétique) qui prend des photos du cerveau, l’électroencéphalogramme, etc. Ma mission est de donner un rôle plus central et actif à chaque patient confronté à une pathologie cérébrale. Chacun de nous peut faire quelque chose [pour limiter les dommages]. L’activité physique a un impact sur le bien-être mental, la méditation qui est une forme de gymnastique mentale, notre alimentation, la qualité de nos relations, de l’environnement de travail, etc."

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La présence d’un chercheur belge dans cette Chaire va-t-elle favoriser les collaborations entre la Belgique et le Canada ?

"La recherche et la collaboration ont, je pense, toujours été notre force à Liège, au niveau interne, local, national et international. Nous avons été très forts pour établir des liens avec les meilleures universités de la planète, aussi bien en Europe, maintenant en Amérique du Nord, où je suis également professeur invité à Harvard, et aussi en Chine. Donc, cela va certainement être une priorité pour le Centre CERVO et l’Université Laval de continuer la collaboration privilégiée avec les équipes de Wallonie-Bruxelles. Le but est de créer une unité mixte internationale, avec des échanges d’étudiants, de doctorants, de professeurs, de données et de projets de recherche. D’ailleurs, nous allons lancer notre premier projet à l’Université de Liège et la HEC-Liège, sur le fonctionnement cérébral des entrepreneurs. Je me réjouis pour les années à venir !"

 

Sources : articles et interviews menés par Yeleen Luypaert - Délégation Wallonie-Bruxelles à Paris et Victoria Franck - Délégation Wallonie-Bruxelles au Québec.

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Invité par Wallonie-Bruxelles International (WBI) et l’Agence wallonne à l’exportation et aux investissements étrangers (AWEX), il a offert une expérience fascinante aux côtés de Frédéric Mazzella, fondateur de BlaBlaCar et Captain Cause. Professeur de clinique au Centre du Cerveau du CHU de Liège, Directeur de recherches au FNRS et professeur au Centre de recherche CERVO (Université Laval) de Québec, il a accordé un entretien à la Délégation Wallonie-Bruxelles à Paris où il exprime sa passion pour les avancées technologiques et discute des spécificités du cerveau des entrepreneurs. En explorant les intersections entre les neurosciences et les technologies, Steven Laureys partage également ses réflexions sur l'intégration de l'intelligence artificielle dans ses recherches.

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Comment votre présence à Vivatech s'inscrit-elle dans le cadre de vos recherches sur le cerveau ?

"Je suis très heureux d’être ici. En tant que clinicien, c’est important de rester au courant des dernières technologies. Le salon Vivatech permet de suivre les évolutions et de comprendre les nouvelles possibilités qui aident à mieux comprendre le cerveau et l’esprit humain. Les interfaces cerveau-ordinateur et l’utilisation de l’intelligence artificielle sont essentielles pour faire avancer nos travaux de recherche et leur application clinique. De plus, VivaTech est un lieu idéal pour nouer des collaborations avec des partenaires industriels, ce qui est crucial pour le partenariat entre le monde académique, les start-ups et les technologies. Je crois fermement à ce modèle de collaboration, c’est du win-win."

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Quels aspects du fonctionnement du cerveau distinguent un entrepreneur prospère des autres individus ?

" Etudier le cerveau de Frédéric Mazzela le fondateur de BlaBlaCar représente une opportunité exceptionnelle. Depuis quelques années, nous nous efforçons de comprendre l’esprit entrepreneurial, grâce au travail de Frédéric Ooms, chercheur à HEC-ULiège, en collaboration avec des partenaires au Québec, pour mieux accompagner les jeunes entrepreneurs. Nous avons observé des différences dans la structure cérébrale entre les entrepreneurs en série, ceux qui débutent, et les managers. Cela ne signifie pas que nous pouvons prédire qui deviendra entrepreneur, mais comprendre ces différences peut nous aider à mieux les accompagner. La flexibilité cognitive, c'est-à-dire la capacité d'un entrepreneur à s'adapter à une réalité en constante évolution, même en cas de privation de sommeil, est cruciale. Cette flexibilité peut être développée par des techniques telles que la méditation ou l’entraînement de l’attention. C’est pourquoi c’est une chance de pouvoir enregistrer l’activité cérébrale du serial entrepreneur Frédéric Mazzela et de partager ces données avec le grand public.

« La flexibililité cognitive et les habitudes de vie ont un impact sur les performances cognitives et le bien-être mental. »

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Quelle pratique ou routine recommandez-vous pour améliorer nos performances cognitives ?

"Il y a une série de conseils de bon sens : nos habitudes de vie impactent notre fonctionnement cognitif et notre bien-être mental. Le sommeil est un facteur crucial, et non une perte de temps. Comme je l’explique dans mon livre 'Le sommeil, c’est bon pour le cerveau' il faut investir dans un sommeil de qualité. La méditation est également importante, même si elle souffre parfois de préjugés. En réalité, les neurosciences ont démontré que nous pouvons entraîner notre attention. Comme un sport. En tant que médecin, je prescris la méditation à mes patients, tout comme je leur prescrit de l’activité physique. Ces divers éléments améliorent nos capacités cognitives, et c’est un message important pour les entrepreneurs et pour tous."

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Quelles avancées technologiques présentées à Vivatech vous passionnent le plus en tant que chercheur sur le cerveau et la conscience ?

"Il y a plusieurs technologies intéressantes, notamment celles liées à l’enregistrement de l’activité cérébrale, comme les ‘wearables’ et les montres connectées qui enregistrent la fréquence cardiaque et la température. Ces techniques responsabilisent les citoyens et leur permettant de jouer un rôle plus actif dans leur santé. En tant que médecin, je vois souvent des patients qui cherchent une pilule pour résoudre chaque problème. Je suis convaincu que la médecine de demain donnera un rôle plus central aux citoyens, tant en prévention qu’en traitement curatif. La complémentarité entre une médecine hyper spécialisée et les actions que chacun de nous peut entreprendre est essentielle. Il est fascinant de suivre les évolutions technologiques et l’application de l’intelligence artificielle dans ce domaine, même si je ne crois pas en la notion d’une conscience artificielle. Mais ça, c’est un autre débat."

 

Mondialement reconnu pour ses nombreux travaux et recherches en neurosciences et en santé mentale, le neurologue belge Steven Laureys, après avoir créé le Coma Science Group et l’unité de recherche GIGA Consciousness à l’université de Liège en tant que directeur de recherche au FNRS, est désormais également titulaire de La nouvelle Chaire d’excellence en recherche du Canada sur la neuroplasticité. Il travaille avec les équipes de recherche du Centre CERVO de l’Université Laval, à Québec, pour comprendre comment notre quotidien peut influencer notre santé mentale. Il a également donné un entretien à la Délégation Wallonie-Bruxelles au Québec pour évoquer les enjeux de cette nouvelle Chaire.

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"Ma passion, c’est comprendre ce grand mystère qu’est notre conscience humaine. [Ici], nous sommes au Canada où j’ai reçu une Chaire d’excellence en recherche du Canada sur la neuroplasticité. On utilise des machines, des scanners pour mieux comprendre ce qu’il se passe là-haut entre nos deux oreilles et expliquer les pensées, les perceptions, les émotions, pour traduire cette connaissance vers la clinique."

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"Comme neurologue, je suis confronté à des personnes qui ont des blessures ou des maladies au niveau du cerveau. Mon domaine d’expertise est le coma, les états modifiés de conscience et la commotion, [en vue de permettre aux patients d’] investir dans des meilleures habitudes de vie. Tout Cela tourne autour de la neuroplasticité, c’est-à-dire comment change en permanence ces milliers de milliards de connections dans le cerveau."

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Quel est l’objectif de cette Chaire et votre rôle ?

"Nous avons, ici, le même environnement qu’à Liège, c’est-à-dire, des patients avec des problèmes neurologiques ou psychiatriques. Et puis, nous avons des machines, comme l’IRM (imagerie par résonance magnétique) qui prend des photos du cerveau, l’électroencéphalogramme, etc. Ma mission est de donner un rôle plus central et actif à chaque patient confronté à une pathologie cérébrale. Chacun de nous peut faire quelque chose [pour limiter les dommages]. L’activité physique a un impact sur le bien-être mental, la méditation qui est une forme de gymnastique mentale, notre alimentation, la qualité de nos relations, de l’environnement de travail, etc."

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La présence d’un chercheur belge dans cette Chaire va-t-elle favoriser les collaborations entre la Belgique et le Canada ?

"La recherche et la collaboration ont, je pense, toujours été notre force à Liège, au niveau interne, local, national et international. Nous avons été très forts pour établir des liens avec les meilleures universités de la planète, aussi bien en Europe, maintenant en Amérique du Nord, où je suis également professeur invité à Harvard, et aussi en Chine. Donc, cela va certainement être une priorité pour le Centre CERVO et l’Université Laval de continuer la collaboration privilégiée avec les équipes de Wallonie-Bruxelles. Le but est de créer une unité mixte internationale, avec des échanges d’étudiants, de doctorants, de professeurs, de données et de projets de recherche. D’ailleurs, nous allons lancer notre premier projet à l’Université de Liège et la HEC-Liège, sur le fonctionnement cérébral des entrepreneurs. Je me réjouis pour les années à venir !"

 

Sources : articles et interviews menés par Yeleen Luypaert - Délégation Wallonie-Bruxelles à Paris et Victoria Franck - Délégation Wallonie-Bruxelles au Québec.

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06/06/2024
L'Epishuttle, la civière ergonomique équipée d'une coque en plastique transparente pour isoler les patients infectieux © A. Franchimont - WBI

Cette mission multisectorielle permet de renforcer les liens entre la Belgique et la Norvège, deux nations qui partagent un engagement profond envers l'innovation et la durabilité. L'accent est mis sur des domaines clés tels que les énergies renouvelables, l'économie circulaire et la bio-ingénierie, des secteurs cruciaux pour la transition vers un avenir plus vert.

 

Quatre secteurs stratégiques sont mis en avant :

  • la transition énergétique ;
  • l'économie circulaire ;
  • les sciences de la vie ;
  • le design.

 

Lors de cette mission, la Princesse Astrid est accompagnée entre autres par Hadja Lahbib, Ministre des Affaires étrangères, Philippe Henry, Ministre wallon de l'Energie, Pascale Delcomminette, Administratrice générale de WBI, ainsi qu'une importante délégation économique et académique.

 

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Collaborations avec l’Université d’Oslo : un écosystème d’innovation

L'une des visites marquantes de cette mission est celle de l’Oslo Science City, premier district d'innovation de Norvège, qui facilite les interactions innovantes entre les chercheurs, les startups, les entreprises, les autorités et le secteur public. Son objectif est de contribuer à la création d'emplois à valeur durable. Au total, 8 000 chercheurs, 40 000 étudiants et 300 jeunes entreprises sont associés à cette cité des sciences.

 

Cette visite permet de mettre en lumière les alliances universitaires européennes, et plus particulièrement le Circle U, initié par l'Université d'Oslo et l'UCLouvain. Cette alliance réunit neuf universités européennes autour de projets de recherche interdisciplinaires et de programmes éducatifs innovants.

 

Des étudiants et chercheurs norvégiens et belges ont l'opportunité de présenter leur expérience de travail et de recherche dans cet environnement et partageront de nouveaux formats d’apprentissage utilisés pour développer les compétences en matière d’innovation et d'entrepreneuriat.

 

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Coopération entre la Norvège et la Belgique en matière de traitement du cancer

Les réseaux européens sont particulièrement efficaces dans le domaine de la recherche médicale. L’hôpital universitaire d'Oslo fait partie d’un groupe de travail sur le cancer du sein au sein du réseau européen d'essais cliniques Oncodistinct.

 

Ce réseau, coordonné en Belgique par l'Institut Jules Bordet, démontre l'engagement commun de la Belgique et de la Norvège dans la recherche sur le cancer, avec pour objectif de fournir les meilleurs traitements possibles aux patients.

 

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L'EpiShuttle : le transport rapide de patients hautement infectieux

Norway Health Tech est un cluster de santé de premier plan en Norvège, dédié à l'innovation et à la collaboration dans le secteur de la santé. Il réunit les entreprises, les chercheurs et les institutions publiques pour promouvoir des solutions innovantes et améliorer les soins aux patients.

 

Impliqué activement dans le projet Health2B, le cluster a développé EpiShuttle : une unité d'isolement conçue pour le transport rapide et sécurisé de patients hautement infectieux et vulnérables. L'EpiShuttle est déjà utilisé à l'hôpital militaire Reine Astrid de Bruxelles et au SIAMU-Pompiers de Bruxelles, il témoigne donc d'un partenariat solide et d'une relation de confiance entre la Norvège et la Belgique.

 

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Élégance durable: exposition de design et d'artisanat belge

Du côté artistique, le design et l'artisanat belges sont mis à l'honneur dans une installation exclusive au Design og arkitektur Norway (DOGA), à Oslo. L'exposition "Sustainable Elegance" présentera l'excellence et la créativité de 12 designers et artisans belges qui ouvrent la voie à des pratiques de design éthiques et durables. 

 

Plusieurs rencontres sont également prévues pour approfondir la compréhension du marché norvégien et établir des contacts avec le secteur du design et de l'architecture d'intérieur. L’événement spécialisé  « Pitch your design »  mettra en valeur le design durable belge et créera des opportunités de réseautage.

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Cette mission multisectorielle permet de renforcer les liens entre la Belgique et la Norvège, deux nations qui partagent un engagement profond envers l'innovation et la durabilité. L'accent est mis sur des domaines clés tels que les énergies renouvelables, l'économie circulaire et la bio-ingénierie, des secteurs cruciaux pour la transition vers un avenir plus vert.

 

Quatre secteurs stratégiques sont mis en avant :

  • la transition énergétique ;
  • l'économie circulaire ;
  • les sciences de la vie ;
  • le design.

 

Lors de cette mission, la Princesse Astrid est accompagnée entre autres par Hadja Lahbib, Ministre des Affaires étrangères, Philippe Henry, Ministre wallon de l'Energie, Pascale Delcomminette, Administratrice générale de WBI, ainsi qu'une importante délégation économique et académique.

 

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Collaborations avec l’Université d’Oslo : un écosystème d’innovation

L'une des visites marquantes de cette mission est celle de l’Oslo Science City, premier district d'innovation de Norvège, qui facilite les interactions innovantes entre les chercheurs, les startups, les entreprises, les autorités et le secteur public. Son objectif est de contribuer à la création d'emplois à valeur durable. Au total, 8 000 chercheurs, 40 000 étudiants et 300 jeunes entreprises sont associés à cette cité des sciences.

 

Cette visite permet de mettre en lumière les alliances universitaires européennes, et plus particulièrement le Circle U, initié par l'Université d'Oslo et l'UCLouvain. Cette alliance réunit neuf universités européennes autour de projets de recherche interdisciplinaires et de programmes éducatifs innovants.

 

Des étudiants et chercheurs norvégiens et belges ont l'opportunité de présenter leur expérience de travail et de recherche dans cet environnement et partageront de nouveaux formats d’apprentissage utilisés pour développer les compétences en matière d’innovation et d'entrepreneuriat.

 

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Coopération entre la Norvège et la Belgique en matière de traitement du cancer

Les réseaux européens sont particulièrement efficaces dans le domaine de la recherche médicale. L’hôpital universitaire d'Oslo fait partie d’un groupe de travail sur le cancer du sein au sein du réseau européen d'essais cliniques Oncodistinct.

 

Ce réseau, coordonné en Belgique par l'Institut Jules Bordet, démontre l'engagement commun de la Belgique et de la Norvège dans la recherche sur le cancer, avec pour objectif de fournir les meilleurs traitements possibles aux patients.

 

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L'EpiShuttle : le transport rapide de patients hautement infectieux

Norway Health Tech est un cluster de santé de premier plan en Norvège, dédié à l'innovation et à la collaboration dans le secteur de la santé. Il réunit les entreprises, les chercheurs et les institutions publiques pour promouvoir des solutions innovantes et améliorer les soins aux patients.

 

Impliqué activement dans le projet Health2B, le cluster a développé EpiShuttle : une unité d'isolement conçue pour le transport rapide et sécurisé de patients hautement infectieux et vulnérables. L'EpiShuttle est déjà utilisé à l'hôpital militaire Reine Astrid de Bruxelles et au SIAMU-Pompiers de Bruxelles, il témoigne donc d'un partenariat solide et d'une relation de confiance entre la Norvège et la Belgique.

 

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Élégance durable: exposition de design et d'artisanat belge

Du côté artistique, le design et l'artisanat belges sont mis à l'honneur dans une installation exclusive au Design og arkitektur Norway (DOGA), à Oslo. L'exposition "Sustainable Elegance" présentera l'excellence et la créativité de 12 designers et artisans belges qui ouvrent la voie à des pratiques de design éthiques et durables. 

 

Plusieurs rencontres sont également prévues pour approfondir la compréhension du marché norvégien et établir des contacts avec le secteur du design et de l'architecture d'intérieur. L’événement spécialisé  « Pitch your design »  mettra en valeur le design durable belge et créera des opportunités de réseautage.

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06/06/2024
Firdaousse Arrami (c) E. Meunier - WBI

En mai 2023, s’est ouvert une nouvelle période de coopération entre Wallonie-Bruxelles et le Maroc, portant de nouveaux projets jusqu’en 2027. Depuis la signature des premiers accords de coopération en 1999, les échanges et collaborations ne cessent de se multiplier avec ce partenaire incontournable, offrant notamment aux étudiants et jeunes travailleurs des opportunités de mobilité stimulantes.

 

Le parcours de Firdaousse Arrami en est la preuve tangible. C’est dans le cadre de ces accords, qu’elle a réalisé deux stages à Bruxelles, touchant chacun à la bande dessinée. Des expériences professionnelles complémentaires mais surtout humaines enrichissantes qui ont pu se réaliser grâce au soutien dans un premier temps, de la Délégation Wallonie-Bruxelles à Rabat, premier interlocuteur pour toute personne porteuse d’un projet au Maroc qu’elle souhaite réaliser en Belgique francophone, puis de WBI, force de proposition en matière de financement.

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L’enthousiasme, c’est la clé !

Curieuse insatiable, Firdaousse Arrami possède une énergie redoutable quand il s’agit de s’atteler à de nouveaux projets. Forte d’un master en études théâtrales et d’une licence en scénographie, elle dessine pour la bande dessinée, écrit des scénarios, réalise des costumes, développe des projets de films d’animations, dirige la scénographie de pièces de théâtre, anime des ateliers et bien d’autres choses encore.

 

Wallonie-Bruxelles International l’a rencontrée au premier Salon International du Livre Enfant et Jeunesse à Casablanca où elle animait des ateliers d’initiation à la bande dessinée auprès du jeune public. Sa présence joyeuse nous a convaincu de recueillir son témoignage sur l’expérience qu’elle a vécue en Belgique grâce aux soutiens de WBI.

 

 

C’est une rencontre déterminante avec le bédéiste Pierre Lecrenier, lors du Festival du Cinéma d'Animation à Meknès en 2021, qui va la mener jusqu’à Bruxelles.

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Un voyage artistique entre le Maroc et la Belgique

La Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Maroc, propose en effet à l’étudiante marocaine une résidence d’artiste à l’Atelier Mille, où travaille l’artiste belge, lieu créé en 2011 par des ami.e.s formés à l’Institut Saint-Luc de Bruxelles.

 

Durant cette résidence prise en charge par WBI, Firdaousse Arrami travaille sur divers projets, qu’elle présente ensuite lors d'une exposition à l'atelier Mille. Elle y reçoit un accueil très encourageant de la part des visiteurs.

 

Invitée au Forum de la Bande Dessinée de Tétouan, elle partage alors son travail et rencontre Isabelle Debekker, directrice du Centre belge de la bande dessinée à Bruxelles auprès de laquelle elle sollicite un stage d’un mois pour compléter ses travaux de recherche pour son master en études théâtrales à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Mohammedia. Difficile de résister à l’enthousiasme rayonnant de Firdaousse Arrami !

 

C’est ainsi qu’elle revient à Bruxelles, dans un musée mythique où son intérêt se porte alors sur l'adaptation d'une œuvre théâtrale en bande dessinée. L’expérience est si enrichissante pour l’étudiante et le musée que chacun est désireux de la poursuivre et Firdaousse Arrami prolonge son stage d’un mois.

 

Quand nous la rencontrons à Bruxelles, elle revient du Festival d’Angoulême où son appétit de découvertes l’a menée et s’apprête à retourner au Maroc tracer son avenir, nourri de rencontres, de cultures nouvelles, de projets à dessiner. Elle a tracé son chemin d’ouverture entre la Belgique et le Maroc.

 

Les programmes de soutien développés par Wallonie-Bruxelles International et ses représentations à l’étranger permettent de lancer des passerelles entre les cultures et les peuples, de renforcer les dialogues et d’ouvrir de nouvelles perspectives d’études, professionnelles, culturelles et humaines.

 

Découvrez-les !

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En mai 2023, s’est ouvert une nouvelle période de coopération entre Wallonie-Bruxelles et le Maroc, portant de nouveaux projets jusqu’en 2027. Depuis la signature des premiers accords de coopération en 1999, les échanges et collaborations ne cessent de se multiplier avec ce partenaire incontournable, offrant notamment aux étudiants et jeunes travailleurs des opportunités de mobilité stimulantes.

 

Le parcours de Firdaousse Arrami en est la preuve tangible. C’est dans le cadre de ces accords, qu’elle a réalisé deux stages à Bruxelles, touchant chacun à la bande dessinée. Des expériences professionnelles complémentaires mais surtout humaines enrichissantes qui ont pu se réaliser grâce au soutien dans un premier temps, de la Délégation Wallonie-Bruxelles à Rabat, premier interlocuteur pour toute personne porteuse d’un projet au Maroc qu’elle souhaite réaliser en Belgique francophone, puis de WBI, force de proposition en matière de financement.

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L’enthousiasme, c’est la clé !

Curieuse insatiable, Firdaousse Arrami possède une énergie redoutable quand il s’agit de s’atteler à de nouveaux projets. Forte d’un master en études théâtrales et d’une licence en scénographie, elle dessine pour la bande dessinée, écrit des scénarios, réalise des costumes, développe des projets de films d’animations, dirige la scénographie de pièces de théâtre, anime des ateliers et bien d’autres choses encore.

 

Wallonie-Bruxelles International l’a rencontrée au premier Salon International du Livre Enfant et Jeunesse à Casablanca où elle animait des ateliers d’initiation à la bande dessinée auprès du jeune public. Sa présence joyeuse nous a convaincu de recueillir son témoignage sur l’expérience qu’elle a vécue en Belgique grâce aux soutiens de WBI.

 

 

C’est une rencontre déterminante avec le bédéiste Pierre Lecrenier, lors du Festival du Cinéma d'Animation à Meknès en 2021, qui va la mener jusqu’à Bruxelles.

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Un voyage artistique entre le Maroc et la Belgique

La Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Maroc, propose en effet à l’étudiante marocaine une résidence d’artiste à l’Atelier Mille, où travaille l’artiste belge, lieu créé en 2011 par des ami.e.s formés à l’Institut Saint-Luc de Bruxelles.

 

Durant cette résidence prise en charge par WBI, Firdaousse Arrami travaille sur divers projets, qu’elle présente ensuite lors d'une exposition à l'atelier Mille. Elle y reçoit un accueil très encourageant de la part des visiteurs.

 

Invitée au Forum de la Bande Dessinée de Tétouan, elle partage alors son travail et rencontre Isabelle Debekker, directrice du Centre belge de la bande dessinée à Bruxelles auprès de laquelle elle sollicite un stage d’un mois pour compléter ses travaux de recherche pour son master en études théâtrales à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Mohammedia. Difficile de résister à l’enthousiasme rayonnant de Firdaousse Arrami !

 

C’est ainsi qu’elle revient à Bruxelles, dans un musée mythique où son intérêt se porte alors sur l'adaptation d'une œuvre théâtrale en bande dessinée. L’expérience est si enrichissante pour l’étudiante et le musée que chacun est désireux de la poursuivre et Firdaousse Arrami prolonge son stage d’un mois.

 

Quand nous la rencontrons à Bruxelles, elle revient du Festival d’Angoulême où son appétit de découvertes l’a menée et s’apprête à retourner au Maroc tracer son avenir, nourri de rencontres, de cultures nouvelles, de projets à dessiner. Elle a tracé son chemin d’ouverture entre la Belgique et le Maroc.

 

Les programmes de soutien développés par Wallonie-Bruxelles International et ses représentations à l’étranger permettent de lancer des passerelles entre les cultures et les peuples, de renforcer les dialogues et d’ouvrir de nouvelles perspectives d’études, professionnelles, culturelles et humaines.

 

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