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24/10/2023
© FWB - Jean POUCET
© FWB - Jean POUCET

La plateforme Objectifs Danse est une initiative de Wallonie-Bruxelles Théâtre Danse, de Wallonie-Bruxelles International (WBI) et de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB - service de la danse), dont le but est de promouvoir les artistes et compagnies de danse contemporaine reconnu.e.s par la FWB à l'international. Tous les 2 ans, la biennale rassemble des professionnels du monde entier autour de la création chorégraphique belge francophone.

 

Durant 3 jours, du 11 au 13 octobre 2023, ce sont 10 spectacles (7 dans le cadre de la plateforme et 3 dans le cadre de la Biennale Charleroi danse) et 7 work in progress qui ont été présentés aux professionnels belges et internationaux rassemblés à Bruxelles et Charleroi.

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Des spectacles déjà rôdés ou en construction

Pour les artistes et les compagnies, participer à une plateforme professionnelle comme Objectifs Danse est une opportunité à ne pas rater. Le travail de sélection réalisé par les organisateurs est important et ils ont autant à cœur de mettre en lumière des artistes émergents que de poursuivre le soutien aux artistes confirmés. C’est pourquoi la programmation présente à la fois des spectacles déjà rôdés et des spectacles en construction, à travers les work in progress. Cela permet aux programmateurs de (re)voir des spectacles qui ont déjà tourné et qu’ils peuvent programmer les yeux fermés mais aussi d’apporter leur aide à des artistes en leur offrant une chance de construire leurs spectacles et de le présenter au public.

 

Pour cette 11ème édition, Objectifs Danse a permis à sept compagnies de proposer leurs créations aux professionnels belges et étrangers. Erika Zueneli a ouvert le bal avec Landfall, où dix individus s’exposent, se fondent, s’affirment et hésitent dans un fragment d’espace mental. Marielle Morales a poursuivi avec M·Ondes, un tableau en mouvement où les corps des danseuses sont au service d’une pulsation collective. Le trio Leslie Mannès, Thomas Turine et Vincent Lemaître a proposé les Rituels du désordre, une aventure chorégraphique participative à la recherche de nouveaux rituels, dans une expérience sensorielle immersive. Avec Azad, Lila Magnin a exploré les complexités de la féminité dans un monde qui n’en comprend pas tous les enjeux. Dans Ruuptuur, les danseuses de Mercedes Dassy ont offert un quatuor explosif qui visite les strates de la rupture, sociale, intime ou politique. Pour fêter ses 60 ans, Thierry Smits s’est lancé dans un seul en scène, Vanishing Act, dans lequel il revisite son parcours, entre performance et émotion. Enfin, Thomas Hauert et la Compagnie ZOO ont clôturé ces trois journées avec Efeu qui plonge dans le rapport physique entre la vie et la terre.

 

Trois spectacles ont également été proposés dans le cadre de la Biennale Charleroi danse : Troisième Nature de Demestri & Lefeuvre, créé autour de la figure de la paréidolie, Zonder d’Ayelen Parolin, ode à l’illogisme et à l’inutilité, dans la continuité de son précédent spectacle et 900 Something Days Spent in the XXth Century de Némo Flouret qui interroge les notions d’urgence et d’obsolescence.

 

Enfin, sept artistes ont pu présenter leur travail en construction lors de work in progress : Hippolyte Bohouo avec Saturation (titre provisoire), Ondine Cloez et Kotomi Nishiwaki avec The first word of the first poem of the first collection is basket, Ikue Nakagawa avec Kuroko, Léa Vinette avec Nos feux, Julien Carlier et la Cie Abis avec Paysage, Ahmed Ayed avec …And Nobody Else et Maria Clara Villa-Lobos avec Pedros.

 

Cette 11ème édition d’Objectifs Danse a été organisée en collaboration avec Charleroi danse (Centre chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles), Les Brigittines (Centre d’Art contemporain du Mouvement de la Ville de Bruxelles), le Studio Thor, le Centre Culturel Jacques Franck, le Théâtre Marni et le Rockerill.

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De l’importance de Wallonie-Bruxelles Théâtre Danse

Le paysage chorégraphique belge francophone occupe une place de choix sur la scène internationale depuis longtemps grâce à de grands noms de la danse. Et il ne cesse de s’étoffer au fil des ans. C’est pourquoi le travail réalisé par Wallonie-Bruxelles Théâtre Danse (WBTD) est si important, notamment avec la plateforme Objectifs Danse. En soutenant les artistes et les compagnies de danse contemporaine de la Fédération Wallonie-Bruxelles, en les aidant à se professionnaliser et à se produire à l’international, WBTD permet à ces compagnies d’exister dans ce paysage chorégraphique si riche.

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Envie d'en savoir plus ?

Vous êtes danseur, chorégraphe, directeur de compagnie ? Vous souhaiteriez pouvoir participer à la prochaine édition d'Objectifs Danse ? Ou vous aimeriez en savoir plus sur les aides et soutiens proposés par WBTD et WBI ? N'hésitez pas à visiter nos sites, tout s'y trouve !

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La plateforme Objectifs Danse est une initiative de Wallonie-Bruxelles Théâtre Danse, de Wallonie-Bruxelles International (WBI) et de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB - service de la danse), dont le but est de promouvoir les artistes et compagnies de danse contemporaine reconnu.e.s par la FWB à l'international. Tous les 2 ans, la biennale rassemble des professionnels du monde entier autour de la création chorégraphique belge francophone.

 

Durant 3 jours, du 11 au 13 octobre 2023, ce sont 10 spectacles (7 dans le cadre de la plateforme et 3 dans le cadre de la Biennale Charleroi danse) et 7 work in progress qui ont été présentés aux professionnels belges et internationaux rassemblés à Bruxelles et Charleroi.

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Des spectacles déjà rôdés ou en construction

Pour les artistes et les compagnies, participer à une plateforme professionnelle comme Objectifs Danse est une opportunité à ne pas rater. Le travail de sélection réalisé par les organisateurs est important et ils ont autant à cœur de mettre en lumière des artistes émergents que de poursuivre le soutien aux artistes confirmés. C’est pourquoi la programmation présente à la fois des spectacles déjà rôdés et des spectacles en construction, à travers les work in progress. Cela permet aux programmateurs de (re)voir des spectacles qui ont déjà tourné et qu’ils peuvent programmer les yeux fermés mais aussi d’apporter leur aide à des artistes en leur offrant une chance de construire leurs spectacles et de le présenter au public.

 

Pour cette 11ème édition, Objectifs Danse a permis à sept compagnies de proposer leurs créations aux professionnels belges et étrangers. Erika Zueneli a ouvert le bal avec Landfall, où dix individus s’exposent, se fondent, s’affirment et hésitent dans un fragment d’espace mental. Marielle Morales a poursuivi avec M·Ondes, un tableau en mouvement où les corps des danseuses sont au service d’une pulsation collective. Le trio Leslie Mannès, Thomas Turine et Vincent Lemaître a proposé les Rituels du désordre, une aventure chorégraphique participative à la recherche de nouveaux rituels, dans une expérience sensorielle immersive. Avec Azad, Lila Magnin a exploré les complexités de la féminité dans un monde qui n’en comprend pas tous les enjeux. Dans Ruuptuur, les danseuses de Mercedes Dassy ont offert un quatuor explosif qui visite les strates de la rupture, sociale, intime ou politique. Pour fêter ses 60 ans, Thierry Smits s’est lancé dans un seul en scène, Vanishing Act, dans lequel il revisite son parcours, entre performance et émotion. Enfin, Thomas Hauert et la Compagnie ZOO ont clôturé ces trois journées avec Efeu qui plonge dans le rapport physique entre la vie et la terre.

 

Trois spectacles ont également été proposés dans le cadre de la Biennale Charleroi danse : Troisième Nature de Demestri & Lefeuvre, créé autour de la figure de la paréidolie, Zonder d’Ayelen Parolin, ode à l’illogisme et à l’inutilité, dans la continuité de son précédent spectacle et 900 Something Days Spent in the XXth Century de Némo Flouret qui interroge les notions d’urgence et d’obsolescence.

 

Enfin, sept artistes ont pu présenter leur travail en construction lors de work in progress : Hippolyte Bohouo avec Saturation (titre provisoire), Ondine Cloez et Kotomi Nishiwaki avec The first word of the first poem of the first collection is basket, Ikue Nakagawa avec Kuroko, Léa Vinette avec Nos feux, Julien Carlier et la Cie Abis avec Paysage, Ahmed Ayed avec …And Nobody Else et Maria Clara Villa-Lobos avec Pedros.

 

Cette 11ème édition d’Objectifs Danse a été organisée en collaboration avec Charleroi danse (Centre chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles), Les Brigittines (Centre d’Art contemporain du Mouvement de la Ville de Bruxelles), le Studio Thor, le Centre Culturel Jacques Franck, le Théâtre Marni et le Rockerill.

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De l’importance de Wallonie-Bruxelles Théâtre Danse

Le paysage chorégraphique belge francophone occupe une place de choix sur la scène internationale depuis longtemps grâce à de grands noms de la danse. Et il ne cesse de s’étoffer au fil des ans. C’est pourquoi le travail réalisé par Wallonie-Bruxelles Théâtre Danse (WBTD) est si important, notamment avec la plateforme Objectifs Danse. En soutenant les artistes et les compagnies de danse contemporaine de la Fédération Wallonie-Bruxelles, en les aidant à se professionnaliser et à se produire à l’international, WBTD permet à ces compagnies d’exister dans ce paysage chorégraphique si riche.

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24/10/2023
La dernière forge wallonne intacte à Österbybruk © J. Van Belle – WBI
La dernière forge wallonne intacte à Österbybruk © J. Van Belle – WBI

Au 17e siècle, la Suède fait appel à des étrangers pour sortir du marasme industriel dans lequel elle se trouve. Et ces hommes ne sont ni des Français, ni des Anglais. Non. Ceux qui débarquent sur cette terre scandinave viennent d’une petite région  qui n’appartient pas encore à la Belgique : la Wallonie. Pourquoi elle ? Parce qu’il y a là un savoir-faire métallurgique qui n’existe alors nulle part ailleurs. Cela vaut bien qu’on lui consacre tout un dossier. 

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Le contexte

Pour comprendre comment les Wallons se sont retrouvés en Suède, un retour en arrière s’impose... Pas de noir et blanc ici, la photographie n’existe pas encore. Au 17e siècle, les scènes de vie sont pour beaucoup représentées en peinture. Et le  tableau ici est sombre. L’Europe connaît plusieurs guerres qui vont profondément changer sa structure économique : certains pays plongent dans la misère alors que d’autres s’enrichissent… C’est le cas de la Wallonie qui est longtemps l’armurière  numéro un du continent et dont les marchandises transitent par Amsterdam, plaque tournante du commerce européen. Rien d’étonnant dès lors à ce que le roi de Suède s’y intéresse lorsqu’il doit conclure la paix avec le Danemark en 1613. Là, à  Amsterdam, il peut emprunter et proposer les mines de fer de son pays comme garantie quand bien même ces dernières ne sont pas encore exploitées de manière optimale. Une situation qui donne des idées à une poignée d’hommes wallons bien  inspirés puisqu’ils vont non seulement faire fortune mais aussi changer durablement la vie suédoise.

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L'épopée étonnante d'un Wallon en Suède

On pourrait croire à une blague belge… Mais ce que les Wallons ont fait dans ce pays scandinave il y a quatre siècles est à prendre au sérieux. Ce n’est pas une anecdote dans l’Histoire suédoise, c’est un chapitre au retentissement immense. Car il y a clairement un avant et un après le débarquement des Wallons en Suède. Parmi eux, un certain Louis de Geer. Né dans la Cité ardente en 1587, cet homme d’affaires part s’installer à Amsterdam où il entre en relation avec les de Besche, deux frères qui exploitent déjà les forges suédoises de Nyköping et Finspang. Un premier contact qui va en amener bien d’autres. Car très vite, Louis de Geer comprend qu’il y a là-bas des affaires intéressantes à faire. Il parvient à s’imposer comme le caissier du roi Gustave-Adolphe à Amsterdam, puis devient grâce à son rythme de production stupéfiant le principal fournisseur en équipements militaires et en pièces d’artillerie de l’armée suédoise. Double casquette donc avant un changement de vie radical provoqué par la guerre de Trente ans, de 1618 à 1648. Une aubaine pour lui ! Il rejoint en effet les de Besche en Suède pour y créer un arsenal militaire. Mais il ne part pas seul. Avec lui, il emmène des ouvriers wallons spécialisés en haut fourneau, affineries et fenderies afin de transférer là les techniques liégeoises et hennuyères en matière de métallurgie. Succès énorme, et pour cause : les Wallons, à cette époque, sont en effet les seuls à avoir réussi à construire un haut fourneau ultra grand et résistant. Ils utilisent aussi un nouveau type de meule dans lequel le positionnement des bûches permet d’obtenir un charbon de bois qui donne un fer de meilleure qualité. Autant d’atouts qui rendent Louis de Geer influent. Et pas qu’à Stockholm… La ville de Norrköping devient en effet son quartier général, et donc aussi le centre de l’immigration et des industries. L’homme est gourmand. Il achète beaucoup de terres et se fait naturaliser Suédois en 1627 pour liquider ses créances sur l’Etat. Treize ans plus tard, il est admis dans les rangs de la noblesse. Ascension fulgurante que personne n’a réussi à dépasser. L’homme est plus riche qu’aucun autre Suédois ne l’a jamais été. Et ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle encore le père de l’industrie suédoise. Louis de Geer s’éteindra à Amsterdam en 1652 à l’âge de soixante-cinq ans.

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Portrait-robot des travailleurs wallons

Beaucoup, malgré leur habileté dans le métier, étaient au chômage en Wallonie. Alors, pour échapper à une situation critique, l’exil s’est vite imposé comme la solution. Et qui dit exil « en masse », dit organisation. Des bureaux de recrutement sont créés pour permettre aux engagés (souvent analphabètes) de signer les contrats devant notaire. Durée de ceux-ci : un à deux ans. Avantages prévus : un voyage aller-retour gratuit pour lui, et si sa famille l’accompagne, la même chose pour elle. Contrainte : rester dans la forge-communauté assignée. Une fois le tout accepté, direction Norrköping, puis Finnspang et les forges de l’Uppland. Là, les familles reçoivent soit un lopin de terre pour construire une maison, soit un logement faisant partie d’un bâtiment communautaire. On pratique l’entre soi. Les contacts avec les Suédois sont rares. C’est qu’il faut à tout prix protéger les secrets professionnels. Alors on continue de parler le wallon à des milliers de kilomètres de la Wallonie. Et ce, pendant des générations. Ce n’est que bien plus tard, quand les fonderies et forges s’ouvriront progressivement aux Suédois, que ces derniers reprendront ces expressions venues de loin. Situation digne d’un film qu’on aimerait voir en noir et blanc ou en couleurs ! Heureusement que l’absence d’images n’empêche pas l’imagination. Grâce aux archives, on peut approcher au plus près ces ancêtres… Découvrir leurs dettes, leurs habitudes et pourquoi pas leurs rêves aussi… Le but ultime pour les garçons : devenir maître-forgeron. C’est la classe, ça. On gagne un salaire attractif. On est le roi des ouvriers. Il faut dire que dans cette vie en communauté autour de la forge, on voit passer beaucoup de métiers : des charbonniers et des forgerons bien évidemment mais aussi beaucoup d’artisans, des maçons, des menuisiers, des cordonniers ou encore des meuniers. Et puis, il a aussi des scribes, des comptables, des jardiniers, des valets. Car le maître de la forge a besoin de monde pour entretenir et gérer le manoir dans lequel il vit avec sa famille. Tout est très codifié, organisé. Chacun à sa place et une place pour chacun. Car la femme n’est pas bonne à juste rester à la maison. Elle doit se montrer utile, travailler dur, s’acquitter des tâches considérées comme féminines et aider en plus son mari aux champs, à la mine… Elle fait le « sale » boulot. Elle broie le minerai à la masse avant de le transporter ensuite sur des embarcations lourdes. Elle est sur tous les fronts. Sort peu enviable mais néanmoins accepté par beaucoup. A cette époque, il vaut en effet mieux vivre à l’abri de la forge qu’en dehors, là où les procès en sorcellerie se multiplient…

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Pour le devoir de mémoire

Au 16e et 17e siècles, la Wallonie est le centre sidérurgique de l’Europe. Forges et hauts fourneaux y sont en activité constante. Mais malheureusement, il en reste peu de traces aujourd’hui. La faute aux multiples guerres qui se sont jouées sur le territoire : plus de six cents entre 1500 et 1832, date à laquelle la Belgique vient de naître. Et puis, progressivement, le secteur décline… C’est la crise, terrible. Le chômage gangrène notre région. Et dans les années 1970, les mines de charbon et les aciéries ferment tour à tour. Une situation qui explique peut-être pourquoi les Belges ont oublié qu’il y avait du bon, du grand et du beau dans cette histoire industrielle wallonne et suédoise. La mémoire est sélective… Mais avec un peu de volonté et d’enthousiasme, on peut la raviver.

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La forge wallonne, quésaco ?

Le procédé qui permet de transformer la fonte en fer forgé a été inventé dans la région liégeoise et exporté en Suède au début du 17e siècle où il s’est vite répandu. On compte à l’époque cinq forges wallonnes qui fonctionnent avec un haut fourneau à charbon de bois. C’est un minerai de fer riche en manganèse qui est utilisé, comme celui de la mise voisine de Dannemora, ce qui pourrait expliquer la grande pureté du fer forgé obtenu après décarburation du morceau de fonte qui pesait environ 30 kilos. C’est dire si les Wallons étaient courageux… Ils travaillaient en rotation par équipes de trois ou quatre, du dimanche soir au samedi matin, 24 heures sur 24. C’est qu’il ne fallait surtout pas que le haut-fourneau refroidisse ou que la production s’arrête.

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Anthropologie sociale et culturelle des immigrés wallons

Si le modèle social et pédagogique de la Suède est devenu un exemple, c’est notamment grâce aux immigrés wallons. Vrai de vrai. La preuve par trois.

  1. Dans le monde fermé des forges, les habitants bénéficient d’une sécurité inexistante ailleurs. Pour les femmes, notamment les veuves, cela se traduit par une allocation de survie. Les filles et les garçons, eux, reçoivent une allocation de céréales et un enseignement scolaire jusqu’à l’âge de douze ans. Du côté des hommes, le travail est garanti à vie et le salaire tombe même en cas de maladie. Autre point fort : l’aménagement du travail. Quand l’âge pose problème, on permet en effet au travailleur de passer à une tâche moins pénible ou de recevoir une allocation de vieillesse pour lui assurer le strict nécessaire. Et ce n’est pas tout : si quelqu’un n’est plus en mesure de vivre seul, on l’installe à l’infirmerie qui sert alors de maison de retraite.
  2. La liberté des cultes ne se pratique pas dans la Suède luthérienne mais les wallons, eux, peuvent continuer de pratiquer leur religion (le calvinisme) grâce aux pasteurs venus avec eux. Du jamais vu !
  3. A l’inverse des paysans suédois, les immigrés wallons sont très à cheval sur la propreté. Les femmes soignent leurs toilettes et leurs intérieurs. Quant aux forgerons, leur bain du samedi est un rituel tellement suivi qu’il en devient légendaire.

Et puis… Impossible de ne pas évoquer l’apport culturel des Wallons ! À l’époque, ceux-ci viennent d’une société plus évoluée et plus riche que la société suédoise. On s’habille, on respecte les codes et, dans la province d’Uppland, on chante et on danse aussi. Beaucoup. On développe même une musique folklorique. L’instrument de prédilection est alors la vielle, dont on joue au moyen de touches et d’une roue qu’on tourne avec une manivelle. Mais l’instrument finit brûlé au 19e siècle, car les puritains voient dans ces fêtes une menace pour la morale. En attendant, les Wallons ont déjà modifié certains aspects de la société avec leur manière de vivre dans les forges-communautés. C’est le cas avec les célébrations de Noël et de la Saint-Jean, qui se fêtent encore aujourd’hui. Ou encore le carnaval, ramené du plat pays et toujours en vigueur dans le village wallon de Gimo, qui se célèbre le 13 janvier.

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Incroyable mais vrai ! Louis de Geer vit toujours aujourd’hui !

Quatre siècles ont passé depuis l’arrivée de Louis de Geer en Suède. Et pourtant, il est toujours là. Vaillant. Le sourire aux lèvres. Une image qui n’a rien à envier à la peinture représentant son ancêtre dans le manoir familial. Car le Louis de Geer qui se présente à nous est le treizième du nom. Un héritage dont il est fier et qu’il protège comme il peut. Fin des années septante en effet, les affaires vont mal. La faillite est proche. Alors en 1986, il décide de créer une fondation pour pérenniser le souvenir de sa famille et obtenir des fonds qui lui permettent d’entretenir le domaine. Le résultat est là : Louis de Geer a réussi à sauver son patrimoine. Et ça n’a pas de prix. « Mon aïeul wallon est considéré comme le père de l’industrie en Suède. Il faut en être digne… Pour autant, ce n’est pas cet aspect-là que j’aime le plus. Je suis davantage touché par le fait qu’il a permis à beaucoup de gens de travailler, et donc de survivre. On n’a pas de chiffres exacts mais ça avoisine, je crois, les cinquante mille personnes en tout ». Il dit ça sans sourire. Comme s’il pensait à autre chose. Alors on lui demande ce qu’il ressent en évoquant tout ça. Il est là, assis dans un salon de la maison où il est né. Des photos posées sur une console racontent un monde aujourd’hui englouti. On imagine les habitudes des uns et des autres au même endroit. Leurs discussions. Leurs moments à table… « C’est sûr que ce n’a pas été une décision facile de donner cette demeure à une fondation. Mais je ne le regrette pas. Aujourd’hui, elle fonctionne comme un musée. Je suis en paix ». Le mot de la fin ? Pas vraiment. Louis de Geer aime surprendre. Et son parcours de vie le prouve. De l’internat, il passe à l’armée, puis à l’université où il décroche un diplôme d’économie. Départ ensuite pour les Etats-Unis où il suit des cours de marketing avant de travailler dans différentes entreprises. Success story bien partie… Il est en effet responsable des exportations quand son père décède à l’âge de cinquante-neuf ans. Une disparition qui le pousse alors à changer de vie. Ce sera l’école agricole et l’achat d’une ferme. La terre, comme refuge ultime. Louis de Geer est agriculteur depuis trente-quatre ans et fier de se présenter ainsi.

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Focus sur l’Association des descendants des Wallons de Suède

Créée en 1938 pour honorer l’amitié ancestrale entre la Wallonie et la Suède, l’Association a pour but de « faire connaître les apports de Wallons dans la vie économique et culturelle de la Suède » et de « rassembler les descendants des Wallons qui ont émigré en Suède au 17e siècle, de contribuer à la conservation de la culture wallonne en Suède et de créer un contact permanent avec la population de la Wallonie, ses autorités et institutions ». Autant de missions qui ont permis à son président, Anders Herou, d’être fait chevalier du Mérite wallon en 2016.


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Pourquoi les Wallons ne connaissent pas cette histoire suédoise ?

C’est LA question. Et jusqu’à présent, personne n’a la réponse. Pas même Amandine Pekel, Conseillère Economique et Commerciale pour l’AWEX à l’Ambassade de Belgique à Stockholm depuis cinq ans. De quoi la motiver à en parler. Partout. Tout le temps. Pour que cesse cette bizarrerie. Halte donc indispensable dans son bureau, avec un café et le sourire, ingrédients d’une « fika » réussie (c’est une tradition suédoise, une pause dans la journée).

 

Vous souvenez-vous de la première fois où vous avez entendu parler des Wallons de Suède ?

Oui, c’est mon prédécesseur, David Thonon, qui m’en a informée à mon arrivée ici il y a cinq ans. Et je dois dire que ça m’a surprise un peu. Et puis, j’ai discuté avec quantité de Suédois. J’ai rencontré des descendants de Wallons. Et là, j’ai pris conscience du phénomène. Ce n’était pas juste une histoire ancienne de migration. C’est un vrai sujet de société. Et à mon sens, il y a moyen de l’utiliser comme levier dans une action économique et culturelle.

 

Cela rend votre mission d’autant plus importante…

C’est sûr que quand je travaillais en Asie, les portes ne s’ouvraient pas de la même manière quand je prononçais le mot « Wallonie ». ! Ici, cette région a de la valeur. C’est vraiment unique. Et j’ai à cœur de transmettre cet engouement suédois pour les Wallons aux Wallons.

 

Comment ? Via des cours d’histoire dispensés dans nos écoles ?

Disons que j’espère que le chantier sur lequel je travaille amènera cette réflexion à Wallonie-Bruxelles puisque c’est elle qui organise l’école. Ce serait vraiment bien de partager ce savoir. Malheureusement, on a très peu de matériel en français. Il faut donc traduire les archives et livres suédois. Et le plus vite, le mieux. Car ce passé a de quoi rendre fier. Au placard donc le complexe d’infériorité. Ici, on a les yeux qui brillent quand on a des origines wallonnes ! C’est aussi classe que les Vikings !

 

Il y a vraiment tout un travail à faire pour redorer l’image…

Absolument. Il en va aussi du plan Marshall qui a marqué pour moi un tournant dans l’image d’elle-même de la Wallonie et son redéveloppement au début des années 2000… Car on compte toujours sur une autonomie financière de la Wallonie par rapport à la Flandre. En 2024, il y aura de nouvelles négociations. Et pour qu’elles soient efficaces, cela peut être utile de faire redécouvrir ce passé et montrer notre prospérité. L’image de la Wallonie est à pleurer en Flandre. Et je le dis parce que j’y ai fait mes études et parce que je parle très bien la langue. Je lis dans la presse des articles très durs, très souvent focalisés sur le négatif. Or, là, avec cette histoire de Wallons de Suède, on raconte autre chose que la sempiternelle Wallonie en déclin. On est sur un sentiment de fierté qui me plaît.

 

C’est tout de même surprenant que des Suédois d’aujourd’hui vivent encore avec ces souvenirs d’il y a quatre cents ans…

Oui mais cela s’explique facilement. Lors d’une mission métallurgie sur le recyclage des métaux et la décarbonation, on m’a un jour présenté la courbe de la prospérité suédoise. Et dessus, on voyait clairement une accélération à partir de l’arrivée des Wallons. Les Suédois leur sont simplement reconnaissants. Ils vivent tous les jours avec cet héritage.

 

Et aujourd’hui, la Wallonie est-elle encore attractive pour la Suède ?

Oui, on a de l’avance dans certains secteurs. On a fabriqué des vaccins qui ont été utilisés là-bas. On est également à la pointe dans l’aéronautique et le recyclage des métaux. A Liège, on a en effet entre autres développé une ligne de tri automatique des déchets métalliques. Ce n’est pas rien. Et cela montre que la Suède peut aussi avoir des choses à apprendre de nous sur ces sujets-là. On est capables d’inventer, donc d’inspirer et de collaborer. C’est très stimulant. La Suède occupe tout de même la deuxième place sur le podium des pays les plus innovants.

 

Les Wallons de Suède, ce n’est donc pas que de l’histoire ancienne ?

Non, sinon je perdrais un ressort important de mon action. C’est toujours notre dixième client. On a toujours des liens importants. La Chine vient juste après, c’est dire… Mais je pense qu’on pourrait approfondir encore les liens culturels et même touristiques. Les villages wallons du comté d’Uppsala devraient être reconnus comme patrimoine Unesco. Ils sont uniques. C’est de l’ordre du patrimoine mondial. On va donc tout faire pour qu’ils soient mis en lumière et qu’ils aient les financements pour pouvoir se relancer.

 

Un dernier mot ? Une anecdote à partager ?

Oui, hier, un Suédois m’a tendu sa carte de visite et il y avait dessus le coq wallon ! Je n’ai jamais vu ça nulle part. Peut-être qu’il y a ça au Wisconsin, dans ce fameux village wallon où l’on a gardé des traditions. Mais j’en doute. C’est vraiment unique ce qui se passe ici !


Les chiffres à retenir

  • Environ 5.000 Wallons débarquent dans les années 1620 en Suède
  • Il y aurait entre 800.000 et 1.000.000 de Suédois de descendance wallonne, ce qui représente environ 1/10e de la population
  • La Suède est aujourd’hui le 10e client de la Wallonie
  • Il y a environ 600 noms de famille d’origine wallonne en Suède
  • 23 bruks (villages de forges wallons) ont produit jusque dans les années 20 des barres de fer à partir du minerai de fer extrait de la mine de Dannemora (dans le comté d’Uppsala)

Le saviez-vous ? 

  • Dans les années 1620, la Wallonie fait partie des Pays-Bas espagnols et le souverain s’appelle Philippe IV d’Espagne.
  • Les Wallons qui s’expatrièrent en Suède venaient pour beaucoup de la région liégeoise, du Namurois (Yvoir et Walcourt) et du pays de Franchimont (Chimay et Durbuy).
  • La langue wallonne sera parlée dans certaines régions suédoises jusqu’au 19e siècle !

Par Nadia Salmi

 

Cet article est issu de la Revue W+B n°161

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Au 17e siècle, la Suède fait appel à des étrangers pour sortir du marasme industriel dans lequel elle se trouve. Et ces hommes ne sont ni des Français, ni des Anglais. Non. Ceux qui débarquent sur cette terre scandinave viennent d’une petite région  qui n’appartient pas encore à la Belgique : la Wallonie. Pourquoi elle ? Parce qu’il y a là un savoir-faire métallurgique qui n’existe alors nulle part ailleurs. Cela vaut bien qu’on lui consacre tout un dossier. 

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Le contexte

Pour comprendre comment les Wallons se sont retrouvés en Suède, un retour en arrière s’impose... Pas de noir et blanc ici, la photographie n’existe pas encore. Au 17e siècle, les scènes de vie sont pour beaucoup représentées en peinture. Et le  tableau ici est sombre. L’Europe connaît plusieurs guerres qui vont profondément changer sa structure économique : certains pays plongent dans la misère alors que d’autres s’enrichissent… C’est le cas de la Wallonie qui est longtemps l’armurière  numéro un du continent et dont les marchandises transitent par Amsterdam, plaque tournante du commerce européen. Rien d’étonnant dès lors à ce que le roi de Suède s’y intéresse lorsqu’il doit conclure la paix avec le Danemark en 1613. Là, à  Amsterdam, il peut emprunter et proposer les mines de fer de son pays comme garantie quand bien même ces dernières ne sont pas encore exploitées de manière optimale. Une situation qui donne des idées à une poignée d’hommes wallons bien  inspirés puisqu’ils vont non seulement faire fortune mais aussi changer durablement la vie suédoise.

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L'épopée étonnante d'un Wallon en Suède

On pourrait croire à une blague belge… Mais ce que les Wallons ont fait dans ce pays scandinave il y a quatre siècles est à prendre au sérieux. Ce n’est pas une anecdote dans l’Histoire suédoise, c’est un chapitre au retentissement immense. Car il y a clairement un avant et un après le débarquement des Wallons en Suède. Parmi eux, un certain Louis de Geer. Né dans la Cité ardente en 1587, cet homme d’affaires part s’installer à Amsterdam où il entre en relation avec les de Besche, deux frères qui exploitent déjà les forges suédoises de Nyköping et Finspang. Un premier contact qui va en amener bien d’autres. Car très vite, Louis de Geer comprend qu’il y a là-bas des affaires intéressantes à faire. Il parvient à s’imposer comme le caissier du roi Gustave-Adolphe à Amsterdam, puis devient grâce à son rythme de production stupéfiant le principal fournisseur en équipements militaires et en pièces d’artillerie de l’armée suédoise. Double casquette donc avant un changement de vie radical provoqué par la guerre de Trente ans, de 1618 à 1648. Une aubaine pour lui ! Il rejoint en effet les de Besche en Suède pour y créer un arsenal militaire. Mais il ne part pas seul. Avec lui, il emmène des ouvriers wallons spécialisés en haut fourneau, affineries et fenderies afin de transférer là les techniques liégeoises et hennuyères en matière de métallurgie. Succès énorme, et pour cause : les Wallons, à cette époque, sont en effet les seuls à avoir réussi à construire un haut fourneau ultra grand et résistant. Ils utilisent aussi un nouveau type de meule dans lequel le positionnement des bûches permet d’obtenir un charbon de bois qui donne un fer de meilleure qualité. Autant d’atouts qui rendent Louis de Geer influent. Et pas qu’à Stockholm… La ville de Norrköping devient en effet son quartier général, et donc aussi le centre de l’immigration et des industries. L’homme est gourmand. Il achète beaucoup de terres et se fait naturaliser Suédois en 1627 pour liquider ses créances sur l’Etat. Treize ans plus tard, il est admis dans les rangs de la noblesse. Ascension fulgurante que personne n’a réussi à dépasser. L’homme est plus riche qu’aucun autre Suédois ne l’a jamais été. Et ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle encore le père de l’industrie suédoise. Louis de Geer s’éteindra à Amsterdam en 1652 à l’âge de soixante-cinq ans.

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Portrait-robot des travailleurs wallons

Beaucoup, malgré leur habileté dans le métier, étaient au chômage en Wallonie. Alors, pour échapper à une situation critique, l’exil s’est vite imposé comme la solution. Et qui dit exil « en masse », dit organisation. Des bureaux de recrutement sont créés pour permettre aux engagés (souvent analphabètes) de signer les contrats devant notaire. Durée de ceux-ci : un à deux ans. Avantages prévus : un voyage aller-retour gratuit pour lui, et si sa famille l’accompagne, la même chose pour elle. Contrainte : rester dans la forge-communauté assignée. Une fois le tout accepté, direction Norrköping, puis Finnspang et les forges de l’Uppland. Là, les familles reçoivent soit un lopin de terre pour construire une maison, soit un logement faisant partie d’un bâtiment communautaire. On pratique l’entre soi. Les contacts avec les Suédois sont rares. C’est qu’il faut à tout prix protéger les secrets professionnels. Alors on continue de parler le wallon à des milliers de kilomètres de la Wallonie. Et ce, pendant des générations. Ce n’est que bien plus tard, quand les fonderies et forges s’ouvriront progressivement aux Suédois, que ces derniers reprendront ces expressions venues de loin. Situation digne d’un film qu’on aimerait voir en noir et blanc ou en couleurs ! Heureusement que l’absence d’images n’empêche pas l’imagination. Grâce aux archives, on peut approcher au plus près ces ancêtres… Découvrir leurs dettes, leurs habitudes et pourquoi pas leurs rêves aussi… Le but ultime pour les garçons : devenir maître-forgeron. C’est la classe, ça. On gagne un salaire attractif. On est le roi des ouvriers. Il faut dire que dans cette vie en communauté autour de la forge, on voit passer beaucoup de métiers : des charbonniers et des forgerons bien évidemment mais aussi beaucoup d’artisans, des maçons, des menuisiers, des cordonniers ou encore des meuniers. Et puis, il a aussi des scribes, des comptables, des jardiniers, des valets. Car le maître de la forge a besoin de monde pour entretenir et gérer le manoir dans lequel il vit avec sa famille. Tout est très codifié, organisé. Chacun à sa place et une place pour chacun. Car la femme n’est pas bonne à juste rester à la maison. Elle doit se montrer utile, travailler dur, s’acquitter des tâches considérées comme féminines et aider en plus son mari aux champs, à la mine… Elle fait le « sale » boulot. Elle broie le minerai à la masse avant de le transporter ensuite sur des embarcations lourdes. Elle est sur tous les fronts. Sort peu enviable mais néanmoins accepté par beaucoup. A cette époque, il vaut en effet mieux vivre à l’abri de la forge qu’en dehors, là où les procès en sorcellerie se multiplient…

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Pour le devoir de mémoire

Au 16e et 17e siècles, la Wallonie est le centre sidérurgique de l’Europe. Forges et hauts fourneaux y sont en activité constante. Mais malheureusement, il en reste peu de traces aujourd’hui. La faute aux multiples guerres qui se sont jouées sur le territoire : plus de six cents entre 1500 et 1832, date à laquelle la Belgique vient de naître. Et puis, progressivement, le secteur décline… C’est la crise, terrible. Le chômage gangrène notre région. Et dans les années 1970, les mines de charbon et les aciéries ferment tour à tour. Une situation qui explique peut-être pourquoi les Belges ont oublié qu’il y avait du bon, du grand et du beau dans cette histoire industrielle wallonne et suédoise. La mémoire est sélective… Mais avec un peu de volonté et d’enthousiasme, on peut la raviver.

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La forge wallonne, quésaco ?

Le procédé qui permet de transformer la fonte en fer forgé a été inventé dans la région liégeoise et exporté en Suède au début du 17e siècle où il s’est vite répandu. On compte à l’époque cinq forges wallonnes qui fonctionnent avec un haut fourneau à charbon de bois. C’est un minerai de fer riche en manganèse qui est utilisé, comme celui de la mise voisine de Dannemora, ce qui pourrait expliquer la grande pureté du fer forgé obtenu après décarburation du morceau de fonte qui pesait environ 30 kilos. C’est dire si les Wallons étaient courageux… Ils travaillaient en rotation par équipes de trois ou quatre, du dimanche soir au samedi matin, 24 heures sur 24. C’est qu’il ne fallait surtout pas que le haut-fourneau refroidisse ou que la production s’arrête.

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Anthropologie sociale et culturelle des immigrés wallons

Si le modèle social et pédagogique de la Suède est devenu un exemple, c’est notamment grâce aux immigrés wallons. Vrai de vrai. La preuve par trois.

  1. Dans le monde fermé des forges, les habitants bénéficient d’une sécurité inexistante ailleurs. Pour les femmes, notamment les veuves, cela se traduit par une allocation de survie. Les filles et les garçons, eux, reçoivent une allocation de céréales et un enseignement scolaire jusqu’à l’âge de douze ans. Du côté des hommes, le travail est garanti à vie et le salaire tombe même en cas de maladie. Autre point fort : l’aménagement du travail. Quand l’âge pose problème, on permet en effet au travailleur de passer à une tâche moins pénible ou de recevoir une allocation de vieillesse pour lui assurer le strict nécessaire. Et ce n’est pas tout : si quelqu’un n’est plus en mesure de vivre seul, on l’installe à l’infirmerie qui sert alors de maison de retraite.
  2. La liberté des cultes ne se pratique pas dans la Suède luthérienne mais les wallons, eux, peuvent continuer de pratiquer leur religion (le calvinisme) grâce aux pasteurs venus avec eux. Du jamais vu !
  3. A l’inverse des paysans suédois, les immigrés wallons sont très à cheval sur la propreté. Les femmes soignent leurs toilettes et leurs intérieurs. Quant aux forgerons, leur bain du samedi est un rituel tellement suivi qu’il en devient légendaire.

Et puis… Impossible de ne pas évoquer l’apport culturel des Wallons ! À l’époque, ceux-ci viennent d’une société plus évoluée et plus riche que la société suédoise. On s’habille, on respecte les codes et, dans la province d’Uppland, on chante et on danse aussi. Beaucoup. On développe même une musique folklorique. L’instrument de prédilection est alors la vielle, dont on joue au moyen de touches et d’une roue qu’on tourne avec une manivelle. Mais l’instrument finit brûlé au 19e siècle, car les puritains voient dans ces fêtes une menace pour la morale. En attendant, les Wallons ont déjà modifié certains aspects de la société avec leur manière de vivre dans les forges-communautés. C’est le cas avec les célébrations de Noël et de la Saint-Jean, qui se fêtent encore aujourd’hui. Ou encore le carnaval, ramené du plat pays et toujours en vigueur dans le village wallon de Gimo, qui se célèbre le 13 janvier.

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Incroyable mais vrai ! Louis de Geer vit toujours aujourd’hui !

Quatre siècles ont passé depuis l’arrivée de Louis de Geer en Suède. Et pourtant, il est toujours là. Vaillant. Le sourire aux lèvres. Une image qui n’a rien à envier à la peinture représentant son ancêtre dans le manoir familial. Car le Louis de Geer qui se présente à nous est le treizième du nom. Un héritage dont il est fier et qu’il protège comme il peut. Fin des années septante en effet, les affaires vont mal. La faillite est proche. Alors en 1986, il décide de créer une fondation pour pérenniser le souvenir de sa famille et obtenir des fonds qui lui permettent d’entretenir le domaine. Le résultat est là : Louis de Geer a réussi à sauver son patrimoine. Et ça n’a pas de prix. « Mon aïeul wallon est considéré comme le père de l’industrie en Suède. Il faut en être digne… Pour autant, ce n’est pas cet aspect-là que j’aime le plus. Je suis davantage touché par le fait qu’il a permis à beaucoup de gens de travailler, et donc de survivre. On n’a pas de chiffres exacts mais ça avoisine, je crois, les cinquante mille personnes en tout ». Il dit ça sans sourire. Comme s’il pensait à autre chose. Alors on lui demande ce qu’il ressent en évoquant tout ça. Il est là, assis dans un salon de la maison où il est né. Des photos posées sur une console racontent un monde aujourd’hui englouti. On imagine les habitudes des uns et des autres au même endroit. Leurs discussions. Leurs moments à table… « C’est sûr que ce n’a pas été une décision facile de donner cette demeure à une fondation. Mais je ne le regrette pas. Aujourd’hui, elle fonctionne comme un musée. Je suis en paix ». Le mot de la fin ? Pas vraiment. Louis de Geer aime surprendre. Et son parcours de vie le prouve. De l’internat, il passe à l’armée, puis à l’université où il décroche un diplôme d’économie. Départ ensuite pour les Etats-Unis où il suit des cours de marketing avant de travailler dans différentes entreprises. Success story bien partie… Il est en effet responsable des exportations quand son père décède à l’âge de cinquante-neuf ans. Une disparition qui le pousse alors à changer de vie. Ce sera l’école agricole et l’achat d’une ferme. La terre, comme refuge ultime. Louis de Geer est agriculteur depuis trente-quatre ans et fier de se présenter ainsi.

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Focus sur l’Association des descendants des Wallons de Suède

Créée en 1938 pour honorer l’amitié ancestrale entre la Wallonie et la Suède, l’Association a pour but de « faire connaître les apports de Wallons dans la vie économique et culturelle de la Suède » et de « rassembler les descendants des Wallons qui ont émigré en Suède au 17e siècle, de contribuer à la conservation de la culture wallonne en Suède et de créer un contact permanent avec la population de la Wallonie, ses autorités et institutions ». Autant de missions qui ont permis à son président, Anders Herou, d’être fait chevalier du Mérite wallon en 2016.


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Pourquoi les Wallons ne connaissent pas cette histoire suédoise ?

C’est LA question. Et jusqu’à présent, personne n’a la réponse. Pas même Amandine Pekel, Conseillère Economique et Commerciale pour l’AWEX à l’Ambassade de Belgique à Stockholm depuis cinq ans. De quoi la motiver à en parler. Partout. Tout le temps. Pour que cesse cette bizarrerie. Halte donc indispensable dans son bureau, avec un café et le sourire, ingrédients d’une « fika » réussie (c’est une tradition suédoise, une pause dans la journée).

 

Vous souvenez-vous de la première fois où vous avez entendu parler des Wallons de Suède ?

Oui, c’est mon prédécesseur, David Thonon, qui m’en a informée à mon arrivée ici il y a cinq ans. Et je dois dire que ça m’a surprise un peu. Et puis, j’ai discuté avec quantité de Suédois. J’ai rencontré des descendants de Wallons. Et là, j’ai pris conscience du phénomène. Ce n’était pas juste une histoire ancienne de migration. C’est un vrai sujet de société. Et à mon sens, il y a moyen de l’utiliser comme levier dans une action économique et culturelle.

 

Cela rend votre mission d’autant plus importante…

C’est sûr que quand je travaillais en Asie, les portes ne s’ouvraient pas de la même manière quand je prononçais le mot « Wallonie ». ! Ici, cette région a de la valeur. C’est vraiment unique. Et j’ai à cœur de transmettre cet engouement suédois pour les Wallons aux Wallons.

 

Comment ? Via des cours d’histoire dispensés dans nos écoles ?

Disons que j’espère que le chantier sur lequel je travaille amènera cette réflexion à Wallonie-Bruxelles puisque c’est elle qui organise l’école. Ce serait vraiment bien de partager ce savoir. Malheureusement, on a très peu de matériel en français. Il faut donc traduire les archives et livres suédois. Et le plus vite, le mieux. Car ce passé a de quoi rendre fier. Au placard donc le complexe d’infériorité. Ici, on a les yeux qui brillent quand on a des origines wallonnes ! C’est aussi classe que les Vikings !

 

Il y a vraiment tout un travail à faire pour redorer l’image…

Absolument. Il en va aussi du plan Marshall qui a marqué pour moi un tournant dans l’image d’elle-même de la Wallonie et son redéveloppement au début des années 2000… Car on compte toujours sur une autonomie financière de la Wallonie par rapport à la Flandre. En 2024, il y aura de nouvelles négociations. Et pour qu’elles soient efficaces, cela peut être utile de faire redécouvrir ce passé et montrer notre prospérité. L’image de la Wallonie est à pleurer en Flandre. Et je le dis parce que j’y ai fait mes études et parce que je parle très bien la langue. Je lis dans la presse des articles très durs, très souvent focalisés sur le négatif. Or, là, avec cette histoire de Wallons de Suède, on raconte autre chose que la sempiternelle Wallonie en déclin. On est sur un sentiment de fierté qui me plaît.

 

C’est tout de même surprenant que des Suédois d’aujourd’hui vivent encore avec ces souvenirs d’il y a quatre cents ans…

Oui mais cela s’explique facilement. Lors d’une mission métallurgie sur le recyclage des métaux et la décarbonation, on m’a un jour présenté la courbe de la prospérité suédoise. Et dessus, on voyait clairement une accélération à partir de l’arrivée des Wallons. Les Suédois leur sont simplement reconnaissants. Ils vivent tous les jours avec cet héritage.

 

Et aujourd’hui, la Wallonie est-elle encore attractive pour la Suède ?

Oui, on a de l’avance dans certains secteurs. On a fabriqué des vaccins qui ont été utilisés là-bas. On est également à la pointe dans l’aéronautique et le recyclage des métaux. A Liège, on a en effet entre autres développé une ligne de tri automatique des déchets métalliques. Ce n’est pas rien. Et cela montre que la Suède peut aussi avoir des choses à apprendre de nous sur ces sujets-là. On est capables d’inventer, donc d’inspirer et de collaborer. C’est très stimulant. La Suède occupe tout de même la deuxième place sur le podium des pays les plus innovants.

 

Les Wallons de Suède, ce n’est donc pas que de l’histoire ancienne ?

Non, sinon je perdrais un ressort important de mon action. C’est toujours notre dixième client. On a toujours des liens importants. La Chine vient juste après, c’est dire… Mais je pense qu’on pourrait approfondir encore les liens culturels et même touristiques. Les villages wallons du comté d’Uppsala devraient être reconnus comme patrimoine Unesco. Ils sont uniques. C’est de l’ordre du patrimoine mondial. On va donc tout faire pour qu’ils soient mis en lumière et qu’ils aient les financements pour pouvoir se relancer.

 

Un dernier mot ? Une anecdote à partager ?

Oui, hier, un Suédois m’a tendu sa carte de visite et il y avait dessus le coq wallon ! Je n’ai jamais vu ça nulle part. Peut-être qu’il y a ça au Wisconsin, dans ce fameux village wallon où l’on a gardé des traditions. Mais j’en doute. C’est vraiment unique ce qui se passe ici !


Les chiffres à retenir

  • Environ 5.000 Wallons débarquent dans les années 1620 en Suède
  • Il y aurait entre 800.000 et 1.000.000 de Suédois de descendance wallonne, ce qui représente environ 1/10e de la population
  • La Suède est aujourd’hui le 10e client de la Wallonie
  • Il y a environ 600 noms de famille d’origine wallonne en Suède
  • 23 bruks (villages de forges wallons) ont produit jusque dans les années 20 des barres de fer à partir du minerai de fer extrait de la mine de Dannemora (dans le comté d’Uppsala)

Le saviez-vous ? 

  • Dans les années 1620, la Wallonie fait partie des Pays-Bas espagnols et le souverain s’appelle Philippe IV d’Espagne.
  • Les Wallons qui s’expatrièrent en Suède venaient pour beaucoup de la région liégeoise, du Namurois (Yvoir et Walcourt) et du pays de Franchimont (Chimay et Durbuy).
  • La langue wallonne sera parlée dans certaines régions suédoises jusqu’au 19e siècle !

Par Nadia Salmi

 

Cet article est issu de la Revue W+B n°161

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Bouton - en savoir plus

Obtenir une bourse pour effectuer un séjour de recherche à l'étranger (WBI)

Jeunes personnes étudient sur écran - copyright canva
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Objectif de l'aide

Wallonie-Bruxelles International (WBI) permet à un diplômé de l’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles d’effectuer un séjour (durée de 1 à 6 mois) de recherche à l’étranger, selon les cas dans le cadre d’une spécialisation complémentaire, d’un doctorat, de travaux postdoctoraux. Ce programme vise notamment des séjours de chercheurs dans le cadre de partenariats interuniversitaires. Ces bourses sont allouées dans le cadre de la mise enœuvre d'accords de coopération intergouvernementaux.


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Critères de recevabilité

Etre diplômé d'un établissement de l’enseignement supérieur universitaire ou non universitaire, organisé ou subventionné par laFédération Wallonie-Bruxelles.
OU
Etre en dernière année d’études dans l’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles au moment de l’introduction de la demande. Dans ce cas, le diplôme doit avoir été obtenu au moment du départ.


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Pays concernés

Bulgarie, Egypte, Estonie, Hongrie, Israël, Lettonie, Lituanie, Maroc, Moldavie, Pologne, Russie, Slovaquie, Slovénie, République tchèque.


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Remarques

En cas de difficulté d’envoi de votre dossier au gestionnaire du programme, il vous est vivement recommandé de l’envoyer via WeTransfer.
En l’absence d’accusé de réception de la part de WBI, le candidat est invité à envoyer un mail sans pièce jointe afin de vérifier que le dossier a bien été reçu.

 

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Apprendre ou se perfectionner dans une langue étrangère (WBI)

Personne qui apprend les langues aux personnes - copyright canva
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Objectif de l'aide

Wallonie-Bruxelles International (WBI) permet à un jeune diplômé ou encore étudiant de la Fédération Wallonie-Bruxelles de suivre un stage linguistique organisé durant l’été en vue de se familiariser ou de se perfectionner dans une langue étrangère. Ces bourses sont allouées dans le cadre de la mise en œuvre d'accords de coopération intergouvernementaux.

 

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Critères de recevabilité

Etre diplômé d'un établissement de l’enseignement supérieur universitaire ou non universitaire organisé ou subventionné par la Fédération Wallonie-Bruxelles.

OU

Avoir accompli avec succès au minimum deux années dans un établissement d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles au moment du départ.

 

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Pays concernés

Bulgarie, Estonie, Grèce, Hongrie, Israël, Jura, Lettonie, Lituanie, Maroc, Pologne, République tchèque, Russie, Slovaquie, Tunisie et Turquie.

 

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Remarques

En cas de difficulté d’envoi de votre dossier au gestionnaire du programme, il vous est vivement recommandé de l’envoyer via WeTransfer.

En l’absence d’accusé de réception de la part de WBI, le candidat est invité à envoyer un mail sans pièce jointe afin de vérifier que le dossier a bien été reçu.

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Obtenir une bourse de recherche de courte durée de niveau master II pour la Chine (WBI)

Jeune femme effectuant des recherches scientifiques - copyright canva
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Objectif de l'aide

Wallonie-Bruxelles International et le Fonds de la Recherche scientifique (F.R.S.-FNRS) ont conclu avec le China Scholarship Council un accord permettant l’octroi  de bourses d’études de spécialisation ou de langue chinoise  aux ressortissants de la Communauté française de Belgique, pour partir étudier un an minimum dans une université chinoise.


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Profil des candidat.e.s

Titulaire d’un diplôme  de master II obtenu dans une institution d’enseignement supérieur organisée ou subventionnée par la Communauté française de Belgique.

Durée du programme : 1 an minimum

Domaine.s éligible.s :

  • Télécommunications et technologies de l’information, numérisation et secteur numérique
  • Technologies dans le domaine de l’agriculture
  • Sciences de la vie et de la santé
  • Nouveaux matériaux
  • Nanotechnologies
  • Energie et environnement
  • Aéronautique et spatial
  • Logistique et transport
  • Etudes de la langue chinoise
  • Langue française et cultures francophones
  • Droit
  • Etudes européennes
  • Relations internationales
  • Economie et gestion

D’autres domaines  pourront être pris en compte de commun accord entre WBI-FNRS, le F.R.S.-FNRS et le CSC.


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Introduction des candidatures (délais, formulaires,…)

Double candidature :

  1. Formulaire de candidature  à télécharger ci-dessous.
     
  2. Formulaire à compléter en ligne sur le site du CSC : http://studyinchina.csc.edu.cn/#/login
    Il doit être rédigé en anglais et référencé le numéro d’agence Type A, 0561.

ATTENTION :

  • Pour être recevable, votre dossier doit être introduit par mail à WBI à l’adresse suivante : bourses@wbi.be au plus tard le 10 février 2023.
    Le formulaire CSC quant à lui doit être finalisé en ligne au plus tard le 15 février 2023.
    A joindre à votre dossier de candidature CSC : votre dossier médical joint en PDF.
     
  • Postuler par le biais du programme EU Windows promu par la Représentation de la Chine auprès de l’UE est incompatible avec un dépôt de candidature dans le cadre du programme WBI-FNRS/CSC. 
     
  • La candidature doit être déposée dans un délai maximal de 5 ans après l’obtention du diplôme requis. 


L'offre complète de service est accessible en pièce jointe ci-dessous.

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Obtenir une bourse de spécialisation pour l’étranger (WBI)

Image d’illustation de livre avec un globe terrestre - copyright canva
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Objectif de l'aide

Se spécialiser durant une année universitaire à l’étranger ou obtenir un diplôme complémentaire à l’étranger.


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Critères de recevabilité

Etre diplômé d'un établissement de l’enseignement supérieur universitaire ou non universitaire organisé ou subventionné par la Fédération Wallonie-Bruxelles OU être en dernière année d’études dans l’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles au moment de l’introduction de la demande. Dans ce cas, le diplôme doit avoir été obtenu au moment du départ.


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Pays concernés

Bulgarie, Egypte, Estonie, Hongrie, Israël, Japon, Lettonie, Lituanie, Pologne, Québec, République tchèque, Russie, Slovaquie, Slovénie, Tunisie.


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Bourse OUT Québec : frais d’exemption des droits complémentaires

Pour le Québec, conformément aux dispositions de l’Entente conclue entre le Gouvernement du Québec et la Communauté française de Belgique, les étudiants belges francophones* admis dans une université québécoise bénéficient depuis septembre 2018 des mêmes droits de scolarité que les étudiants canadiens non-résidents du Québec pour le 1er cycle universitaire (bachelier). Pour les cycles supérieurs (master et doctorat), les Belges pourront se prévaloir des mêmes droits de scolarité que les étudiants québécois. Pour en bénéficier, il n'y a pas lieu d'introduire un dossier auprès de WBI.

*de nationalité belge, identifiés comme belge francophone sur base d’une copie de sa carte d’identité, et qui disposent d’un certificat d’enseignement secondaire supérieur (CESS) ou d’un diplôme de baccalauréat ou de maîtrise délivré et obtenu par un établissement de l’enseignement obligatoire ou supérieur organisé ou subventionné par la Communauté française de Belgique.


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Remarques

En cas de difficulté d’envoi de votre dossier au gestionnaire du programme, il vous est vivement recommandé de l’envoyer via WeTransfer.
En l’absence d’accusé de réception de la part de WBI, le candidat est invité à envoyer un mail sans pièce jointe afin de vérifier que le dossier a bien été reçu.

 

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Bénéficier d'un soutien pour une résidence au Literarische Colloquium Berlin

Berlin-Wannsee Am Sandwerder
Copyright Fridolin Freudenfett (Peter Kuley)

En collaboration avec Wallonie-Bruxelles International (WBI),  la Commission des Ecritures et du Livre de la Fédération Wallonie-Bruxelles lance chaque année un appel à candidatures pour des bourses de résidence au au Literarische Colloquium à Berlin.

2 bourses sont attribuées chaque année:

La Fédération Wallonie-Bruxelles prend en charge les frais liés à ces bourses et WBI prendra en charge les frais de déplacement des 2 lauréats.

Ces résidences s’adressent aux artistes de la Fédération Wallonie-Bruxelles travaillant dans le domaine de l’écriture et s’étendent sur 4 semaines consécutives.

Les renseignements doivent être pris sur le site du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles.


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Notre soutien

Nous (Wallonie Bruxelles International – WBI) soutiendrons uniquement les artistes lauréats de l’appel à candidatures lancé par la Fédération Wallonie-Bruxelles et sa Commission des Ecritures et du Livre.

L’intervention portera sur: les frais de mobilité des 2 lauréats des bourses de résidence de leurs domiciles au lieu de la résidence.


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Votre projet

1. Discipline(s) de votre projet

Votre projet doit concerner :

  • la littérature. 

2. Pays de votre résidence

La résidence est proposée en Allemagne au Literarische Colloquium à Berlin.


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Les conditions

1. Conditions de recevabilité

A quelles conditions doit répondre l'artiste ?

L’artiste doit être lauréat de la sélection effectuée par la Commission des Ecritures et du Livre du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles.


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La subvention

1. Subvention

Quelle subvention ?

Nous intervenons pour : les frais de mobilité des 2 lauréats des bourses de résidence de leurs domiciles au lieu de la résidence.

Vous devez privilégier les solutions les moins chères pour vos déplacements.

Nous portons également votre attention sur l’impact écologique de vos déplacements.

Quel est le montant de la subvention ?

Les montants des aides à la mobilité pour les lauréats ne pourront pas excéder 300 EUR (A/R) par personne.

  • Pour le train : les billets de transport doivent être des 2ème classe.
  • Pour un véhicule privé (moto, voiture, camionnette, camion, etc.) : une indemnité forfaitaire kilométrique de 0,3751 euros/km. Ce montant intègre les coûts de carburant et de péage. Cette indemnité est due une seule fois par véhicule.

Remarque: le montant de l’intervention est plafonné, dans le cas d’un déplacement d’une seule personne par véhicule, au prix d’un billet d’avion (2è classe) ou de train (2è classe). Ce forfait ne s’applique cependant pas dans le cas d’un déplacement de plusieurs personnes utilisant le même véhicule ou si le trajet inclut le transport de matériel (à justifier dans la demande).

Vous devez justifier le nombre de kilomètres par un relevé de trajet émis par un site tel que MAPPY ou VIA MICHELIN. Nous prenons en compte le trajet le plus direct. Vous devez joindre ce relevé à la déclaration de créance.

Les autres frais de transport doivent être prévus dans votre demande de soutien (par exemple, frais de parking, vignette suisse ou carnet ATA).

  • Le coût d’un transporteur externe ou la location d’un véhicule de location auprès d’une société privée peut aussi être pris en compte pour autant que ceci soit prévu dans votre demande de subvention.

Si vous faites les trajets avec un véhicule privé, vous devez justifier le choix de ce moyen de transport.

2. Modalités de paiement

La subvention sera versée après la réalisation de votre projet, à la suite de la réception et de l’analyse  des documents justificatifs requis, au plus tard à la date de clôture mentionnée dans votre arrêté ministériel de subvention.

Attention, si vous souhaitez une avance, vous devez le préciser dans votre demande et en justifier la raison. Sur  base de vos justifications, nous évaluerons si elle peut vous être accordée et pour quel montant.

Pour plus d’information, voyez le chapitre « Et si le soutien vous est accordé ? ».


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Votre demande

1. Procédure d’introduction de votre demande

A quelle date introduire votre demande ?

Si vous avez été sélectionné, vous devez déposer votre dossier de demande d’aide auprès de WBI au plus tard 1 mois avant le début de votre résidence.

2. Dossier de demande

Votre demande doit contenir les documents suivants :

  • Le formulaire WBI complété et signé (à télécharger en bas de page);
  • La notification officielle de votre sélection;
  • Les dates de votre résidence ;
  • Un relevé d’identité bancaire.

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Notre décision

Votre dossier est automatiquement validé par Wallonie-Bruxelles International si vous êtes bien lauréat de la sélection.

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Et si le soutien vous est accordé ? 

1. Comment allez-vous recevoir la subvention ?

Le montant de la subvention sera versé sur la base de votre déclaration de créance, accompagnée des justificatifs de paiement/dépenses et du bilan de votre projet.

Si le montant justifié est inférieur au montant prévu dans l’arrêté de subvention, seul le montant justifié sera remboursé.

Si le montant justifié est supérieur au montant prévu dans l’arrêté de subvention, le remboursement se limitera au montant maximum évoqué.

2. Quelles sont vos obligations ? 

  • Transmettre la preuve de réservation d’un billet d’avion ou de train

Si vous avez réservé un billet de train sur internet, vous devez transmettre une confirmation de réservation, accompagnée d’une preuve de paiement avec le détail du trajet et le montant.

La preuve de paiement doit mentionner le montant que vous avez payé (par exemple un extrait de compte bancaire ou un décompte visa).

  • Rendre les justificatifs comptables

Vous devez envoyer, au plus tard à la date de clôture qui figure dans votre arrêté ministériel de subvention, une déclaration de créance datée et signée, accompagnée de tous les justificatifs comptables.

En cas de copies des factures et justificatifs, vous devez les accompagner d’une déclaration sur l’honneur de conformité des justificatifs.

Cette déclaration sera jointe au courriel et au courier papier que vous recevrez en cas de décision positive. L’ensemble des documents devra être envoyé à : 

Madame Pascale Delcomminette
Administratrice générale
WBI
Place Sainctelette, 2
1080 Bruxelles

  • Faire un bilan de fin de projet

Vous devez obligatoirement renvoyer un bilan sur le déroulement de l’évènement (public, organisation, encadrement, professionnels présents et rencontrés, perspectives sur les  retombées potentielles, etc.).

Ce bilan doit être joint à l’ensemble des documents envoyés avec la déclaration de créance.

Un modèle est téléchargeable en bas de page.

  • Mentionner le soutien de WBI

Tout document rendu public relatif à l’activité subventionnée doit porter la mention :  

« Avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International » et le logo de WBI, téléchargeable à l’adresse : http://www.wbi.be/fr/logos

3. Quelle est la date finale pour rendre vos documents ? 

Vous devez envoyer l’ensemble des documents (déclaration de créance, justificatifs et bilan de projet) au plus tard à la date de clôture qui figure dans votre arrêté ministériel de subvention.

Attention, la remise de l’ensemble des documents au-delà de cette date impliquera le non-paiement de votre subvention. Si vous éprouvez des difficultés à compléter votre dossier, prenez contact avec votre correspondant.


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Contact

Wallonie-Bruxelles International
Service France
Place Sainctelette, 2
B - 1080 Bruxelles

m.delsaux@wbi.be

yh.rovillard@wbi.be

 

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Bénéficier d'un soutien pour les frais de mobilité lors d’une manifestation en Allemagne, France, Grand-Duché de Luxembourg et Pays-Bas

Homme qui tire une valise dans la rue - copyright canva

Soutien pour les frais de mobilité lors d’une manifestation en Allemagne, en France, au Grand-Duché de Luxembourg ou aux Pays-Bas.

Ce soutien est ouvert à toute personne physique ou morale (ASBL, établissements d’enseignement supérieur, laboratoires de recherche, opérateurs culturels, structures d’accueil à l’étranger) dans leur démarche de présence et de développement sur la scène internationale via une intervention dans les frais de mobilité. 

Le soutien de WBI sera donc accordé aux organisateurs de manifestations culturelles qui auront collaboré avec le CWB Paris pour monter leur projet.

Ce soutien concerne :

  • l’économie, la recherche et l’innovation ;
  • la culture ;
  • l’éducation et l’enseignement supérieur ;
  • les enjeux de société. 

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Notre soutien

Quel est le soutien?

WBI soutient les personnes physiques ou morales dans leur démarche de présence et de développement sur la scène internationale via une intervention dans les frais de mobilité pour une manifestation à l’étranger.

Un soutien à des organismes d’accueil d’opérateurs basés en Fédération Wallonie-Bruxelles ou en Wallonie peut être accordé pour d’autres types de frais :

  • Publicité ;
  • communication ;
  • Technique ;
  • Séjour.

Quels sont les objectifs du soutien?

  • soutenir l’internationalisation des porteurs de projet en valorisant Wallonie-Bruxelles comme espace dynamique ;
  • rencontrer nos intérêts et valoriser nos compétences 

Par exemple en:

  • consolidant la diversité culturelle ;
  • assurant la promotion de notre expertise dans différentes thématiques ;
  • permettant d’augmenter votre expertise ;
  • développant l’expérience professionnelle des porteurs de projet et de la formation tout au long de la vie.

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Votre projet

1. Discipline(s) de votre projet

Votre projet doit s’inscrire dans une des thématiques suivantes : 

  • l’économie, la recherche et l’innovation ;
  • la culture ;
  • l’éducation et l’enseignement supérieur ;
  • les enjeux de société.

2. Pays de votre projet

Votre projet doit avoir lieu dans l’un des pays suivants : Allemagne, France, Grand-Duché de Luxembourg ou Pays-Bas.


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Les conditions

1. Conditions de recevabilité

A quelles conditions doit répondre le bénéficiaire ?

Il doit être :

  • une personne physique ou morale. Vous devez avoir votre siège social ou votre domicile en Wallonie ou à Bruxelles.

Ou

  • une stucture d’accueil étrangère.

2. Critères de sélection

Votre projet est évalué en fonction des éléments suivants :

  • Votre ancrage en Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) et en Wallonie ;
  • Sa qualité.

3. Exclusion

Pour les structures culturelles françaises, l’introduction d’une demande de soutien directement auprès de WBI n’est pas possible.

Il vous est demandé de prendre contact au préalable avec le Centre culturel Wallonie-Bruxelles basé à Paris, qui travaille annuellement sur une programmation culturelle décentralisée sur le territoire de la France métropolitaine.

Les demandes de soutien émanant d’organismes culturels basés en France doivent être co-construites avec le CWB Paris (voir notre autre type de soutien spécifiquement dédié à ce cas de figure « Projets en décentralisation culturelle avec le Centre Wallonie-Bruxelles à Paris »).


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La subvention

1. Subvention

Quelle subvention ?

Nous intervenons pour les frais de mobilité du lieu de domicile du bénéficiaire jusqu’au lieu d’accueil à l’étranger.

Vous devez privilégier les solutions les moins chères.

Nous portons votre attention sur l’impact écologique de vos déplacements.

Nous pouvons intervenir dans d’autres types de frais pour les structures d’accueil étrangères :

  • Publicité ;
  • Communication ;
  • Technique ;
  • Séjour

Quel est le montant de la subvention ?

  • Pour l’avion ou le train : les billets de transport doivent être de 2ème classe.
  • Pour un véhicule privé (moto, voiture, camionnette etc.) : une indemnité forfaitaire kilométrique de 0,3751 euros/km. Ce montant intègre les coûts de carburant et de péages. Cette indemnité est due une seule fois par véhicule.

L’indemnité s’applique pour des déplacements de plusieurs personnes utilisant le même véhicule ou si le trajet inclut le transport de matériel (à jusitifier dans la demande)Le montant de l’intervention est plafonné, dans le cas d’un déplacement d’une seule personne par véhicule, au prix d’un billet d’avion (2è classe) ou de train (2è classe).Vous devez justifier le nombre de kilomètres par un relevé de trajet émis par un site tel que MAPPY ou VIA MICHELIN. Nous prenons en compte le trajet le plus direct. Vous devez joindre ce relevé à la déclaration de créance.

Les autres frais de transport doivent être prévus dans votre demande de soutien (par exemple, frais de parking, vignette suisse ou carnet ATA).

  • Le coût d’un transporteur externe ou la location d’un véhicule de location auprès d’une société privée peut aussi être pris en compte pour autant que ceci soit prévu dans votre demande de subvention.

Si vous faites les trajets avec un véhicule privé, vous devez justifier le choix de ce moyen de transport.

Pour les autres types de frais, ils seront soumis à une analyse par l’équipe du service géographique concerné de WBI (Allemagne, France, Grand-Duché de Luxembour ou Pays-Bas).

Qui est le bénéficiaire de la subvention ?

Le bénéficiaire de la subvention peut être :

  • La personne physique ou morale qui effectue le déplacement à l’étranger ;
  • Ou une structure d’accueil étrangère qui souhaiterait bénéficier d’un remboursement pour les frais dépensés pour l’accueil ou pour l’organisation d’un évènement mettant en avant la Fédération Wallonie-Bruxelles ou la Wallonie.

Quels points d'attention ?

Le projet peut bénéficier de financements complémentaires d’autres organismes, à la condition que les frais engendrés soient différents de ceux que nous prenons en charge.

2. Modalités de paiement

La subvention est versée après la réalisation de votre projet, suite à la réception et à l’analyse des documents justificatifs requis, au plus tard à la date de clôture mentionnée dans votre arrêté ministériel de subvention.

Attention, si vous souhaitez une avance, vous devez le préciser dans votre demande et en justifier la raison. Sur  base de vos justifications, nous évaluerons si elle vous sera  accordée et pour quel montant.

Pour plus d’information, voyez le chapitre « Et si le soutien vous est accordé ? ».


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Votre demande

1. Procédure d’introduction de votre demande

A quelle date introduire votre demande ?

Vous devez introduire votre demande au plus tard 1 mois avant la tenue de l’évènement. 

Si votre demande excède 6.000€, votre dossier doit nous parvenir deux mois avant la tenue de l’évènement.

Comment devez-vous envoyez votre demande ?

Vous devez nous envoyer votre demande par courriel avec maximum 5 Mo de pièces jointes :

Pour l’Allemagne à : m.ossena@wbi.be ; yh.rovillard@wbi.be

Pour la France à : a.joseph@wbi.be ; a.demoustier@wbi.be ; yh.rovillard@wbi.be

Pour le Grand-Duché de Luxembourg à : a.joseph@wbi.be ; b.boulet@wbi.be

Pour les Pays-Bas à : t.lecoq@wbi.be ; b.boulet@wbi.be

Si vos annexes sont trop volumineuses, vous pouvez compléter votre demande avec :

  • un lien de partage en ligne (Google Drive, WeTransfer, Dropbox, etc.) ;

ou

  • un envoi postal :

Wallonie-Bruxelles International

Service géographique concerné

2, place Sainctelette

B - 1080 Bruxelles.

2. Dossier de demande

Votre demande doit contenir les documents suivants :

  • le formulaire de demande WBI complété et signé (à télécharger en bas de page) ;
  • le RIB (relevé d’identité bancaire) du bénéficiaire (vous pouvez obtenir ce RIB auprès de votre organisme bancaire) ;
  • pour un événement culturel, une copie de la lettre d’invitation de l’organisme d’accueil  précisant les conditions d’accueil du bénéficiaire et le programme de l’événement  ;
  • pour des salons ou foires, la preuve d’inscription à l’événement ;
  • pour d’autres types d’événement, le programme ;
  • tout autre élément que vous jugez utile.

3. Points d’attention

Votre dossier doit être complet


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Notre décision

1. Modalités de la décision

La décision se passe en 3 étapes :

  • Une vérification administrative des conditions de recevabilité.
  • Une analyse des conditions d’évaluation par WBI.
  • Une décision prise par WBI.

2. Personnes en charge de la sélection

Votre demande est analysée par le service géographique concerné et les représentants de WBI en poste dans le pays visé.

L’avis de l’Inspecteur des finances sera nécessaire si votre demande dépasse 6.000 €.

L’approbation du Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles ou de la Région wallonne sera nécessaire si votre demande dépasse 35.000 €.

3. Communication de la décision

Nous vous informons formellement de notre décision par courriel et par courrier papier, dans les 30 jours calendrier qui suivent la réception de votre demande.

Ce délai peut être plus long si l’avis de l’Inspecteur des finances et/ou l’approbation du Ministre-Président est nécessaire.


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Et si le soutien vous est accordé? 

1. Comment allez-vous recevoir la subvention ?

Si vous désirez une avance, celle-ci vous sera versée après réception de votre demande (envoi d’un courriel accompagné d’un RIB du compte bénéficiaire) suite à la communication de la décision positive de WBI.

Le solde de la subvention sera versé sur la base de votre déclaration de créance, accompagnée des justificatifs de paiement/dépenses et du formulaire de bilan de projet, qui vous sera transmis à la notification d’acception de votre dossier.

Si le montant justifié est inférieur au montant prévu dans l’arrêté de subvention, seul le montant justifié sera remboursé.

Si le montant justifié est supérieur au montant prévu dans l’arrêté de subvention, le remboursement se limitera au montant maximum évoqué.

2. Quelles sont vos obligations ? 

  • Transmettre la preuve de réservation d’un billet d’avion ou de train

Si vous avez réservé un billet d’avion ou de train sur internet, vous devez transmettre une confirmation de réservation, accompagnée d’une preuve de paiement avec le plan de vol/le trajet et le montant.

La preuve de paiement doit mentionner le montant que vous avez payé (par exemple un extrait de compte bancaire ou un décompte visa).
 

  • Rendre les justificatifs comptables

Vous devez envoyer, au plus tard à la date de clôture qui figure dans votre arrêté ministériel de subvention, une déclaration de créance datée et signée, accompagnée de tous les justificatifs comptables.

En cas de copies des factures et justificatifs, vous devez les accompagner d’une déclaration sur l’honneur de conformité des justificatifs.

Cette déclaration sera jointe au courriel que vous recevrez en cas de décision positive. L’ensemble des documents devra être envoyé à :

Madame Pascale Delcomminette, Administration générale,

WBI

Place Sainctelette, 2

1080 Bruxelles

  • Faire un bilan de fin de projet

Vous devez obligatoirement renvoyer un bilan sur le déroulement de l’événement (public, organisation, encadrement, professionnels présents et rencontrés, perspectives sur les  retombées potentielles, etc.)

Ce bilan doit être joint à l’ensemble des documents envoyés avec la déclaration de créance.

Un modèle est téléchargeable en bas de page.

  • Mentionner le soutien de WBI

Tout document rendu public relatif à l’activité subventionnée doit porter la mention :  

« Avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International » et le logo de WBI, téléchargeable à l’adresse : http://www.wbi.be/fr/logos

3. Quelle est la date finale pour rendre vos documents ? 

Vous devez envoyer l’ensemble des documents (déclaration de créance, justificatifs et bilan de projet) au plus tard à la date de clôture qui figure dans votre arrêté ministériel de subvention.

Attention, la remise de l’ensemble des documents au-delà de cette date impliquera le non-paiement de votre subvention. Si vous éprouvez des difficultés à compléter votre dossier, prenez contact avec votre correspondant.


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Contact

Wallonie-Bruxelles International
Service France
Place Sainctelette, 2
B - 1080 Bruxelles

Pour l’Allemagne : m.ossena@wbi.be ; yh.rovillard@wbi.be

Pour la France : a.joseph@wbi.be ; a.demoustier@wbi.be ; yh.rovillard@wbi.be

Pour le Grand-Duché de Luxembourg : a.joseph@wbi.be ; b.boulet@wbi.be

Pour les Pays-Bas : t.lecoq@wbi.be ; b.boulet@wbi.be

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Bénéficier d'un soutien pour l’organisation d’événements culturels en France

Manifestation culturelle au Centre Wallonie-Bruxelles à Paris
copyright Centre Wallonie-Bruxelles à Paris

Soutien pour l’organisation d’évènements culturels en France et mettant en avant des artistes de la Fédération Wallonie-Bruxelles

Le Centre culturel Wallonie-Bruxelles basé à Paris organise chaque année une programmation en décentralisation avec des partenaires culturels français. L’objectif est d’aider des festivals culturels français à organiser l’accueil et la mise à l’honneur d’artistes de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Le soutien de WBI sera donc accordé aux organisateurs de manifestations culturelles qui auront collaboré avec le CWB Paris pour monter leur projet.

Ce soutien concerne :

  • les arts visuels ;
  • les arts de la scène ;
  • les arts numériques ;
  • le cinéma ;
  • la littérature. 

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Notre soutien

WBI soutient les organisateurs de manifestations culturelles mettant en avant les artistes de la FWB dans leur démarche de présence et de développement sur la scène internationale via une intervention dans les frais de mobilité, de séjour, de publicité, de communication ou autres frais techniques.

Ces soutiens et les budgets doivent être définis par les organisateurs de manifestations culturelles en concertation avec le Centre Wallonie-Bruxelles à Paris, qui soumet ensuite sa proposition de programme d’actions annuel à WBI.


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Votre projet

1. Discipline(s) de votre projet

Votre projet doit concerner :

  • les arts visuels ;
  • les arts de la scène ;
  • les arts numériques ;
  • le cinéma ;
  • la littérature. 

Votre projet peut être pluridisciplinaire. Il doit cependant concerner au moins une de ces disciplines.

2. Pays de votre projet

Votre projet doit avoir lieu en France métropolitaine.


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Les conditions

1. Conditions de recevabilité

A quelles conditions doit répondre le bénéficiaire ?

Il doit être :

  • Un organisme culturel dont le siège social se trouve en France métropolitaine.

2. Critères de sélection

Votre projet est évalué en fonction des éléments suivants :

  • La participation d’artistes dont l’ancrage en Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) est attesté

Par exemple :

  • par la région d’origine ;
  • par le domicile de l’artiste ou le siège social de la compagnie ou à travers les références culturelles ;
  • par une reconnaissance suffisante en FWB (présence dans des lieux de diffusion porteurs et/ou la reconnaissance de la FWB).
  • La qualité de l’évènement

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La subvention

1. Subvention

Quelle subvention ?

Nous intervenons pour les frais de mobilité du lieu de domicile de l’artiste jusqu’au lieu d’accueil en France métropolitaine

Vous devez privilégier les solutions les moins chères pour les déplacements des artistes.

Nous portons votre attention sur l’impact écologique de vos déplacements.

Nous pouvons intervenir dans d’autres types de frais pour les organismes d’accueil français :

  • Publicité ;
  • Communication ;
  • Technique ;
  • Séjour.

Les types de frais qui pourront être demandés à WBI doivent obligatoirement faire l’objet d’une concertation avec les correspondants culturels du Centre Wallonie-Bruxelles à Paris.

Quel est le montant de la subvention ?

  • Pour l’avion ou le train : les billets de transport doivent être de 2ème classe.
  • Pour un véhicule privé (moto, voiture, camionnette etc.) : une indemnité forfaitaire kilométrique de 0,3751 euros/km. Ce montant intègre les coûts de carburant et de péages. Cette indemnité est due une seule fois par véhicule.
    Remarque : le montant de l’intervention est plafonné, dans le cas d’un déplacement d’une seule personne par véhicule, au prix d’un billet d’avion (2è classe) ou de train (2è classe). Ce forfait ne s’applique cependant pas dans le cas d’un déplacement de plusieurs personnes utilisant le même véhicule ou si le trajet inclut le transport de matériel (à justifier dans la demande).
    Vous devez justifier le nombre de kilomètres par un relevé de trajet émis par un site tel que MAPPY ou VIA MICHELIN. Nous prenons en compte le trajet le plus direct. Vous devez joindre ce relevé à la déclaration de créance.
    Les autres frais de transport doivent être prévus dans votre demande de soutien (par exemple, frais de parking, vignette suisse ou carnet ATA).
  • Le coût d’un transporteur externe ou la location d’un véhicule de location auprès d’une société privée peut aussi être pris en compte pour autant que ceci soit prévu dans votre demande de subvention.

Si vous faites les trajets avec un véhicule privé, vous devrez justifier le choix de ce moyen de transport.

Pour les autres types de frais, les montants demandés seront soumis à une analyse par le CWB Paris et le service France de WBI.

Qui est le bénéficiaire de la subvention ?

Le bénéficiaire de la subvention doit être :

  • Un organisme culturel français qui souhaiterait bénéficier d’un remboursement pour les frais dépensés pour l’accueil ou pour l’organisation d’un évènement mettant en avant des artistes de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Quels points d'attention ?

Le projet peut bénéficier de financements complémentaires d’autres organismes à la condition que les frais engendrés soient différents de ceux que nous prenons en charge. 

2. Modalités de paiement

La subvention sera versée après la réalisation de votre projet, à la suite de la réception et de l’analyse  des documents justificatifs requis, au plus tard à la date de clôture mentionnée dans votre arrêté ministériel de subvention.

Attention, si vous souhaitez une avance, vous devez le préciser dans votre demande et en justifier la raison. Sur  base de vos justifications, nous évaluerons si elle peut vous être accordée et pour quel montant.

Pour plus d’information, voyez le chapitre « Et si le soutien vous est accordé ? ».


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Votre demande

1. Procédure d’introduction de votre demande

A quelle date introduire votre demande ?

Vous devez introduire votre demande au plus tard 1 mois avant la tenue de l’évènement. 

Si votre demande excède 6.000€, votre dossier doit nous parvenir deux mois avant la tenue de l’évènement.

Comment devez-vous envoyez votre demande ?

Après concertation avec les référents culturels du CWB Paris, vous devez nous envoyer votre demande par courriel avec maximum 5 Mo de pièces jointes : a.joseph@wbi.be ; yh.rovillard@wbi.be ; a.demoustier@wbi.be ; b.boulet@wbi.be

Si vos annexes sont trop volumineuses, vous pouvez compléter votre demande avec :

  • un lien de partage en ligne (Google Drive, WeTransfer, Dropbox, etc.) ;

ou

  • un envoi postal : 

Wallonie-Bruxelles International
Service France
2, place Sainctelette
B - 1080 Bruxelles

2. Dossier de demande

Votre demande doit contenir les documents suivants :

  • le formulaire de demande WBI complété et signé (à télécharger en bas de page) ;
  • le RIB (relevé d’identité bancaire) du bénéficiaire (vous pouvez obtenir ce RIB auprès de votre organisme bancaire) ;
  • une copie de la lettre d’invitation de l’organisme d’accueil précisant les conditions d’accueil des artistes et le programme de l’évènement  ;
  • le budget souhaité ;
  • un dossier de presse ou la présentation et le programme des activités de l’organisme d’accueil ;
  • tout autre élément que vous jugez utile.

3. Points d’attention

Tout dossier qui sera soumis à WBI doit avoir être validé par le CWB Paris.

Votre dossier doit être complet


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Notre décision

1. Modalités de la décision

La décision se passe en 3 étapes :

  • Une vérification administrative des conditions de recevabilité.
  • Une analyse des conditions d’évaluation par WBI.
  • Une décision prise par WBI.

2. Personnes en charge de la sélection

Votre demande est analysée par le service France et ses représentants en poste en France.

WBI décide sur base de cette analyse.

L’avis de l’Inspecteur des finances est nécessaire si votre demande dépasse 6.000 €.

3. Communication de la décision

Nous vous informons formellement de notre décision par courriel et par courrier papier, dans les 30 jours calendrier qui suivent la réception de votre demande.

Ce délai peut être plus long si l’avis de l’Inspecteur des finances et/ou l’approbation du Ministre-Président est nécessaire.


Retour au début

Et si le soutien vous est accordé ? 

1. Comment allez-vous recevoir la subvention ?

Si vous désirez une avance, celle-ci vous sera versée après réception de votre demande (envoi d’un courriel accompagné d’un RIB du compte bénéficiaire) suite à la communication de la décision positive de WBI.

Le solde de la subvention sera versé sur la base de votre déclaration de créance, accompagnée des justificatifs de paiement/dépenses et du bilan de votre projet. 

Si le montant justifié est inférieur au montant prévu dans l’arrêté de subvention, seul le montant justifié sera remboursé.

Si le montant justifié est supérieur au montant prévu dans l’arrêté de subvention, le remboursement se limitera au montant maximum évoqué. 

2. Quelles sont vos obligations ? 

Si vous avez réservé un billet d’avion ou de train sur internet, vous devez transmettre une confirmation de réservation, accompagnée d’une preuve de paiement avec le plan de vol/le trajet et le montant.

La preuve de paiement doit mentionner le montant que vous avez payé (par exemple un extrait de compte bancaire ou un décompte visa).

  • Transmettre la preuve de réservation d’un billet d’avion ou de train
  • Rendre les justificatifs comptables

Vous devez envoyer, au plus tard à la date de clôture qui figure dans votre arrêté ministériel de subvention, une déclaration de créance datée et signée, accompagnée de tous les justificatifs comptables.

En cas de copies des factures et justificatifs, vous devez les accompagner d’une déclaration sur l’honneur de conformité des justificatifs.

Cette déclaration sera jointe au courriel et au courier papier que vous recevrez en cas de décision positive. L’ensemble des documents devra être envoyé à : 

Madame Pascale Delcomminette
Administratrice générale
WBI
Place Sainctelette, 2
1080 Bruxelles

Faire un bilan de fin de projet

Vous devez obligatoirement renvoyer un bilan sur le déroulement de l’évènement (public, organisation, encadrement, professionnels présents et rencontrés, perspectives sur les  retombées potentielles, etc.).

Ce bilan doit être joint à l’ensemble des documents envoyés avec la déclaration de créance.

Un modèle est téléchargeable en bas de page.

Mentionner le soutien de WBI

Tout document rendu public relatif à l’activité subventionnée doit porter la mention :  

« Avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International » et le logo de WBI, téléchargeable à l’adresse : http://www.wbi.be/fr/logos

3. Quelle est la date finale pour rendre vos documents ? 

Vous devez envoyer l’ensemble des documents (déclaration de créance, justificatifs et bilan de projet) au plus tard à la date de clôture qui figure dans votre arrêté ministériel de subvention.

Attention, la remise de l’ensemble des documents au-delà de cette date impliquera le non-paiement de votre subvention. Si vous éprouvez des difficultés à compléter votre dossier, prenez contact avec votre correspondant.


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Informations pratiques

N’hésitez pas à prendre contact avec le Centre Wallonie-Bruxelles à Paris pour discuter de vos projets culturels et de vos souhaits de mise à l’honneur d’artistes de la FWB.


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Contact

Wallonie-Bruxelles International
Service France
Place Sainctelette, 2
B - 1080 Bruxelles

a.joseph@wbi.be
yh.rovillard@wbi.be
a.demoustier@wbi.be
b.boulet@wbi.be

 

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Participer à une résidence à la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon en France

Le cloître saint Jean de la Chartreuse du Val de Bénédiction à Villeneuve-lès-Avignon
Copyright Velvet

Dans le cadre de la convention signée entre la Fédération Wallonie-Bruxelles, Wallonie-Bruxelles International (WBI) et La Chartreuse de Villeneuve lez Avignon – Centre national des Écritures du Spectacle, un appel à candidatures est lancé chaque année par le Centre des écritures dramatiques Wallonie-Bruxelles.

4 bourses sont attribuées chaque année :

  • 3 bourses de résidence pour des résidences individuelles destinées à l’écriture d’un texte dramatique. Ces bourses sont octroyées par le service de la Promotion des Lettres de la Fédération Wallonie-Bruxelles. WBI prendra en charge les frais de déplacement des 3 lauréats.
  • 1 bourse de résidence pour un projet pluridisciplinaire (associant un auteur à un plasticien, musicien, metteur en scène…) octroyée par WBI et permettant la prise en charge de frais de mobilité et de séjour.

Ces résidences s’adressent aux artistes de la Fédération Wallonie-Bruxelles travaillant dans le domaine de l’écriture et s’étendent sur 3 à 4 semaines consécutives.

Les renseignements doivent être pris sur le site du Centre des écritures dramatiques Wallonie-Bruxelles.


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Notre soutien

Nous (Wallonie Bruxelles International – WBI) soutiendrons uniquement les artistes lauréats de l’appel à candidatures lancé par la Fédération Wallonie-Bruxelles et son Centre des écritures dramatiques Wallonie-Bruxelles.
L’intervention portera sur :

  • les frais de mobilité des 3 lauréats des bourses individuelles de leurs domiciles au lieu de la résidence ;
  • les frais de mobilité des deux lauréats de l’unique bourse pluridisciplinaire de leurs domiciles au lieu de la résidence et l’octroi d’une aide supplémentaire pour les frais de séjour.

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Votre projet

1. Discipline(s) de votre projet

Votre projet doit concerner : la littérature, l’écriture dramatique

2. Pays de la résidence

La résidence est proposée en France, au sein de la La Chartreuse de Villeneuve lez Avignon – Centre national des Écritures du Spectacle. 


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Les conditions

1. Conditions de recevabilité

  • A quelles conditions doit répondre l'artiste ?
    L’artiste doit être lauréat de la sélection effectuée par le Centre des écritures dramatiques Wallonie-Bruxelles et la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon – Centre national des Écritures du Spectacle

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La subvention

1. Subvention

  • Quelle subvention ?

Nous intervenons pour :

  • les frais de mobilité des 3 lauréats des bourses individuelles de leurs domiciles au lieu de la résidence ;
  • les frais de mobilité des deux lauréats de l’unique bourse pluridisciplinaire, de leurs domiciles au lieu de la résidence,  et l’octroi d’une aide supplémentaire pour les frais de séjour.

Vous devez privilégier les solutions les moins chères pour vos déplacements.

Nous portons également votre attention sur l’impact écologique de vos déplacements.
 

  • Quel est le montant de la subvention ?

Les montants des aides à la mobilité pour les lauréats ne pourront pas excéder 250€ par personne.

Le montant de l’aide supplémentaire pour les frais de séjour accordée aux lauréats de l’unique bourse pluridisciplinaire est fixé à maximum 1.500€.

  • Pour le train : les billets de transport doivent être des 2ème classe.
  • Pour un véhicule privé (moto, voiture, camionnette, camion, etc.) : une indemnité forfaitaire kilométrique de 0,3751 euros/km. Ce montant intègre les coûts de carburant et de péage. Cette indemnité est due une seule fois par véhicule.
    Remarque : le montant de l’intervention est plafonné, dans le cas d’un déplacement d’une seule personne par véhicule, au prix d’un billet d’avion (2è classe) ou de train (2è classe). Ce forfait ne s’applique cependant pas dans le cas d’un déplacement de plusieurs personnes utilisant le même véhicule ou si le trajet inclut le transport de matériel (à justifier dans la demande).
    Vous devez justifier le nombre de kilomètres par un relevé de trajet émis par un site tel que MAPPY ou VIA MICHELIN. Nous prenons en compte le trajet le plus direct. Vous devez joindre ce relevé à la déclaration de créance.
    Les autres frais de transport doivent être prévus dans votre demande de soutien (par exemple, frais de parking, vignette suisse ou carnet ATA).
  • Le coût d’un transporteur externe ou la location d’un véhicule de location auprès d’une société privée peut aussi être pris en compte pour autant que ceci soit prévu dans votre demande de subvention.

Si vous faites les trajets avec un véhicule privé, vous devez justifier le choix de ce moyen de transport.

2. Modalités de paiement

La subvention de WBI est versée après la réalisation de votre projet suite à la réception des documents justificatifs requis au plus tard à la date de clôture qui figure dans votre arrêté ministériel de subvention.

Attention, si vous souhaitez une avance, vous devez le préciser dans votre demande et en justifier la raison. Sur la base de vos justifications, nous évaluerons si elle vous sera accordée et pour quel montant.


Pour plus d’information, voyez le chapitre « Et si le soutien vous est accordé ? ».


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Votre demande

1. Procédure d’introduction de votre demande

  • A quelle date introduire votre demande ?

Si vous avez été sélectionné, vous devez déposer votre dossier de demande d’aide auprès de WBI au plus tard 1 mois avant le début de votre résidence.

2. Dossier de demande

Votre demande doit contenir les documents suivants :

  • Le formulaire WBI  complété;
  • La notification officielle de votre sélection;
  • Les dates de votre résidence ;
  • Un relevé d’identité bancaire.

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Notre décision

Votre dossier est automatiquement validé par Wallonie-Bruxelles International si vous êtes bien lauréat de la sélection.


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Et si le soutien vous est accordé ? 

1. Comment allez-vous recevoir la subvention ?

Le montant de la subvention sera versé sur la base de votre déclaration de créance, accompagnée des justificatifs de paiement/dépenses et du bilan de votre projet.

Si le montant justifié est inférieur au montant prévu dans l’arrêté de subvention, seul le montant justifié sera remboursé.

Si le montant justifié est supérieur au montant prévu dans l’arrêté de subvention, le remboursement se limitera au montant maximum évoqué.

2. Quelles sont vos obligations ? 

  • Transmettre la preuve de la réservation 

Si vous avez réservé un billet d’avion/train sur internet, vous devez transmettre une confirmation de réservation, accompagnée d’une preuve de paiement avec le détail du trajet et le montant.

La preuve de paiement doit mentionner le montant que vous avez payé (par exemple un extrait de compte bancaire ou un décompte visa).

  • Rendre les justificatifs comptables

Vous devez envoyer, au plus tard à la date de clôture qui figure dans votre arrêté ministériel de subvention, une déclaration de créance datée et signée, accompagnée de tous les justificatifs comptables.

En cas de copies des factures et justificatifs, vous devez les accompagner d’une déclaration sur l’honneur de conformité des justificatifs.

La déclaration de créance sera jointe au mail que vous recevrez en cas de décision positive. L’ensemble des documents devra être envoyé à :

Madame Pascale Delcomminette
Administratrice générale
WBI
Place Sainctelette, 2
1080 Bruxelles

  • Faire un bilan de projet

Vous devez obligatoirement renvoyer un bilan sur le déroulement de l’évènement (public, organisation, encadrement, professionnels présents et rencontrés, perspectives sur les  retombées potentielles, etc.)

Ce bilan doit être joint à l’ensemble des documents envoyés avec la déclaration de créance.

Un modèle est téléchargeable en bas de page.

  • Mentionner le soutien de WBI

Tout document rendu public relatif à l’activité subventionnée doit porter la mention : 
« Avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International » et le logo de WBI, téléchargeable à l’adresse : www.wbi.be/fr/logos

3. Quelle est la date finale pour rendre vos documents ? 

Vous devez envoyer l’ensemble des documents (déclaration de créance, justificatifs et bilan du projet) au plus tard à la date de clôture qui figure dans votre arrêté ministériel de subvention.

Attention, la remise de l’ensemble des documents au-delà de cette date impliquera le non-paiement de votre subvention. Si vous éprouvez des difficultés à compléter votre dossier, prenez contact avec votre correspondant.


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Information pratique

La Chartreuse détermine les dates de la résidence en accord avec les boursiers, selon son agenda.


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Contact

WBI - Service France
Place Sainctelette, 2
B - 1080 Bruxelles

a.joseph@wbi.be
b.boulet@wbi.be 

 

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