Centre culturel Wallonie-Bruxelles à Paris

Le Centre Wallonie-Bruxelles à Paris promeut la création contemporaine dans sa transversalité & l’éco-système créatif belge francophone.
Au travers d’une programmation résolument pluridisciplinaire et ouverte aux territoires innovants, le Centre assure la promotion en France des talents émergents ou confirmés de la Fédération Wallonie-Bruxelles dans une perspective d’optimisation de leur diffusion en France.
Une proposition artistique singulière à Paris
La saison du Centre se déploie tout au long de l’année et s’articule autour de programmations trans-disciplinaires visant ainsi à témoigner de l’ébullition de la création belge francophone et de sa dimension résolument In-Disciplinée et hybride.
Le Centre valorise des programmations In Situ et Hors les murs en liens avec des institutions, opérateurs et événements prescripteurs, tels que Nuit Blanche, la Nuit européennes des musées, le Mois du film documentaire, festival Paris en toutes lettres, le Théâtre de la Ville, Le Point Ephémère, Lafayette Ancitipations, Le Centre Pompidou, Le Palais de Tokyo …
Le Centre constitue un hub de référence sur l’état de la création belge et ses programmateurs sont à la disposition des professionnels français désireux de développer des partenariats privilégiés avec la scène belge.
Fidèle aux valeurs promues par la Fédération Wallonie-Bruxelles, Le Centre développe une programmation souscieuse de la diversité culturelle, du métissage, de l’égalité des genres et de la transmission mémorielle notamment. L’engagement au profit de la Francophonie de la Fédération Wallonie-Bruxelles se traduit dans les priorités de la programmation développée.
Le CWB Paris est un service décentralisé de Wallonie-Bruxelles International et collabore avec ses agences dédiées aux industries culturelles et créatives basées à Bruxelles.
- Wallonie-Bruxelles Musique ;
- Wallonie-Bruxelles Théâtre/Danse ;
- Wallonie-Bruxelles Images ;
- Wallonie-Bruxelles Design/Mode ;
- Wallonie-Bruxelles Architectures.
Le Centre travaille en étroite collaboration avec la Délégation générale Wallonie-Bruxelles à Paris.
Membre de réseaux internationaux
- RAN – Réseau des Arts numériques
- FICEP – Cultures étrangères à Paris
Contacts
Direction générale et artistique
Administration
Communication
Développement des publics
Programmation - Arts vivants
Programmation
Arts visuels – numériques – espace
Programmation - Cinéma
Programmation - Littérature dans & hors le livre et pensées contemporaines
Équipe technique et régie
Coordonnées
rue Saint-Martin 127-129
75004 Paris
France
Contacts
Direction générale et artistique
Administration
Communication
Développement des publics
Programmation - Arts vivants
Programmation
Arts visuels – numériques – espace
Programmation - Cinéma
Programmation - Littérature dans & hors le livre et pensées contemporaines
Équipe technique et régie
Fiche pays

Du 1er janvier au 30 juin 2024, la Belgique assurera la Présidence du Conseil de l’Union européenne. Chaque entité fédérée aura un rôle important à jouer au cours des six mois de la Présidence, notamment en assurant la conduite de l’agenda européen et la promotion de la collaboration entre les États membres.
Le Conseil de l’Union européenne
Le Conseil de l’Union européenne, ou Conseil des Ministres, est l’instance où se réunissent les Ministres des Gouvernements de chaque pays membre de l’Union européenne (UE) pour adopter des actes législatifs et coordonner les politiques. Il ne doit pas être confondu avec le Conseil européen, pouvoir exécutif de l’UE, qui rassemble les 27 chefs d’États et de Gouvernements.
Le Conseil de l’UE compte 10 formations, au sein desquelles les Ministres des Gouvernements nationaux sont regroupés par domaine d'action. Les Ministres en charge de la politique agricole, par exemple, travaillent au sein de la formation “Agriculture et pêche”, et ceux en charge de la santé se réunissent dans la formation “Emploi, politique sociale, santé et consommateurs".
Présidence tournante
Chaque pays de l’Union européenne préside à tour de rôle le Conseil pour une période de six mois, selon un ordre de rotation préétabli. La Présidence du Conseil organise et préside les réunions, élabore des compromis, rend des conclusions et veille à la cohérence du processus de décision.
Ce rôle implique de donner une impulsion aux travaux législatifs du Conseil tout en veillant à une bonne coopération entre les États membres. Pour ce faire, la Présidence se doit d’être un intermédiaire intègre et neutre.
Six mois étant un délai très court pour faire avancer des priorités, chaque pays collabore avec deux autres, qui le précèdent ou le suivent dans cet exercice. Les trois États fixent ainsi des objectifs à plus long terme, à savoir 18 mois, dans un système dit de ‘trio’.
La Belgique assurera la Présidence du 1er janvier au 30 juin 2024 et forme un trio avec l’Espagne et la Hongrie.
Rôle de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles
La répartition des compétences en Belgique s’applique également au niveau européen. Un accord de coopération précise la répartition des Présidences des formations du Conseil entre le fédéral et les entités fédérées.
Dans le périmètre des compétences de la Région wallonne, la Wallonie occupera le siège de la Présidence en Recherche, Tourisme, Politique de cohésion, Aménagement du territoire et Logement. En plus de cela, elle occupera le siège de la Belgique en Emploi et Affaires sociales et en Énergie.
La Fédération Wallonie-Bruxelles présidera quant à elle les formations Éducation et Sport. Elle représentera la Belgique lors des Conseils ‘Culture’, en coordination avec la Flandre qui présidera cette formation.
Moment clé
Cette Présidence constitue une excellente occasion de valoriser le rôle que chaque entité fédérée remplit au niveau européen dans le cadre de ses propres compétences. De plus, au cours de ces six mois, les ministres belges représenteront le Conseil dans les autres institutions de l’UE et dans des contextes multilatéraux.
La Présidence belge sera marquée par les élections européennes qui se tiendront le même jour que nos élections régionales et fédérales : le 9 juin 2024. La Présidence belge aura donc à cœur de finaliser le plus grand nombre de dossiers en cours et de préparer l’avenir de l’Union européenne.
Plus d'informations sur la Présidence belge du Conseil de l'Union européenne : www.belgium24.eu
Du 1er janvier au 30 juin 2024, la Belgique assurera la Présidence du Conseil de l’Union européenne. Chaque entité fédérée aura un rôle important à jouer au cours des six mois de la Présidence, notamment en assurant la conduite de l’agenda européen et la promotion de la collaboration entre les États membres.
Le Conseil de l’Union européenne
Le Conseil de l’Union européenne, ou Conseil des Ministres, est l’instance où se réunissent les Ministres des Gouvernements de chaque pays membre de l’Union européenne (UE) pour adopter des actes législatifs et coordonner les politiques. Il ne doit pas être confondu avec le Conseil européen, pouvoir exécutif de l’UE, qui rassemble les 27 chefs d’États et de Gouvernements.
Le Conseil de l’UE compte 10 formations, au sein desquelles les Ministres des Gouvernements nationaux sont regroupés par domaine d'action. Les Ministres en charge de la politique agricole, par exemple, travaillent au sein de la formation “Agriculture et pêche”, et ceux en charge de la santé se réunissent dans la formation “Emploi, politique sociale, santé et consommateurs".
Présidence tournante
Chaque pays de l’Union européenne préside à tour de rôle le Conseil pour une période de six mois, selon un ordre de rotation préétabli. La Présidence du Conseil organise et préside les réunions, élabore des compromis, rend des conclusions et veille à la cohérence du processus de décision.
Ce rôle implique de donner une impulsion aux travaux législatifs du Conseil tout en veillant à une bonne coopération entre les États membres. Pour ce faire, la Présidence se doit d’être un intermédiaire intègre et neutre.
Six mois étant un délai très court pour faire avancer des priorités, chaque pays collabore avec deux autres, qui le précèdent ou le suivent dans cet exercice. Les trois États fixent ainsi des objectifs à plus long terme, à savoir 18 mois, dans un système dit de ‘trio’.
La Belgique assurera la Présidence du 1er janvier au 30 juin 2024 et forme un trio avec l’Espagne et la Hongrie.
Rôle de la Wallonie et de la Fédération Wallonie-Bruxelles
La répartition des compétences en Belgique s’applique également au niveau européen. Un accord de coopération précise la répartition des Présidences des formations du Conseil entre le fédéral et les entités fédérées.
Dans le périmètre des compétences de la Région wallonne, la Wallonie occupera le siège de la Présidence en Recherche, Tourisme, Politique de cohésion, Aménagement du territoire et Logement. En plus de cela, elle occupera le siège de la Belgique en Emploi et Affaires sociales et en Énergie.
La Fédération Wallonie-Bruxelles présidera quant à elle les formations Éducation et Sport. Elle représentera la Belgique lors des Conseils ‘Culture’, en coordination avec la Flandre qui présidera cette formation.
Moment clé
Cette Présidence constitue une excellente occasion de valoriser le rôle que chaque entité fédérée remplit au niveau européen dans le cadre de ses propres compétences. De plus, au cours de ces six mois, les ministres belges représenteront le Conseil dans les autres institutions de l’UE et dans des contextes multilatéraux.
La Présidence belge sera marquée par les élections européennes qui se tiendront le même jour que nos élections régionales et fédérales : le 9 juin 2024. La Présidence belge aura donc à cœur de finaliser le plus grand nombre de dossiers en cours et de préparer l’avenir de l’Union européenne.
Plus d'informations sur la Présidence belge du Conseil de l'Union européenne : www.belgium24.eu
Bouton - en savoir plus

La jeune auteure, compositrice et interprète bouscule la scène musicale belge depuis quelques années.
Elle se produira les 8, 9 et 10 décembre prochain, lors du Festival international de Musique de Hue (08-12/12) et le 14 décembre à Hanoi. Ne ratez pas l’unique occasion de découvrir les hits de RORI sur scène!
RORI fait ses premiers pas dans la musique avec le groupe BEFFROI. Alors âgée de 16 ans, elle rencontre un premier succès avec le titre Swim largement diffusé par les radios. Elle foule alors ses premières scènes dont celles de Dour ou des Ardentes, entre autres.
La chanteuse se lance en solo en 2020 et livre ses premiers singles qui suscitent directement l’attention des médias et des radios du pays. RORI explique aujourd'hui que ces premiers titres étaient comme des expériences dans un laboratoire musical qui allaient aider à définir la suite.
2022 est l’année où RORI est prête à s’assumer pleinement et où elle prend la décision de chanter exclusivement en français. En résulte l’incontournable hit Docteur qui explose sur toutes les radios et plateformes de streaming et la propulse ainsi dans la lumière.
La jeune belge marque le coup en ce début d’année 2023 avec la sortie de son tout premier EP. Avec Ma saison en enfer, RORI nous invite dans une œuvre qui mélange différentes couleurs soulignant son éclectisme et son amour pour la pop-culture. RORI se dévoile à travers cet EP et nous offre un regard brut, sans artifice, sur ses problèmes au quotidien.
En écoutant Ma Place, Soleil ou Encore, on devine aisément certaines de ses influences, celles d’une artiste qui ado se plongeait dans les mangas de Nana, bercée par un fond sonore qui dessinait les premières notes de Tranquility Base Hotel & Casino des Arctic Monkeys. RORI exulte, RORI se confie : rien ne devrait être trop sérieux, la vie continue.
Retour au débutProgramme
Concerts à Hué
- 21:00 – 22:00 – 09.12.2023 à la Porte du Midi, Ville de Hué
- 20:30 – 21:30 – 10.12.2023 à la Porte du Midi, Ville de Hué
Concert à Hanoi
- 19:30 – 14.12.2023 au Théâtre de la Jeunesse du Vietnam, 11 Ngo Thi Nham, Hai Ba Trung, Hanoi
Entrée gratuite sur invitation.
Retour au débutPour plus d’informations
Le Tuyet Nhung - Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Vietnam
Centre DAEHA (5ème étage – # 505)/ 360 Kim Ma, Ba Dinh, Hanoi
Tél : (024) 3 831.52.41 / GSM : 09 04 20 79 89 - Courriel : nhungwb@walbruvietnam.org
La jeune auteure, compositrice et interprète bouscule la scène musicale belge depuis quelques années.
Elle se produira les 8, 9 et 10 décembre prochain, lors du Festival international de Musique de Hue (08-12/12) et le 14 décembre à Hanoi. Ne ratez pas l’unique occasion de découvrir les hits de RORI sur scène!
RORI fait ses premiers pas dans la musique avec le groupe BEFFROI. Alors âgée de 16 ans, elle rencontre un premier succès avec le titre Swim largement diffusé par les radios. Elle foule alors ses premières scènes dont celles de Dour ou des Ardentes, entre autres.
La chanteuse se lance en solo en 2020 et livre ses premiers singles qui suscitent directement l’attention des médias et des radios du pays. RORI explique aujourd'hui que ces premiers titres étaient comme des expériences dans un laboratoire musical qui allaient aider à définir la suite.
2022 est l’année où RORI est prête à s’assumer pleinement et où elle prend la décision de chanter exclusivement en français. En résulte l’incontournable hit Docteur qui explose sur toutes les radios et plateformes de streaming et la propulse ainsi dans la lumière.
La jeune belge marque le coup en ce début d’année 2023 avec la sortie de son tout premier EP. Avec Ma saison en enfer, RORI nous invite dans une œuvre qui mélange différentes couleurs soulignant son éclectisme et son amour pour la pop-culture. RORI se dévoile à travers cet EP et nous offre un regard brut, sans artifice, sur ses problèmes au quotidien.
En écoutant Ma Place, Soleil ou Encore, on devine aisément certaines de ses influences, celles d’une artiste qui ado se plongeait dans les mangas de Nana, bercée par un fond sonore qui dessinait les premières notes de Tranquility Base Hotel & Casino des Arctic Monkeys. RORI exulte, RORI se confie : rien ne devrait être trop sérieux, la vie continue.
Retour au débutProgramme
Concerts à Hué
- 21:00 – 22:00 – 09.12.2023 à la Porte du Midi, Ville de Hué
- 20:30 – 21:30 – 10.12.2023 à la Porte du Midi, Ville de Hué
Concert à Hanoi
- 19:30 – 14.12.2023 au Théâtre de la Jeunesse du Vietnam, 11 Ngo Thi Nham, Hai Ba Trung, Hanoi
Entrée gratuite sur invitation.
Retour au débutPour plus d’informations
Le Tuyet Nhung - Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Vietnam
Centre DAEHA (5ème étage – # 505)/ 360 Kim Ma, Ba Dinh, Hanoi
Tél : (024) 3 831.52.41 / GSM : 09 04 20 79 89 - Courriel : nhungwb@walbruvietnam.org
Bouton - en savoir plus

Cette mission avait pour objectif de découvrir des institutions pédagogiques extra-scolaires de renommée, tout en explorant des opportunités de collaboration avec des établissements scolaires belges. Ce voyage a permis à ces éducateurs taiwanais de s’immerger dans l’histoire, la culture et le système éducatif belge, tout en envisageant de nouvelles perspectives pour l’éducation à Taiwan.
Retour au débutL’expédition belge des éducateurs taiwanais
Dans le cadre d’une visite-étude en Belgique francophone pour à la fois découvrir des institutions pédagogiques extra-scolaires (musées, fermes éducatives, sites touristiques historiques) de réputation internationale et pour monter des projets d’échanges avec des établissements scolaires belges, une petite équipe taiwanaise composée de 4 éducateurs professionnels a pu, du 15 au 23 novembre 2023, effectuer un séjour intensif et découvrir l’histoire, la culture, le système d’enseignement public et privé, et bien entendu, la riche offre touristique de la Belgique francophone.
Cette équipe, composée de Rebecca Liang, professeure universitaire spécialisée dans la pédagogie de l’enseignement primaire de la National Taipei University of Education, Mr Hsu Chi-Haw, directeur de l’école publique primaire Nanshi de Taoyuan très innovante -notamment en sensibilisation à l’environnement-, Mme Estelle Tung, enseignante de Français Langue Etrangère en écoles primaires, et Mme Emily Kuo une professionnelle des manuels scolaires de langues étrangères du groupe privé Caves Education, a pendant dix jours visiter certains sites emblématiques de Belgique.
Site historique et touristique, tel le musée de la Bataille de Waterloo, siège politique comme le Parlementarium du Parlement Européen, lieux culinaires avec le Choco-Story de Bruxelles et le Musée Darcis du Chocolat, site naturels et environnementaux comme les Grottes de Han et la Ferme du Bois du Bocq, ou encore didactiques en sciences et arts comme l’unique Euro Space Center et l’Institut des Sciences Naturelles à Bruxelles. Ils ont également bénéficié d’échanges très approfondis avec deux établissements scolaires, l’Athénée Royal de Waremme (école publique dans la province de Liège) et l’Ecole Européenne de Bruxelles-Argenteuil (école privée liée à la Commission Européenne). Les élèves de l'école primaire Nanshi de Taoyuan ont même pu bénéficier depuis Taïwan, d’une visite virtuelle en direct de l’Euro Space Center, grâce à l’adresse et l’enthousiasme de leur directeur Mr Hsu Chihaw filmant le lieu depuis téléphone portable !
Retour au début
Pour une vision renouvelée de l’éducation à Taiwan
Depuis la réforme scolaire majeure au niveau national de 2019, l’enseignement obligatoire public à Taiwan exige que les écoles publiques adoptent des approches pédagogiques plus pluridisciplinaires où l’acquisition de compétences spécifiques et la culture générale sont placées au cœur de l’apprentissage, avec des sensibilisations à l’International (culture, histoire, géopolitique et connaissance générale du monde), à l’environnement et au changement climatique, ainsi qu’aux Sciences, Technologies, Ingénieries, Arts et Mathématiques.
Il ne s’agit plus de former des élèves capables d’apprendre par cœur les différentes matières principales pour exceller dans les concours d’entrées aux écoles supérieures d’élites, mais de former de véritables citoyens du monde, conscients des enjeux de leur futur tels que le réchauffement climatique, la géopolitique mondiale et capables par exemple, de situer géographiquement la Belgique et de savoir ce qu’est l’Union Européenne.
Porté par Philippe Tzou, conseiller économique et commercial de l'agence wallonne à l'exportation à Taïwan (AWEX Taipei), soutenu par Wallonie-Bruxelles International et la Fédération Wallonie-Bruxelles, ce voyage avait ainsi pour objectifs l’exploration de la culture, l’histoire, le système d’enseignement et les particularités de la société belge. Au vu de la richesse et diversité des sites touristiques, culturels, naturels et éducatifs qu’ils ont pu visiter pendant ces 10 jours, des voyages et échanges scolaires sont désormais plus qu'envisageables!
Source:
Philippe Tzou
Retour au début
Cette mission avait pour objectif de découvrir des institutions pédagogiques extra-scolaires de renommée, tout en explorant des opportunités de collaboration avec des établissements scolaires belges. Ce voyage a permis à ces éducateurs taiwanais de s’immerger dans l’histoire, la culture et le système éducatif belge, tout en envisageant de nouvelles perspectives pour l’éducation à Taiwan.
Retour au débutL’expédition belge des éducateurs taiwanais
Dans le cadre d’une visite-étude en Belgique francophone pour à la fois découvrir des institutions pédagogiques extra-scolaires (musées, fermes éducatives, sites touristiques historiques) de réputation internationale et pour monter des projets d’échanges avec des établissements scolaires belges, une petite équipe taiwanaise composée de 4 éducateurs professionnels a pu, du 15 au 23 novembre 2023, effectuer un séjour intensif et découvrir l’histoire, la culture, le système d’enseignement public et privé, et bien entendu, la riche offre touristique de la Belgique francophone.
Cette équipe, composée de Rebecca Liang, professeure universitaire spécialisée dans la pédagogie de l’enseignement primaire de la National Taipei University of Education, Mr Hsu Chi-Haw, directeur de l’école publique primaire Nanshi de Taoyuan très innovante -notamment en sensibilisation à l’environnement-, Mme Estelle Tung, enseignante de Français Langue Etrangère en écoles primaires, et Mme Emily Kuo une professionnelle des manuels scolaires de langues étrangères du groupe privé Caves Education, a pendant dix jours visiter certains sites emblématiques de Belgique.
Site historique et touristique, tel le musée de la Bataille de Waterloo, siège politique comme le Parlementarium du Parlement Européen, lieux culinaires avec le Choco-Story de Bruxelles et le Musée Darcis du Chocolat, site naturels et environnementaux comme les Grottes de Han et la Ferme du Bois du Bocq, ou encore didactiques en sciences et arts comme l’unique Euro Space Center et l’Institut des Sciences Naturelles à Bruxelles. Ils ont également bénéficié d’échanges très approfondis avec deux établissements scolaires, l’Athénée Royal de Waremme (école publique dans la province de Liège) et l’Ecole Européenne de Bruxelles-Argenteuil (école privée liée à la Commission Européenne). Les élèves de l'école primaire Nanshi de Taoyuan ont même pu bénéficier depuis Taïwan, d’une visite virtuelle en direct de l’Euro Space Center, grâce à l’adresse et l’enthousiasme de leur directeur Mr Hsu Chihaw filmant le lieu depuis téléphone portable !
Retour au début
Pour une vision renouvelée de l’éducation à Taiwan
Depuis la réforme scolaire majeure au niveau national de 2019, l’enseignement obligatoire public à Taiwan exige que les écoles publiques adoptent des approches pédagogiques plus pluridisciplinaires où l’acquisition de compétences spécifiques et la culture générale sont placées au cœur de l’apprentissage, avec des sensibilisations à l’International (culture, histoire, géopolitique et connaissance générale du monde), à l’environnement et au changement climatique, ainsi qu’aux Sciences, Technologies, Ingénieries, Arts et Mathématiques.
Il ne s’agit plus de former des élèves capables d’apprendre par cœur les différentes matières principales pour exceller dans les concours d’entrées aux écoles supérieures d’élites, mais de former de véritables citoyens du monde, conscients des enjeux de leur futur tels que le réchauffement climatique, la géopolitique mondiale et capables par exemple, de situer géographiquement la Belgique et de savoir ce qu’est l’Union Européenne.
Porté par Philippe Tzou, conseiller économique et commercial de l'agence wallonne à l'exportation à Taïwan (AWEX Taipei), soutenu par Wallonie-Bruxelles International et la Fédération Wallonie-Bruxelles, ce voyage avait ainsi pour objectifs l’exploration de la culture, l’histoire, le système d’enseignement et les particularités de la société belge. Au vu de la richesse et diversité des sites touristiques, culturels, naturels et éducatifs qu’ils ont pu visiter pendant ces 10 jours, des voyages et échanges scolaires sont désormais plus qu'envisageables!
Source:
Philippe Tzou
Retour au début
Bouton - en savoir plus
Perry Rose est un chanteur et compositeur belgo-irlandais, né à Bruxelles en 1961. Il s'est fait connaître pour sa musique influencée par ses racines irlandaises, notamment à travers des sonorités celtiques mêlées à de la pop et du folk. Il a sorti son premier EP, Because of You, en 1991, qui l'a rapidement propulsé sur la scène musicale, notamment en tant que première partie de Sinéad O'Connor. Depuis, il a sorti plusieurs albums et joué dans de nombreux pays, dont la Belgique, la France et l'Irlande, captivant un public fidèle avec plus de 400 concerts à son actif.

La Conférence générale est aussi l'organe majeur en termes de prise de décisions à l'UNESCO : élections aux comités et groupes de travail, approbations des budgets, votes des principaux textes et résolutions, etc. En 2023, la Belgique, et singulièrement Wallonie-Bruxelles, y ont pris une part active qui a porté ses fruits !
Pour cette 42e session, la Belgique était représentée par le Ministre flamand du Patrimoine, M. Matthias Diependaele, en vertu d'une alternance entre Flandre et Fédération Wallonie-Bruxelles. Lors de son discours de politique générale, le Ministre a notamment valorisé le soutien de Wallonie-Bruxelles envers le Fonds international pour la diversité culturelle, le programme de rescolarisation des filles sur le continent africain, de même que l'engagement wallon au sein du Comité du Patrimoine mondial. L'occasion de rappeler que le multilatéralisme et les valeurs universelles sont dans l'ADN de notre pays, de notre région et de notre communauté, et ce dans tous les cénacles des Nations Unies.
Parmi les nombreuses interventions notables, citons le discours de retour des États-Unis, absents de l'UNESCO ces cinq dernières années, celui de la Déléguée permanente de Roumanie élue Présidente de cette Conférence, Mme Simona-Mirela Miculescu, ou encore l'intervention de la Première dame d'Ukraine, Mme Olena Zelenska.
Retour au débutL'expertise et l'engagement de Wallonie-Bruxelles récompensés
Sous l'impulsion de Wallonie-Bruxelles International et de la Délégation générale Wallonie-Bruxelles à Paris, cette Conférence générale s'est avérée être particulièrement payante pour notre implication au sein de l'UNESCO.
C'est d'abord le cas dans le domaine des sciences humaines, avec l'élection exceptionnelle de Marie-Geneviève Pinsart à la présidence du Comité intergouvernemental de Bioéthique. Mme Pinsart est professeure à l'Université libre de Bruxelles. Sa désignation est un honneur pour la recherche en Belgique francophone, renforçant notre excellence scientifique et contribuant à notre reconnaissance internationale en tant que pionniers de l'innovation en bioéthique. Alors que des pays de premier plan dans la recherche tels que le Japon, les États-Unis et la Chine s'apprêtent à rejoindre ce même comité, la présidence exercée par Mme Pinsart jusqu'en 2025 permettra à la Fédération Wallonie-Bruxelles de jouer un rôle central dans les négociations sur l'éthique des neurotechnologies et autres avancées scientifiques.
Notre engagement a également été souligné dans le domaine du patrimoine culturel et naturel. En effet, le Comité du Patrimoine mondial est un organe-phare de l'UNESCO en termes de notoriété et d'expertise. Rappelons que la Belgique et ses gouvernements régionaux y sont membres décisionnels jusqu'en 2025. La précédente édition du Comité de septembre dernier, en Arabie saoudite, avait vu l'inscription des Sites funéraires de la Première Guerre mondiale en Wallonie et en Flandre à la liste du Patrimoine mondial. Pour cette prochaine édition, il a été décidé que le Comité soit présidé et ait lieu sous les auspices du Gouvernement indien, avec la désignation de Martin Ouaklani au poste de Rapporteur. M. Ouaklani est conseiller à la Délégation générale Wallonie-Bruxelles à Paris et représentant diplomatique auprès de l'UNESCO et l'OCDE. Son rôle lors de la prochaine session sera, aux côtés du Président et des vices-présidents, de s'assurer du bon fonctionnement du Comité et d'entériner toutes les décisions adoptées. Il s'agit d'une marque de confiance inédite témoignée par l'UNESCO et les délégations étrangères envers la Wallonie.
À noter que la Belgique a également été élue (ou réélue) à d'autres comités et organes importants de cette organisation comme les Comités juridique et de Siège, le Programme hydrologique international ou encore le Comité scientifique du Patrimoine culturel subaquatique. Wallonie-Bruxelles exerce également la fonction de vice-présidente du Groupe des ambassadeurs francophones à l'UNESCO.
À l'occasion de la réunion ministérielle de l'éducation, signalons enfin que l'école Notre-Dame-des-Champs à Uccle a été primée pour un projet-vidéo sur l'éducation pour la paix. Ce prix est décerné chaque année à l'occasion d'un concours pour la jeunesse organisé par l'UNESCO et France Télévisions. Le jury de cette année était présidé par Mme Marina Picasso et comptait dans ses rangs la chanteuse belge Alice on the Roof. Cette reconnaissance est l'illustration de la créativité, des valeurs et du sens de la solidarité de notre jeunesse !
Retour au débutUne présence remarquable de la Belgique francophone
Au-delà de ces distinctions réjouissantes, la présence de nos experts, nos opérateurs et notre société civile de Wallonie et de Bruxelles s'est déclinée sous plusieurs aspects.
Un des temps forts de cette Conférence générale a été la tenue de la Conférence intergouvernementale pour la sauvegarde et le développement d'Angkor, avec la participation exceptionnelle du Roi du Cambodge. La Délégation générale y a pris part aux côtés de la chercheuse belge belge Bénédicte Selfslagh, une des experts scientifiques du site. L'événement a évalué les progrès des trois dernières décennies et défini une stratégie pour l'avenir des temples d'Angkor et de Sambor Prei Kuk.
Wallonie-Bruxelles a également pu compter sur ses jeunes talents. Lors du 13e Forum des Jeunes de l'UNESCO, qui portait sur les changements climatiques, Sean Nart, étudiant à l’Université libre de Bruxelles, a eu l'opportunité d'exercer le rôle de rapporteur. En tant que Délégué ONU Jeunesse, Sean a porté la voix des jeunes du monde entier, en formulant leurs recommandations sur l'impact social du changement climatique devant la Présidente de la Conférence générale !
En réunissant des acteurs du monde entier, la Conférence générale a aussi été l’occasion de rencontres et coopérations avec des partenaires internationaux. Ainsi, une réunion productive a pû être organisée entre le Président et le Secrétaire général de la Commission belge francophone pour l'UNESCO, MM. Yves Rouyet et Claude Gonfroid, avec leurs homologues de la Commission nationale française. L’occasion pour les responsables et experts d’échanger sur leurs bonnes pratiques et de renforcer les liens déjà étroits entre nos deux pays.
Le travail de la Délégation générale Wallonie-Bruxelles à Paris ne s'arrête certainement pas là puisque d'autres échéances importantes arrivent sur divers sujets culturels et éducatifs, lors desquelles il sera capital d'affirmer nos valeurs, notre influence et nos expertises multiples. Une clause de revoyure est fixée entre l'UNESCO, la Fédération Wallonie-Bruxelles et le reste du monde en 2025 pour une prochaine Conférence générale qui s'annonce historique puisqu'elle interviendra non seulement lors du 80e anniversaire des Nations Unies mais aura exceptionnellement lieu à Samarcande, en Ouzbékistan ! Le prochain biennium présentera donc autant de défis que d'opportunités pour renforcer l'influence de Wallonie-Bruxelles au sein de la communauté internationale, singulièrement son action déployée jour après jour à l'UNESCO.
Retour au début
La Conférence générale est aussi l'organe majeur en termes de prise de décisions à l'UNESCO : élections aux comités et groupes de travail, approbations des budgets, votes des principaux textes et résolutions, etc. En 2023, la Belgique, et singulièrement Wallonie-Bruxelles, y ont pris une part active qui a porté ses fruits !
Pour cette 42e session, la Belgique était représentée par le Ministre flamand du Patrimoine, M. Matthias Diependaele, en vertu d'une alternance entre Flandre et Fédération Wallonie-Bruxelles. Lors de son discours de politique générale, le Ministre a notamment valorisé le soutien de Wallonie-Bruxelles envers le Fonds international pour la diversité culturelle, le programme de rescolarisation des filles sur le continent africain, de même que l'engagement wallon au sein du Comité du Patrimoine mondial. L'occasion de rappeler que le multilatéralisme et les valeurs universelles sont dans l'ADN de notre pays, de notre région et de notre communauté, et ce dans tous les cénacles des Nations Unies.
Parmi les nombreuses interventions notables, citons le discours de retour des États-Unis, absents de l'UNESCO ces cinq dernières années, celui de la Déléguée permanente de Roumanie élue Présidente de cette Conférence, Mme Simona-Mirela Miculescu, ou encore l'intervention de la Première dame d'Ukraine, Mme Olena Zelenska.
Retour au débutL'expertise et l'engagement de Wallonie-Bruxelles récompensés
Sous l'impulsion de Wallonie-Bruxelles International et de la Délégation générale Wallonie-Bruxelles à Paris, cette Conférence générale s'est avérée être particulièrement payante pour notre implication au sein de l'UNESCO.
C'est d'abord le cas dans le domaine des sciences humaines, avec l'élection exceptionnelle de Marie-Geneviève Pinsart à la présidence du Comité intergouvernemental de Bioéthique. Mme Pinsart est professeure à l'Université libre de Bruxelles. Sa désignation est un honneur pour la recherche en Belgique francophone, renforçant notre excellence scientifique et contribuant à notre reconnaissance internationale en tant que pionniers de l'innovation en bioéthique. Alors que des pays de premier plan dans la recherche tels que le Japon, les États-Unis et la Chine s'apprêtent à rejoindre ce même comité, la présidence exercée par Mme Pinsart jusqu'en 2025 permettra à la Fédération Wallonie-Bruxelles de jouer un rôle central dans les négociations sur l'éthique des neurotechnologies et autres avancées scientifiques.
Notre engagement a également été souligné dans le domaine du patrimoine culturel et naturel. En effet, le Comité du Patrimoine mondial est un organe-phare de l'UNESCO en termes de notoriété et d'expertise. Rappelons que la Belgique et ses gouvernements régionaux y sont membres décisionnels jusqu'en 2025. La précédente édition du Comité de septembre dernier, en Arabie saoudite, avait vu l'inscription des Sites funéraires de la Première Guerre mondiale en Wallonie et en Flandre à la liste du Patrimoine mondial. Pour cette prochaine édition, il a été décidé que le Comité soit présidé et ait lieu sous les auspices du Gouvernement indien, avec la désignation de Martin Ouaklani au poste de Rapporteur. M. Ouaklani est conseiller à la Délégation générale Wallonie-Bruxelles à Paris et représentant diplomatique auprès de l'UNESCO et l'OCDE. Son rôle lors de la prochaine session sera, aux côtés du Président et des vices-présidents, de s'assurer du bon fonctionnement du Comité et d'entériner toutes les décisions adoptées. Il s'agit d'une marque de confiance inédite témoignée par l'UNESCO et les délégations étrangères envers la Wallonie.
À noter que la Belgique a également été élue (ou réélue) à d'autres comités et organes importants de cette organisation comme les Comités juridique et de Siège, le Programme hydrologique international ou encore le Comité scientifique du Patrimoine culturel subaquatique. Wallonie-Bruxelles exerce également la fonction de vice-présidente du Groupe des ambassadeurs francophones à l'UNESCO.
À l'occasion de la réunion ministérielle de l'éducation, signalons enfin que l'école Notre-Dame-des-Champs à Uccle a été primée pour un projet-vidéo sur l'éducation pour la paix. Ce prix est décerné chaque année à l'occasion d'un concours pour la jeunesse organisé par l'UNESCO et France Télévisions. Le jury de cette année était présidé par Mme Marina Picasso et comptait dans ses rangs la chanteuse belge Alice on the Roof. Cette reconnaissance est l'illustration de la créativité, des valeurs et du sens de la solidarité de notre jeunesse !
Retour au débutUne présence remarquable de la Belgique francophone
Au-delà de ces distinctions réjouissantes, la présence de nos experts, nos opérateurs et notre société civile de Wallonie et de Bruxelles s'est déclinée sous plusieurs aspects.
Un des temps forts de cette Conférence générale a été la tenue de la Conférence intergouvernementale pour la sauvegarde et le développement d'Angkor, avec la participation exceptionnelle du Roi du Cambodge. La Délégation générale y a pris part aux côtés de la chercheuse belge belge Bénédicte Selfslagh, une des experts scientifiques du site. L'événement a évalué les progrès des trois dernières décennies et défini une stratégie pour l'avenir des temples d'Angkor et de Sambor Prei Kuk.
Wallonie-Bruxelles a également pu compter sur ses jeunes talents. Lors du 13e Forum des Jeunes de l'UNESCO, qui portait sur les changements climatiques, Sean Nart, étudiant à l’Université libre de Bruxelles, a eu l'opportunité d'exercer le rôle de rapporteur. En tant que Délégué ONU Jeunesse, Sean a porté la voix des jeunes du monde entier, en formulant leurs recommandations sur l'impact social du changement climatique devant la Présidente de la Conférence générale !
En réunissant des acteurs du monde entier, la Conférence générale a aussi été l’occasion de rencontres et coopérations avec des partenaires internationaux. Ainsi, une réunion productive a pû être organisée entre le Président et le Secrétaire général de la Commission belge francophone pour l'UNESCO, MM. Yves Rouyet et Claude Gonfroid, avec leurs homologues de la Commission nationale française. L’occasion pour les responsables et experts d’échanger sur leurs bonnes pratiques et de renforcer les liens déjà étroits entre nos deux pays.
Le travail de la Délégation générale Wallonie-Bruxelles à Paris ne s'arrête certainement pas là puisque d'autres échéances importantes arrivent sur divers sujets culturels et éducatifs, lors desquelles il sera capital d'affirmer nos valeurs, notre influence et nos expertises multiples. Une clause de revoyure est fixée entre l'UNESCO, la Fédération Wallonie-Bruxelles et le reste du monde en 2025 pour une prochaine Conférence générale qui s'annonce historique puisqu'elle interviendra non seulement lors du 80e anniversaire des Nations Unies mais aura exceptionnellement lieu à Samarcande, en Ouzbékistan ! Le prochain biennium présentera donc autant de défis que d'opportunités pour renforcer l'influence de Wallonie-Bruxelles au sein de la communauté internationale, singulièrement son action déployée jour après jour à l'UNESCO.
Retour au début
Bouton - en savoir plus

Les objectifs de la mission
Cette mission se veut multisectorielle, mais plusieurs secteurs clés sont mis en avant :
- L’agroalimentaire ;
- La santé et les sciences du vivant ;
- Le numérique ;
- L’environnement ;
- La construction, les matériaux et l’architecture ;
- Les biotechnologies ;
- Les biens d’équipement ;
- L’agriculture, l’horticulture ; la sylviculture et l’élevage ;
- Le mécatech (génie mécanique lié au numérique).
Le secteur agro-alimentaire est amplement représenté lors la mission, tout comme le secteur des sciences du vivant et le secteur digital.
Durant la mission, les participants rencontreront notamment le ministère de la Santé, le ministère de la Défense, le ministère du Plan et de l’Investissement du Vietnam. L’objectif est d’établir et de renforcer les partenariats de manière durable.
Retour au début
Le Vietnam, un pays dynamique porteur d’opportunités
Le Vietnam connaît une croissance économique forte qui le positionne comme l’une des économies les plus fortes de la région. Ce contexte favorable attire les entreprises étrangères en quête d’alternatives à la Chine. La classe moyenne jeune, dynamique et éduquée en expansion offre un pouvoir d'achat accru pour les produits importés. Sa position géographique stratégique offre également aux entreprises étrangères un point d’entrée dans la région.
L'industrialisation croissante du Vietnam crée des opportunités dans divers secteurs clés tels que les machines, les technologies de l'information, les énergies renouvelables, l'agroalimentaire, la logistique, la santé, entre autres. L’accord de Libre-Echange entre l’Union européenne et le Vietnam entré en vigueur en 2020 a réduit les barrières tarifaires et ouvert de nouvelles perspectives pour les échanges commerciaux. Dans ce contexte, les entreprises wallonnes ont donc de nombreuses occasions d’exploiter leur expertise et pénétrer le marché de manière durable.
Enfin, le Vietnam accorde une attention croissante aux pratiques environnementales, sociales et de gouvernance (ESG). Les entreprises axées sur le développement durable et la responsabilité sociale y voient donc de nombreuses opportunités.
Retour au début
27 ans de collaboration avec le Vietnam
2023 est une année particulière dans les relations entre la Belgique et le Vietnam : cela fait 50 ans que les relations bilatérales entre nos deux pays offrent une base solide pour établir des partenariats.
Depuis 27 ans, la Fédération Wallonie-Bruxelles entretient des liens très fort avec le Vietnam, notamment grâce à ses accords de coopération. L’année dernière, le Ministre-Président Pierre-Yves Jeholet s’est rendu sur place pour signer un nouvel accord avec le ministère de la Culture, du Tourisme et des Sports en vue de mener des projets de coopération dans le domaine du sport (échange de bonnes pratiques, mise à disposition d’installations sportives, entre autres.).
Près de 800 projets ont été concrétisés ces dernières années, notamment grâce à WBI et à la présence d’une Délégation générale à Hanoi, représentée par le nouveau délégué général Pierre Du Ville. Dans le cadre du programme de coopération 2022-2024, 27 projets sont actuellement financés par nos institutions respectives, qu'il s'agisse d'institutions belges, de Wallonie-Bruxelles ou d'institutions vietnamiennes, répartis autour de huit programmes distincts. Ces projets de coopération bilatérale sont liés aux domaines de la santé, de l’éducation, du tourisme, de la culture et du patrimoine ainsi que de la francophonie.
Dans le domaine de la culture, c’est au Festival du film d’Amour de Wallonie-Bruxelles à Hanoi que les cinéphiles peuvent découvrir chaque année des grands noms du cinéma belge francophone. Cette année, l’ouverture de la 6e édition a compté sur la présence de Pascale Delcomminette et de la délégation de la mission économique actuellement sur place, aux côtés de plus de 200 cinéphiles. Pour la première année, le festival est également décentralisé à Hô Chi Minh Ville.
Retour au début
Des collaborations académiques et scientifiques de haut niveau
Dans le cadre du programme de coopération bilatérale 2022-2024, les collaborations académiques et scientifiques se développent grâce à des projets concrets entre nos universités et les institutions vietnamiennes. C’est notamment le cas de l’Université de Can Tho et de l’Université de Liège, qui travaillent sur la réduction de l'utilisation des antibiotiques dans l'aquaculture des crevettes dans le delta du Mékong, ou encore de l'Université de Médecine et de Pharmacie de Can Tho et de l’Université Libre de Bruxelles qui ont organisé des séminaires sur les formations en pharmacie et les soins pharmaceutiques.
La Fédération Wallonie-Bruxelles collabore également avec l’Université de Hué autour de différents projets stratégiques ayant un véritable impact positif sur le développement socio-économique de la région. Ceux-ci concernent les domaines de la santé, le tourisme durable et la lutte contre les changements climatiques.
Depuis le début des accords de coopération, 805 Vietnamiens ont pu bénéficier de bourses, et près de 2000 experts ont pu bénéficier d’un soutien. Ces projets ont permis à notre coopération d’imprimer son empreinte de Hanoï à Hô Chi Minh-Ville en passant par Hué et Da Nang au Vietnam et de Bruxelles à Arlon sans oublier Liège, Mons, Tournai ou Namur en Belgique.
Retour au début
Les objectifs de la mission
Cette mission se veut multisectorielle, mais plusieurs secteurs clés sont mis en avant :
- L’agroalimentaire ;
- La santé et les sciences du vivant ;
- Le numérique ;
- L’environnement ;
- La construction, les matériaux et l’architecture ;
- Les biotechnologies ;
- Les biens d’équipement ;
- L’agriculture, l’horticulture ; la sylviculture et l’élevage ;
- Le mécatech (génie mécanique lié au numérique).
Le secteur agro-alimentaire est amplement représenté lors la mission, tout comme le secteur des sciences du vivant et le secteur digital.
Durant la mission, les participants rencontreront notamment le ministère de la Santé, le ministère de la Défense, le ministère du Plan et de l’Investissement du Vietnam. L’objectif est d’établir et de renforcer les partenariats de manière durable.
Retour au début
Le Vietnam, un pays dynamique porteur d’opportunités
Le Vietnam connaît une croissance économique forte qui le positionne comme l’une des économies les plus fortes de la région. Ce contexte favorable attire les entreprises étrangères en quête d’alternatives à la Chine. La classe moyenne jeune, dynamique et éduquée en expansion offre un pouvoir d'achat accru pour les produits importés. Sa position géographique stratégique offre également aux entreprises étrangères un point d’entrée dans la région.
L'industrialisation croissante du Vietnam crée des opportunités dans divers secteurs clés tels que les machines, les technologies de l'information, les énergies renouvelables, l'agroalimentaire, la logistique, la santé, entre autres. L’accord de Libre-Echange entre l’Union européenne et le Vietnam entré en vigueur en 2020 a réduit les barrières tarifaires et ouvert de nouvelles perspectives pour les échanges commerciaux. Dans ce contexte, les entreprises wallonnes ont donc de nombreuses occasions d’exploiter leur expertise et pénétrer le marché de manière durable.
Enfin, le Vietnam accorde une attention croissante aux pratiques environnementales, sociales et de gouvernance (ESG). Les entreprises axées sur le développement durable et la responsabilité sociale y voient donc de nombreuses opportunités.
Retour au début
27 ans de collaboration avec le Vietnam
2023 est une année particulière dans les relations entre la Belgique et le Vietnam : cela fait 50 ans que les relations bilatérales entre nos deux pays offrent une base solide pour établir des partenariats.
Depuis 27 ans, la Fédération Wallonie-Bruxelles entretient des liens très fort avec le Vietnam, notamment grâce à ses accords de coopération. L’année dernière, le Ministre-Président Pierre-Yves Jeholet s’est rendu sur place pour signer un nouvel accord avec le ministère de la Culture, du Tourisme et des Sports en vue de mener des projets de coopération dans le domaine du sport (échange de bonnes pratiques, mise à disposition d’installations sportives, entre autres.).
Près de 800 projets ont été concrétisés ces dernières années, notamment grâce à WBI et à la présence d’une Délégation générale à Hanoi, représentée par le nouveau délégué général Pierre Du Ville. Dans le cadre du programme de coopération 2022-2024, 27 projets sont actuellement financés par nos institutions respectives, qu'il s'agisse d'institutions belges, de Wallonie-Bruxelles ou d'institutions vietnamiennes, répartis autour de huit programmes distincts. Ces projets de coopération bilatérale sont liés aux domaines de la santé, de l’éducation, du tourisme, de la culture et du patrimoine ainsi que de la francophonie.
Dans le domaine de la culture, c’est au Festival du film d’Amour de Wallonie-Bruxelles à Hanoi que les cinéphiles peuvent découvrir chaque année des grands noms du cinéma belge francophone. Cette année, l’ouverture de la 6e édition a compté sur la présence de Pascale Delcomminette et de la délégation de la mission économique actuellement sur place, aux côtés de plus de 200 cinéphiles. Pour la première année, le festival est également décentralisé à Hô Chi Minh Ville.
Retour au début
Des collaborations académiques et scientifiques de haut niveau
Dans le cadre du programme de coopération bilatérale 2022-2024, les collaborations académiques et scientifiques se développent grâce à des projets concrets entre nos universités et les institutions vietnamiennes. C’est notamment le cas de l’Université de Can Tho et de l’Université de Liège, qui travaillent sur la réduction de l'utilisation des antibiotiques dans l'aquaculture des crevettes dans le delta du Mékong, ou encore de l'Université de Médecine et de Pharmacie de Can Tho et de l’Université Libre de Bruxelles qui ont organisé des séminaires sur les formations en pharmacie et les soins pharmaceutiques.
La Fédération Wallonie-Bruxelles collabore également avec l’Université de Hué autour de différents projets stratégiques ayant un véritable impact positif sur le développement socio-économique de la région. Ceux-ci concernent les domaines de la santé, le tourisme durable et la lutte contre les changements climatiques.
Depuis le début des accords de coopération, 805 Vietnamiens ont pu bénéficier de bourses, et près de 2000 experts ont pu bénéficier d’un soutien. Ces projets ont permis à notre coopération d’imprimer son empreinte de Hanoï à Hô Chi Minh-Ville en passant par Hué et Da Nang au Vietnam et de Bruxelles à Arlon sans oublier Liège, Mons, Tournai ou Namur en Belgique.
Retour au début
Bouton - en savoir plus

Cette édition s’est ouverte au studio national du Film documentaire et scientifique en présence de Pascale Delcomminette, Administratrice de WBI et de l’AWEX, actuellement en mission au Vietnam.
Avant cette ouverture, Mme Delcomminette a accordé deux interviews à la Radio nationale « Voix du Vietnam » et à l’Agence vietnamienne d’Information.
Retrouvez les interviews complètes : « Mission économique de la Wallonie-Bruxelles au Vietnam: Vers de nouveaux partenariats » sur Voix du Vietnam et « Des films d’amour de grands noms belges projetés au Vietnam » sur Le Courrier du Vietnam.
Retrouvez également la programmation complète du Festival.
Cette édition s’est ouverte au studio national du Film documentaire et scientifique en présence de Pascale Delcomminette, Administratrice de WBI et de l’AWEX, actuellement en mission au Vietnam.
Avant cette ouverture, Mme Delcomminette a accordé deux interviews à la Radio nationale « Voix du Vietnam » et à l’Agence vietnamienne d’Information.
Retrouvez les interviews complètes : « Mission économique de la Wallonie-Bruxelles au Vietnam: Vers de nouveaux partenariats » sur Voix du Vietnam et « Des films d’amour de grands noms belges projetés au Vietnam » sur Le Courrier du Vietnam.
Retrouvez également la programmation complète du Festival.
Bouton - en savoir plus

S'il était encore besoin de nous convaincre de la qualité du cinéma belge, Wallonie-Bruxelles Images nous livre ici quelques capsules vidéos de promotion enthousiasmantes réalisées par l'agence Kaos Film. Le coup de coeur pour la diversité, l'engagement, l'humour, la radicalité ou l'authenticité fait l'unanimité parmi les professionnels belges comme étrangers.
Wallonie Bruxelles Images (WBImages) est l’agence officielle chargée de la promotion à l’international de l’audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Elle fait partie du réseau EFP (European Film Promotion) regroupant 37 agences européennes de promotion.
Elle soutient notamment la présence des films dans les festivals et marchés internationaux. En 2022, plus de 1.500 films ont ainsi été sélectionnés tous formats confondus dans les plus grands festivals et plus de 300 films ont reçu des prix.
Découvrez l'enthousiasme que suscite le cinéma belge et rendez-vous au cinéma !
Retour au débutLa singularité du cinéma belge
Retour au débutLes films belges
Retour au début
Le cinéma belge, un cinéma singulier
Retour au débutLes acteurs belges
Retour au début
S'il était encore besoin de nous convaincre de la qualité du cinéma belge, Wallonie-Bruxelles Images nous livre ici quelques capsules vidéos de promotion enthousiasmantes réalisées par l'agence Kaos Film. Le coup de coeur pour la diversité, l'engagement, l'humour, la radicalité ou l'authenticité fait l'unanimité parmi les professionnels belges comme étrangers.
Wallonie Bruxelles Images (WBImages) est l’agence officielle chargée de la promotion à l’international de l’audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Elle fait partie du réseau EFP (European Film Promotion) regroupant 37 agences européennes de promotion.
Elle soutient notamment la présence des films dans les festivals et marchés internationaux. En 2022, plus de 1.500 films ont ainsi été sélectionnés tous formats confondus dans les plus grands festivals et plus de 300 films ont reçu des prix.
Découvrez l'enthousiasme que suscite le cinéma belge et rendez-vous au cinéma !
Retour au débutLa singularité du cinéma belge
Retour au débutLes films belges
Retour au début
Le cinéma belge, un cinéma singulier
Retour au débutLes acteurs belges
Retour au début
Bouton - en savoir plus

La violence faites aux femmes comprend différentes formes – sexuelle, physique, psychologique – et touche le monde entier.
Problématique déjà préoccupante avant la pandémie, elle a été aggravée suite à la crise sanitaire : en période de confinement, une hausse des signalements des violences à l’égard des femmes a été constaté. Cette violence constitue une violation majeure des droits des femmes et est un problème de santé publique.
Retour au début
Dans le monde, 81 000 femmes et filles ont été tuées en 2020 (ONU Femmes)
Selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé, une fille ou une femme est tuée toutes les 11 minutes par un partenaire intime ou un membre de sa famille.
Afin de mieux comprendre l’ampleur de cette problématique, voici une infographie qui liste des exemples de violences subies par les femmes :
Les répercussions
Les violences à l’égard des femmes et principalement les violences conjugales et les violences sexuelles ont de nombreuses conséquences sur la santé psychologique, physique, sexuelle et procréative des femmes. Parmi les conséquences, on retrouve notamment :
- La mort ou le suicide dans les cas les plus extrêmes
- Les traumatismes
- Les grossesses non désirées
- Les problèmes gynécologiques
- Les infections sexuellement transmissibles
- Les dépressions
- L’état de stress post-traumatique
- La liste est longue…
Par ailleurs, les violences conjugales lors de la grossesse ont un risque de mener à une fausse couche, à la naissance d’un enfant mort-né ou encore à un accouchement prématuré. Selon une analyse menée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les femmes ayant subis de la violence au sein du couple ont deux fois plus de chance de rencontrer des problèmes de dépression ou d’alcoolisme.
Ces violences à l’égard des femmes ont également un impact important sur les enfants. Ils sont témoins des violences conjugales dans la famille et ont un risque de faire face à des troubles comportementaux et émotionnels.
Retour au début
Dispositifs mis en place au niveau international
Convention d’Istanbul
Un des textes importants au sujet de la lutte contre les violences à l’égard des femmes est sans aucun doute la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, connue sous le nom de Convention d’Istanbul. Celle-ci constitue le premier instrument englobant au niveau européen pour limiter les violences sexuelles, physiques psychologiques et domestiques.
La convention établit notamment des normes contraignantes visant à lutter contre les violences faites aux femmes (violences physique, sexuelle ou morale, les mutilations génitales féminines, le harcèlement et le harcèlement sexuel, les mariages forcés, l’avortement ou encore les stérilisations forcées), prévient les violences basées sur le genre, protège les victimes, adopte une approche transfrontalière et introduit une définition du genre.
Contrairement aux précédents traités internationaux, cette convention vise à établir des politiques globales et coordonnées entre les institutions nationales et gouvernementales des pays membres de la convention concernant les activités de prévention, de poursuite et de protection.
Un groupe d’experts sur la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique – GREVIO – est chargé de suivre la mise en œuvre de la Convention par les parties. Selon le rapport d’évaluation du GREVIO de 2020 concernant la Belgique :
- Le rapport constate une « relative invisibilisation au sein des politiques en Belgique des violences fondées sur le genre contre les femmes ».
- Le rapport exprime son inquiétude face à la tendance à la baisse et à l’insuffisance de moyens consacrés aux politiques contre les violences faites aux femmes.
- Malgré d’importants efforts déployés, le rapport constate que les refuges et les maisons d’accueil en Wallonie ne sont pas suffisants.
Retour au début
Cadre « RESPECT des femmes »
ONU Femmes et l’Organisation mondiale de la santé ont mis en place en 2019 un cadre « Respect des femmes » visant à prévenir la violence à l’égard des femmes. Il énumère une multitude de mesures orientées vers l’action à l’attention des décideurs politiques et des responsables de la mise en œuvre des programmes tels que l’Organisation des Nations unies ou les organismes multilatéraux par exemple. Ce cadre leur propose une manière de concevoir, planifier, mettre en œuvre, suivre et évaluer les interventions des programmes au moyen de sept stratégies pour prévenir la violence à l’égard des femmes.
Chaque lettre du mot « RESPECT » signifie une stratégie du programme :
R : renforcer l’autonomisation des femmes
E : encourager les relations interpersonnelles égalitaires
S : sécuriser les cadres de vie
P : procurer des services dans les différents secteurs
E : éliminer la maltraitance des enfants et des adolescents
C : combattre la pauvreté
T : transformer les attitudes, croyances et normes
En pratique…
Le Guide propose des orientations et des conseils concernant la mise en place d’une stratégie de prévention nationale ou infranationale mais également sur la manière de renforcer un environnement favorable pour lutter contre les violences faites aux femmes. Par ailleurs, ce cadre partage des conseils sur la mise en place des sept stratégies.
Retour au début
Et nos gouvernements ?
Les Ministres des Droits des femmes de la Wallonie, de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la COCOF ont élaboré un « Plan intra-francophone de lutte contre les violences faites aux femmes 2020-2024 ».
Ce Plan intra-francophone adopté pour la première fois en 2015 s’inscrit dans la lignée de la Convention d’Istanbul, adoptée en 2011 et ratifiée par la Belgique en 2016.
L’objectif poursuivi est d’éliminer toute forme de violence à l’égard des femmes basées sur le genre, et de ce fait, renforcer l’égalité femmes-hommes dans tous les milieux.
Le Plan intra-francophone 20-24 est composé de 18 objectifs stratégiques, répartis en 4 axes politiques majeurs qui sont les suivants :
- Mener une politique intégrée de lutte contre la violence basée sur le genre et collecter des données quantitatives et qualitatives sur toutes les formes de violence ;
- Renforcer l'information-sensibilisation du grand public, des professionnels ou encore du public de jeunes ;
- Protéger ou soutenir les victimes ;
- Suivi et prise en charge des auteurs.
Parmi les objectifs, citons par exemple l’accès au plus grand nombre aux outils de sensibilisation et de prévention, la généralisation des animations EVRAS (éducation à la vie relationnelle, éducative et sexuelle) dans les écoles et extrascolaires, la création d’un pôle de formation sur les violences de genre en Belgique francophone, assurer une meilleure coordination entre politique de l'accueil et du logement ou encore renforcer le suivi et la prise en charge des auteurs de violences.
Sources :
- Organisation mondiale de la Santé
- UN Women
La violence faites aux femmes comprend différentes formes – sexuelle, physique, psychologique – et touche le monde entier.
Problématique déjà préoccupante avant la pandémie, elle a été aggravée suite à la crise sanitaire : en période de confinement, une hausse des signalements des violences à l’égard des femmes a été constaté. Cette violence constitue une violation majeure des droits des femmes et est un problème de santé publique.
Retour au début
Dans le monde, 81 000 femmes et filles ont été tuées en 2020 (ONU Femmes)
Selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé, une fille ou une femme est tuée toutes les 11 minutes par un partenaire intime ou un membre de sa famille.
Afin de mieux comprendre l’ampleur de cette problématique, voici une infographie qui liste des exemples de violences subies par les femmes :
Les répercussions
Les violences à l’égard des femmes et principalement les violences conjugales et les violences sexuelles ont de nombreuses conséquences sur la santé psychologique, physique, sexuelle et procréative des femmes. Parmi les conséquences, on retrouve notamment :
- La mort ou le suicide dans les cas les plus extrêmes
- Les traumatismes
- Les grossesses non désirées
- Les problèmes gynécologiques
- Les infections sexuellement transmissibles
- Les dépressions
- L’état de stress post-traumatique
- La liste est longue…
Par ailleurs, les violences conjugales lors de la grossesse ont un risque de mener à une fausse couche, à la naissance d’un enfant mort-né ou encore à un accouchement prématuré. Selon une analyse menée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les femmes ayant subis de la violence au sein du couple ont deux fois plus de chance de rencontrer des problèmes de dépression ou d’alcoolisme.
Ces violences à l’égard des femmes ont également un impact important sur les enfants. Ils sont témoins des violences conjugales dans la famille et ont un risque de faire face à des troubles comportementaux et émotionnels.
Retour au début
Dispositifs mis en place au niveau international
Convention d’Istanbul
Un des textes importants au sujet de la lutte contre les violences à l’égard des femmes est sans aucun doute la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, connue sous le nom de Convention d’Istanbul. Celle-ci constitue le premier instrument englobant au niveau européen pour limiter les violences sexuelles, physiques psychologiques et domestiques.
La convention établit notamment des normes contraignantes visant à lutter contre les violences faites aux femmes (violences physique, sexuelle ou morale, les mutilations génitales féminines, le harcèlement et le harcèlement sexuel, les mariages forcés, l’avortement ou encore les stérilisations forcées), prévient les violences basées sur le genre, protège les victimes, adopte une approche transfrontalière et introduit une définition du genre.
Contrairement aux précédents traités internationaux, cette convention vise à établir des politiques globales et coordonnées entre les institutions nationales et gouvernementales des pays membres de la convention concernant les activités de prévention, de poursuite et de protection.
Un groupe d’experts sur la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique – GREVIO – est chargé de suivre la mise en œuvre de la Convention par les parties. Selon le rapport d’évaluation du GREVIO de 2020 concernant la Belgique :
- Le rapport constate une « relative invisibilisation au sein des politiques en Belgique des violences fondées sur le genre contre les femmes ».
- Le rapport exprime son inquiétude face à la tendance à la baisse et à l’insuffisance de moyens consacrés aux politiques contre les violences faites aux femmes.
- Malgré d’importants efforts déployés, le rapport constate que les refuges et les maisons d’accueil en Wallonie ne sont pas suffisants.
Retour au début
Cadre « RESPECT des femmes »
ONU Femmes et l’Organisation mondiale de la santé ont mis en place en 2019 un cadre « Respect des femmes » visant à prévenir la violence à l’égard des femmes. Il énumère une multitude de mesures orientées vers l’action à l’attention des décideurs politiques et des responsables de la mise en œuvre des programmes tels que l’Organisation des Nations unies ou les organismes multilatéraux par exemple. Ce cadre leur propose une manière de concevoir, planifier, mettre en œuvre, suivre et évaluer les interventions des programmes au moyen de sept stratégies pour prévenir la violence à l’égard des femmes.
Chaque lettre du mot « RESPECT » signifie une stratégie du programme :
R : renforcer l’autonomisation des femmes
E : encourager les relations interpersonnelles égalitaires
S : sécuriser les cadres de vie
P : procurer des services dans les différents secteurs
E : éliminer la maltraitance des enfants et des adolescents
C : combattre la pauvreté
T : transformer les attitudes, croyances et normes
En pratique…
Le Guide propose des orientations et des conseils concernant la mise en place d’une stratégie de prévention nationale ou infranationale mais également sur la manière de renforcer un environnement favorable pour lutter contre les violences faites aux femmes. Par ailleurs, ce cadre partage des conseils sur la mise en place des sept stratégies.
Retour au début
Et nos gouvernements ?
Les Ministres des Droits des femmes de la Wallonie, de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la COCOF ont élaboré un « Plan intra-francophone de lutte contre les violences faites aux femmes 2020-2024 ».
Ce Plan intra-francophone adopté pour la première fois en 2015 s’inscrit dans la lignée de la Convention d’Istanbul, adoptée en 2011 et ratifiée par la Belgique en 2016.
L’objectif poursuivi est d’éliminer toute forme de violence à l’égard des femmes basées sur le genre, et de ce fait, renforcer l’égalité femmes-hommes dans tous les milieux.
Le Plan intra-francophone 20-24 est composé de 18 objectifs stratégiques, répartis en 4 axes politiques majeurs qui sont les suivants :
- Mener une politique intégrée de lutte contre la violence basée sur le genre et collecter des données quantitatives et qualitatives sur toutes les formes de violence ;
- Renforcer l'information-sensibilisation du grand public, des professionnels ou encore du public de jeunes ;
- Protéger ou soutenir les victimes ;
- Suivi et prise en charge des auteurs.
Parmi les objectifs, citons par exemple l’accès au plus grand nombre aux outils de sensibilisation et de prévention, la généralisation des animations EVRAS (éducation à la vie relationnelle, éducative et sexuelle) dans les écoles et extrascolaires, la création d’un pôle de formation sur les violences de genre en Belgique francophone, assurer une meilleure coordination entre politique de l'accueil et du logement ou encore renforcer le suivi et la prise en charge des auteurs de violences.
Sources :
- Organisation mondiale de la Santé
- UN Women