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Devenir formatrice ou formateur (enseignant.e) en Louisiane (WBI)

Enseignante dans une classe d’école - canava copyright
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Objectif de l'aide

Ce programme permet de devenir enseignant.e en Louisiane et d’y enseigner des matières en français dans une école d’immersion en priorité ou le français en tant que français langue étrangère – FLE , aux niveaux maternel, primaire et secondaire inférieur, durant une à trois années scolaires dans l’Etat de Louisiane aux États-Unis avec possibilité d’une extension pour une quatrième et cinquième année.


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Les objectifs généraux de ce soutien sont de 

  • Promouvoir la langue française et la culture francophone de Belgique à l’étranger.
  • Accompagner les partenaires dans leur action en faveur du français.
  • Réaliser une expérience professionnelle à l’étranger.
  • Représenter Wallonie-Bruxelles à l’étranger en mettant en valeur son image et ses atouts dans un esprit d’intensification des relations culturelles, économiques et politiques avec la Louisiane.

En tant qu’enseignant.e en Louisiane, vous devrez :

  • Vous consacrer à l’enseignement des matières en français dans une école d’immersion (en priorité)
  • Vous consacrer à l’enseignement des matières de base (math, sciences sociales, science, français) dans une école d’immersion secondaire inférieur.
  • Vous consacrer à l’enseignement du français langue étrangère dans une école primaire ou secondaire inférieure.
  • Être un représentant de Wallonie-Bruxelles à l’étranger : promouvoir la langue française et la culture francophone de Belgique ainsi que l’image et les atouts de Wallonie-Bruxelles dans un esprit d’intensification des relations culturelles, économiques et politiques avec la Louisiane.

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Critères de recevabilité

  • Avoir le français comme langue maternelle ou, à défaut, avoir une connaissance approfondie de la langue française (pouvoir prouver un niveau C2+, cf. CECR) ;
  • Avoir des connaissances de la langue anglaise : niveau B1+ ;
  • Se prévaloir d’une expérience de minimum 27 mois en tant que professeur à temps plein au moment du départ.
  • Être toujours en poste au moment de la candidature ;
  • Être en possession d’un diplôme d’une haute école de catégorie pédagogique : instituteur maternel ou primaire, agrégés (AESI) en sciences, mathématiques, géographie, histoire ou français avec spécialisation en FLE ;
  • Être résident.e en Fédération Wallonie-Bruxelles depuis au moins 1 an ;
  • Ne pas être déjà inscrit·e pour un autre programme de WBI pour la même année académique.

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Points d’attention

Votre dossier de candidature doit être complet, signé et daté.

Si votre dossier est hors délai, il ne sera pas examiné.


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Durée 

En Louisiane, un an (10 mois) renouvelable deux fois. Sur demande de l’école, sous circonstances particulières, il arrive qu’il soit aussi renouvelé pour une 4e puis une 5e année.

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Domaine

L’enseignement de la langue française dans un milieu scolaire et le partage de la culture belge francophone.


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Introduction des candidatures 

(voir descriptif dans les documents liés en bas de page)

Les documents pour constituer votre dossier de candidature sont repris dans le descriptif (voir documents liés en bas de page).

Votre dossier est à envoyer par voie électronique à bourses@wbi.be au plus tard pour le 31 décembre 2024.


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Sélection

La sélection se déroule en 2 étapes :

Une vérification administrative de votre demande sur base des conditions de recevabilité.

Un entretien oral individuel par un jury de sélection.

NB : Cet entretien sera organisé les 3, 4, 5, février 2025, veillez à être disponible si vous postulez.


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Modalités financières

Prise en charge par WBI de l’aspect logistique du programme, d’organisation du jury et la remise d’attestations diverses.

Prise en charge par le pays d’accueil d’un salaire mensuel ainsi qu’une prime (voir descriptif dans les documents liés en bas de page).


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Remarques

En cas de difficulté d’envoi de votre dossier au gestionnaire du programme, il vous est vivement recommandé de l’envoyer via WeTransfer.


En l’absence d’accusé de réception de la part de WBI, le candidat est invité à envoyer un mail sans pièce jointe afin de vérifier que le dossier a bien été reçu.
 

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20/10/2023
Fabrice Sprimont de la Direction de la coopération directe à WBI, Aminata Dramane Traoré, ancienne ministre de la Culture du Mali, Pierre Galand, personnalité du monde associatif et des mouvements de solidarité internationale (c) WBI
Fabrice Sprimont de la Direction de la coopération directe à WBI, Aminata Dramane Traoré, ancienne ministre de la Culture du Mali, Pierre Galand, personnalité du monde associatif et des mouvements de solidarité internationale (c) WBI

Ancienne ministre de la Culture du Mali, cette intellectuelle connue pour son engagement pour la solidarité́ internationale et les enjeux liés aux déséquilibres Nord-Sud, reste un témoin privilégié des situations touchant les peuples d’Afrique de l’Ouest.

 

De nombreux étudiants en coopération de la Haute Ecole de la Province de Liège (HEPL) et de la Haute Ecole Libre Mosane (HELMo) ont assisté à ce dialogue entre Madame Traoré, Pierre Galand, premier secrétaire général d’Oxfam, ex-président du CNCD, ex-profeseur à l’ULB sur la coopération au développement, animé par la journaliste Bashi Wendy.

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Quelles conditions pour de nouveaux modèles de coopérations ?

Ensemble, ils ont tenté d’imaginer d’autres perspectives et mécanismes de solidarités au-delà des crises et des guerres.

 

Dans son analyse, Madame Traoré a évoqué la place du discours occidental dans la coopération et la politique des pays du sud. Elle a ainsi souligné l’importance du « narratif », c’est-à-dire d’identifier qui, d’où et comment parle-t-on d’un pays ou de son peuple. Qui est à l’origine du discours, de la proposition d’aide au développement, de protection ou d’intervention ? Est-ce le pays lui-même ou l’occident ?

 

L’extrême dramatisation du regard porté par les occidentaux sur les pays du sud, leur permettent de légitimer, selon elle, les stratégies de soutien qu’ils vont développer sur place, sans concertation avec les premiers concernés. Elle a ainsi déclaré avec un humour malicieux « Ils noircissent le tableau au sens littéral comme imagé ».

 

Sans ignorer les situations complexes auxquelles sont confrontés des pays comme le Mali, elle a, appuyé par l’intervention de Pierre Galand, placé ainsi l’écoute et la sororité-fraternité au cœur de la coopération.

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Ecoute et Sororité-fraternité

L’écoute des maliens, considérés chez nous encore, comme « le pays des sans-papiers » l’écoute des pays et des peuples avec leurs identités et leurs richesses propres. Souhaitant en finir avec des politiques de développement qui projettent une vision occidentale sur des pays en crise mais qui, finalement, ne créent ni emploi, ni richesse auprès des populations, ils ont chacun dénoncé également, l’économie de la guerre qui choisit ses conflits et ses investissements.

 

Selon eux, la solidarité passe par une sororité-fraternité inconditionnelle qui puise ses solutions au cœur du pays, de ses valeurs, ses savoirs, sa culture et menée par les citoyens des pays eux-mêmes.

 

Dénonçant les effets de la mondialisation qui proposent aux élites africaines, notamment une image de la femme et de la réussite sociale contrefaite, Aminata Dramane Traoré a martelé « Ne me libérez pas, je m’en charge moi-même, une domination en cache toujours une autre ». S’adressant indirectement aux pays concernés par les questions de coopération, elle a ainsi ajouté « soyez-vous-mêmes, puisez en vous, pour vous développer avec votre contexte ».

 

L’année dernière, Wallonie-Bruxelles International accompagnait la venue de Angela Davis au Festival des libertés. Celle-ci évoquait alors des combats prioritaires pour assurer un avenir à notre société comme la lutte contre le racisme et le décolonialisme. En rappelant l’intervention de cette figure du militantisme pour les droits humains, Pierre Galand a ajouté trois moteurs prioritaires pour le changement, trois soutiens essentiels selon lui.

 

Accompagner les paysans du monde porteurs de notre alimentation, les femmes qui développent et garantissent l’économie de base dans de nombreux pays, les migrants, en offrant à tous les peuples, le droit de se déplacer.

 

Créer de nouveaux modèles de coopération nécessite donc de penser, combattre, changer et selon Aminata Dramane Traore et Pierre Galand, nos meilleurs alliés sont le temps et la persévérance.

 

Retrouvez également l'article de Gabrielle Lefèvre au sujet de cette rencontre sur le blog entre les lignes.

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Ancienne ministre de la Culture du Mali, cette intellectuelle connue pour son engagement pour la solidarité́ internationale et les enjeux liés aux déséquilibres Nord-Sud, reste un témoin privilégié des situations touchant les peuples d’Afrique de l’Ouest.

 

De nombreux étudiants en coopération de la Haute Ecole de la Province de Liège (HEPL) et de la Haute Ecole Libre Mosane (HELMo) ont assisté à ce dialogue entre Madame Traoré, Pierre Galand, premier secrétaire général d’Oxfam, ex-président du CNCD, ex-profeseur à l’ULB sur la coopération au développement, animé par la journaliste Bashi Wendy.

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Quelles conditions pour de nouveaux modèles de coopérations ?

Ensemble, ils ont tenté d’imaginer d’autres perspectives et mécanismes de solidarités au-delà des crises et des guerres.

 

Dans son analyse, Madame Traoré a évoqué la place du discours occidental dans la coopération et la politique des pays du sud. Elle a ainsi souligné l’importance du « narratif », c’est-à-dire d’identifier qui, d’où et comment parle-t-on d’un pays ou de son peuple. Qui est à l’origine du discours, de la proposition d’aide au développement, de protection ou d’intervention ? Est-ce le pays lui-même ou l’occident ?

 

L’extrême dramatisation du regard porté par les occidentaux sur les pays du sud, leur permettent de légitimer, selon elle, les stratégies de soutien qu’ils vont développer sur place, sans concertation avec les premiers concernés. Elle a ainsi déclaré avec un humour malicieux « Ils noircissent le tableau au sens littéral comme imagé ».

 

Sans ignorer les situations complexes auxquelles sont confrontés des pays comme le Mali, elle a, appuyé par l’intervention de Pierre Galand, placé ainsi l’écoute et la sororité-fraternité au cœur de la coopération.

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Ecoute et Sororité-fraternité

L’écoute des maliens, considérés chez nous encore, comme « le pays des sans-papiers » l’écoute des pays et des peuples avec leurs identités et leurs richesses propres. Souhaitant en finir avec des politiques de développement qui projettent une vision occidentale sur des pays en crise mais qui, finalement, ne créent ni emploi, ni richesse auprès des populations, ils ont chacun dénoncé également, l’économie de la guerre qui choisit ses conflits et ses investissements.

 

Selon eux, la solidarité passe par une sororité-fraternité inconditionnelle qui puise ses solutions au cœur du pays, de ses valeurs, ses savoirs, sa culture et menée par les citoyens des pays eux-mêmes.

 

Dénonçant les effets de la mondialisation qui proposent aux élites africaines, notamment une image de la femme et de la réussite sociale contrefaite, Aminata Dramane Traoré a martelé « Ne me libérez pas, je m’en charge moi-même, une domination en cache toujours une autre ». S’adressant indirectement aux pays concernés par les questions de coopération, elle a ainsi ajouté « soyez-vous-mêmes, puisez en vous, pour vous développer avec votre contexte ».

 

L’année dernière, Wallonie-Bruxelles International accompagnait la venue de Angela Davis au Festival des libertés. Celle-ci évoquait alors des combats prioritaires pour assurer un avenir à notre société comme la lutte contre le racisme et le décolonialisme. En rappelant l’intervention de cette figure du militantisme pour les droits humains, Pierre Galand a ajouté trois moteurs prioritaires pour le changement, trois soutiens essentiels selon lui.

 

Accompagner les paysans du monde porteurs de notre alimentation, les femmes qui développent et garantissent l’économie de base dans de nombreux pays, les migrants, en offrant à tous les peuples, le droit de se déplacer.

 

Créer de nouveaux modèles de coopération nécessite donc de penser, combattre, changer et selon Aminata Dramane Traore et Pierre Galand, nos meilleurs alliés sont le temps et la persévérance.

 

Retrouvez également l'article de Gabrielle Lefèvre au sujet de cette rencontre sur le blog entre les lignes.

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