Les virus laissent des traces à long terme dans les cellules

Une équipe de chercheurs dirigée par le professeur Daniel Pinschewer de l'Université de Bâle a récemment découvert que bien que les cellules hépatiques semblent avoir leur propre mécanisme pour éliminer un virus de l'intérieur, l'infection ne passe pas sans laisser de trace.
 
Au lieu de cela, l'analyse ultérieure des cellules cicatrisées a révélé des changements à long terme dans leur profil génétique, ce qui a eu pour conséquence que certains gènes - en particulier ceux liés à la division cellulaire et au métabolisme cellulaire - ne sont plus lus dans la même quantité que dans les cellules qui n'avaient pas été sujet à l'infection. Bien que les résultats aient été obtenus lors de la conduite d'expériences impliquant un virus de souris, l'étude suggère fortement que les résultats peuvent être extrapolés aux humains, au moins à certains égards. Ceci est vital, car ils pourraient fournir une indication sur les raisons pour lesquelles les patients guéris de l'hépatite C ont un risque accru de cancer du foie.
 
 
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