L'IRM aide à percer les mystères du sommeil

 
Des scientifiques de l'EPFL et de l'université de Genève ont récemment uni leurs forces pour étudier l'activité cérébrale pendant le sommeil à l'aide d'IRM et ont découvert que nos cerveaux sont beaucoup plus actifs que nous ne le pensions. En particulier, les chercheurs ont été surpris de constater que, bien que l'activité cérébrale globale diminue pendant les stades légers du sommeil, la communication entre les différentes parties du cerveau devient beaucoup plus dynamique, ce qui, comme l'explique l'assistante doctorale Anjali Tarun, est très probablement dû à l'instabilité des états du cerveau au cours de cette phase.
 
Les chercheurs ont également découvert que les interactions entre les réseaux cérébraux se décomposent avec l'augmentation de la profondeur du sommeil, ce qui aide à montrer que «la conscience est le résultat d'interactions entre différentes régions du cerveau, et non d'une activité cérébrale localisée», comme l'a déclaré Tarun.
 
Plus d'infos