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Partir vivre au Japon: les 5 conseils de Juliette Romero

Juliette Romero à Tokyo
Juliette Romero à Tokyo

1. Apprendre la langue japonaise

C’est au cours d’un 1er voyage au Japon en 2015 que Juliette Romero, fraîchement diplômée de l’ERG (Master en Illustration, finalité bande dessinée), découvre d’incroyables mangas alternatifs et les emporte avec elle à Bruxelles. A cette époque, elle occupe un poste de responsable BD à la librairie Candide.
 
En plus de ce travail, elle est conférencière à l’ERG. Sa première conférence portera sur le manga alternatif. Un soir par semaine, elle se lance dans l’apprentissage du japonais. Et ceci durant 4 ans.

2. Prendre son (en)vol grâce au BIJ

En 2019, l’illustratrice obtient du Bureau International de la Jeunesse (le BIJ) une bourse de mobilité qui lui permet de rejoindre la résidence artistique Dô-sô de Fujiyoshida, au pied du Mont Fuji. A l’issue de cette expérience et de retour à Bruxelles, elle expose son travail de résidence à l’atelier 2-9-2, aux côtés de la céramiste québécoise Myriam Arsenault Goulet, également résidente au Japon pendant 2 mois.
 
Convaincue de l’expérience en résidence, elle quitte son travail de librairie et réintègre Dô-sô à l’automne 2019, désormais sur ses propres économies. Grâce à ses qualités de persévérance et de détermination, elle devient même pendant quelques mois coordinatrice de la résidence.
 
28 ans et responsable du programme artistique, du budget et du suivi des dossiers d’une résidence d’artistes au Japon. Un rêve qui se réalise !

 
 
 
 

 

3. Accepter la précarité

Fin janvier 2020, Juliette quitte la résidence Dô-sô pour étudier la langue japonaise à temps plein et se concentrer sur sa création. Sans revenus et en pleine crise sanitaire, elle accepte de nombreux petits boulots (arubaito) dans la restauration. “C’était une période pas toujours simple mais je voyais le Mont Fuji tous les jours”, plaisante Juliette.

 
 

4. Garder le cap Japon

Au Japon, la culture visuelle est omniprésente et source de stimulation constante pour Juliette. Durant la crise sanitaire, les musées et les évènements culturels ont partiellement continué à fonctionner. Juliette a donc pu continuer à produire et à bénéficier de l’accès à divers ateliers d’impression et de son (Juliette étant aussi DJ).

 
Juliette Romero DJ, crédit : Vice Belgium
 

5. Collaborer avec Wallonie-Bruxelles International

Juliette Romero rencontre fin 2019 l’agente de liaison académique et culturelle Céline Mariage, par l’intermédiaire d’Erwin Dejasse (professeur à l’ULB et à Saint-Luc Bruxelles) en séjour de recherche au Japon.
 
Au cours de leurs échanges, Céline et Juliette planifient une série d’actions sur la bande dessinée pour la Francophonie 2021. C’est ainsi que, relevant le défi, Juliette donnera une formation en ligne sur l’utilisation de la bande dessinée en classe de français à une centaine de professeurs de français, japonais et chinois (action menée en collaboration avec Michael Schaub, l’ALAC en Chine), un atelier d’écriture créative pour enfants à l’Institut Français du Kansai-Kyoto et un séminaire passionnant sur la bande dessinée contemporaine de Wallonie-Bruxelles aux étudiants de Manga de l’Université Kyoto Seika.

 
 
 
 

 
Les partenaires japonais, ravis du travail de Juliette, lui ont écrit une lettre de recommandation pour sa prochaine demande de visa. Juliette est ravie, et peut projeter un séjour prolongé dans son nouveau pays d’adoption. Le Japon gardera ainsi une belle ambassadrice de la bande dessinée contemporaine de Wallonie-Bruxelles.

 
 

Alors, vous aussi, comme Juliette, n’ayez pas peur de vivre vos rêves. Le Bureau International de la Jeunesse (pour les - de 30 ans) et Wallonie-Bruxelles International peuvent vous aider !

Dernière mise à jour
11.06.2021 - 12:12
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