Actualités

Game Jam au Japon: étudiants belges et japonais relèvent le défi en créant un jeu vidéo en 48h

(c) Belgium Foreign Affairs
(c) Belgium Foreign Affairs

Les hautes écoles et les universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles tissent des liens avec l'industrie des jeux vidéo et mettent en relief l'excellence de nos formations et de nos talents.

À l’occasion de la mission économique belge princière au Japon et à l’initiative de WBCampus, l’association de l’industrie des jeux vidéo Walga s’est associée au comité japonais du Bit Summit pour organiser une game jam mixte Belgique-Japon sur le thème de l'Équilibre entre la société et l’environnement.
 
Plus de 180 étudiant.e.s belges et japonais se sont rencontré.e.s en distanciel du 2 au 4 décembre avec pour mission de créer un prototype de jeu vidéo.
Accompagné.e.s par une douzaine de coach.e.s professionnel.le.s et enseignant.e.s, ils ont mis en commun leurs compétences techniques, artistiques mais aussi organisationnelles, marketing et même de traduction pour faciliter les échanges.

Une game jam, c’est l’équivalent d’un hackaton pour les jeux vidéo.

La mission : créer un jeu vidéo en 48 heures, l’espace d’un week-end et en ligne.
Les contraintes : le temps naturellement, car un week-end, c’est court. Le thème aussi : Équilibre.
Les joueurs ont dû développer un jeu autour de la coexistence de la société avec la nature, afin de préserver notre environnement.
 
Le graphisme présentait une autre contrainte : les joueurs étaient invités à faire référence à l’univers de Jean-Michel Folon, dont la Princesse Astrid a inauguré l’exposition au Musée Hakusa Sonso - Kyoto, ou aux arts graphiques des estampes japonaises s'appuyant sur les cinq éléments de la culture japonaise (terre, eau, feu, vent, vide) . Ils ont veillé à concevoir un jeu coopératif, sans perdant ni gagnant. Challenge supplémentaire : les 20 équipes en lice étaient constituées de 8 à 10 étudiants belges et japonais qui se rencontraient pour la première fois.
 

Pourquoi des équipes mixtes ?

Pour prouver que la langue et la culture ne sont pas des obstacles et pour ouvrir les portes de l’industrie des jeux vidéo aux étudiants stagiaires et à la recherche d’emploi.
 
Monsieur Shinagawa, directeur général chez Bandai Namco, affirme que son entreprise, et toutes les autres, sont à la recherche de talents. Avec la game jam, il est le témoin de la qualité des formations offertes en Wallonie-Bruxelles telles le bachelier en art numérique et le master en jeux vidéo à l’ESA Saint Luc à Bruxelles, le bachelier en écriture Multimédia à la Haute école de Liège, les formations en industries créatives et numériques de la Haute Ecole Albert Jacquard à Namur et bien d’autres, représentées ici dans le panel des étudiants belges francophones sélectionnés.
 
La game jam a réuni plus de 120 étudiants belges issus de 22 écoles et universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles et 70 étudiants japonais issus des écoles de graphisme et d’animation de la région du Kansai, dont l’université Seika qui a récemment signé un Mémorum d’entente avec l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Visuels- La Cambre.
 

19 jeux en 48 heures

Le résultat est impressionnant avec 19 projets qui ont été présentés sur la chaîne Twitch WalgaTV. Le public invité à découvrir et tester les jeux sur la plateforme itch.io, a pu voter pour ses favoris et déterminer les 8 jeux finalistes nominés pour un des awards.
 
Parmi ces 19 jeux également présentés à un jury professionnel belgo-japonais issu des sérails académique et industriel, "Ecooks" a remporté tous les suffrages. Il est animé par deux personnages évoluant dans deux univers, le Japon et la Belgique. Au terme d'un parcours périlleux semé d'épreuves, les deux héros se retrouvent. Ce jeu représente l'esprit dans lequel s'est déroulé cette mission mettant l'accent sur les liens d'amitié qui unissent les deux pays.
 
Plusieurs équipes ont également été mises à l’honneur par la Princesse Astrid et Madame Pascale Delcomminette, CEO de WBI, pour la qualité du jeu, la meilleure programmation et le meilleur graphisme et enfin, pour leur capacité à se coordonner et travailler ensemble.
 
La cérémonie de remise de prix a eu lieu dans un endroit emblématique, le musée du manga de Kyoto, abrité dans une ancienne école primaire.
Cette cérémonie marque la fin de la mission princière d’une façon festive et décidemment tournée vers l’avenir. Les représentants des écoles belges et japonaises ont confirmé leur volonté d’accueillir des étudiants et des stagiaires dès l’année scolaire prochaine.

Dernière mise à jour
14.12.2022 - 08:14
Retour