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Exposition "DataffectS" à la Galerie de l' UQAM (Montréal)

© LAb[au], What Hath God Wrought?, 2016. / Photo : LAb[au]
© LAb[au], What Hath God Wrought?, 2016. / Photo : LAb[au]

La Galerie de l’UQAM lance la nouvelle année avec "DataffectS", une riche exposition de groupe rassemblant sept artistes et ainsi qu’un collectif (Canada, France, Belgique, Cuba, États-Unis). Sous le commissariat de Nathalie Bachand et avec l’appui de la Wallonie-Bruxelles International et de la Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Québec, le projet remet en question les enjeux et les effets liés aux moyens de communication numériques.
 

L’exposition

Réunissant une diversité de pratiques artistiques, "DataffectS" examine les enjeux que soulèvent les télécommunications, en explorant notamment l’espace que nous leur accordons, leurs aléas, leurs failles et leurs excès, la manière dont nous en sommes affectés ainsi que la notion d’hyperconnexion. Dans cet ordre d’idées, la commissaire Nathalie Bachand s’interroge sur ce « que révèle cet état d’hyperconnexion – et son absence – sinon que notre perception de la réalité est nécessairement influencée par l’interférence numérique exercée sur notre quotidien, et par son anticipation lorsqu’absente. »
 
Des activités publiques seront également organisées dans le cadre de l'exposition :

  • Nuit des idées 2022 : (Re)construire ensemble - Jeudi 27 janvier 2022 - Plus d'info
  • Visite conviviale et commentée de l’exposition, en compagnie des artistes et de la commissaire - Dans le cadre de la série L’art observe - Mercredi 19 janvier 2022, 12 h 30 – 13 h 30, Galerie de l’UQAM, entrée libre

 

À propos des artistes de la Fédération Wallonie-Bruxelles

LAb[au] (laboratory for architecture and urbanism) est un collectif bruxellois composé d’Els Vermang, de Manuel Abendroth et de Jérôme Decock. Ensemble, elle et ils mènent une recherche basée sur la sémantique (art et langage), la sémiotique (art et signe) et l’esthétique (art et signification). Cette recherche est abordée en tenant compte du contexte actuel, qui se caractérise par le changement des formes d’expression. Ce changement au niveau des signes et du langage est principalement causé par les technologies de l’information, mais trouve ses racines dans l’art conceptuel. LAb[au] a été exposé, notamment, au Frac des Pays de la Loire (X, Carquefou, 2021), Kunsthal (Action Reaction, Rotterdam, 2018), Museum M (Utopia, Louvain, 2017), Musée d'art contemporain de Montréal (Physicality, 2015), MOMA (Artist/Novelist, New York, 2014), Biennale di Venezia (Noise, Venise, 2013). Le collectif a réalisé plusieurs projets dans l’espace public. Leurs œuvres font partie de collections publiques et privées dans le monde entier. 
 
Mathieu Zurstrassen est un architecte de formation qui, à partir de 2013, embrasse entièrement le chemin des arts visuels. En concevant des objets, il s'éloigne de la projection du dessin et se concentre sur l'expérimentation de la construction. Il insuffle à son travail une valeur ajoutée, symbolique et philosophique, sur la qualité de l’invisible et des rapports qui se créent ainsi entre émetteur et récepteur. Il a depuis exposé dans divers événements, galeries et festivals tels le KIKK Festival, Ars Electronica, le Centre Wallonie Bruxelles, Art Brussels ou encore la Biennale de Venise en 2019. Cette année-là, trois de ses œuvres ont été sélectionnées pour le festival Ars Electronica (Linz). Il y convoque le situationniste Guy Debord, l’égérie du mouvement dada Elsa Von Freytag Loringhoven et l’analyse comportementale. 
 

À propos de la commissaire

Nathalie Bachand est autrice et commissaire indépendante. Elle s’intéresse aux problématiques du numérique et à ses conditions d’émergence dans l’art contemporain. Bachand était auparavant responsable du développement pour ELEKTRA-BIAN (2006-2016). En 2016, elle a été commissaire, avec Chloé Grondeau, de l’exposition ADC/DAC, présentée à Diagonale dans le cadre de la 3e édition de la BIAN. Elle a également été commissaire de UN MILLION D’HORIZONS à l’occasion du 375e de Montréal (2017) et de l’œuvre interactive Seuils de l’artiste Michel de Broin dans l’espace Âjagemô du Conseil des arts du Canada (2019). Initialement présentée à Eastern Bloc à Montréal (2017), son exposition The Dead Web – La fin a été coproduite par Molior en Europe : à Lyon (2019), à Genève (2019) et à Budapest (2020), en cocommissariat avec Béla Tamás Kónya. Elle était l’une des commissaires invitées pour Art souterrain 2021 à Montréal. Elle écrit régulièrement sur les arts visuels et médiatiques et siège au conseil d’administration d’Avatar à Québec. Elle est également codirectrice artistique et chargée de projet pour Sporobole. 


Dernière mise à jour
21.12.2021 - 13:38
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