OUTERS Jean-Luc

Jean-Luc Outers est un écrivain belge né le 5 mars 1949 à Bruxelles où il vit toujours. En 1990, Jean-Luc Outers devient Conseiller littéraire, responsable du Service des Lettres et du Livre au Ministère de la Culture de la Communauté Française, fonction qu’il a quittée en 2012 pour se consacrer à l'écriture.

À ce titre, il était aussi éditeur de la revue "Le carnet et les instants", un bimensuel consacré à la promotion et à la diffusion des lettres belges de langue française. En 1992, il a obtenu le Prix Victor Rossel pour Corps de métier, en 1995, le Prix AT&T pour La Place du mort, et en 2008 le Prix Victor Rossel des jeunes pour Le Voyage de Luca. Depuis 2012, il fait partie du comité de lecture de la collection de livre de poche consacrée à la littérature belge francophone Espace Nord.

Mon séjour sur l’île de Comacina s’est déroulé comme prévu du 10 au 30 septembre dernier avec une interruption les 19 et 20 septembre pour la présentation à Rome de l’ouvrage collectif Déambulations romaines (Editions Devillez), à l’occasion du vingtième anniversaire des résidences d’auteurs à l’Academia Belgica.

Durant mon séjour, j’ai mis au point la version définitive de mon roman De jour comme de nuit qui paraîtra aux éditions Actes Sud au printemps 2013. Le calme de la résidence s’est révélé propice à la concentration nécessaire à la réalisation de ce travail.

Sur le plan de l’accueil, tout s’est parfaitement déroulé. Mme Sara Monga, prévenue de mon arrivée, m’a remis les clés au Museo Antiquarium d’Ossuccio et m’a informé du fonctionnent de la résidence. Au moment de mon départ, un état des lieux a été effectué par sa collaboratrice.

La résidence est une maison superbe parfaitement située face au Lac de Côme. Elle souffre hélas d’un manque élémentaire de commodités : absence de matériel de cuisine (poêle, casseroles, couteaux etc.), une seule plaque électrique, et de literie (draps et couvertures) … ce qui oblige le résident à venir en voiture pour transporter un matériel minimum. A signaler également le coût élevé du traghetto pour quitter l’île (6 euros par personne), déplacements pourtant nécessaires aux courses diverses.

De manière générale, cette résidence est un endroit rêvé pour tout écrivain ou artiste qui souhaite le calme et une concentration optimale. Merci encore à WBI de m’avoir donné l’occasion d’y séjourner.