GOUSSEAU Lazare

Après des études de philosophie à l’université de Bordeaux, Lazare Gousseau entre au Conservatoire de Liège. De 2004 à 2012, il fait l’acteur au théâtre à Bruxelles et ailleurs. En 2007, il passe à la mise en scène avec PRÈS DU CŒUR SAUVAGE d'après le premier roman de la brésilienne Clarice Lispector et PYLADE de Pier Paolo Pasolini (2008-2012). Il se consacre ces dernières années au cinéma et à l’écriture avec l’HAWAÏENNE (2013) son premier court-métrage sélectionné aux Festivals de Barcelone, Lago, Palencia, Porto-Vecchio et La Rochelle et LA COURSE (2014-2015) monologue théâtral.

En 2016, on le voit dans BADEN BADEN, le premier long-métrage de Rachel Lang. Cette même année, il met en scène et joue dans CALDERÓN de Pier Paolo Pasolini au Rideau de Bruxelles. Il travaille actuellement à l’écriture de son premier long-métrage et termine une comédie documentaire sur le village de Marinaleda en Andalousie.
La parole poétique, la nécessité désinvolte de l’humour en période de fin du monde et le sérieux des questions sociales et historiques du XX° siècle sont les trois lignes que sa recherche entrelace, tous supports confondus.


Compte-rendu

Le travail que j’ai mené à Comacina fut à la fois fondamental pour moi et peu spectaculaire en termes de résultat. En ce sens, ce lieu de travail était idéal, son isolement et son calme m’ayant permis de m’immerger dans la matière très dense du roman de Pasolini, Pétrole. Ainsi, j’ai lu, beaucoup et à voix haute, sélectionné les passages du roman qui m’intéressaient le plus (il y en a beaucoup) et dont le contenu ouvrait le plus mon imaginaire visuel.

J’ai pu esquisser les lignes générales d’une dramaturgie du projet et mettre sur pied une sorte de découpage du roman (très général encore à ce stade).

Il s’est aussi agi pour moi de noter des idées de réalisation allant dans le sens de cette dramaturgie générale. Il est encore difficile pour moi d’en rendre compte ici, tant la résidence a consisté pour moi en une première approche du matériau « Pétrole ». À ce stade, je n’ai encore rien à montrer, rien à faire lire, même pas aux camarades avec lesquel-le-s j’envisage de travailler à la réalisation du projet.

Parfois, seul sur l’île (il n’y avait qu’une des deux autres maisons occupée par une artiste qui a dû partir au bout d’une semaine), ma résidence devenait une véritable retraite, assez ascétique (n’était le café du matin a La Botte) dont le travail était tout de conception d’une approche du roman de Pasolini. Je sais ce que m’a apporté ce cadre de travail, l’énergie qu’il a permise, mais je ne saurai en faire montre ici.

À suivre donc...

 

Remerciements

Vifs à Fabiana Vitta, Angelo et Sandra Nicouleau.

 


Dernière mise à jour
16.11.2017 - 09:32

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