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L'i-Tech Incubator fait pousser les start-ups

Paul Magnette, Ministre-Président wallon  -  Crédit photo: Catherine D’Eletto - i-Tech Incubator
Paul Magnette, Ministre-Président wallon - Crédit photo: Catherine D’Eletto - i-Tech Incubator

Mettre en lien les acteurs des biotechnologies et le financier, proposer un écosystème propice aux start-ups: tel est le rôle de l'i-Tech Incubator mis en place au sein du Biopark de Charleroi.

Avec succès: en 6 ans d'existence, l'incubateur a participé à l'aide de 130 projets, à la création d'une quinzaine de start-ups. Et plusieurs sociétés étrangères s'y sont installées, en provenance notamment du Canada, d'Israël, des Pays-Bas.
 
En visite ce lundi 8 mai au Biopark de Charleroi, le Ministre-Président wallon Paul Magnette a salué le succès d'un tel fleuron, ne manquant pas d'insister sur l'importance d'une telle reconversion industrielle en Wallonie, et dans la région de Charleroi en particulier. Sans occulter les points à améliorer (le nombre de PME par habitant, leur taille et les exportations), il a rappelé que les enjeux dans le secteur des biotechnologies étaient la croissance, la consolidation et le développement à l'international.
 
La mission de l'i-Tech Incubator se décline à travers 4 programmes, explique la nouvelle directrice, Florence Bosco: un à destination des projets précoces, un autre pour les start-ups ayant déjà un CEO (Directeur général). Un troisième programme vise à attirer des start-ups étrangères en vue de leur installation dans le Biopark. Ces sociétés bénéficient alors de nombreux avantages: proximité des centres de recherche, contacts directs avec les acteurs et partenaires financiers, économiques et publics. Enfin, un quatrième programme accompagne ces sociétés dans leur installation physique sur le Biopark.
 
Le directeur du Biopark, Dominique Demonté, a pour sa part retracé la belle histoire du Biopark. Sorti de terre en 1999, soutenu par l'ULB, des fonds européens et de la Région wallonne, cet écosystème a connu depuis lors 4 vagues de création d'entreprise: aux premières spin-offs issues de l'ULB, d'autres start-ups wallonnes, bruxelloises, flamandes et puis internationales s'y sont implantées, avant que ne les rejoignent des sociétés de services dédicacées à ces start-ups. Et un centre de formation y voit passer 850 personnes par an. Mais parmi cette diversité, la recherche fondamentale reste le cœur du Biopark. Les 3 instituts qui y sont dédiés concernent l'immunologie, l'imagerie et la thérapie cellulaire.
 
MM Olivier De Vos (Degroof Petercam) et Philippe Monteyne (Fund+) se sont chargés d'expliquer aux participants les mécanismes de financements des start-ups, de leur création à la mise sur marché de leurs produits et services.
 
Afin d'illustrer ces réussites, des duos composés de CEO de start-ups et de financiers, étaient invités à partager leur expérience avec le public. Après une brève vidéo présentant leur projet, ils expliquaient la manière avec laquelle ils avaient collaboré. La diversité des start-ups - que ce soit par leur stade d'évolution, leur type de projet ou leur origine - et celle des investisseurs - ceux-ci pouvant être publics, privés, et intervenant à des étapes différentes des projets - ont pu brosser un large éventail des possibilités qu'offre l'i-Tech Incubator.
 
Les start-ups présentes étaient: Antigon, Delphi Genetics, Pluriomics, Iteos, Bone Therapeutics et Univercells. Au niveau des investisseurs, nous retrouvions Theodorus, Sambrinvest, Vesalius Biocapital, Ludwig Institue for Cancer Research Degroof Petercam et la Bill et Melinda Gates Foundation.
 
On ne peut donc que constater la vitalité et les dynamiques créées par l'i-Tech Incubator. Pour le futur, l'objectif est de passer du modèle actuel à un Seed accelerator (Incubateur d'entreprises), qui permettra de financer l'acquisition de compétences spécifiques et de prendre des parts dans les start-ups qui se développent. 

Dernière mise à jour
10.05.2017 - 18:47
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