Vous n’avez pas tout compris ? C’est que vous ne parlez pas encore le français de Belgique !
Dans le cadre du 26ème Mois de Francophonie, Wallonie-Bruxelles International a invité ses universités partenaires en Chine à découvrir la variété et la richesse du français de Belgique. Longtemps stigmatisés, les belgicismes sont aujourd’hui admis dans les dictionnaires de référence. Outre un moyen de s’exprimer, ils représentent d’ailleurs les particularités culturelles du pays.
Professeur de linguistique française à l’Université catholique de Louvain, Michel Francard a recensé plus de 2 000 belgicismes et mis en évidence l’apport des différentes communautés francophones à travers le monde. Ses conférences sont consacrées aux principales caractéristiques linguistiques de cette particularité du français, essentiellement dans les domaines du lexique et de la prononciation.
"Si le français doit avoir un avenir, c’est aux gens qui le parlent de se l’approprier"
Lors des quatre conférences qu’il a données en ligne entre le 30 mars et le 8 avril dernier auprès de plus de 300 étudiants et professeurs chinois, il a évoqué les représentations que se forgent les francophones de Belgique au sujet de leur variété de français mais aussi l’influence des langues en contact (romanes et germaniques) sur le français en Belgique.
14 universités dont l’Université des langues étrangères de Pékin, l’Université des études internationales de Sichuan, l’Université des études internationales de Pékin et l’Université de Shanghai ont participé à ces conférences en ligne et présentiel.
Un intérêt pour le français et ses particularités réjouissant dans un pays dont la langue, le mandarin, est la seconde la plus parlée au monde.
19.04.2022 - 09:27